Regard sur la statistique économique — le 21 septembre 2018

Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 36-26-0001

Numéro d'exemplaire : 2018004

Date de diffusion : 21 septembre 2018
Regard sur la statistique économique — le 21 septembre 2018 - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Un regard sur la statistique économique — le 21 septembre 2018 » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « Regard sur la statistique économique » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

Richard Evans : Bienvenue au Regard sur la statistique économique. Ici Richard Evans.

Elizabeth Richards : Et Elizabeth Richards.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Richard Evans, Directeur général, Statistique de l'industrie. Elizabeth Richards, Économiste principale. »)

Richard Evans : Elizabeth, aujourd’hui, les ménages sont en vedette. On va parler des prix qu’ils payent, de la nature de leurs dépenses et aussi de leur état financier. Commençons avec les prix. Et puis, évidemment, je fais référence au Rapport sur l’inflation, qui, en juillet, avait atteint un sommet de 3 %, le plus haut niveau depuis 2011. Qu’est-ce qui est arrivé au mois d’août?

Elizabeth Richards : Le taux global d’inflation a reculé légèrement en août pour atteindre 2,8 % d’une année à l’autre. Encore une fois, les prix de l’essence ont influé sur le taux, les prix ayant augmenté de 20 % d’une année à l’autre. Donc, une hausse notable, mais pas aussi importante que ce qu’on a observé en juillet alors que le taux est passé à 3 %.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Le taux d'inflation des prix à la consommation a reculé pour s'etablir a 2,8 % en août. »)

Richard Evans : Donc c’est souvent utile d’exclure l’essence pour voir quel était le taux de glissement du reste des autres composantes. Qu’est-ce qu’on obtient si on fait ça?

Elizabeth Richards : Oui, donc si on exclut les prix de l’essence, le taux est passé à 2,2 %, inchangé d’un mois à l’autre.

Richard Evans : Très bien. Si on se tourne maintenant vers les ventes au détail, on se rappelle que les détaillants ont quand même eu un bon deuxième trimestre, mais le taux de croissance ralentit un peu, surtout comparé à 2017. Qu’est-ce qui est arrivé au mois de juillet?

Elizabeth Richards : Les ventes au détail ont progressé légèrement, en juillet, de 0,3 %. C’est les ventes aux stations-service qui ont soutenu la croissance, qui reflète une hausse des prix à la pompe. Par contre, les ventes des concessionnaires de véhicules automobiles ont diminué pour un deuxième mois consécutif. Si on exclut les ventes des concessionnaires, les ventes auraient progressé de 0,9 %.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Les ventes au détail ont augmenté de 0,3 % en juillet. »)

Richard Evans : Bon. Parlons un peu plus des concessionnaires automobiles. Moi, je me questionne un peu sur la tendance sur une plus longue période. Qu’est-ce qu’on observe?

Elizabeth Richards : Au premier semestre de 2018, on voit des niveaux quand même assez élevés pour les concessionnaires de véhicules automobiles. Par contre, la croissance a été plus faible qu’en 2017.

Richard Evans : Pour terminer, parlons un peu du bilan financier des ménages. Quels étaient les faits saillants du nouveau rapport qui vient de sortir?

Elizabeth Richards : La valeur nette des ménages a progressé de 1,1 %, soutenue par de la vigueur accrue dans les marchés boursiers.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Le valeur nette des ménages à augmenté de 1,1 % du deuxième trimestre. »)

Richard Evans : Et qu’en est-il du rythme des emprunts?

Elizabeth Richards : Les emprunts hypothécaires ont continué de ralentir au deuxième trimestre, ayant diminué de 40 % par rapport au quatrième trimestre de 2017.

Richard Evans : Et le résultat de tout ceci sur la charge d’endettement des ménages?

Elizabeth Richards : Si on regarde le ratio de la dette des ménages par rapport au revenu disponible, le ratio a atteint 169 % au deuxième trimestre, donc 1,69 $ de dettes, ce qui inclut les prêts hypothécaires pour chaque dollar de revenu disponible. C’est un taux légèrement plus élevé que ce qu’on a observé au premier trimestre, par contre inférieur à ce qu’on a observé dans la majeure partie de 2017.

Richard Evans : Très bien. Merci beaucoup Elizabeth. Pour terminer, pour ceux d’entre vous qui s’intéressent aux données sur l’infrastructure, il y a des nouvelles données qui viennent de sortir et il y en a d’autres qui s’en viennent bientôt. Veuillez s’il vous plaît consulter notre site Web.

(Le titre « Regard sur la statistique économique — le 21 septembre 2018 » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Regard sur la statistique économique — le 7 septembre 2018

Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 36-26-0001

Numéro d'exemplaire : 2018003

Date de diffusion : 7 septembre 2018
Regard sur la statistique économique — le 7 septembre 2018 - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Un regard sur la statistique économique — le 7 septembre 2018 » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « Regard sur la statistique économique » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

Richard Evans : Bienvenue au Regard sur la statistique économique. Ici Richard Evans.

Elizabeth Richards : Et Elizabeth Richards.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Richard Evans, Directeur général, Statistique de l'industrie. Elizabeth Richards, Économiste principale. »)

Richard Evans : Élisabeth aujourd'hui on examine deux rapports : un sur la croissance économique au deuxième trimestre et un autre sur l'emploi au mois d'août. Commençons avec l'emploi. On se rappelle qu'au mois de juillet, il y a eu une forte hausse de l'emploi. Est-ce que c'est une chose qui s'est répétée au mois d'août?

Elizabeth Richards : Non, l'emploi a diminué en août de 52 000 personnes, donc avoir contrebalancé la hausse qu'on a observée en juillet. C'est le travail à temps partiel qui a mené la baisse, un recul de 92 000 personnes, et c'est l'Ontario parmi les provinces qui a aussi contribué. Donc, au premier regard, on voit le reflet des tendances de juillet, mais à un niveau plus détaillé pour les industries, c'est une histoire différente. C'est les services professionnels, le commerce de détail et le commerce en gros qui ont mené la baisse.

(Texte défilant au bas de l'écran : « L'emploi a diminué de 52 000 en août, mené par des baisses dans le travail à temps partiel. »)

Richard Evans : Donc beaucoup de complexité, qu'est-ce qu'on retire du rapport si on regarde une période plus longue?

Elizabeth Richards : Donc, pour l'emploi, comme vous avez mentionné, c'est important de regarder une période un peu plus longue. Donc, si on compare, si on regarde l'année 2018, on voit un rythme ralenti pour la croissance de l'emploi au niveau national et aussi pour l'Ontario. Par contre, on continue de voir de la vigueur pour le travail de temps plein.

Richard Evans : Et puis où se situe le taux de chômage?

Elizabeth Richards : Le taux de chômage a augmenté pour passer à 6 %, ayant varié de 5,8 % à 6 % depuis la fin de l'année dernière.

Richard Evans : Passons maintenant au PIB. Alors, on sait que depuis le milieu de 2017, l'économie s'est établie dans une, est rentrée dans une période de croissance un peu plus lente. Si je comprends bien, ça n'a pas été le cas, il y a eu un changement finalement au deuxième trimestre.

Elizabeth Richards : Au deuxième trimestre, la croissance économique s'est accélérée, ayant atteint 0,7 %, suivant une hausse de 0,4 %, et c'était la croissance la plus importante depuis le premier semestre de 2017 lorsqu'on a observé cette croissance forte pour l'économie.

(Texte défilant au bas de l'écran : « La croissance économique s'est accélérée pour atteindre 0,7 % au deuxième trimestre de 2018. »)

Richard Evans : Donc décomposons un peu ce chiffre. Moi je ne peux pas consulter les nouvelles sans voir un article sur le commerce international Je veux beaucoup savoir si le commerce a joué un rôle dans le deuxième trimestre.

Elizabeth Richards : Oui, absolument. Les exportations ont principalement soutenu la croissance économique. En fait, c'était la contribution la plus importante pour les exportations depuis le deuxième trimestre de 2014, donc avant la baisse marquée des prix du pétrole brut. Et pour les exportations, c'était les produits énergétiques, les biens en consommation et les produits aérospatiaux qui ont soutenu la croissance.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Un hausse de exportations a principalement contribué à la croissance du PIB réel au deuxième trimestre. »)

Richard Evans : Parlons maintenant des dépenses des ménages. Elles ont joué un rôle important en 2017. Un peu déçu au premier trimestre de 2018. Que s'est-il passé au deuxième trimestre?

Elizabeth Richards : Les dépenses des ménages se sont accélérées au deuxième trimestre après avoir ralenti, comme vous l'avez noté, au cours des trois derniers trimestres. Par contre, la croissance n'était pas aussi forte qu'au premier semestre de 2017, alors que les véhicules automobiles ont fortement soutenu la croissance.

Richard Evans : Et puis, si on parle des dépenses en investissement résidentiel, qu'est-ce qui s'est passé là?

Elizabeth Richards : Après un déclin au premier trimestre, les investissements résidentiels ont progressé légèrement. Par contre, il y a eu des baisses pour l'activité de la revente, l'activité dans la construction de logements neufs qui a été plus que contrebalancée par une hausse dans l'activité de la rénovation.

Richard Evans : Et les dépenses en investissements par les entreprises, elles, ont montré un peu signe de vie ces derniers trimestres. Qu'est-ce qui s'est passé au second trimestre?

Elizabeth Richards : Oui, les investissements par les entreprises ont progressé légèrement au deuxième trimestre. La croissance n'était pas aussi importante que ce qu'on a observé au premier trimestre et c'était un ralentissement généralisé parmi les composantes pour la croissance.

Richard Evans : Donc, si je résume toutes ces catégories de la demande finale qui composent le PIB trimestriel, on a eu une assez forte accélération au deuxième trimestre, propulsée par les exportations, soutenue dans une moindre mesure par les dépenses des ménages, avec peu ou pas de contribution provenant des investissements résidentiels et par les entreprises. Est-ce que c'est bien cela?

(Graphique à l'écran : Contributions à la croissance du PIB réel, certaines composantes)

Contributions à la croissance du PIB réel, certaines composantes
Composante T2 2018 T1 2018
Source : Tableau 36-10-0104-01, Produit intérieur brut, en termes de dépenses, Canada, trimestriel (x 1 000 000)
Importations -0,53 -0,346
Exportations 0,911 0,183
Investissement des entreprises 0,046 0,264
Investissement résidentiel 0,021 -0,212
Dépenses des ménages  0,366 0,143
Produit intérieur brut aux prix du marché 0,712 0,355

Elizabeth Richards : Exactement.

Richard Evans : Très bien. Et puis pour terminer, on veut juste signaler qu'il y a des nouvelles données qui viennent de paraître sur l'économie numérique. On vous invite à consulter notre site Web pour en savoir plus long.

(Le titre « Regard sur la statistique économique — le 7 septembre 2018 » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Liste des notes d'informations du mois de juillet 2018

Liste des notes d'informations du mois de juillet 2018
Date reçue au BCS
(JJ/MM/AA)
Titre Numéro de suivi Secteur
03/07/2018 Mesure de la conformité aux directives sur la gestion des données statistiques OCS20180369 6
04/07/2018 Améliorations des enquêtes établissements et ménages OCS20180374 8
04/07/2018 La décision du Tribunal Canadien du commerce international en matière du préavis d'adjudication de contrats pour l'analyse d'eaux usées OCS20180375 5
05/07/2018 Diffusion des statistiques de la criminalité et des statistiques non fondés de 2017 - plan de communication OCS20180380 8
06/07/2018 Résultat de l'enquête pour des préoccupations soulevées en vertu de la Loi sur l'emploi dans la fonction publique OCS20180381 3
13/07/2018 Rapprochement des données sur le commerce avec l'Inde OCS20180387 5
20/07/2018 Stratégie de financement détaillé du recensement - options OCS20180394 7
23/07/2018 Accès aux fichiers administratifs du PSLC pour le Québec OCS20180396 5
24/07/2018 Enquête auprès des clients de Statistique Canada OCS20180397 3
25/07/2018 Breffage ACIA OCS20180399 5 & 6

Regard sur la statistique économique — le 24 août 2018

Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 36-26-0001

Numéro d'exemplaire : 2018002

Date de diffusion : 24 août 2018
Regard sur la statistique économique — le 24 août 2018 - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Un regard sur la statistique économique — le 24 août 2018 » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « Regard sur la statistique économique » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

Richard Evans : Bienvenue aux Regards sur la statistique économique, ici Richard Evans.

Elizabeth Richards : Et Elizabeth Richards.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Richard Evans, Directeur général, Statistique de l'industrie. Elizabeth Richards, Économiste principale. »)

Richard Evans : Elizabeth, on a un vrai banquet statistique devant nous. On va parler des ventes des ventes au détail et des ventes des fabricants au mois de juin, ainsi que du rapport de l'inflation du mois de juillet. Commençons avec la fabrication. On se rappelle que les fabricants ont connu une hausse de leurs ventes de 1,5 % au mois de mai. Est-ce qu'ils ont réussi à égaler cette performance au mois de juin?

Elizabeth Richards : Pas tout à fait, les ventes ont progressé de 1,1 % en juin, donc des hausses assez importantes. Au niveau des industries, c'est l'industrie des produits du pétrole et du charbon qui a soutenu la croissance.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Les ventes de fabrication ont augmenté de 1,1 % en juin. »)

Richard Evans : Elizabeth, vous avez parlé de raffineries et moi je vois deux taux de croissance assez élevés. Je me dis, la croissance du deuxième trimestre doit être très forte?

Elizabeth Richards : Oui, une croissance de 2,5 % au deuxième trimestre qui a été soutenue par une hausse des prix. Si on regarde en volume, donc une mesure de l'activité pour le secteur, les ventes ont progressé de 0,4 %. Et c'est vraiment l'histoire qu'on voit en 2018, donc la croissance pour le secteur de la fabrication qui a été soutenue par une hausse des prix. Si on regarde l'Indice des prix à la production, donc une mesure des prix pour les usines à la sortie de l'usine, on a observé six hausses mensuelles consécutives. Et je voudrais aussi noter que pour la croissance au deuxième trimestre, les industries des métaux et l'industrie des produits en bois ont aussi soutenu la croissance.

Richard Evans : Très bien. Tournons notre regard maintenant vers les ventes des détaillants. Les détaillants ont connu un très bon mois au mois de mai, ayant une croissance de 2,2 %. Est-ce qu'ils ont réussi à égaler cette performance au mois de juin? J'ai l'impression que non.

Elizabeth Richards : Non, les ventes ont reculé légèrement en juin de 0,2 %. En mai, les véhicules automobiles et le pétrole avaient fortement contribué à la croissance, alors qu'ils ont connu des baisses en juin. Si on regarde les tendances pour le trimestre, les ventes ont progressé de 1 % pour les commerces de détail au deuxième trimestre. En volume, les ventes ont progressé de 0,9 %, donc un peu différent que le secteur de la fabrication. Pour le commerce de détail, les hausses qu'on voit en 2018 ont été soutenues par les volumes à date cette année.

Richard Evans : Effectivement, une différence du point de vue des prix; un effet de prix fort dans la fabrication, alors que presque pas d'effet de prix pour les ventes au détail. Justement, parlant de prix, parlons un peu du rapport de l'inflation du mois de juillet. On parle beaucoup de prix énergétiques dernièrement, le prix de l'essence et tout ça. Est-ce que les prix des produits énergétiques ont donné un petit boost au rapport de l'inflation?

Elizabeth Richards : Oui, absolument. Le taux global d'inflation s'est accéléré en juillet pour atteindre 3 %, la première fois depuis 2011, et comme vous avez noté, c'est les prix énergétiques qui ont soutenu cette croissance ce mois-ci, comme au cours des derniers mois. Si on regarde les prix du pétrole, ils ont augmenté de 25 % d'une année à l'autre, donc le troisième mois consécutif où la hausse a été supérieure à 20 %. Si on exclut les prix du pétrole, le taux d'inflation est passé à 2,2 %.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Le taux global d'inflation s'est accéléré pour passer à 3,0 % en juillet. »)

Richard Evans : Donc certainement, en tant que consommateur on le ressent, chaque fois que je vais faire le plein, je vois les prix de l'essence qui sont assez élevés actuellement. Mais si je comprends bien, il y a des produits qu'on achète peut-être moins souvent qui ont aussi connu des hausses au mois de juillet.

Elizabeth Richards : Oui, exactement. Donc des hausses pour le transport aérien et aussi les voyages organisés.

Richard Evans : Très bien. Pour terminer, Elizabeth, je me demande. Quel est votre point de vue par rapport à l'emploi au mois d'août?

Elizabeth Richards : C'est une très bonne question et j'ai hâte d'en discuter avec vous. À la prochaine vidéo, on peut discuter de l'emploi en août et aussi pour la croissance économique au deuxième trimestre.

Richard Evans : Très bien, il va falloir être patient.

Elizabeth Richards : C'est ça.

Richard Evans : Merci beaucoup et merci de vous être jointe à nous.

(Le titre « Regard sur la statistique économique — le 24 août 2018 » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Regard sur la statistique économique — le 10 août 2018

Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 36-26-0001

Numéro d'exemplaire : 2018001

Date de diffusion : 10 août 2018
Regard sur la statistique économique — le 10 août 2018 - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Un regard sur la statistique économique — le 10 août 2018 » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « Regard sur la statistique économique » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

Richard Evans : Bienvenue au Regard sur la statistique économique. Ici Richard Evans.

Elizabeth Richards : Et Elizabeth Richards.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Richard Evans, Directeur général, Statistique de l'industrie. Elizabeth Richards, Économiste principale. »)

Richard Evans : Elizabeth, on a plusieurs rapports intéressants à discuter aujourd'hui. On va commencer avec l'emploi, l'emploi pour le mois de juillet qui amorce la vague statistique du troisième trimestre, et on va aussi jeter un regard en arrière sur le PIB du mois de mai et le commerce international du mois de juin. Alors, commençons avec l'emploi. Quels étaient les faits saillants du rapport du mois de juillet qui vient de sortir?

Elizabeth Richards : Donc l'emploi a progressé de 54 000 en juillet, alors que le taux de chômage a diminué pour passer à 5,8 %, donc un retour à son creux historique et aussi au niveau où il est demeuré pour la majorité de 2018. C'est le travail à temps partiel qui a soutenu la croissance, alors qu'au niveau des industries, on a observé des gains pour l'éducation et la santé. Je veux aussi noter que le travail dans le secteur public a aussi soutenu la croissance. Donc, des chiffres assez forts en juillet soutenus par le travail à temps partiel et le travail dans le secteur public.

(Texte défilant au bas de l'écran : « L'emploi a augmenté grâce au travail à temp partiel en juillet, alors que le taux de chômage a diminué pour passer à 5,8 %. »)

Richard Evans : J'aimerais maintenant remonter au deuxième trimestre et puis regarder deux rapports que j'ai mentionnés, qui vraiment raffermissent notre image, notre compréhension de l'évolution de ce trimestre. Alors, commençons avec le PIB du mois de mai : on se rappelle qu'au mois d'avril, et ça fait maintenant longtemps, mais la météo avait été… nous avait donné un peu de difficultés, avait pesé sur certaines industries, verglas et tout ça. Qu'en est-il du mois de mai?

Elizabeth Richards : Donc, la croissance économique s'est accélérée en mai, une augmentation de 0,5 % qui a suivi une hausse de 0,1 %, et les hausses qu'on a observées étaient vraiment généralisées en mai. L'extraction de pétrole et de gaz a fortement contribué à la croissance économique; c'était la sixième augmentation en sept mois pour cette industrie. On a observé des gains pour l'extraction par des méthodes non classiques, suivant des interruptions de la production en avril Je veux aussi noter : il y a eu une reprise pour la construction et le commerce de détail, suivant des déclins qui reflètent les températures plus froides que d'habitude en avril.

(Texte défilant au bas de l'écran : « La croissance économique s'est accélérée pour atteindre 0,5 % en mai. »)

Richard Evans : Et passons maintenant au commerce international. Quelles étaient les tendances pour les importations et les exportations de marchandises au mois de juin?

Elizabeth Richards : Le déficit commercial de marchandises au Canada s'est nettement rétréci en juin, donc passant au niveau le plus faible depuis janvier 2017; les exportations ont augmenté de 4,1 %, ce qui reflète de la vigueur pour les produits énergétiques et aussi l'aéronef. Et il y a eu une hausse des prix pour le pétrole brut qui a contribué à la croissance pour les produits énergétiques. Du côté des importations, on a observé une baisse légère en juin.

(Texte défilant au bas de l'écran : « La déficit commercial de marchandises du canada s'est rétréci en juin, en raison de la hausse exportations énergétiques et d'aéronefs. »)

Richard Evans : J'ai une question particulière : on se rappelle que les tarifs qui ont été imposés sur nos exportations d'acier et d'aluminium à partir du premier juin. Ces tarifs ont-ils eu un impact sur les exportations de ces marchandises?

Elizabeth Richards : On a vu une baisse pour ces deux marchandises en juin, d'environ 37 % d'un mois à l'autre pour l'acier et de 7 % pour l'aluminium. Je veux noter par contre que ces données sont non désaisonnalisées et qu'aussi, la baisse vient après des niveaux plus hauts que d'habitude de février à mai. Donc encore, on a observé des niveaux plus hauts que d'habitude de février à mai, avant que les tarifs entrent en vigueur.

Richard Evans : Et maintenant pour terminer, pour le trimestre dans son ensemble, le deuxième trimestre, quels étaient les faits saillants?

Elizabeth Richards : Donc, ce que je veux noter pour le deuxième trimestre c'est l'exportation, donc la croissance qu'on a vue dans les exportations, une croissance de 3,8 % en volume, ce qui est une croissance plus importante qu'au premier trimestre, et encore, qui reflète de la vigueur pour les produits énergétiques.

Richard Evans : Excellent. Merci beaucoup Elizabeth et merci beaucoup de vous être joint à nous.

Elizabeth Richards : Merci.

(Le titre « Regard sur la statistique économique — le 10 août 2018 » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Audit de la planification des ressources humaines

Rapport d'audit

Mars 2018
Numéro du projet : 80590-104

Sommaire

La planification des ressources humaines est le processus qui consiste à déterminer les besoins en ressources humaines (RH) actuels et futurs d'une organisation pour réaliser ses objectifs. La planification des ressources humaines sert de lien entre la gestion des RH et le plan stratégique global d'une organisation.

Au cours de la dernière année, Statistique Canada a mis en œuvre une nouvelle vision d'une culture et d'une approche de milieu de travail modernisées pour la production et la collecte de statistiques, ce qui a entraîné l'amélioration et l'accélération de l'accès aux produits statistiques pour les Canadiens. Les RH sont au cœur des efforts de modernisation, car il sera essentiel d'avoir des habiletés et des compétences clés pour appuyer cette vision organisationnelle.

Comme Statistique Canada s'emploie actuellement à mettre en œuvre cette nouvelle orientation, de nombreux processus de RH ont été transformés, notamment les processus liés à la planification des RH et la gouvernance des activités de gestion des RH.

En s'appuyant sur une solide base de planification des RH, Statistique Canada est dans une position privilégiée pour tirer parti des possibilités d'améliorer bon nombre des processus existants, conformément aux objectifs de l'initiative de modernisation.

Pourquoi est-ce important?

Statistique Canada est en train de mettre en œuvre une initiative de modernisation, et les RH joueront un rôle essentiel à l'appui de cet objectif organisationnel. Les RH se tournent vers l'avenir et prennent les mesures nécessaires aujourd'hui pour répondre aux besoins en RH actuels et futurs.

Principales constatations

Les processus de gouvernance s'appliquant à la planification des RH sont en place pour assurer l'orientation et la supervision. Les comités et les sous-comités ont pour mission d'aborder tous les aspects de la gestion des RH et de soutenir l'initiative de modernisation.

Les rôles et responsabilités en matière de planification des RH sont clairement définis et documentés dans l'ensemble de l'organisation. De plus, les principaux risques liés à l'atteinte des objectifs de modernisation des RH ont été définis, et des stratégies d'atténuation ont été déterminées afin de gérer efficacement ces risques.

Les processus de planification des RH sont en place, de même que bon nombre des éléments clés nécessaires à l'élaboration d'un plan intégré des activités et des RH.

Les objectifs opérationnels ont été définis et des efforts ont été amorcés afin de mieux comprendre l'environnement et de cerner les lacunes en matière de compétences. La Direction des ressources humaines travaille avec les programmes et les comités pour déterminer les besoins à court et à long terme et y répondre, afin de mettre au point des options de recrutement et de dotation.

Certaines stratégies de RH ont été élaborées pour répondre aux ensembles de compétences essentiels nouveaux et émergents à l'échelle de l'organisme, mais elles n'ont pas encore été finalisées sous forme de plan général unifié. Cela s'explique en grande partie par le fait que l'organisation est en transition pour appuyer le nouveau programme de modernisation. Il existe des possibilités d'améliorer l'approche structurée et intégrée du processus de planification en créant un plan et des outils pour obtenir des renseignements plus détaillés à l'avenir, qui permettront de déterminer plus précisément les besoins en RH dans le contexte de la modernisation.

Enfin, au fur et à mesure que l'organisation élabore sa vision à long terme de la planification des RH, elle devrait élaborer des méthodes de surveillance assorties de cibles concrètes pour mesurer le succès de cette stratégie.

Conclusion générale

Statistique Canada a établi un cadre de planification des RH pour répondre aux besoins opérationnels en RH actuels. Les processus de planification des RH pour les besoins opérationnels à plus long terme dans le nouveau contexte de modernisation n'ont pas encore été élaborés à l'échelle de l'organisme.

Conformité aux normes professionnelles

L'audit a été réalisé conformément aux Normes relatives à la vérification interne au sein du gouvernement du Canada, qui comprennent les Normes internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne de l'Institute of Internal Auditors (IIA).

L'application de procédures d'audit suffisantes et appropriées et le rassemblement de données appuient l'exactitude des constatations et des conclusions du présent rapport et donnent une assurance de niveau audit. Les constatations et les conclusions sont fondées sur une comparaison des conditions, telles qu'elles existaient au moment de l'audit, au regard de critères d'audit préétablis. Les constatations et les conclusions s'appliquent à l'entité examinée et pour la portée et la période de référence de l'audit.

Steven McRoberts
Dirigeant principal de la vérification et de l'évaluation

Introduction

Contexte

La planification des ressources humaines est le processus qui consiste à déterminer les besoins en RH actuels et futurs d'une organisation pour réaliser ses objectifs. La planification des RH sert de lien entre la gestion des RH et le plan stratégique global d'une organisation. À Statistique Canada, la planification des RH et la dotation sont une responsabilité partagée entre les gestionnaires de programme et la Direction des ressources humaines (DRH).

Les gestionnaires de programme sont directement responsables des décisions liées à la dotation, tandis que les conseillers en RH appuient les gestionnaires de programme en déterminant les stratégies de dotation possibles, en tenant compte des règles et des règlements établis.

Au cours de la dernière année, Statistique Canada a mis en œuvre une nouvelle vision d'une culture et d'une approche de milieu de travail modernisées pour la production et la collecte de statistiques, ce qui a entraîné l'amélioration et l'accélération de l'accès aux produits statistiques pour les Canadiens. Les RH sont au cœur des efforts de modernisation, car il sera essentiel d'avoir des habiletés et des compétences clés pour appuyer cette vision organisationnelle.

Comme Statistique Canada s'emploie actuellement à mettre en œuvre cette nouvelle orientation, de nombreux processus de RH ont été transformés, notamment les processus liés à la planification des RH et la gouvernance des activités de gestion des RH.

Par conséquent, Statistique Canada est dans une position privilégiée pour tirer parti des occasions d'améliorer bon nombre des structures, politiques et processus de gouvernance existants, tout en veillant à ce qu'ils s'harmonisent avec les objectifs de l'initiative de modernisation.

Objectif de l'audit

L'objectif de l'audit était de donner au statisticien en chef et au Comité ministériel de vérification de Statistique Canada l'assurance :

  • qu'il existe un cadre de planification des RH qui s'harmonise avec les besoins opérationnels actuels et futurs de l'organisation.

Portée

La portée comprenait un examen des activités de planification des RH de Statistique Canada pour la coordination et la gestion des activités de dotation, ainsi qu'un examen de la mesure dans laquelle les activités de planification des RH sont appuyées par une structure de gouvernance appropriée qui définit les responsabilités et les objectifs alignés sur les stratégies et les plans organisationnels généraux. La période visée par l'audit s'étendait du 1er avril 2017 au 31 décembre 2017.

Approche et méthodologie

Le travail de l'audit comprenait un examen des documents, des essais et des interviews avec la Direction des ressources humaines, les gestionnaires de secteur et un échantillon de divisions. L'audit portait sur la conformité aux politiques et lignes directrices pertinentes du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) et de Statistique Canada (voir l'annexe A : Critères de l'audit pour les détails).

L'audit a été réalisé conformément aux Normes relatives à la vérification interne au sein du gouvernement du Canada, qui comprennent les Normes internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne de l'Institute of Internal Auditors (IIA).

Autorité

L'audit s'est déroulé en vertu de l'autorité du Plan d'audit et d'évaluation intégré fondé sur les risques approuvé par Statistique Canada pour 2017-2018 à 2019-2020.

Constatations, recommandations et réponse de la direction

Gouvernance, supervision et gestion des risques dans le cadre de la planification des RH

Les processus de gouvernance s'appliquant à la planification des RH sont en place pour assurer l'orientation et la supervision. Les comités et les sous-comités ont pour mission d'aborder tous les aspects de la gestion des RH et de soutenir l'initiative de modernisation.

Les rôles et responsabilités en matière de planification des RH sont clairement définis et documentés dans l'ensemble de l'organisation.

De plus, les principaux risques liés à l'atteinte des objectifs de modernisation des RH ont été définis, et des stratégies d'atténuation ont été déterminées afin de gérer efficacement ces risques.

Les processus de gouvernance assurent l'orientation et la supervision de la planification des RH. Ils définissent les objectifs du processus de planification, les politiques et les procédures pour l'exécution des travaux et le suivi de la mise en œuvre. Un processus efficace de gestion des risques en matière de planification des RH comprend la détermination des risques liés à la réalisation des objectifs et des stratégies d'atténuation des RH.

Les processus de gouvernance sont bien définis et assurent l'orientation et la supervision de la planification des RH.

L'orientation générale de la planification des RH de Statistique Canada est fournie par le Conseil d'examen de la haute direction (CEHD) et le Comité de planification intégrée (CPI).

Les membres du CEHD comprennent le statisticien en chef, les statisticiens en chef adjoints et les directeurs généraux (DG). Le CEHD se réunit deux fois par année pour établir l'orientation de l'organisme et définir sa stratégie d'investissement à long terme. Le CPI se réunit une fois par mois et est responsable de l'ensemble des activités de l'organisme relatives à la production de rapports, au ressourcement, au personnel et aux investissements.

Le CPI relevait auparavant du Conseil exécutif de gestion (CEG), mais il a été remanié en septembre 2017 à la suite de changements apportés à la structure de gouvernance de Statistique Canada. Le CEG a été restructuré pour s'assurer que les décisions sont prises au bon niveau et que les employés ont le droit de prendre des décisions pour mieux appuyer l'initiative de modernisation. Il a été remplacé par les trois comités suivants : le Comité de gestion stratégique, le Comité de la planification intégrée (CPI) et le Comité des opérations. Les membres du CPI comprennent le statisticien en chef, le chef de cabinet, tous les statisticiens en chef adjoints, le dirigeant principal de la vérification et de l'évaluation et les DG responsables des secteurs de service.

Le CPI reçoit de l'information sur les RH par l'entremise du Comité des ressources humaines (CRH) de l'organisme. Le rôle du CRH consiste à fournir au CPI des conseils et une orientation stratégique au sujet des mesures relatives à l'effectif et au milieu de travail quant à l'acquisition, à la formation, à l'affectation, à l'avancement professionnel et au maintien en poste des employés de Statistique Canada. Le CRH est également un comité de supervision des sous-comités d'acquisition des talents des RH (planification, attraction et recrutement), de mobilisation des talents et du mieux-être en milieu de travail (accueil, mobilisation et habilitation) et du développement des talents (croissance, perfectionnement et soutien).

Figure 1. Aperçu de la structure de gouvernance des RH à Statistique Canada

Aperçu de la structure de gouvernance des RH à Statistique Canada
Description de la Figure 1

Cet organigramme est une représentation visuelle de la structure globale de gouvernance des ressources humaines en place à Statistique Canada. En tout, six boîtes sont utilisées pour illustrer la structure de gouvernance. À sa tête, on retrouve le Comité de la planification intégrée (boîte 1 – parent), en-dessous duquel figure un lien hiérarchique vers le Comité des ressources humaines (boîte 2 – enfant). Ce dernier compte trois sous-comités (de gauche à droite) : le Sous-comité de mobilisation des talents et du mieux-être en milieu de travail (boîte 3), le Sous-comité du développement des talents (boîte 4) et le Sous-comité d’acquisition des talents des RH (boîte 5). De plus, le Comité de la planification intégrée, au haut de la structure, est relié par une ligne pointillée (du côté droit de la boîte 1) au Conseil d’examen de la haute direction (boîte 6).

Les membres des comités des RH comprennent un ensemble de DG, de directeurs et de directeurs adjoints représentant tous les secteurs de l'organisation, ainsi que des membres du Réseau des jeunes professionnels de Statistique Canada, du Réseau des chefs et des groupes visés par l'équité en matière d'emploi. Les membres sont chargés de communiquer les enjeux au comité et les décisions à leurs collègues. Ces sous-comités n'ont été créés que récemment et commencent à peine à élaborer leur mandat et à proposer des plans de travail en matière de RH pour l'organisme.

Les interviews et les examens des procès-verbaux des réunions du comité ont révélé que ce réseau de comités est chargé d'établir les orientations stratégiques des RH, de déterminer les besoins en RH actuels et futurs et d'élaborer les stratégies et les priorités organisationnelles.

Les rôles et responsabilités des principaux intervenants qui participent à la planification des RH sont clairement définis et documentés dans divers documents publiés par le SCT et Statistique Canada. Les descriptions de poste du niveau de statisticien en chef adjoint jusqu'au niveau de chef comprennent spécifiquement la responsabilité d'élaborer des plans à long terme et d'attribuer les exigences en RH en fonction de ces plans.

Dans l'ensemble, l'organisme a défini des structures de gouvernance pour assurer l'orientation et la supervision de la planification des RH. Les processus sont en place et les rôles et responsabilités sont clairement définis.

Il convient de souligner que bon nombre de ces comités sont relativement nouveaux et n'ont été réorientés pour appuyer les efforts de modernisation que récemment. Par conséquent, un nombre limité d'informations ont été communiquées ou rendues disponibles sur la question de savoir si l'orientation stratégique fournie par les comités de la haute direction est mise en œuvre et exécutée de manière efficace. Ces comités auront l'occasion d'élaborer une solide fonction de surveillance afin d'examiner le succès des stratégies visant l'atteinte des objectifs de modernisation. La surveillance est abordée plus en détail dans la prochaine section du rapport.

Les principaux risques liés à la gestion des RH ont été définis et des mesures d'atténuation ont été déterminées.

Les principaux risques liés à la planification des RH sont définis dans le Profil de risque organisationnel (PRO) de l'organisme. Le PRO désigne le DG de la Direction des ressources humaines (DRH) et le Comité des ressources humaines (CRH) comme responsables des risques liés aux RH.

Un examen des documents a été effectué pour la vision de la modernisation en ce qui a trait à l'effectif moderne et au milieu de travail souple, et les résultats suivants ont été définis : Statistique Canada aura les talents et l'environnement nécessaires pour répondre aux besoins opérationnels actuels, et demeurera ouvert et agile pour s'adapter aux demandes futures. Ce résultat est relié aux risques liés aux RH identifiés dans le PRO 2017-2018 de Statistique Canada, c'est-à-dire « l'incapacité de recruter des employés possédant les compétences et l'expertise requises ».

Des stratégies d'atténuation ont été définies pour ces risques liés aux RH. Les stratégies comprennent l'utilisation du processus intégré de planification stratégique (PIPS) pour veiller à ce que les besoins en RH soient harmonisés avec les ressources financières, et l'utilisation de compétences clés précises telles que définies pour tous les niveaux des groupes Mathématiques (MA), Économique et services de sciences sociales (EC) et Systèmes informatiques (CS).

Les interviews avec la DRH et un examen des documents déposés pendant le PIPS indiquent que ces stratégies d'atténuation sont en cours de mise en œuvre. La DRH fournit au CEHD les principales activités et les mises à jour de l'état d'avancement pendant le PIPS. Des répertoires des compétences pour chaque groupe ont été créés. Les lacunes critiques en matière de compétences dans l'ensemble de l'organisation n'ont pas encore été relevées.

L'équipe de vérification a examiné le processus du PRO de 2018-2019, qui est en cours. Un examen des risques cernés dans chaque secteur indique que les risques liés aux RH sont pris en compte dans l'analyse. Cela comprend les risques que les ressources pour répondre aux besoins émergents en matière de données soient limitées et que certains ensembles de compétences soient indisponibles.

Ces risques et leurs stratégies d'atténuation sont liés au niveau accru de risque organisationnel lié à la crédibilité et à la réputation, qui établit qu'en raison de la portée et de la complexité des transformations importantes réalisées dans le cadre de l'initiative de modernisation, il existe un risque que les objectifs de l'initiative ne soient pas entièrement atteints et que et les attentes élevées des utilisateurs ne soient pas entièrement comblées, ce qui entraînerait une perte de crédibilité et de réputation.

Dans l'ensemble, un processus de gestion des risques en cours permettra de déterminer les risques liés aux RH relativement à l'atteinte des objectifs du programme.

Stratégies et processus de planification des RH

Les processus de planification des RH sont en place, de même que bon nombre des éléments clés nécessaires à l'élaboration d'un plan intégré des activités et des RH.

Les objectifs opérationnels ont été définis et des efforts ont été amorcés afin de mieux comprendre l'environnement et de cerner les lacunes en matière de compétences. La Direction des ressources humaines travaille avec les programmes et les comités pour déterminer les besoins à court et à long terme et y répondre, afin d'élaborer des options de recrutement et de dotation.

Certaines stratégies de RH ont été élaborées pour répondre aux ensembles de compétences essentiels nouveaux et émergents à l'échelle de l'organisation, mais elles n'ont pas encore été finalisées sous forme de plan général unifié. Cela s'explique en grande partie par le fait que l'organisation est en transition pour appuyer le nouveau programme de modernisation. Il existe des possibilités d'améliorer l'approche structurée et intégrée du processus de planification en créant un plan et des outils pour obtenir des renseignements plus détaillés à l'avenir, qui permettront de déterminer plus précisément les besoins en RH dans le contexte de la modernisation.

Enfin, au fur et à mesure que l'organisation élabore sa vision à long terme de la planification des RH, elle devrait mettre au point des méthodes de surveillance assorties de cibles concrètes pour mesurer le succès de cette stratégie.

La plus récente version du document du SCT intitulé « Planification intégrée : un guide pour les sous-ministres et les cadres supérieurs » détermine une démarche en cinq étapes pour élaborer un processus de planification intégré : déterminer les objectifs opérationnels, analyser l'environnement, analyser les écarts entre les besoins actuels et futurs, établir les priorités liées aux RH pour faciliter l'atteinte des objectifs opérationnels, et mesurer, surveiller et signaler les progrès accomplis.

Les processus de planification des RH sont en place pour répondre aux besoins en dotation à court terme. Les processus et les outils permettant de déterminer, d'intégrer et de surveiller les ensembles de compétences essentiels à long terme n'ont pas été entièrement élaborés.

Déterminer les objectifs opérationnels

Le PIPS sert à déterminer les objectifs opérationnels de l'organisme, qui établissent des perspectives d'investissement à long terme en matière de finances, de technologies de l'information (TI) et de ressources humaines. Ce processus permet de s'assurer que les décisions et les orientations de l'organisation sont intégrées et harmonisées avec les priorités stratégiques organisationnelles, tout en tenant compte des exigences et des capacités en matière de finances, de TI et, surtout, de RH.

L'objectif global du processus de planification des RH de Statistique Canada a été défini comme l'acquisition et le maintien d'un effectif compétent, motivé et souple capable de répondre aux besoins changeants de l'organismeFootnote 1. Les interviews et l'examen des documents ont confirmé que cet objectif a été communiqué et qu'il est bien défini dans le cadre de l'initiative de modernisation.

Analyser l'environnement et les écarts

L'analyse de l'environnement et l'analyse des écarts sont effectuées principalement au moyen d'une analyse à l'échelle de l'organisme qui est préparée par la DRH et qui comprend des évaluations de l'effectif et du marché du travail. Les résultats de cette analyse sont présentés dans un tableau de bord des RH, qui est fourni aux divisions et présenté aux comités de la haute direction.

Les interviews avec les gestionnaires de programme ont permis de constater que ces données peuvent être de trop haut niveau. Par conséquent, de nombreux gestionnaires de programme choisissent d'effectuer leur propre analyse. Les interviews avec la DRH ont indiqué qu'elle peut effectuer une analyse détaillée des données à un niveau utile pour les gestionnaires de secteur, mais cela n'a pas été communiqué aux divisions.

Pour élaborer l'analyse des écarts à l'échelle de l'organisme, la DRH consulte les conseils de planification des secteurs au sujet des compétences et des besoins. Cela mène à la détermination des processus de recrutement et des besoins pour les processus de dotation collective.

La DRH participe également aux examens financiers mensuels en partenariat avec les agents de programme et les agents financiers. Les agents financiers dirigent les gestionnaires dans l'examen et la mise à jour des budgets et des exigences en matière de dotation à court terme, tout en assurant le suivi des répercussions financières des activités de dotation anticipée.

La DRH a indiqué que, bien que des discussions sur la planification aient lieu avec les secteurs au sujet des postes vacants actuels et futurs, les consultations avec chaque division au sujet des ensembles de compétences essentiels ont été limitées.

De plus, les interviews ont confirmé qu'il n'existe pas de document d'orientation ni d'outil pour effectuer la planification des RH à court et à long terme. La haute direction fournit l'orientation sur la planification par l'entremise des comités de gouvernance et des conseils de planification des secteurs.

En l'absence d'outil ou de directive, seules quelques divisions incluses dans l'échantillon de vérification avaient examiné et documenté officiellement leurs besoins opérationnels à long terme. L'un des secteurs a élaboré des plans à long terme, y compris un examen de ses exigences opérationnelles. Il s'agit d'une pratique qui pourrait être partagée à l'échelle de l'organisation pour assurer une démarche intégrée et uniforme.

Le processus de planification actuel aide à déterminer les besoins des divisions pour pourvoir les postes vacants à chaque niveau de classification, et l'organisation a adopté une démarche proactive pour disposer de bassins d'employés préqualifiés afin de répondre à ses besoins. Toutefois, compte tenu des nouveaux ensembles de compétences requis pour appuyer la modernisation, cela ne sera peut-être plus suffisant pour appuyer la planification à long terme.

Il existe des occasions pour la DRH d'élaborer une approche intégrée et structurée pour déterminer les besoins en dotation à long terme afin de déterminer, de perfectionner, de recruter et de maintenir en poste les ensembles de compétences essentiels nécessaires pour atteindre les objectifs de modernisation à long terme.

Établir les priorités liées aux RH

Les activités de planification des RH à long terme sont réalisées par la DRH. La DRH est responsable de l'élaboration du Plan intégré des activités et des ressources humaines (PIARH). Le PIARH opérationnalise l'orientation fournie dans les processus de planification stratégique et établit les priorités liées aux RH. Le plan, qui a été préparé pour la dernière fois en 2015, couvre la période de 2016 à 2018 et décrit les principales priorités liées à la dotation interne et externe, au perfectionnement de l'effectif et à l'amélioration des services de RH à Statistique Canada sur une période de trois ans.

Le PIARH n'a pas encore été mis à jour pour tenir compte des exigences opérationnelles actuelles de Statistique Canada et, plus précisément, des initiatives de modernisation. Les interviews avec la DRH ont indiqué qu'un PIARH mis à jour et remanié sera élaboré au cours de l'exercice 2018-2019 et qu'il intégrera les plus récentes stratégies.

Mesurer, surveiller et signaler les progrès accomplis

L'équipe de vérification a examiné les processus de surveillance des RH en place au niveau organisationnel et au niveau de la division afin de déterminer si les stratégies de RH atteignent le résultat souhaité.

La surveillance des progrès des RH par rapport à la stratégie de RH se fait principalement dans le cadre du Plan de surveillance de la dotation (PSD), qui a été présenté au CRH (janvier 2017) et à la haute direction (mai 2017), qui l'ont approuvé.

L'examen du PSD a révélé qu'il existe des indicateurs mesurables pour surveiller les tendances en matière de dotation organisationnelles afin de s'assurer que les activités de dotation menées par la DRH demeurent efficaces.

Les données recueillies dans le cadre du PSD sont classées dans trois catégories :

  1. Efficacité de la dotation permettant la transformation de Statistique Canada : les mesures de cette catégorie comprennent la capacité d'attirer des talents de l'extérieur de l'organisation, la gestion efficace du bassin de candidats, la qualité des recrues, la mobilité du personnel et les ensembles de compétences essentiels.
  2. Efficacité de la nouvelle orientation en matière de dotation : les mesures comprennent l'utilisation appropriée des nominations non annoncées, l'ambiance globale du système des RH (composante de dotation), la mise en œuvre des niveaux de subdélégation réduits, l'accès aux processus de sélection et la santé globale du système de dotation de Statistique Canada.
  3. Contrôle de la qualité – Conformité au cadre législatif : les mesures comprennent l'application de la Loi sur l'embauche des anciens combattants et les droits de priorité, la conformité aux dossiers de dotation, l'utilisation appropriée de la dotation non impérative et l'utilisation appropriée du Décret d'exemption concernant les langues officielles dans la fonction publique.

Les autres outils de surveillance au sein des divisions comprennent les tableaux de bord des RH et les organigrammes de la base de données OrgPlus. Ces outils fournissent aux divisions de l'information pour gérer les besoins en dotation actuels.

Dans l'ensemble, il existe des outils pour mesurer la dotation et la planification des RH à court terme et en rendre compte. Toutefois, le succès de stratégies de modernisation des RH comme un milieu de travail moderne et souple et une démarche renouvelée en matière de recrutement n'a pas encore été mesuré et n'a pas encore fait l'objet de rapports. Au fur et à mesure que l'organisation élabore le PIARH, il faut tenir compte de la façon dont elle mesurera et surveillera le rendement des stratégies de RH et en rendra compte. Cela comprend l'établissement de cibles concrètes.

Recommandation

Il est recommandé que le statisticien en chef adjoint, Services intégrés et le dirigeant principal des finances s'assurent :

  • qu'il existe un plan intégré des activités et des ressources humaines mis à jour avec les priorités liées aux RH, tel que défini dans le processus de planification stratégique;
  • que la Direction des ressources humaines consulte les divisions et communique avec elles au sujet des besoins en RH et élabore des outils et des directives en vue de la création de plans à court et à long terme dans le cadre du Plan intégré des activités et des ressources humaines;
  • qu'il existe une méthode pour mesurer les progrès accomplis dans l'atteinte des objectifs de modernisation des RH à long terme et en rendre compte.

Réponse de la direction

L'organisation s'appuie sur des bases solides et de longue durée en matière de planification des ressources humaines. Cette approche a très bien servi l'organisation au fil des ans et fournit des idées et des outils pour gérer de façon proactive la nature cyclique et la complexité de ses programmes au fil du temps. Le processus de modernisation dans lequel s'engage l'organisation et les nouveaux types de compétences et d'ensembles de compétences nécessaires pour se conformer à ces priorités ont été au cœur de notre amélioration continue afin de répondre à ces besoins d'une manière encore plus intégrée et stratégique. À cette fin, un certain nombre de nouvelles stratégies ont été élaborées et sont mises en œuvre. La dernière étape consiste maintenant à regrouper ces stratégies dans un plan des activités et des ressources humaines global et intégré pour 2018-2019 et au-delà.

La direction est d'accord avec les recommandations et prendra les mesures suivantes :

En 2017-2018, la Direction des RH a intégré la planification à ses priorités et ses activités afin d'établir une base solide pour appuyer les besoins et les efforts de modernisation de l'organisme. Au cours de la dernière année, la DRH :

  • a stabilisé les postes de directeur (processus EX-01/EX-02 pour doter quatre postes vacants);
  • a réorganisé la charge de travail et la capacité de corriger les lacunes et les sources de tension supplémentaires comme Phénix;
  • a établi les sous-comités du CRH (de l'acquisition des talents, de perfectionnement des talents et de mobilisation des talents et du mieux-être en milieu de travail) pour établir l'orientation stratégique, cerner les besoins actuels et futurs, confirmer les exigences, et élaborer les stratégies et établir les priorités organisationnelles;
  • a utilisé une optique d'analyse opérationnelle des RH pour établir des renseignements de base sur les RH dans les secteurs des besoins en matière de gestion des talents, des exigences en matière de compétences et d'ensembles de compétences, des partenariats possibles avec des établissements d'enseignement, des stratégies de recrutement, etc.;
  • a établi un modèle de partenariat d'affaires en RH interne qui apparie un client (c.‑à‑d. le SCA) à un conseiller principal en RH qui agit comme principal point de contact pour une vaste gamme de services et de conseils en RH.

En 2018-2019, la DRH s'appuiera sur le succès obtenu en 2017-2018 en élaborant un Plan intégré des activités et des ressources humaines (PIARH) mis à jour qui donne des précisions sur les points suivants :

  • Principales priorités liées aux RH à l'appui de la modernisation;
  • Stratégies de RH fondées sur des données probantes et des mesures;
  • Gouvernance des TI;
  • Mesure des résultats et rapports sur ceux-ci.

Dans le cadre du PIARH, la DRH élaborera un cadre pour maintenir une communication et une consultation continues avec les divisions sur les besoins en RH et élaborera des outils et des directives à l'intention des divisions à l'appui de la planification des RH.

En annexe au PIARH, la DRH élaborera un cadre de mesure afin de mesurer les progrès accomplis dans l'atteinte des objectifs de modernisation des RH à long terme et d'en rendre compte.

Produits livrables et échéanciers :

Le DG des RH :

  • rédigera le PIARH et le présentera au CRH pour obtenir des commentaires. Le PIARH sera soumis au Comité de gestion stratégique (CGS) pour approbation finale et publié sur le RCI et communiqué à tout le personnel d'ici le 30 juin 2018;
  • rédigera le cadre de communication et de consultation dans le PIARH d'ici le 30 juin 2018;
  • rédigera le cadre de mesure avec l'échéancier de production de rapports en annexe du PIARH d'ici le 30 juin 2018;
  • mettra en œuvre le cadre du PIARH et communiquera avec les divisions au sujet des outils existants et élaborera de nouveaux outils au besoin d'ici le 31 mars 2019.

Annexes

Annexe A : Critères de l'audit

Annexe A : Critères de l'audit
Résumé du tableau
Le tableau de l'annexe A
Objectifs du contrôle/Contrôles de base/Critères Sous-critères Instruments de politique/Sources
Objectif : Veiller à la mise en place d'un cadre de planification des RH qui s'harmonise avec les besoins opérationnels actuels et futurs de l'organisation.
1.1 Des structures de gouvernance, des mécanismes et des ressources sont en place à Statistique Canada pour gérer les activités de planification des RH. 1.1.1 Des organes de gouvernance et de supervision sont mis sur pied aux niveaux appropriés de l'organisation pour veiller à ce que les activités de planification des RH soient harmonisées avec les priorités organisationnelles. Les plans de RH reposent sur une compréhension claire des risques liés aux RH de l'organisation et de la tolérance au risque de la haute direction.
1.1.2 Les politiques, les procédures et les directives actuelles fournissent une orientation claire à tous les intervenants qui participent au processus de planification des RH.
1.1.3 Les rôles et responsabilités des principaux intervenants dans le processus de planification des RH sont clairement définis, documentés, communiqués et compris.
Les exigences législatives et réglementaires du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) et les politiques et procédures de Statistique Canada pertinentes s'appliquent, notamment les suivantes :
  • Code de valeurs et d'éthique de la fonction publique (SCT)
  • Cadre de politique pour la gestion des personnes (SCT)
  • Planification intégrée : un guide pour les sous-ministres et les cadres supérieurs (SCT, 2008)
  • Planification stratégique des ressources humaines (Conseil des RH)
  • Cadre de responsabilisation de gestion (SCT)
1.2 La planification des RH est harmonisée avec la planification stratégique et opérationnelle. 1.2.1 Les exigences en matière de ressources actuelles et futures au niveau de la division et de la direction sont définies dans le processus de planification des RH, et une analyse des écarts par rapport aux compétences et aux capacités existantes est effectuée.
1.2.2 Les stratégies de planification des RH sont élaborées en fonction des résultats de l'analyse des écarts et un document organisationnel est produit.
1.3 La direction surveille et évalue l'efficacité de la planification des RH sur une base régulière et prédéterminée. 1.3.1 La stratégie de planification des RH fait l'objet d'un suivi actif afin d'assurer la production de rapports réguliers et en temps opportun à l'appui d'une planification efficace des RH, et est communiquée à la haute direction et à d'autres décideurs clés.

Annexe B : Sigles

CPI
Comité de la planification intégrée
CS
Systèmes informatiques
PRO
Profil de risque organisationnel
PDM
Plan de dotation ministériel
RH
Ressources humaines
EC
Économique et services de sciences sociales
CEG
Conseil exécutif de gestion
CPS
Conseil de planification du secteur
DGR
Direction des ressources humaines
CRH
Comité des ressources humaines
PIARH
Plan intégré des activités et des ressources humaines
PIPS
Processus intégré de planification stratégique
TI
Technologies de l'information
MA
Mathématiques
EFM
Examens financiers mensuels
SCT
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
PSD
Plan de surveillance de la dotation

Liste des notes d'informations du mois de juin 2018

Liste des notes d'informations du mois de juin 2018
Date reçue au BCS
(JJ/MM/AA)
Titre Numéro de suivi Secteur
01/06/2018 Informations de base pour la réunion du comité des sous-ministres sur les tendances et les politiques économiques OCS20180317 5
05/06/2018 Données des Premières Nations aux services aux Autochtones Canada (SAC) OCS20180286 5
06/06/2018 Note de breffage au cabinet du ministre: Statistique Canada - Rapport annuel de l'accès a l'information et protection des renseignements 2017-2018 OCS20180330 6
08/06/2018 Résultats de la consultation par les membres du CSE concernant le guide d'éléments communs d'une législation statistique OCS20180333 6
12/06/2018 Lettre de déclaration de 2017-18 OCS20180336 3
13/06/2018 Réponse proposée du gouvernement au 11e Rapport du comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire OCS20180338 5
14/06/2018 Mise à jour sur le projet des RH à la paye OCS20180340 3
14/06/2018 Réinitialisation de l'ensemble des politiques secteur des services acquis et des actifs OCS20180341 3
14/06/2018 Régime d'avantages sociaux des employés OCS20180342 3
14/06/2018 Bilan sur les langues officielles 2017-2018 OCS20180344 3 & 5
15/06/2018 Divulgation proactive sur les voyages et l'hospitalité - 2 mars 2018 au 1 juin 2018 OCS20180347 3
15/06/2018 Directive sur la gestion des ressources documentaires non structurées OCS20180348 6
18/06/2018 Diffusion du rapport de vérification de la plannification des resources humaines OCS20180350 1
19/06/2018 Discours pour la cérémonie des prix de long service OCS20180351 3
25/06/2018 Présentation des observations de Statistique Canada pour le Rapport annuel sur l'application de la Loi sur le multiculturalisme canadien OCS20180359 8
27/06/2018 Note de breffage sur les comptes publics 2017-18 de Statistique Canada OCS2018 0363 3
28/06/2018 PRASC Comité consultatif des comptes nationaux, 2-6 juillet 2018 OCS20180365 6

Regard sur la statistique économique — le 27 juillet 2018

Date de diffusion : 27 juillet 2018
Regard sur la statistique économique — le 27 juillet 2018 - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Un regard sur la statistique économique — le 27 juillet 2018 » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « Regard sur la statistique économique » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

Richard Evans : Bienvenue au Regard sur la statistique économique. Ici Richard Evans.

Elizabeth Richards : Et, Elizabeth Richards.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Richard Evans, Directeur général, Statistique de l'industrie. Elizabeth Richards, Économiste principale. »)

Richard Evans : Elizabeth, aujourd'hui on parle de deux rapports très importants. Celui du mois de mai, sur le commerce de détail, et celui du mois de juin, sur l'inflation. Commençons avec le commerce de détail. On se rappelle qu'au mois d'avril il y a eu une baisse importante des ventes du commerce de détail. Et puis, qu'est-ce qui est arrivé au mois de mai?

Elizabeth Richards : Le commerce de détail a vraiment connu de la vigueur en mai, donc une hausse qui a plus que contrebalancé le déclin qu'on avait observé le mois précédent. Les ventes ont progressé de 2 %, ce qui reflète une hausse des volumes. Il y a eu une baisse en avril pour les concessionnaires de véhicules automobiles, notamment en Ontario, et qui a aussi reflété des températures plus froides que d'habitude pour ce mois-ci. Donc en mai, on voit un rétablissement, un rebondissement pour ce sous-secteur. On a aussi observé une hausse pour les stations-service, une hausse qui a reflété des prix plus élevés, notamment pour l'essence, et aussi des volumes plus élevés. Donc deux sous-secteurs importants qui ont contribué notamment à la croissance globale pour le commerce de détail. Si on exclut ces deux sous-secteurs, on a observé une croissance de 0,9 %.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Les ventes du commerce de détail ont augmenté de 2 % en mai, stimulées par les ventes de concessionaires de véhicules automobiles et des stations-service. »)

Richard Evans : Donc, un rebondissement, ça sous-entend une certaine volatilité; il y a des effets de prix aussi. Aidez-nous à voir plus clair dans les tendances, OK? Quelles ont été les tendances des ventes de commerce de détail depuis le début de l'année?

Elizabeth Richards : Donc en dollars courants, la tendance est vraiment à la hausse pour le commerce de détail en 2018, suivant des gains importants vers la fin de 2017. En mai, les niveaux avaient surpassé légèrement le sommet qu'on avait observé à l'automne de 2017, légèrement. Si on regarde en dollars constants, donc en volume, on voit une tendance relativement plus stable, donc des ventes inchangées en 2018.

Richard Evans : Donc un écart qui se creuse, entre les ventes en dollars courants et en dollars constants. Et ça, ça sous-entend donc une certaine poussée de l'inflation. Donc parlons inflation. L'inflation a passé la barre des 2 % ces derniers mois. Est-ce que cette tendance s'est maintenue?

Elizabeth Richards : Oui, le taux global d'inflation s'est accéléré en juin pour atteindre 2,5 %, donc le cinquième mois consécutif où le taux a été supérieur à 2 % d'une année à l'autre. C'est l'augmentation la plus importante qu'on a observée depuis le début de 2012. Et Richard, c'est vraiment les prix énergétiques qui ont contribué à la croissance en juin et aussi au cours des derniers mois, es prix ayant augmenté de plus de 12 % d'une année à l'autre. Si on exclut les prix énergétiques, on a observé un taux d'inflation de 1,6 %.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Le taux global d'inflation s'est accéléré pour atteindre 2,5 % en juin, refléctant une hausse des prix énergétiques. »)

Richard Evans : Si on regarde pour le premier semestre dans son ensemble, premier semestre de 2018, est-ce que c'est surtout l'énergie qui a poussé l'inflation, ou est-ce qu'il y a eu d'autres facteurs?

Elizabeth Richards : Certainement, au cours des derniers mois c'est vraiment les prix énergétiques qui ont contribué, mais je veux aussi noter que, au cours de la dernière année, on a vu vraiment un raffermissement des conditions économiques qui a aussi contribué, généralement. Et aussi, je veux noter que les mesures de l'inflation privilégiées de la Banque du Canada ont été relativement stables en juin, ayant atteint une moyenne de 2 %.

Richard Evans : Excellent. Bien merci beaucoup Elizabeth. Pour conclure, veuillez noter que Statistique Canada vient de publier des nouvelles mesures des taux d'utilisation de capacité des manufacturiers. Pour en savoir plus long, veuillez consulter notre site Web et Le Quotidien du 17 juillet.

(Le titre « Regard sur la statistique économique — le 27 juilet 2018 » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Regard sur la statistique économique — le 13 juillet 2018

Date de diffusion : 13 juillet 2018
Regard sur la statistique économique — le 13 juillet 2018 - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « Un regard sur la statistique économique — le 13 juillet 2018 » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « Regard sur la statistique économique » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

Peter Frayne : Bonjour, et bienvenue au regard sur la statistique économique. Ici Peter Frayne.

Lydia Couture : Et Lydia Couture.

(Texte défilant au bas de l'écran : « Peter Frayne, Chef, Relations avec les médias, Statistique Canada. Lydia Couture, Gestionnaire de programme. »)

Peter Frayne : Lydia, aujourd'hui nous allons parler des chiffres d'emploi pour le mois de juin ainsi que du commerce international pour le mois de mai. Parlons d'abord de l'Enquête sur la population active. Quels sont les faits saillants pour le rapport du mois de juin?

Lydia Couture : Oui. Et bien au mois de juin, il y a eu une augmentation de 32 000 emplois au Canada, qui a suivi deux mois où il y avait eu peu de variation. Ces augmentations proviennent des secteurs de la construction, de la fabrication, et des ressources naturelles. Du côté de la construction et de la fabrication, les gains provenaient principalement de l'Ontario. Le taux de chômage national a augmenté par contre, et a atteint 6 % au mois de juin alors que la population active a augmenté, parce que plus de personnes ont cherché un emploi durant la période, ce qui est une tendance similaire à celle observée aux États-Unis.

(Texte défilant au bas de l'écran : « En juin, hausse de 32 000 emplois et augementation du taux de chômages à 6,0 %. »)

Peter Frayne : Et avec le rapport du mois de juin, nous avons maintenant une vue d'ensemble pour la première moitié de l'année. Alors quels sont les développements importants au cours de cette période?

Lydia Couture : Oui. Et bien, si on se rappelle, au début de l'année, il y a eu une baisse marquée de l'emploi; par contre, par la suite, il y a eu une remontée et puis on a maintenant pratiquement atteint les niveaux observés à la fin de l'année 2017. Il y a aussi eu, au cours des six derniers mois, des gains du côté de l'emploi à temps plein; par contre, ces chiffres ont été plus faibles au cours des derniers mois, et de décembre à juin, il y a aussi eu une baisse de 50 000 emplois du côté du secteur privé.

Peter Frayne : Passons maintenant au commerce international. Il y a beaucoup d'intérêts pour ces derniers mois. Alors quels sont les faits saillants pour le mois de mai?

Lydia Couture : Oui. Et bien, le déficit commercial du Canada a atteint 2,8 milliards de dollars en mai, ce qui est une augmentation par rapport au déficit de 1,9 milliards enregistré en avril. Du côté des exportations, il y a eu une baisse légère de 0,1 % en mai : on note, par exemple, des diminutions du côté des exportations de véhicules automobiles, en raison de problèmes d'approvisionnement de pièces provenant des États-Unis. Il y aussi eu une baisse du côté des exportations de minerais et de minéraux non métalliques qui coïncide avec des arrêts de travail dans des mines. Ces baisses-là ont été contrebalancées par une hausse des exportations d'aéronefs et autres matériels de transport. Du côté des importations, au mois de mai, on a vu une augmentation de 1,7 % principalement due aux produits énergétiques et aux aéronefs. Finalement, j'aimerais souligner que le récent rapport sur le commerce de marchandises inclut des renseignements sur les récents changements tarifaires entre le Canada et les États-Unis, incluant les valeurs des exportations et des importations qui sont visées par ces tarifs.

(Texte défilant au bas de l'écran : « En mai, le déficit commercial de marchandise a augmenté et attient 2,8 milliard de $. »)

Peter Frayne : Merci Lydia. Finalement, plus tôt cette semaine, Statistique Canada a publié une nouvelle étude sur les propriétaires d'entreprises au Canada. Tant pour les coopérations, que pour les travailleurs autonomes. Visitez notre site Web pour plus d'information.

(Le titre « Regard sur la statistique économique — le 13 juilet 2018 » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

Liste des notes d'informations du mois de mai 2018

Liste des notes d'informations du mois de mai 2018
Date reçue au BCS (JJ/MM/AA) Titre Numéro de suivi Secteur
02/05/2018 Préparation aux exigences en matière de publication proactive du projet de loi C-58 OCS20180252 6
02/05/2018 Plan ministériel d'activités intégré du Services partagés Canada OCS20180254 7
03/05/2018 Transformation des services administratifs OCS20180255 3
07/05/2018 Transfert du programme de la statistique sur la production des minéraux et métaux de Ressources naturelles Canada à Statistique Canada OCS20180261 5
07/05/2018 Réponse à un courriel qui suggère une façon pour mieux mesurer la propriété étrangère dans le programme de la statistique du logement canadien OCS20180262 5
08/05/2018 Comité federal-provincial-territorial de la démographie- 18-19 avril 2018 OCS20180266 8
14/05/2018 Comité de coordination des sous-ministres (CCSM) sur le plan investir dans le Canada OCS20180273 5
16/05/2018 Modifications au programme de la construction de bâtiments OCS20180278 5
23/05/2018 Approbation d'une nouvelle demande de renseignements: Test de contenu et des opérations de collecte du recensement de la population de 2019  OCS20180288 7
23/05/2018 Statut de la mise-en-oeuvre du rapport Borbey-Mendelsohn sur la langue de travail OCS20180290 3
24/05/2018 Requête pour obtenir l'approbation du Statisticien en chef sur le rapport narratif sur l'aide au développement officielle pour l'année fiscale 2017/2018 OCS20180295 6
24/05/2018 Mise à jour sur le projet des RH à la paye OCS20180296 3
24/05/2018 Préparation aux exigences en matière de publication proactive du projet de loi C-58 OCS20180299 6
25/05/2018 Mesure de l'économie numérique / de partage OCS20180302 5
25/05/2018 Incidence des programmes financés au moyen de réaffectations sur les budgets de fonctionnement OCS20180303 3
28/05/2018 Autorisation des recommandations de classification pour les postes exécutifs dans l'organisation informatique OCS20180307 3
29/05/2018 Plainte sur les langues officielles en lien avec l'Enquête sur la population active 2018-1916 EI OCS20180310 3