Regard sur la statistique économique — le 8 février 2019

Numéro de catalogue : 36-26-0001

Numéro d'exemplaire : 2019003

Date de diffusion : le 8 février 2019
Regard sur la statistique économique — le 8 février 2019 - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Un regard sur la statistique économique — le 8 février 2019 » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « Regard sur la statistique économique » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

Peter Frayne : Bienvenue au Regard sur la statistique économique. Ici Peter Frayne.

Douwere Grekou : Je suis Douwere Grekou.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Peter Frayne, Chef, Relations avec les médias, Statistique Canada. Douwere Grekou, Économiste principal. »)

Peter Frayne : Aujourd'hui, nous allons parler de l'Enquête sur la population active du mois de janvier, donc un premier aperçu de l'an 2019. Nous allons également parler du PIB, le produit intérieur brut, du quatrième trimestre, le mois de novembre, alors que nous continuons à dresser le portrait du dernier trimestre. Commençons par l'Enquête sur la population active. Il y a eu une accélération de l'emploi lors du quatrième trimestre, et le taux de chômage est demeuré à son niveau le plus bas depuis 40 ans en novembre et décembre. Quelles sont les tendances au mois de janvier?

Douwere Grekou : Donc, Peter, en janvier, on a constaté une forte augmentation de l'emploi global. Il a progressé de 67 000 en janvier sous l'effet de hausses de l'emploi dans les industries de services. Et, par ailleurs, la répartition de cette croissance s'est faite entre l'emploi à temps plein et l'emploi à temps partiel. Il y a deux résultats importants que j'aimerais mentionner dans le rapport de janvier. Premièrement, une nette croissance. Il y a eu une nette croissance du nombre d'employés du secteur privé, plus de 100 000, qui est attribuable à une hausse de l'emploi en Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique. La progression de l'emploi dans les services professionnels et dans le commerce de détail a aussi été un facteur important. Deuxième résultat important que j'aimerais mentionner du rapport de janvier, il a trait à l'emploi des jeunes. Donc l'emploi des jeunes avait connu une tendance à la baisse sur la majeure partie de 2018, mais, depuis le début de 2019, on observe une augmentation, une progression de l'emploi des jeunes. Donc, en janvier, il a progressé de plus de 50 000, et ces hausses d'emploi se sont concentrées en Ontario et au Québec.

(Texte défilant au bas de l'écran : « L'emploi a progressé de 67 000 en janvier, en raison des hausses observées chez les employés de secteur privé et dans les industries de services. »)

(Texte défilant au bas de l'écran : « L'emploi chez les jeunes a connu une croissance de 53 000, soutunue par les hausses enregistrées en Ontario et au Québec. »)

Peter Frayne : Et qu'en est-il du taux de chômage?

Douwere Grekou : Le taux de chômage a augmenté pour s'établir à 5,8 %, et cette hausse s'explique par une augmentation du nombre de personnes dans la population active. Donc, par exemple, le taux d'activité a atteint 65,6 %, 65,6 %, en janvier, et c'est le plus haut taux depuis fin 2017.

Peter Frayne : Parlons maintenant du PIB. Au quatrième trimestre, il y a eu un bon départ; au mois d'octobre, une hausse de 0,3 %. Est-ce que la tendance s'est poursuivie en novembre?

Douwere Grekou : Non, Peter. En novembre, le PIB a connu une légère contraction. Donc il s'est replié de 0,1 %, et les facteurs principaux qui expliquent ce recul sont un repli des activités dans le domaine du commerce de gros, de la finance, de la construction et de la fabrication. Mais ces baisses ont été mitigées ou atténuées par des hausses dans d'autres secteurs, comme le secteur des services professionnels, les services d'hébergement et de restauration, et les industries du secteur public.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Le produit intérieur brut réel a reculé de 0,1 % en novembre sous l'effet d'une baisse de la production dans les secteurs du commerce de gros, de la finance, de la fabrication et de la construction. »)

Peter Frayne : Qu'en est-il des secteurs liés au logement?

Douwere Grekou : Pour le logement, on peut vous citer, par exemple, la construction résidentielle. Donc la construction résidentielle a connu une baisse pour un sixième mois d'affilée. Par exemple, si on compare les constructions résidentielles de novembre 2018 à novembre 2017, on constate une baisse de 4 %, d'environ 4 %. Idem ou même… on voit la même image quand on regarde les activités des agents et courtiers immobiliers, où on a vu une légère baisse pour un troisième mois d'affilée. Et cette baisse suit une légère… une hausse modérée qu'on avait observée au printemps et à l'été 2018. Si on fait le même exercice, donc comparer novembre 2018 à novembre 2017, on constate une baisse d'environ 16 % des activités des agents et courtiers immobiliers, et cette baisse s'explique, en majeure partie, par une forte baisse qui avait été observée au début de l'année 2018.

Peter Frayne : En terminant, j'aimerais noter une nouvelle étude publiée sur notre site Web. Il est question de l'accession des immigrants à la propriété à Toronto et à Vancouver. L'étude est fondée sur les données du Programme de la statistique du logement canadien, et on peut la consulter sur notre site Web.

(Texte défilant au bas de l'écran : « www.statcan.gc.ca »)

Elizabeth Richards : Oui et je voudrais aussi mentionner une étude récente qui a été publiée cette semaine : une première analyse comparative entre les sexes au Canada pour les travailleurs de la tranche supérieure de revenu de 1 %. Donc si ça vous intéresse, veuillez consulter notre site Web.

(Un instantané d'écran de la publication « Qui sont les femmes actives de la tranche de revenu supérieure de 1 % au Canada? » défilait à l'écran.)

Richard Evans : Excellent, merci beaucoup!

(Le titre « Regard sur la statistique économique — le 8 février 2019 » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Liste des notes d'informations du mois decembre 2018

Liste des notes d'informations du mois decembre 2018
Date reçue au BCS
(JJ/MM/AAAA)
Titre Numéro de suivi Secteur
03/12/2018 Recommendation concernant la nomination de … en tant que membre du comité de vérification ministériel de Statistique Canada OCS20180638 1
03/12/2018 HLG-MOS points saillants OCS20180639 7
03/12/2018 Indice des prix à la consommation OCS20180642 5
03/12/2018 Indice des prix des propriétés résidentielles OCS20180643 5
03/12/2018 Digitalisation OCS20180644 5
03/12/2018 Accroître le commerce international et statistiques sur les investissements étrangers OCS20180645 5
04/12/2018 Réunion du Comité du Sous-Ministre des Tendances et Politiques Économiques (CSM-TPE) OCS20180646 5
05/12/2018 Estimations intermédiaires 2019-2020 OCS20180653 3
05/12/2018 Estimations supplémentaires 2018-2019 OCS20180654 3
06/12/2018 Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale OCS20180657 8
10/12/2018 CCGFP 14 décembre - Direction pour une nouvelle politique digitale OCS20180661 7
12/12/2018 Compte rendu sur l'accès à distance virtuel – les pilotes et Calcul Canada OCS20180664 8
12/12/2018 Divulgation proactive pour les dépenses de voyage et frais d'acceuil OCS20180666 3

Regard sur la statistique économique — le 25 janvier 2019

Numéro de catalogue : 36-26-0001

Numéro d'exemplaire : 2019002

Date de diffusion : le 25 janvier 2019
Regard sur la statistique économique — le 25 janvier 2019 - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Un regard sur la statistique économique — le 25 janvier 2019 » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « Regard sur la statistique économique » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

Richard Evans : Bienvenue au Regard sur la statistique économique. Ici Richard Evans.

Elizabeth Richards : Et Elizabeth Richards.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Richard Evans, Directeur général, Statistique de l'industrie. Elizabeth Richards, Économiste principale. »)

Richard Evans : Elizabeth, vous nous avez assemblé un excellent menu de statistiques pour l'émission d'aujourd'hui. On va parler de la fabrication et du commerce de détail du mois de novembre ainsi que des prix à la consommation du mois de décembre. Alors en me préparant aujourd'hui, je suis arrivé à la table avec certaines attentes. Des attentes qui ont été conditionnées par l'influence de la chute des prix du pétrole au mois de novembre, qui étaient bien en évidence dans le rapport sur le commerce international et dans le rapport sur les prix à la production. Donc je m'attends un petit peu à ce que vous nous disiez que la fabrication a baissé. Est-ce une attente raisonnable?

Elizabeth Richards : Oui, absolument. Les ventes du secteur de la fabrication ont diminué de 1,4 % en novembre, ce qui est principalement expliqué par une baisse de 14 % des ventes des produits du pétrole et du charbon. Donc oui, les prix ont été un facteur important pour cette industrie…

(Texte défilant au bas de l'écran : « Les ventes du secteur de la fabrication on diminué de 1,4 % en novembre en raison de la baisse des ventes de produits du pétrole et du charbon. »)

Richard Evans : Mais pas seulement…

Elizabeth Richards : Mais oui, il y a aussi eu une baisse de la production grâce à des travails d'entretien pour certaines raffineries.

Richard Evans : Nos prix évoluent. Si justement on exclut cette industrie-là. Qu'est-ce qu'on obtient pour le reste de la fabrication?

Elizabeth Richards : Les ventes ont progressé, si on exclut le pétrole, de 0,2 % de vente.

Richard Evans : OK, donc une image assez différente.

Elizabeth Richards : Oui.

Richard Evans : Bon. Maintenant si on remonte la chaîne de production et on regarde la vente au détail.

Elizabeth Richards : Oui.

Richard Evans : Celles-ci ont suivi une tendance vers un peu l'aplanissement, ça s'aplanit un peu, après une progression dans les mois précédents, et puis je sais que, je me dis que le prix de l'essence doit jouer un rôle aussi.

Elizabeth Richards : Oui.

Richard Evans : Est-ce bien le cas?

Elizabeth Richards : Absolument. Donc les ventes au détail dans l'ensemble ont diminué de 0,9 % en décembre, menées par des baisses pour les stations-service et aussi pour les concessionnaires de véhicules automobiles. Donc les ventes aux stations-service ont fléchi de 5 %, encore un effet des prix de l'essence, mais aussi la production a diminué dans l'industrie.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Les ventes au détails on diminué de 0,9 % en novembre en raison de la baisse de ventes chez les concessionnaires d'automobiles et au stations-service. »)

Richard Evans : Oui.

Elizabeth Richards : Oui. Et pour les concessionnaires de véhicules automobiles, les ventes ont diminué de 1,8 % suivant trois hausses mensuelles consécutives.

Richard Evans : Et puis donc si on enlève les effets de prix du commerce de détail, on regarde à prix constant, qu'est-ce qu'on obtient?

Elizabeth Richards : Les ventes au détail ont diminué de 0,4 % en volume.

Richard Evans : Il y a quand même une baisse du volume des ventes. Donc on a tellement parlé de prix, faut continuer. Parlons du rapport sur les prix à la consommation du mois de décembre. On se rappelle qu'au mois de novembre, on est passé sous la barre des 2 %.

Elizabeth Richards : Oui. Oui, exactement. Donc en décembre, le taux global d'inflation s'est accéléré pour atteindre 2 % après avoir ralenti en novembre, ayant atteint 1,7 %, et c'est les prix des services qui ont connu une hausse plutôt marquée, une hausse de 3,5 % d'une année à l'autre.

(Texte défilant au bas de l'écran : « La taux d'inflation des prix à la consommation a accéléré pour s'établir à 2,0 % en décembre. »)

Richard Evans : Si on regarde les, si on décompose ces chiffres-là, qu'est-ce qu'on voit?

Elizabeth Richards : Oui. C'est une histoire assez semblable à ce qu'on a observé l'été dernier. Donc une hausse des prix pour le transport aérien, les voyages organisés et aussi pour les services de téléphonie.

Richard Evans : Bon. Alors, les prix des services ont augmenté de 3,5, l'indice global, lui, a avancé de 2,0 %.

Elizabeth Richards : Oui.

Richard Evans : Donc ça sous-entend que les prix des biens, ce qui comprend l'essence, ont avancé, ont presque pas avancé en fait.

Elizabeth Richards : Oui, exactement. Donc une croissance légère pour les prix des biens de 0,2 %, ce qui reflète principalement une baisse des prix de l'essence en novembre et aussi en décembre, suivant des hausses plutôt importantes pour les prix de l'essence au cours de cette année.

Richard Evans : Très bien. Passons maintenant au mot de la fin. Je pense qu'on a chacun quelque chose à dire. Pour commencer, on veut annoncer que ce qui semblait être un risque est maintenant passé à la réalité. Nous ne publierons pas les données du commerce international pour le mois de décembre au 5 février comme prévu. Par contre, le rapport sur le PIB trimestriel sera publié comme prévu. Pour en savoir plus long, s'il vous plaît consulter Le Quotidien du 17 janvier; vous le trouverez sur notre site Web.

(Texte défilant au bas de l'écran : « www.statcan.gc.ca »)

Elizabeth Richards : Oui et je voudrais aussi mentionner une étude récente qui a été publiée cette semaine : une première analyse comparative entre les sexes au Canada pour les travailleurs de la tranche supérieure de revenu de 1 %. Donc si ça vous intéresse, veuillez consulter notre site Web.

(Un instantané d'écran de la publication « Qui sont les femmes actives de la tranche de revenu supérieure de 1 % au Canada? » défilait à l'écran.)

Richard Evans : Excellent, merci beaucoup!

(Le titre « Regard sur la statistique économique — le 25 janvier 2019 » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Regard sur la statistique économique — le 11 janvier 2019

Numéro de catalogue : 36-26-0001

Numéro d'exemplaire : 2019001

Date de diffusion : le 11 janvier 2019
Regard sur la statistique économique — le 11 janvier 2019 - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Un regard sur la statistique économique — le 11 janvier 2019 » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « Regard sur la statistique économique » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

Richard Evans : Bienvenue au Regard sur la statistique économique. Ici Richard Evans.

Elizabeth Richards : Et Elizabeth Richards.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Richard Evans, Directeur général, Statistique de l'industrie. Elizabeth Richards, Économiste principale. »)

Richard Evans : Elizabeth, bienvenue à 2019!

Elizabeth Richards : Merci.

Richard Evans : On va mettre l'accent, bien sûr, sur la fin de 2018 parce que tout le monde veut savoir comment l'année s'est terminée. Alors ça va être le sujet de la vidéo d'aujourd'hui et probablement les prochaines aussi. Un des morceaux importants est tombé en place juste avant les fêtes; c'était le PIB mensuel du mois d'octobre, qui s'est chiffré à une évolution de 0,3 % mensuellement. C'est assez fort, hein, pour un début de trimestre

Elizabeth Richards : Oui, en effet, une progression solide pour le début du quatrième trimestre, les secteurs de la fabrication, des finances et de l'assurance ayant soutenu la croissance.

Richard Evans : Maintenant, si on regarde la fin de l'année. L'année s'est terminée de façon un peu tumultueuse, hein. Politiquement, il y a eu la fermeture des activités gouvernementales aux États-Unis à partir du 22 décembre, donc en fin d'année. Mais avant ça, on a vu les marchés financiers fléchir, on a vu la devise baisser et, en particulier, on a vu les prix énergétiques baisser de façon assez sensible, en particulier au Canada. Je crois que ça a eu une incidence sur le rapport du commerce international du mois d'octobre et je me demandais s'il y avait eu un effet aussi sur, en particulier, nos exportations au mois de novembre.

Elizabeth Richards : Oui, absolument. Les exportations ont fléchi de 2,9 % en novembre en raison de prix et de volumes plus faibles. Et, comme en octobre, c'est les exportations de pétrole brut qui ont mené ce recul. Les exportations de pétrole brut ont diminué de 18 % en novembre, et il faut noter des fortes réductions pour le pétrole brut canadien en octobre et en novembre.

(Texte au bas de l'écran : « Les exportations on connu une diminuation de 2,9 % en novembre, principalement attribuable aux prix failbes du prétole brut. »)

Richard Evans : Très bien. Et du côté des importations, qu'est ce qui s'est passé?

Elizabeth Richards : Les importations ont fléchi de 0,5 %. C'est la troisième baisse mensuelle consécutive. C'est les importations de véhicules automobiles et de pièces qui ont mené ce recul, comme la tendance observée en octobre. Et, depuis le printemps dernier, les importations de véhicules automobiles connaissent une tendance à la baisse.

(Texte au bas de l'écran : « Les importations on diminué de 0,5 % en novembre et le déficit commercial de marchandises s'est creusé pour atteindre 2,1 milliards de dollars. »)

Richard Evans : À la baisse. Et donc, on a une baisse des exportations assez considérable, une baisse plus modeste des importations. Quel a été l'effet sur la balance commerciale?

Elizabeth Richards : Le déficit commercial s'est accru pour atteindre 2,1 milliards de dollars, principalement grâce à cet excédent plus faible pour les produits énergétiques.

Richard Evans : Bon, très bien. Maintenant, avançons un peu dans le temps. Regardons le mois de décembre et le rapport sur la population… l'Enquête sur la population active. On se rappelle qu'au mois de novembre, il y avait une forte croissance de l'emploi. Qu'est ce qui s'est passé au mois de décembre?

Elizabeth Richards : L'emploi est resté stable en décembre, et le taux de chômage est demeuré à 5,6 %. Au cours du quatrième trimestre, l'emploi a progressé de 115 000 personnes. Et c'est le travail à temps plein et chez les travailleurs du principal groupe d'âge actif, de 25 à 54 ans, qui a soutenu la croissance au cours du quatrième trimestre. Si on examine la tendance, le taux d'emploi pour les travailleurs du principal groupe d'âge actif a connu une tendance à la hausse alors que leur taux de chômage est passé en dessous de 5 % d'octobre à décembre.

(Texte au bas de l'écran : « En décembre, l'emploi a peu varié, alors que le taux de chômage s'est maintenu à 5,6 %. »)

Richard Evans : Très bien. Merci Elizabeth. Pour terminer, on veut revenir. et faire un point sur la fermeture des activités gouvernementales aux États Unis. Celle ci pourrait limiter notre capacité à produire le rapport du mois de décembre sur les importations et les exportations. Pour en savoir plus long, s'il vous plaît consulter notre site Web et, en particulier, le blogue de StatCan qui s'y trouve Merci beaucoup.

(Texte au bas de l'écran : « www.statcan.gc.ca/fra/blogue »)

(Le titre « Regard sur la statistique économique — le 11 janvier 2019 » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Audit de l'assurance de la qualité - Recensement de 2016

Rapport d'audit

Juin 2018
Numéro de projet : 80590-102

Sommaire

La Loi sur la statistique confère à Statistique Canada le mandat de recueillir, de compiler, d'analyser et de publier des renseignements statistiques sur la situation économique, sociale et générale du pays et de sa population. Le Programme du recensement constitue la plus importante activité de collecte de données menée par Statistique Canada pour s'acquitter de ses obligations prévues par la Loi.

Le Programme du recensement dresse un portrait statistique du pays et de sa population tous les cinq ans. Compte tenu de l'importance du programme, la gestion de la qualité des données du programme est essentielle afin de s'assurer que les produits sont de qualité suffisante pour leurs utilisations prévues. Divers audits et évaluations menés au fil du temps ont confirmé que l'organisme dispose de façon générale de processus et de systèmes solides pour assurer la qualité des données de recensement qu'il produit.

Pour le Recensement de 2016, des mises à niveau et des modifications importantes ont été apportées aux principaux systèmes, sous-systèmes et applications du programme, tels que le rétablissement du questionnaire détaillé du recensement et l'introduction du Système intégré de collecte et des opérations (SICO) pour recueillir les données du recensement. Les modifications et les améliorations apportées ont été mises à l'essai selon un plan établi avant leur mise en œuvre.

En plus de mettre à l'essai les changements apportés aux systèmes, Statistique Canada utilise un processus de certification qui lui permet de vérifier la validité de ses données afin de s'assurer qu'elles sont fiables, solides et fondées. Ce processus, qui est régi par la Directive sur la validation des produits statistiques de Statistique Canada, permet à l'organisme de déceler et de corriger les incohérences dans les données à l'aide d'outils de diagnostic et d'une expertise spécialisée.

Pourquoi est-ce important?

Le Programme du recensement est le plus important programme de Statistique Canada. Les données du recensement sont utilisées par tous les ordres de gouvernement aux fins de planification et d'analyse de programmes et de prise de décisions connexes, y compris les paiements de transfert fédéraux aux provinces et aux territoires. De plus, les données sont utilisées par d'autres grands utilisateurs, comme les entreprises privées, les organisations non gouvernementales et les chercheurs universitaires. Par ailleurs, Statistique Canada utilise aussi ces données dans d'autres enquêtes pour les activités d'échantillonnage et d'étalonnage.

L'organisme reconnaît la nécessité de s'assurer que les données du recensement sont de qualité suffisante et qu'elles ont été produites conformément au Cadre d'assurance de la qualité de Statistique Canada. L'audit a été inclus dans le plan de vérification axé sur les risques afin d'assurer de manière raisonnable l'efficacité de la conception et de la mise en œuvre du cadre d'assurance de la qualité du Programme du recensement. Étant donné la multitude de processus et de systèmes en place pour le recensement, nous avons restreint la portée de l'audit afin de confirmer que les processus suivants étaient en place :

  • un processus de mise à l'essai efficacement conçu pour les changements qui ont une incidence sur les activités de traitement, de vérification et d'imputation;
  • un processus de certification pour la revue des produits du recensement.

Principales constatations

Dans le cadre du Programme du recensement, Statistique Canada a élaboré et approuvé des stratégies de mise à l'essai des changements aux systèmes afin de s'assurer que les systèmes fonctionnent comme prévu.

Les chefs de tâche pour le recensement, en collaboration avec les spécialistes du domaine, ont créé des plans pour la mise à l'essai des activités de traitement, et les groupes de travail ont formulé des commentaires au sujet des approches de mise à l'essai. Il n'y a aucune activité documentée d'examen ou d'approbation des plans de mise à l'essai avant leur mise en œuvre.

Il existe peu de données probantes supportant les activités de surveillance et d'imputabilité des parties prenantes démontrant que tous les essais ont été menés et que tous les problèmes relevés ont été réglés.

Statistique Canada a élaboré et approuvé des stratégies de certification des données du recensement afin de valider les données avant leur diffusion au public.

Des mécanismes sont en place pour assurer la documentation des résultats des processus de certification. Cela dit, les problèmes relevés et résolus pendant le processus de certification ne sont pas toujours documentés.

Les rôles et les responsabilités ne sont pas toujours séparés entre les responsables du traitement des données et les responsables de la certification, conformément aux lignes directrices sur la qualité des données.

Conclusion générale

L'efficacité des processus de mise à l'essai et de certification du cadre de contrôle de la qualité du Programme du recensement doit être améliorée.

Bien que des stratégies de mise à l'essai soient élaborées et examinées, la documentation ne suffit pas à confirmer que tous les essais ont été effectués comme prévu et que tous les problèmes connus ont été réglés.

Les processus de certification sont assortis de stratégies bien établies, mais ils pourraient être davantage améliorés si l'organisme mettait à profit l'expertise externe, répartissait les rôles et les responsabilités et documentait les problèmes relevés.

Conformité aux normes professionnelles

L'audit a été réalisé conformément aux Normes relatives à la vérification interne au sein du gouvernement du Canada, qui comprennent les Normes internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne de l'Institute of Internal Auditors (IIA).

L'application de procédures d'audit suffisantes et appropriées et la collecte des données probantes appuient l'exactitude des constatations et des conclusions du présent rapport et donnent une assurance de niveau audit. Les constatations et les conclusions sont fondées sur une comparaison des conditions, tel qu'elles existaient au moment de l'audit, au regard des critères d'audit préétablis. Les constatations et conclusions s'appliquent à l'entité examinée pour la portée et la période de référence de l'audit.

Steven McRoberts
Dirigeant principal de la vérification et de l'évaluation

Introduction

Contexte

La Loi sur la statistique confère à Statistique Canada le mandat de recueillir, de compiler, d'analyser et de publier des renseignements statistiques sur la situation économique, sociale et générale du pays et de sa population. Le Programme du recensement constitue la plus importante activité de collecte de données menée par Statistique Canada pour s'acquitter de ses obligations prévues par la Loi.

Par l'entremise du Programme du recensement, Statistique Canada dresse un portrait statistique du pays et de sa population tous les cinq ans. Compte tenu de l'importance du programme, l'organisme doit assurer une gestion de la qualité des données du programme de sorte à s'assurer que ses produits sont de qualité suffisante pour leurs utilisations prévues.

Les systèmes et les pratiques d'assurance de la qualité du Programme du recensement ont été conçus en fonction des six dimensions du Cadre d'assurance de la qualité de Statistique Canada, soit la pertinence; l'exactitude; l'actualité; l'accessibilité; l'intelligibilité et la cohérence des données.

La qualité des données est appuyée par une structure de comités de gouvernance, notamment :

  • des comités composés de cadres supérieurs;
  • le Comité de direction du recensement;
  • l'Équipe de projet du recensement (EPR);
  • la Commission de l'examen de la qualité des données;
  • le Groupe de travail sur la gestion du seuil de tolérance;
  • le Projet de la mesure et de l'amélioration de la couverture.

Pour le Recensement de 2016, des mises à niveau et des modifications importantes ont été apportées aux principaux systèmes, sous-systèmes et applications du programme, tels que le rétablissement du questionnaire détaillé du recensement et l'introduction du Système intégré de collecte et des opérations (SICO) pour recueillir les données du recensement. Les changements et les améliorations apportés ont été mis à l'essai selon un plan établi avant leur mise en œuvre.

En plus de mettre à l'essai les changements apportés aux systèmes, Statistique Canada utilise un processus de certification qui lui permet de vérifier la validité de ses données afin de s'assurer qu'elles sont fiables, solides et fondées. Ce processus, qui est régi par la Directive sur la validation des produits statistiques de Statistique Canada, permet à l'organisme de déceler et de corriger les incohérences dans les données à l'aide d'outils de diagnostic et d'une expertise en la matière.

Objectif de l'audit

L'objectif de l'audit était de fournir au statisticien en chef et au Comité de vérification de Statistique Canada l'assurance raisonnable que :

  • Statistique Canada a en place un cadre de contrôle de gestion efficace pour gérer la qualité des données du recensement conformément aux Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada.

Portée

La portée de l'audit comprenait un examen du Cadre d'assurance de la qualité du Programme du Recensement de 2016. L'audit visait strictement à fournir l'assurance que Statistique Canada a en place un processus de mise à l'essai efficacement conçu pour les changements qui ont une incidence sur les activités de traitement et de vérification et d'imputation, ainsi qu'un processus de certification pour l'examen des produits du recensement.

Approche et méthodologie

L'approche de l'audit comprenait une évaluation et une analyse de la documentation pertinente, ainsi que des entrevues avec des membres clés de la direction et du personnel du Programme du recensement et des divisions spécialisées.

L'équipe d'audit a examiné les processus de gouvernance, de gestion des risques et de contrôle en place pour les activités de mise à l'essai relatives aux systèmes de traitement et de vérification et d'imputation des données du recensement, ainsi que pour les activités de certification.

L'audit a été réalisé conformément aux Normes relatives à la vérification interne au sein du gouvernement du Canada, qui comprennent les Normes internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne de l'Institute of Internal Auditors (IIA).

Dans le cadre des activités de traitement, de vérification et d'imputation et de certification, des échantillons de secteurs de contrôle clés ont été sélectionnés pour l'exécution de différents essais visant à démontrer :

  • la façon dont les plans et les stratégies de mise à l'essai sont élaborés;
  • la fonction de surveillance et de remise en question établie pour superviser l'élaboration des stratégies et des plans de mise à l'essai;
  • l'exécution des essais décrits;
  • la surveillance et le suivi des résultats des essais;
  • la production de rapports et l'approbation des résultats des essais.

Autorité

L'audit a été mené en vertu des pouvoirs prévus dans le Plan intégré d'audit et d'évaluation fondé sur les risques approuvé par Statistique Canada pour 2017-2018 à 2019-2020.

Constatations, recommandations et réponse de la direction

Élaboration et mise en œuvre de stratégies et de plans de mise à l'essai pour la phase de traitement des données du recensement

Dans le cadre du Programme du recensement, Statistique Canada a élaboré et approuvé des stratégies de mise à l'essai des changements aux systèmes afin de s'assurer que les systèmes fonctionnent comme prévu.

Les chefs de tâche pour le recensement, en collaboration avec les spécialistes du domaine, ont créé des plans pour la mise à l'essai des activités de traitement, et les groupes de travail ont formulé des commentaires au sujet des approches de mise à l'essai. Il n'y a aucune activité documentée d'examen ou d'approbation des plans de mise à l'essai avant leur mise en œuvre.

Il existe peu de données probantes supportant les activités de surveillance et d'imputabilité des parties prenantes démontrant que tous les essais ont été menés et que tous les problèmes relevés ont été réglés.

Des mises à niveau et des changements sont apportés aux systèmes de technologie de l'information du recensement à chaque à cycle de recensement. Ces changements devraient être mis à l'essai pour s'assurer qu'ils ont été mis en œuvre efficacement et que les systèmes fonctionnent comme prévu.

Un cadre de contrôle de gestion efficace devrait être en place pour la mise à l'essai. Le cadre devrait comprendre les éléments suivants :

  • une stratégie de mise à l'essai approuvée;
  • un plan qui décrit les principaux essais qui seront effectués;
  • un processus clair en matière d'imputabilité des parties prenantes pour s'assurer que les essais ont été effectués;
  • un processus visant à s'assurer que les erreurs relevées lors des essais ont été traitées adéquatement.

La phase de traitement des données du recensement

Les données du recensement sont traitées en plusieurs étapes, à savoir la réception et l'enregistrement, l'imagerie et la saisie des données, les contrôles, le codage ainsi que la vérification et l'imputation.

Une fois que l'information est recueillie auprès des répondants au recensement au moyen d'un questionnaire papier ou électronique, elle est enregistrée afin de s'assurer qu'elle est appariée à un logement précis. L'information est ensuite numérisée (dans le cas des questionnaires papier), ou téléchargée automatiquement (dans le cas des questionnaires électroniques), et les données sont saisies dans le système.

On examine ensuite les questionnaires qui ont été saisis dans le système à la première étape du contrôle afin de traiter les questionnaires qui contiennent des incohérences possibles. Cela comprend les questionnaires pour lesquels des questions ont été laissées en blanc; ceux pour lesquels les réponses ne concordent pas avec le nombre de membres du ménage déclarés, et ceux qui nécessitent un suivi supplémentaire du contenu ou de la couverture.

On attribue ensuite un code à toutes les réponses en fonction d'une structure de classification normalisée. Les réponses codées sont ensuite soumises à la phase de vérification et d'imputation, de sorte que les omissions et les incohérences dans les formules qui n'ont pas été repérées à la première phase de contrôle soient traitées. Ce processus de contrôle final permet de déceler les erreurs et d'imputer (ou d'attribuer) des réponses aux questions visées pour corriger ces erreurs ou incohérences.

Mise à l'essai de la phase de traitement des données du recensement

Pendant la phase de traitement des données du recensement, l'organisme a effectué un certain nombre d'essais afin de s'assurer que les systèmes d'information fonctionnent correctement et produisent les résultats souhaités.

L'équipe d'audit a examiné les approches de mise à l'essai utilisées pour trois volets :

  1. Essais d'acceptation des systèmes (EAS) – Les EAS désignent le niveau d'essai auquel les systèmes sont mis à l'essai pour en vérifier l'acceptabilité. Ces essais visent à vérifier si les systèmes sont conformes aux exigences opérationnelles (c.-à-d. les résultats attendus selon la conception des systèmes). Ces essais fonctionnels permettent de vérifier le comportement des systèmes à l'aide de données représentatives. Comme il est indiqué dans le Plan intégré de mise à l'essai du Système de traitement du recensement (STR), les EAS constituent l'un des volets de mise à l'essai les plus complets menés dans le STR.
  2. Essais d'intégration des systèmes (EIS) – Il s'agit d'essais à petite échelle des points d'intégration entre deux systèmes d'information ou plus. Conformément au Plan intégré de mise à l'essai du STR, les EIS servent à veiller à l'adéquation du traitement au moyen d'une évaluation des données transférées entre les systèmes afin d'assurer la conformité aux exigences opérationnelles (c.-à-d. les résultats attendus selon la conception des systèmes).
  3. Essais de vérification et d'imputation (VI) – Le processus de VI comprend deux types d'essais :
    • Essais de préproduction – Chaque division spécialisée (DS) a la responsabilité de mettre à l'essai un nombre précis de variables du recensement (p. ex., la langue et le sexe) en procédant à l'analyse des tableaux d'observation produits à l'aide des données de production et des tables logiques de décision du recensement précédent.
    • Essais globaux (essais opérationnels) – La Division des opérations du recensement (DOR) vérifie si les processus de première ligne qui interviennent dans la production des chiffres de population et des logements fonctionnent conformément aux attentes.

Pour les trois volets de mise à l'essai, l'équipe d'audit a examiné les approches de mise à l'essai utilisées pour s'assurer qu'un cadre de contrôle efficace était en place.

Un cadre de contrôle efficace doit inclure les composantes suivantes : une stratégie de mise à l'essai, qui permet de cerner les risques à prendre en considération au moyen d'essais; un plan de mise à l'essai approuvé, qui permet d'opérationnaliser la stratégie de mise à l'essai, et un processus permettant à l'organisme de s'assurer que tous les essais sont effectués et que tous les problèmes sont réglés.

Des stratégies de mise à l'essai ont été élaborées et approuvées pour les EAS, les EIS et les essais de VI.

L'examen des documents a révélé que la DOR a élaboré le Plan intégré de mise à l'essai du STR (qui couvre tous les secteurs de traitement des données du recensement autres que la VI) afin de gérer la planification et le contrôle de tous les efforts de mise à l'essai pour le traitement de toutes les données du recensement. Le document décrit la stratégie globale de mise à l'essai, y compris les divers types d'essais entrepris pour vérifier le bon fonctionnement du STR de 2016. Le document définit également l'ordre dans lequel les essais devaient être effectués et l'attribution des rôles et responsabilités clés. Ce document a été approuvé par l'EPR.

Une stratégie de mise à l'essai a également été élaborée pour les plans de mise à l'essai relatifs aux essais de préproduction et aux essais opérationnels du processus de vérification et d'imputation. La stratégie a été examinée et approuvée par l'EPR.

Les chefs de tâche pour le recensement, en collaboration avec les spécialistes du domaine, ont créé des plans pour la mise à l'essai des activités de traitement, et les groupes de travail ont formulé des commentaires au sujet des approches de mise à l'essai. Les preuves de la tenue d'activités d'examen ou d'approbation des plans de mise à l'essai avant leur mise en œuvre sont limitées.

Essais d'acceptation des systèmes

Les chefs de tâche du recensement étaient chargés de concevoir les plans d'EAS et les scénarios d'essai visant à vérifier si les changements apportés aux systèmes avaient été correctement mis en œuvre. Les entrevues ont révélé que les plans de mise à l'essai et les scénarios d'essai ont bien été examinés et remis en question avant la mise en œuvre des systèmes, mais ce processus n'a pas été documenté.

Selon les entrevues menées avec la direction du recensement, un groupe de travail a été créé. Celui-ci était formé d'un certain nombre de représentants des secteurs fonctionnels, de spécialistes du domaine et du chef de tâche des Services de traitement. Ce groupe avait pour mandat de cerner les problèmes ou les erreurs qui pourraient survenir à la suite des changements apportés aux systèmes et d'en discuter, mais ces activités d'assurance de la qualité n'ont pas été documentées.

Essais d'intégration des systèmes

Les EIS permettent à l'organisme de s'assurer que les données transférées entre les systèmes sont exactes et complètes. Les rôles et les responsabilités relatives aux EIS sont décrits dans le Plan intégré de mise à l'essai du STR, lequel précise que les EIS sont contrôlés par le chef de l'équipe d'intégration des systèmes et coordonnés par le coordonnateur de l'équipe d'intégration des systèmes.

L'équipe d'intégration des systèmes, qui est responsable de l'exécution des EIS, a documenté les points d'intégration entre les systèmes dans un fichier d'intégration principal, lequel est utilisé pour cerner les composantes qui nécessitent un EIS. Un examen du fichier d'intégration a permis de confirmer qu'il a été utilisé pour documenter l'état de la mise à l'essai.

Dans la plupart des cas, la description de l'EIS précis à effectuer n'y a pas été documentée. De plus, le fichier d'intégration n'indiquait pas les erreurs ou les problèmes potentiels que l'on cherchait à atténuer au moyen de l'EIS, ni l'approche d'essai proposée ou la nature des scénarios d'essai à effectuer.

Les entrevues menées ainsi qu'un examen des procès-verbaux des réunions ont révélé que le Comité d'examen technique a examiné la méthodologie de mise à l'essai et y a contribué. Le Comité a donc supervisé en partie l'élaboration des essais, mais il ne les a pas approuvés formellement.

Essais de vérification et d'imputation

Les DS ont documenté leur approche globale de mise à l'essai sous forme de description narrative. Cette approche a été utilisée pour les essais de préproduction et décrit l'analyse proposée. La DOR a élaboré des plans de mise à l'essai décrivant les objectifs et les résultats attendus de ses essais opérationnels. Les entrevues menées et un examen de la documentation ont révélé que, dans les deux cas, les éléments de preuve étaient insuffisant afin de confirmer que l'on avait examiné ou remis en question les plans de mise à l'essai afin de s'assurer qu'ils étaient suffisamment exhaustifs pour que tous les risques cernés soient pris en considération.

En 2011, le même problème a été signalé dans le rapport de l'examen de l'assurance de la qualité des activités de vérification et d'imputation du recensement (2011). Ce rapport indique que ni les stratégies ni les plans de mise à l'essai des essais de VI ne décrivaient les critères ou les règles utilisés pour juger de la suffisance des essais ou des analyses effectués et la personne chargée de remettre en question cette décision.

Les trois volets de mise à l'essai n'étaient pas assortis de plans de mise à l'essai ou de scénarios d'essais officiels permettant à l'organisme de s'assurer qu'un nombre suffisant d'essais avaient été conçus pour tenir compte de tous les risques associés aux systèmes. Sans examen ni approbation, les problèmes découlant de changements liés aux systèmes risquent de ne pas être réglés.

Il existe peu de données probantes supportant les activités de surveillance et d'imputabilité des parties prenantes démontrant que les essais ont été menés et que tous les problèmes relevés ont été réglés.

Essais d'acceptation des systèmes

Des rapports sur les essais ont été préparés pour mettre en évidence les résultats des EAS. Ces rapports présentent les risques et les enjeux cernés au cours de la mise à l'essai, ainsi que toute recommandation pertinente. L'équipe d'audit a choisi aléatoirement trois plans de mise à l'essai et a confirmé que des rapports sur les essais avaient été préparés et que les résultats étaient étayés par des scénarios d'essais échantillonnés.

L'audit a également révélé qu'un processus d'approbation a été mené pour chaque essai afin de confirmer qu'un rapport avait été produit. En examinant ces rapports, l'équipe d'audit a constaté que les essais avaient bien été effectués, mais qu'aucune des cases de signature confirmant qu'ils avaient fait l'objet d'un examen n'avait été remplie. La direction du recensement n'a pas pu confirmer que tous les résultats des essais avaient bel et bien été examinés.

Les entrevues menées avec la direction du recensement ont indiqué qu'en raison de la quantité d'essais effectués, il n'était peut-être pas possible d'examiner et d'approuver tous les essais menés pour chacun des scénarios d'essai.

Un examen du processus a révélé que lorsqu'une erreur ou un problème potentiel relatif aux systèmes était décelé au cours de la mise à l'essai, un billet était créé dans l'outil de suivi de l'organisme, JIRA, de sorte que l'erreur ou le problème relevé fasse l'objet d'une enquête et soit résolu. Une fois le problème résolu, le billet était désigné comme étant fermé dans le système et l'essai était repris. Le système JIRA conserve une preuve de la reprise de l'essai.

Essais d'intégration des systèmes

Le fichier d'intégration principal, tenu à jour par l'équipe d'intégration des systèmes, a été utilisé pour documenter l'état de la mise à l'essai et ses résultats. Les renseignements documentés dans le fichier d'intégration principal indiquent que le processus d'EIS a été partiellement effectué par l'équipe d'intégration des systèmes, ainsi que par d'autres équipes responsables des sous-systèmes. Ce document ne décrivait pas les stratégies à suivre pour mettre à l'essai les points d'intégration; il ne contenait qu'une liste des points d'intégration et des renseignements limités sur les mesures entreprises. Les entrevues menées avec le coordonnateur des EIS ont également confirmé que les résultats des essais n'ont pas été documentés dans le fichier d'intégration en raison des difficultés éprouvées pour obtenir de l'information auprès des équipes responsables des sous-systèmes.

Essais de vérification et d'imputation

L'équipe d'audit n'a pas été en mesure de confirmer que les essais prévus ont été effectués et que les résultats de ces essais ont été examinés. Certaines des DS échantillonnées n'ont pas tenu à jour de document confirmant que les essais de préproduction du processus de VI ont été examinés et approuvés. De plus, des incohérences ont été relevées en ce qui concerne les activités d'analyse sous-jacentes utilisées pour dégager les résultats des essais.

Les entrevues ont permis de confirmer qu'en raison de la nature décentralisée des essais de VI, aucun mécanisme ne permettait à l'organisme de s'assurer que tous les essais prévus avaient été effectués conformément aux attentes. De plus, les DS ne sont pas tenues de déclarer à la DOR les résultats de leurs essais en vue du regroupement des résultats des essais de VI.

La plupart des DS n'ont pas documenté les problèmes et les risques cernés durant les essais de VI, ni assuré un suivi de ces problèmes et risques. Les entrevues menées dans le cadre de l'audit ont permis d'établir que l'une des DS échantillonnées tenait son propre registre de problèmes. Cela dit, une autre DS a indiqué qu'elle ne documentait pas les problèmes potentiels relevés lors des essais.

Pour tous les processus de mise à l'essai, les responsables n'avaient pas de processus d'approbation officiel en place pour s'assurer que tous les essais avaient été effectués comme prévu. Un nombre limité de problèmes relevés au cours des essais ont été documentés ou ont fait l'objet d'un suivi. En l'absence de processus efficaces de surveillance de l'exécution des essais, les essais concernés risquent de ne pas être menés sur les systèmes avant la mise en œuvre des modifications ou améliorations correspondantes.

Recommandations

Il est recommandé que le statisticien en chef adjoint du Recensement, des Opérations et de l'Informatique s'assure de ce qui suit :

1. l'organisme a en place un processus pour documenter l'approbation de la conception et de l'élaboration des plans de mise à l'essai et des scénarios d'essai afin de s'assurer que ceux-ci sont harmonisés avec les risques cernés pour les systèmes;

2. l'imputabilité des parties prenantes en ce qui concerne les EIS et les essais de VI a été déterminée pour confirmer que tous les essais ont été effectués comme prévu, et pour assurer le suivi et la résolution des problèmes cernés lors des essais.

Réponse de la direction

La direction est d'accord avec les recommandations formulées.

  • 1. La documentation des renseignements relatifs à la conception et à l'élaboration des plans de mise à l'essai et des scénarios d'essai sera améliorée de sorte que les mesures prises pour assurer l'harmonisation des plans de mise à l'essai avec les risques cernés relativement aux systèmes soient clairement documentées.

    Le processus d'examen et d'approbation des plans de mise à l'essai et des scénarios d'essai sera modifié pour faire en sorte que l'approbation des plans d'essai soit documentée

Produits livrables et échéancier

Le directeur général du Bureau de gestion du recensement devra :

  • fournir des lignes directrices à jour à tous les gestionnaires responsables des plans de mise à l'essai d'ici septembre 2018.
  • 2. La mise à l'essai sera déléguée aux chefs de sous-projets, de tâches et de sous-tâches du Programme du recensement :
    • les chefs de l'échelon approprié établiront des calendriers afin d'assurer une vérification officielle de l'état d'exécution de tous les scénarios d'essai dans les inventaires de scénarios d'essai, comme il est indiqué dans les plans de mise à l'essai;
    • la documentation de l'exécution des scénarios d'essai sera améliorée afin d'assurer la documentation de l'exécution des essais et le suivi et la résolution des problèmes cernés;
    • une approche modifiée sera appliquée à tous les systèmes utilisés dans le Programme du recensement à titre de pratique exemplaire.

Produits livrables et échéancier

Le chef des Sous-projets de dépouillement et le chef des Sous-projets d'intégration des systèmes devront :

  • établir le calendrier des examens des résultats des essais de VI et des EIS d'ici septembre 2018;
  • produire des rapports sur la mise en œuvre du plan de mise à l'essai tout au long du projet, y compris une confirmation de l'exécution des essais et de la résolution des problèmes;
  • publier les premiers rapports d'étape sur les EIS d'ici octobre 2018.

Élaboration, approbation et mise en œuvre de stratégies de certification

Statistique Canada a élaboré et approuvé des stratégies de certification des données du recensement afin de valider les données avant leur diffusion au public.

Des mécanismes sont en place pour assurer la documentation des résultats des processus de certification. Cela dit, les problèmes relevés et résolus pendant le processus de certification ne sont pas toujours documentés.

Les rôles et les responsabilités ne sont pas toujours séparés entre les responsables du traitement des données et les responsables de la certification, conformément aux lignes directrices sur la qualité des données.

Des stratégies de certification clairement définies, qui tiennent compte des sources de données internes et externes, sont essentielles si l'on veut s'assurer que les données sont validées de façon efficace et efficiente. La certification est une importante mesure de contrôle qui permet à l'organisme de s'assurer que les systèmes de recensement fonctionnent correctement et que les données sont fiables préalablement à leur utilisation par le public.

Le processus de certification des données du recensement

Avant la diffusion des résultats du recensement, les données du recensement font l'objet d'un processus rigoureux de contrôle de la qualité. L'une des principales étapes de ce processus est la certification des résultats du recensement.

La certification a pour objet d'évaluer rigoureusement la qualité des données du recensement à des niveaux géographiques précis afin de veiller au respect des normes de qualité pour la diffusion au grand public. Les spécialistes du domaine examineront un certain nombre de facteurs pour évaluer la qualité des données du recensement. Cela comprend les taux de réponse et d'erreur et la comparaison des données avec celles du recensement précédent ainsi qu'avec celles d'autres enquêtes et sources administratives. Toutes ces sources permettent à Statistique Canada de valider les résultats du recensement et de décider s'ils sont fiables et peuvent être diffusés.

Des stratégies de certification ont été élaborées et approuvées, et les divisions spécialisées ont tiré parti des sources de données externes lorsqu'elles étaient disponibles.

Un examen des documents a permis de confirmer que deux stratégies globales de certification ont été élaborées pour orienter les activités de certification dans l'ensemble des DS, à savoir la Stratégie de certification des chiffres de population et des logements et la Certification des caractéristiques de la population du recensement. En s'appuyant sur ces stratégies, chaque DS a élaboré son propre plan de certification par rapport à ses variables de recensement respectives (p. ex., l'âge et le sexe). Ce processus est coordonné par le Secrétariat des domaines spécialisés du recensement (SDSR).

L'équipe d'audit a échantillonné et examiné les stratégies de certification élaborées par deux DS pour le Recensement de 2016. Ces documents décrivent les objectifs de la certification, les activités de certification proposées et les échéances connexes, ainsi que les principaux changements apportés depuis le dernier recensement. Les stratégies ont été examinées par les directeurs de chaque DS et envoyées au SDSR pour commentaires.

Les Lignes directrices sur la validation des produits statistiques indiquent que les activités de validation des données devraient inclure la comparaison avec d'autres sources de données similaires, qu'il s'agisse de données publiées par Statistique Canada ou externes à l'organisme, et la consultation d'intervenants externes.

L'examen des stratégies de certification échantillonnées a permis à l'équipe d'audit de confirmer que les DS tirent parti de sources de données internes et externes pour valider le caractère raisonnable des données du recensement. Par conséquent, les variables sont examinées ou validées en fonction des données d'autres ministères, lorsque celles-ci sont disponibles. Une autre pratique exemplaire possible serait de miser sur l'expertise externe pour valider les données du recensement.

Des mécanismes sont en place pour assurer la documentation des résultats des processus de certification. Cela dit, les problèmes relevés et résolus pendant le processus de certification ne sont pas toujours documentés.

Une fois le processus de certification terminé, chaque DS est responsable de produire un dossier de présentation sur les résultats du processus de certification à l'intention de :

  • son directeur;
  • la direction du SDSR;
  • le directeur général de la Direction des domaines spécialisés du recensement, de la statistique sociale et de la démographie;
  • le directeur général du Programme du recensement;
  • le statisticien en chef adjoint de la Statistique sociale, de la santé et du travail;
  • le statisticien en chef.

Ce dossier présente les résultats du processus de certification, y compris les erreurs potentielles relevées durant le processus. De plus, un rapport sommaire des tâches de certification est préparé et approuvé par le directeur adjoint du SDSR, le directeur de la DS, le directeur général de la Direction des domaines spécialisés du recensement, de la statistique sociale et de la démographie, le directeur général du Programme du recensement et le statisticien en chef adjoint de la Statistique sociale, de la santé et du travail. Ce document présente les indicateurs de la qualité des données, les problèmes rencontrés et un résumé des recommandations.

Enfin, pendant le processus de certification, les problèmes potentiels au chapitre des données sont cernés et examinés en détails. Cependant, les DS échantillonnées n'ont pas toutes documenté les problèmes potentiels cernés et la façon dont ils ont été résolus. La documentation des renseignements à l'appui de la certification des résultats lorsque des problèmes potentiels sont cernés permet à la direction du recensement de s'assurer que toutes les activités de certification ont été effectuées comme prévu. Cela réduit le risque qu'une anomalie soit omise.

Les tâches ne sont pas toujours divisées entre l'équipe de la certification et l'équipe du traitement de la vérification et de l'imputation.

Les Lignes directrices sur la validation des produits statistiques stipulent que « dans la mesure du possible, et lorsque les ressources le permettent, il devrait idéalement exister deux équipes distinctes entre le traitement des données de vérification et d'imputation et les experts spécialisés qui procèdent à la certification. Cette division des tâches permet une évaluation indépendante des estimations statistiques. »

L'audit a révélé que, dans certaines DS, ce sont les mêmes personnes qui ont établi les paramètres de VI et élaboré et exécuté les stratégies de certification. Le processus de certification se veut une fonction de remise en question ayant pour objectif d'examiner les résultats de façon indépendante. Cette indépendance permet d'atténuer tout biais dans l'examen des résultats et augmente la probabilité que les anomalies soient relevées.

Les entrevues ont révélé que les DS pourraient être les personnes les mieux positionnées pour effectuer le processus de certification, puisqu'elles sont des spécialistes dans ce domaine. Par conséquent, comme un nombre limité de spécialistes du domaine sont expressément affectés aux activités de certification, un examen indépendant n'est pas toujours possible.

Toutefois, l'audit a permis de relever au moins une bonne pratique. Dans l'une des DS échantillonnées, le processus de certification est exécuté simultanément par deux spécialistes du domaine, et les résultats sont comparés. Grâce à ce processus d'examen par les pairs, l'atteinte potentielle à l'objectivité du spécialiste du domaine qui intervient dans le processus de VI est atténuée par une évaluation indépendante des résultats de la certification.

Recommandations

Il est recommandé que le statisticien en chef adjoint du Recensement, des Opérations et de l'Informatique, en collaboration avec le statisticienne en chef adjointe de la Statistique sociale, de la santé et du travail, s'assure de ce qui suit :

3. l'imputabilité des parties prenantes en ce qui concerne les activités de certification a été établie afin de s'assurer que les stratégies de certification sont effectuées comme prévu;

4. un mécanisme est en place pour atténuer les risques associés à la division des tâches entre l'équipe de la VI et l'équipe de la certification des résultats.

Réponse de la direction

La direction est d'accord avec les recommandations formulées.

3. Après la troisième diffusion des données du Recensement de 2016 en août 2017, des changements ont été apportés au processus de certification des données en vue des diffusions restantes. Un comité d'examen des résultats du processus de certification a été mis en place. Les principaux objectifs du comité étaient les suivants :

  • rencontrer les différents analystes spécialistes du recensement et leur demander de lui communiquer et de lui présenter les résultats de la certification;
  • pour tous les éléments énumérés dans chaque stratégie de certification, s'assurer que les analyses ont été entreprises et que les résultats de ces analyses ont été présentés au comité pour examen;
  • remettre en question les différences importantes observées dans les résultats des données et suggérer des domaines qui pourraient bénéficier d'une enquête plus poussée.

En plus de ces changements, des consultations ont été menées avec des spécialistes d'autres ministères fédéraux pour chaque diffusion du recensement ultérieure à août 2017. Les analystes spécialistes ont présenté des estimations et des tendances à ces spécialistes provenant d'autres ministères fédéraux et en ont discuté avec ceux-ci.

Pour le Recensement de 2021, la statisticienne en chef adjointe du Secteur de la statistique sociale, de la santé et du travail veillera à ce que la structure de gouvernance soit modifiée pour mettre en œuvre un comité semblable. Le comité sera chargé d'examiner, de valider et de surveiller les activités et les résultats du processus de certification tout au long de la période de certification et de veiller à ce que les activités de certification se déroulent comme prévu.

Produits livrables et échéancier

Le directeur général de la Direction des domaines spécialisés du recensement, de la statistique sociale et de la démographie devra :

  • établir le mandat détaillé du nouveau comité, y compris son objet, ses rôles et responsabilités, sa composition, son calendrier et son plan d'action. Cela inclut des consultations avec des spécialistes d'autres ministères fédéraux. Le mandat sera approuvé par le directeur général des Domaines spécialisés du recensement, de la statistique sociale et de la démographie et par le chef du recensement, et sera présenté au Comité de direction du Recensement de 2021 et approuvé par ce dernier d'ici le 31 mars 2019.
  • 4. La statisticienne en chef adjointe du Secteur de la statistique sociale, de la santé et du travail s'assurera que tous les secteurs spécialisés participant aux activités du recensement ont clairement établi les activités de certification et la division des tâches par rapport aux autres activités. De cette façon, la fonction de remise en question des activités de certification sera conservée lors de l'évaluation de la qualité des résultats du recensement, et toutes les différentes étapes précisées dans les stratégies de certification seront menées de façon appropriée.

Produits livrables et échéancier

Le directeur général de la Direction des domaines spécialisés du recensement, de la statistique sociale et de la démographie devra :

  • veiller à ce que les stratégies des directeurs des secteurs spécialisés du recensement soient approuvées par la statisticienne en chef adjointe du Secteur de la statistique sociale, de la santé et du travail, le directeur général de la Direction des domaines spécialisés du recensement, de la statistique sociale et de la démographie et le chef du recensement. Ces stratégies incluent les plans d'atténuation des risques et d'affectation des ressources pour le Recensement de 2021 pour assurer la division des tâches et la mise en place de stratégies d'atténuation des risques. Les plans approuvés seront présentés au Comité directeur du Recensement de 2021 d'ici le 31 mars 2019.

Annexes

Annexe A : Critères de l'audit

Annexe A : Critères de l'audit
Résumé du tableau
Le tableau de l'annexe A
Objectifs du contrôle/contrôles de base/critères Sous-critères Instruments de politique/sources
Objectif 1 : Statistique Canada a en place un cadre de contrôle de gestion efficace pour gérer la qualité des données du recensement conformément aux Lignes directrices concernant la qualité de Statistique Canada.
1.1 Un processus de surveillance a été établi pour surveiller l'élaboration des plans de mise à l'essai, de la stratégie de certification et des résultats des activités de mise à l'essai et de certification. 1.1.1 Les rôles et responsabilités ont été clairement définis, compris et communiqués.

1.1.2 Les organismes de gouvernance disposent d'un processus pour corriger les erreurs ou régler les problèmes relevés dans le processus de mise à l'essai et de certification.

1.1.3 Les plans de mise à l'essai et la stratégie de certification sont formellement remis en question par des personnes ayant l'autorité et l'expertise appropriées.
Les exigences législatives et réglementaires du Conseil du Trésor (CT) et les politiques et procédures de Statistique Canada pertinentes s'appliquent, notamment les suivantes :
  • Loi sur la statistique
  • Lignes directrices concernant la qualité et Cadre d'assurance de la qualité de Statistique Canada
  • Plan de gestion de la qualité des données
1.2 Des processus de gestion des risques sont en place pour cerner et évaluer les risques et y réagir dans le cadre des plans de mise à l'essai et de la stratégie de certification et des résultats connexes. 1.2.1 Les risques ont été clairement cernés et documentés dans les plans d'essai et la stratégie de certification et les résultats connexes.

1.2.2 Des stratégies d'atténuation des risques ont été élaborées pour atténuer les risques cernés dans les plans d'essai et la stratégie de certification et les résultats connexes.
1.3 Des plans de mise à l'essai et une stratégie de certification sont en place et les problèmes ou les erreurs sont décelés dans chaque processus clé. 1.3.1 Des plans de mise à l'essai ont été élaborés, approuvés et communiqués aux principaux intervenants pour les activités de traitement et de vérification et d'imputation, de même qu'une stratégie de certification.

1.3.2 Il existe une preuve que les essais et le processus de certification ont été effectués et que les résultats ont été examinés par des personnes qui en ont le pouvoir délégué.

1.3.3 Il existe une preuve que les problèmes ou erreurs relevés pendant les essais et le processus de certification des résultats ont été transmis aux organismes de gouvernance et traités en temps opportun.

1.3.4 Un processus de consultation des intervenants internes de Statistique Canada et des intervenants externes fondé sur une approche uniforme conforme aux lignes directrices de Statistique Canada et approuvé est en place pour la certification des résultats du recensement.

1.3.5 Les tâches sont divisées adéquatement afin d'assurer une évaluation indépendante des activités de certification.

Annexe B : Sigles

Sigles Description
DOR Division des opérations du recensement
DS Divisions spécialisées
EAS Essais d'acceptation des systèmes
EDR Équipe du dépouillement du recensement
EPR Équipe de projet du recensement
EIS Essais d'intégration des systèmes
IIA Institute of Internal Auditors
SCA Statisticien en chef adjoint
SDSR Secrétariat des domaines spécialisés du recensement
SICO Système intégré de collecte et des opérations
STR Système de traitement du recensement
VI Vérification et imputation

Regard sur la statistique économique — le 14 décembre 2018

Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 36-26-0001

Numéro d'exemplaire : 2018010

Date de diffusion : le 14 décembre 2018
Regard sur la statistique économique — le 14 décembre 2018 - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Un regard sur la statistique économique — le 14 décembre 2018 » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « Regard sur la statistique économique » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

Richard Evans : Bienvenue au Regard sur la statistique économique. Ici Richard Evans.

Douwere Grekou : Je suis Douwere Grekou.

(Texte au bas de l'écran : « Richard Evans, Directeur Général, Statistique de l'industrie. Douwere Grekou, Économiste principal. »)

Richard Evans : Douwere, le troisième trimestre est derrière nous. On est maintenant dans le quatrième. Puis on va regarder deux rapports vraiment intéressants : un qui porte sur le commerce international, et le second qui porte sur l'Enquête sur la population active. Alors commençons avec le commerce international du mois d'octobre. Et puis, un des faits qui m'a le plus marqué par rapport aux statistiques qui toucheraient à cette chose là, c'est les prix en baisse du pétrole. Et je me demandais, bien, qu'est-ce les exportations ont fait globalement, et puis est ce que ces prix baissants ont eu une influence sur le rapport?

Douwere Grekou : En effet, Richard, la baisse des prix à l'exportation a plus que contrebalancé la hausse des volumes d'exportation avec, pour conséquence, une diminution de la valeur des exportations, qui a diminué de 1,2 % en octobre. Le prix du pétrole à l'exportation a été un facteur majeur. Il explique presque entièrement la diminution du volume… Pardon, la diminution des exportations…

(Texte défilant au bas de l'écran : « La valeur des exportations a diminué de 1,2 % en octobre, en raison de la baisse des prix du pétrole brut. »)

Richard Evans : Oui.

Douwere Grekou : … parce que les volumes sont restés… ont même progressé, en fait.

Richard Evans : Progressé, oui.

Douwere Grekou : Donc le prix… le fait que le prix du pétrole a vraiment baissé explique une grande… la majeure, sinon presque l'entièreté de la baisse des exportations de pétrole brut, qui ont baissé de… qui ont diminué de 16 %. Et ça coïncidait aussi avec une baisse du prix du pétrole brut canadien.

Richard Evans : Oui. Et puis, donc si on laisse de côté les produits énergétiques, est-ce que ça change le portrait?

Douwere Grekou : Effectivement, le portrait change. Les exportations de produits non énergétiques ont augmenté de 1,6 %, en octobre, tirées par une meilleure… une hausse, on va dire, des expéditions d'automobiles. Et c'est en lien aussi avec une diminution des stocks d'automobiles observées au cours des derniers mois.

Richard Evans: Richard Evans : Bon. Et donc ça c'est des exportations, c'est les ventes vers l'étranger d'un produit. Dans le sens inverse, côté imports, et avec la balance commerciale en fait, qu'est-ce qu'on voit?

Douwere Grekou : Donc au niveau des importations, on a une baisse de 0,6 %, et le facteur clé ici, ça a été la baisse des importations de véhicules. Et au niveau du déficit commercial, il s'est creusé légèrement pour s'établir à 1,2 milliard de dollars. Mais ce 1,2 milliard est proche ou similaire de ce que l'on a observé au cours des derniers mois, des déficits commerciaux modérés.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Le déficit du commerce de marchandises s'est creusé pour se fixer a 1,2 milliard de dollars. »)

Richard Evans : Bon. Très bien, alors ça c'est un bon survol du Rapport sur les importations et les exportations. Passons maintenant à l'emploi. Si je comprends bien, le mois de novembre a connu des variations importantes.

Douwere Grekou : Oui, oui. Donc l'emploi a progressé de 94 000 en novembre.

Richard Evans : Grosse augmentation.

Douwere Grekou : Oui, oui. Et le taux de chômage a diminué pour s'établir à 5,6 %. L'augmentation de l'emploi s'explique essentiellement par une augmentation dans le secteur privé et aussi de l'emploi à temps plein. Quand on regarde l'image au niveau du Canada, donc par province ou par industrie, on remarque que l'emploi a progressé dans six provinces, notamment le Québec et l'Alberta. Et au niveau des industries, l'augmentation s'est concentrée au niveau des services, donc notamment les services professionnels, scientifiques et techniques.

Richard Evans : Et quand on regarde les tranches d'âge, ou hommes femmes, est-ce qu'il y a des choses importantes à soulever?

Douwere Grekou : Donc à ce niveau, la chose que j'aimerais souligner, c'est… le résultat que j'aimerais souligner, c'est ce qu'on a observé pour la tranche d'âge de 25 à 54 ans, pour laquelle on a vu une augmentation de l'emploi. Par exemple, les hommes ont eu un taux de chômage, en novembre, de 4,7 %, dans la tranche d'âge de 25-54 ans, et pour les femmes, le taux de chômage a été de 4,6 %.

(Texte défilant au bas de l'écran : « L'emploi a progressé de 94 000 en novembre, tandis que la taux de chômage a diminué pour s'etablir à 5,6 %. »)

Richard Evans : Donc par rapport à l'interprétation de ces résultats, as-tu des conseils à donner?

Douwere Grekou : Oui, effectivement, le rapport du mois de novembre donne un signal fort, notamment par le fait que les augmentations sont concentrées dans le secteur privé…

Richard Evans : Privé, temps plein.

Douwere Grekou : … et aussi pour le travail à temps plein. Néanmoins, nous recommandons d'attendre que les données soient recueillies pour une plus longue période avant de tirer des conclusions fermes sur l'évolution du marché du travail. Et il est préférable d'examiner des tendances à long terme.

Richard Evans : Oui, oui.

Douwere Grekou : Et c'est certainement quelque chose que nous ferons ici, au Regard sur la statistique économique.

Richard Evans : Oui, très bon conseil, c'est toujours mieux de regarder des périodes plus longues. Très bon conseil et très bon survol, Douwere. Merci beaucoup.

Douwere Grekou : Merci.

Richard Evans : Et dans le même ordre d'idées, on veut signaler la publication d'une nouvelle carte interactive qui facilite l'interprétation des données sur l'Enquête sur la population active. Cette nouvelle carte interactive est accessible via Le Quotidien de cette même enquête. Je veux aussi signaler la publication d'un nouveau rapport qui regarde la qualité des emplois dans le temps. On vous invite à jeter un coup d'œil à ça aussi. Merci beaucoup de vous être joint à nous.

(Le titre « Regard sur la statistique économique — le 14 décembre 2018 » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Liste des notes d'informations du mois novembre 2018

Liste des notes d'informations du mois novembre 2018
Date reçue au BCS
(JJ/MM/AAAA)
Titre Numéro de suivi Secteur
01/11/2018 Préparation pour le Comité des sous-ministres sur les tendances et politiques économiques et sur les sciences et les technologies OCS20180563 8
01/11/2018 Préparation pour le Comité des sous-ministres sur les tendances et politiques économiques et sur les sciences et les technologies OCS20180564 5
01/11/2018 Présentation au Comité consultatif sur la gestion de la function publique sur le Sondage sur la dotation et l'impartialité politique OCS20180565 3
02/11/2018 SCHL Conférence nationale sur le logement OCS20180566 5
02/11/2018 Préparation avant la réunion du Groupe de travail des sous-ministres sur l'innovation dans le secteur public (5 novembre 2018) OCS20180567 7
02/11/2018 Note de breffage au Ministre - renouvellement d'un membre CMV OCS20180570 1
05/11/2018 Préparation pour la réunion du Comité des SM sur les priorités et la planificiation intégrés : sur la migraion de la charge de travail et d'activation du nuage OCS20180573 7
05/11/2018 Groupe de travail des sous-ministres sur l'innovation dans le secteur public OCS20180574 3
05/11/2018  Comité des SM sur les priorités et la planificiation intégrés (SM CPPI 2018-11-06) OCS20180577 7
05/11/2018 Réponse gouvernementale: L'apprentissage expérimental et l'accès à l'emploi pour les jeunes Canadiens – EDSC OCS20180578 8
06/11/2018 Comité des SM sur les priorités et la planification intégrés (SM CPPI) OCS20180580 7
08/11/2018 Forum de l'analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) de Condition féminine Canada OCS20180586 8
13/11/2018 Approbation du plan TI OCS20180589 7
13/11/2018 Rapport sur les frais de 2017 à 2018  OCS20180591 3
21/11/2018 Mise à jour du Programme SPEUC pour la rencontre bilatéral entre le Statisticien en chef, Statistique Canada et le sous-ministre de l'Innovation, Sciences et Développement économique. OCS20180610 8
21/11/2018 La production des totalisations personnalisées détaillées OCS20180611 6
21/11/2018 Les projets pilotes concernant les données sur les entreprises OCS20180612 6
21/11/2018 L'accès aux microdonnées réelles d'entreprises à des fins d'analyse OCS20180613 6
22/11/2018 Fiche descriptive et portrait du recensement 2016 de la communauté Autochtone OCS20180614 7
22/11/2018  Mise à jour sur la politique de sécurité gouvernementale OCS20180615 7
22/11/2018 Initiative de renouvellement du Programme de classification: Mise à jour sur les conversions OCS20180617 3
22/11/2018 Vue de la nouvelle législation en matière d'équité salariale OCS20180618 3
26/11/2018 Rapport financier trimestriel de Statistique Canada pour le deuxième trimestre de 2018-19 OCS20180624 3
26/11/2018 Message du statisticien en chef du Canada concernant le questionnaire de test du recensement de 2019 OCS20180625 3
26/11/2018  Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale OCS20180627 8
27/11/2018 Mise à jour du programme Système d'information sur le personnel d'enseignement dans les universités et les collèges (SPEUC) et la diffusion des données de 2017-2018. OCS20180628 8
30/11/2018 Diffusion des comptes des flux physiques sur les gaz à effet de serre OCS20180636 5

Liste des notes d'informations du mois octobre 2018

Liste des notes d'informations du mois ocotobre 2018
Date reçue au BCS
(JJ/MM/AAAA)
Titre Numéro de suivi Secteur
02/10/2018 Candidatures pour le programme de développement du leadership pour les cadres 2019, la série de connaissances sur les dirigeants APEX et d'autre programmes de leadership ciblés.  OCS20180505 3
04/10/2018 Comité des SM sur les priorités et la planificiation intégrés (SM CPPI 2018-09-11) OCS20180512 7
10/10/2018 Approbation d'une demande de renseignements sur l'Aide médicale à mourir (AMM) - information avec Santé Canada OCS20180519 8
16/10/2018 Mesure des indicateurs de rendement liés à la santé mentale à l'échelle du secteur public fédéral OCS20180524 6
11/10/2018 Présentation au Conseil du Trésor - Recensement du programme de la population de 2021 OCS20180527 3
11/10/2018 Placer la preuve au centre de l'évaluation et de la conception du programme OCS20180528 3
11/10/2018 Mise à jour sur le projet des HR à la paye OCS20180529 3
11/10/2018 Harcèlement  OCS20180530 3
17/10/2018 Appel téléconférence le lundi 22 octobre avec Dr. Gary Gillespie, Chef économiste, Gouvernement de l'Écosse OCS20180537 6
17/10/2018 Réunion avec Scott Streiner, Président et premier dirigeant de l'office des transports du Canada OCS20180539 5
18/10/2018 Préparations avant la réunion avec la Coalition du budget vert OCS20180543 5
23/10/2018 Rapport ministériel sur les résultats 2017-2018: renseignements supplémentaires affichés en ligne OCS20180546 3
30/10/2018 Présentation au Conseil du Trésor - La modernisation de la base de données sur les coroners et les médecins légistes canadiens  OCS20180556 3
30/10/2018 Présentation au Conseil du trésor: Mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 OCS20180557 3
30/10/2018 Rencontre avec le chef de la direction de la Banque canadienne d'infrastructure OCS20180559 5
30/10/2018 2020 et au-delà OCS20180560 6

Regard sur la statistique économique — le 30 novembre 2018

Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 36-26-0001

Numéro d'exemplaire : 2018009

Date de diffusion : le 30 novembre 2018
Regard sur la statistique économique — le 30 novembre 2018 - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Un regard sur la statistique économique — le 30 novembre 2018 » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « Regard sur la statistique économique » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

Richard Evans : Bienvenue au Regard sur la statistique économique. Ici Richard Evans.

Elizabeth Richards : Et Elizabeth Richards.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Richard Evans, Directeur général, Statistique de l'industrie. Elizabeth Richards, Économiste principale. »)

Richard Evans : Elizabeth, on est à mon moment préféré du cycle économique. C'est celui où on peut faire la synthèse de tous les indicateurs qui ont été publiés dans les trois mois précédents, et puis on arrive évidemment à un PIB trimestriel, puis en particulier celui du troisième trimestre 2018. Alors, parlons de ça aujourd'hui. On se rappelle qu'au deuxième trimestre, au trimestre précédent, on avait vu une accélération de la croissance économique, qui était due en grande partie à une croissance des volumes des exportations. C'est bien ça?

Elizabeth Richards : Oui, c'est ça.

Richard Evans : Oui. Alors, qu'est-ce qui est arrivé au troisième trimestre?

Elizabeth Richards : La croissance économique a atteint 0,5 % au troisième trimestre, après avoir augmenté de 0,7 % au deuxième, donc une modération de la croissance. Par contre, une croissance légèrement plus marquée que celle du deuxième semestre de 2017 et du premier trimestre de 2018.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Après avoir progressé de 0,7 % au deuxième trimestre, la croissance économique a relenti pour se fixer à 0,5 % au troisième trimestre. »)

Richard Evans : Bon, et puis si on regarde ça sous une base annualisée, qu'est-ce qu'on obtient?

Elizabeth Richards : Sur une base annualisée, la croissance économique a atteint 2 % au Canada, comparativement à 3,5 % aux États-Unis. Et depuis le milieu de 2017, la croissance économique au Canada a été plus faible que celle au sud de la frontière.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Sur une base annualisée, l'économie a augmenté de 2,0 % au troisième trimestre, comparativement à 3,5 % aux États-Unis. »)

Richard Evans : OK, donc c'est une image de croissance plus modeste, tant au Canada et aussi comparé à nos voisins du Sud. Donc, décomposons ça, qu'est-ce qu'on voit comme influence principale quand on regarde les composantes?

Elizabeth Richards : Il y a eu des baisses assez généralisées parmi les composantes principales. Les dépenses des ménages ont ralenti. Le taux de croissance a atteint la moitié du taux observé au deuxième trimestre 2018. Notamment les dépenses en biens durables ont diminué, les achats d'automobiles ayant baissé pour le troisième trimestre consécutif.

Richard Evans : Mais qu'en est-il de l'investissement dans les logements?

Elizabeth Richards : L'investissement dans le logement a continué de reculer au troisième trimestre; les dépenses en construction de logements neufs ont diminué, la plus forte baisse depuis le milieu de 2009. Par contre, les coûts de transfert de propriété ont augmenté. Donc, c'est un indicateur.

Richard Evans : Donc, ça représente la revente?

Elizabeth Richards : Oui, les activités dans la revente ont augmenté pour contrebalancer cette baisse, suivant des baisses très importantes pour cette composante au premier semestre de 2018. Ok, donc ça c'est l'investissement du logement. Qu'en est-il de l'investissement des entreprises?

Elizabeth Richards : L'investissement des entreprises non résidentielles avait soutenu la croissance économique depuis le début de 2017. Donc, au troisième trimestre de 2018, les investissements ont diminué de 1,3 %, suivant six hausses trimestrielles consécutives, et c'est les dépenses en machines et en matériel qui ont contribué à cette croissance.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Les investissements non résidentiels des enterprises ont baissé de 1,3 % au troisième trimestre, après six hausses consécutives. »)

Richard Evans : On a noté qu'en début de vidéo, les exportations avaient joué un rôle très important au deuxième trimestre. Qu'est-ce qui s'est passé au troisième trimestre pour les exportations?

Elizabeth Richards : Après une forte augmentation, au deuxième trimestre, les exportations ont augmenté légèrement au troisième; donc il y a une modération de la contribution à la croissance économique. Il faut aussi noter que les importations ont diminué au troisième trimestre.

Richard Evans : Bon, ça c'est un bon survol des composantes de la demande finale. Regardons maintenant la perspective industrielle. Qu'est-ce qu'on voit au troisième trimestre comme fait principal?

Elizabeth Richards : Une activité accrue dans le secteur de la fabrication au troisième trimestre, particulièrement pour les raffineries de pétrole, donc l'activité dans la fabrication a soutenu la croissance économique, alors que l'activité dans la construction résidentielle a freiné la croissance.

Richard Evans : Alors ces chiffres, ces statistiques émanent du programme du PIB mensuel, donc ça veut dire qu'on a des données aussi pour le mois de septembre. Alors, et on voit donc la fin du trimestre. Est-ce que le trimestre s'est terminé de façon forte ou faible?

Elizabeth Richards : Le PIB réel en septembre a reculé légèrement de 0,1 %.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Le PIB réel a légèrement reculé de 0,1 % en septembre, en raison des baisses observées dans les industries de biens. »)

Richard Evans : Donc, un recul.

Elizabeth Richards : Donc, un recul léger. Les industries des biens ont freiné la croissance. Il y a eu des déclins dans l'extraction de pétrole, le secteur de la fabrication et la construction. Ces baisses ont été partiellement contrebalancées par des hausses généralisées dans les industries des services.

Richard Evans : Très bien. Merci beaucoup Elizabeth. Et donc, en résumé, une croissance plus faible au troisième trimestre de 2018 et celle-ci assez généralisée. Merci beaucoup de vous être joints à nous.

(Texte défilant au bas de l'écran : « www.statcan.gc.ca »)

(Le titre « Regard sur la statistique économique — le 30 novembre 2018 » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Regard sur la statistique économique — le 16 novembre 2018

Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 36-26-0001

Numéro d'exemplaire : 2018008

Date de diffusion : le 16 novembre 2018
Regard sur la statistique économique — le 16 novembre 2018 - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Un regard sur la statistique économique — le 16 novembre 2018 » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « Regard sur la statistique économique » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

Richard Evans : Bienvenue au Regard sur la statistique économique. Ici Richard Evans.

Elizabeth Richards : Et Elizabeth Richards.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Richard Evans, Directeur général, Statistique de l'industrie. Elizabeth Richards, Économiste principale. »)

Richard Evans : Elizabeth, aujourd'hui, on examine deux rapports intéressants : l'un avec lequel on a une grande familiarité, on en parle régulièrement dans cette émission, celui de la fabrication mensuelle, mais un qu'on a examiné moins souvent, celui sur les indices des prix des logements neufs. Commençons avec la fabrication. On se rappelle qu'on a eu un mois de juillet assez fort, un mois d'août qui a déçu un peu, qui a baissé un petit peu. Qu'est-ce qui est arrivé au mois de septembre?

Elizabeth Richards : Les ventes du secteur de la fabrication ont progressé légèrement en septembre, de 0,2 %, et principalement grâce à une hausse des ventes des véhicules automobiles. Suivant des interruptions atypiques pour cette industrie, il y a eu une reprise de la production.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Les ventes du secteur de la fabrication ont connu une légère augmentation de 0,2 % en septembre, en raison de la hausse des ventes dans les usines d'automoblies. »)

Richard Evans : Donc oui, une reprise. Et puis malgré cette reprise, on a un taux de croissance global qui n'est pas très fort.

Elizabeth Richards : Exactement. Donc il y a eu des effets compensatoires pour le secteur. Un recul des ventes des machines, suivant quatre mois de hausse mensuelle consécutive. Les ventes de produits en bois ont aussi connu un recul, les fabricants ayant déclaré une baisse des prix et de la demande au cours des derniers mois.

Richard Evans : Très bien. Alors, avec tous ces mouvements, si on regarde le troisième trimestre dans son ensemble, qu'est-ce qu'on voit comme évolution?

Elizabeth Richards : Les ventes ont progressé de 2 % au troisième trimestre, ce qui reflète principalement la hausse en juillet. C'était la quatrième hausse trimestrielle consécutive, et les prix ont soutenu la croissance, car les ventes en dollars constants, ce qui est un indicateur des volumes pour le secteur, ont progressé de 1,4 %.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Les ventes du secteur de la fabrication ont augmenté de 2,0 % au troisième trimestre de 2018, ce qui représente une quatrième hausse trimestrielle consécutive. »)

Richard Evans : Alors quand on enlève tous ces effets de prix, on a quand même un taux de croissance qui est très solide. Très bien, donc parlant de prix, parlons des prix des logements neufs. On a vu, pendant 2018, une modération des hausses des prix, qui avaient tellement marqué les années précédentes. Surtout, je pense au marché de Toronto, au marché de Vancouver. Quelle est la tendance dernièrement puis quel était le résultat de l'enquête pour le mois de septembre?

Elizabeth Richards : Au Canada, à date, on voit une modération des prix des logements neufs, surtout si on compare à la croissance plus forte de 2017. Par contre, il y a eu des mouvements plus importants constatés dans les grands marchés, comme Toronto, Vancouver. À Toronto, d'une année à l'autre, les prix ont baissé au cours des six derniers mois pour atteindre une baisse de 1,2 % en septembre. À Vancouver, les prix se sont aussi modérés. Par contre, d'une année à l'autre, on voit une légère augmentation.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Les prix des logements neufs ont augmenté de 0,2 % d'une année à l'autre à l'échelle nationale en septembre. »)

Richard Evans : Puis parlons Montréal. Si je comprends bien, à Montréal, la tendance est différente.

Elizabeth Richards : Oui, à Montréal on voit une accélération légère à date en 2018 : un taux de croissance qui a atteint 3 % en septembre.

Richard Evans : Très bien, donc si j'essaie de récapituler, la fabrication a augmenté légèrement au mois de septembre, mais le troisième trimestre affiche une croissance assez forte.

Elizabeth Richards : Exactement.

Richard Evans : Un quatrième trimestre d'affilée…

Elizabeth Richards : Oui.

Richard Evans : … de croissance. Et puis pour l'indice des prix des logements neufs, bien la tendance à la modération continue, surtout à cause du ralentissement des prix à Toronto. C'est bien ça?

Elizabeth Richards : C'est bien.

Richard Evans : Excellent. Pour ceux d'entre vous qui s'intéressent ou qui veulent plonger plus profondément dans le phénomène de la fabrication, une nouvelle étude sur la productivité des fabricants vient de paraître. Elle distingue d'une part les fabricants les plus productifs et, dans une deuxième catégorie, met les moins productifs. Et il y a des différences intéressantes entre ces deux catégories. L'article s'intitule « Dispersion de la productivité à long terme dans le secteur canadien de la fabrication ». Vous le trouverez sur notre site Web. Je vous invite également à vous joindre à nous dans deux semaines, où nous examinerons en détail les résultats du PIB du troisième trimestre.

(Le titre « Regard sur la statistique économique — le 16 novembre 2018 » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)