Réunion - le 12 juin 2020

Septième réunion du Conseil consultatif canadien de la statistique (CCCS)

Date : le 12 juin 2020, 13h00 à 16h00

Lieu : Réunion virtuelle

Membres du CCCS

Dr. Teresa Scassa (présidente), Gurmeet Ahluwalia, David Chaundy, Annette Hester, Jan Kestle, Dr. Céline Le Bourdais, Gail Mc Donald, Dr. Howard Ramos, Dr. Michael Wolfson

Absent : Anil Arora

Invités/collaborateurs de Statistique Canada

Melanie Forsberg, Lynn Barr-Telford, André Loranger, Stéphane Dufour, Monia Lahaie, Yvan Clermont, Jacques Fauteux, Pierre Therrien

L'ordre du jour

L'ordre du jour
Heure Point à l'ordre du jour Participant(s) responsable(s)
12h50 - 13h00 Arrivée virtuelle Membres du CCCS
13h00 - 13h05 Remarques introductives et mises à jour de la présidente Teresa Scassa : Présidente
13h05 - 13h10 Mise à jour du Statisticien en chef du Canada Anil Arora : Statisticien en chef du Canada
13h10 - 13h30 Résumé sur les données de santé Lynn Barr-Telford : Statisticienne en chef adjointe
André Loranger : Statisticien en chef adjoint
Stéphane Dufour : Statisticien en chef adjoint
Monia Lahaie : Statisticienne en chef adjointe
Jacques Fauteux : Statisticien en chef adjoint
Yvan Clermont : Directeur général
13h30 - 14h00 Discussion questions et réponses Lynn Barr-Telford : Statisticienne en chef adjointe
André Loranger : Statisticien en chef adjoint
Stéphane Dufour : Statisticien en chef adjoint
Monia Lahaie : Statisticienne en chef adjointe
Jacques Fauteux : Statisticien en chef adjoint
Yvan Clermont : Directeur général
14h00 - 14h10 Pause santé
14h10 - 15h40

Mise à jour sur le rapport annuel
Discussion à huis clos

Discussion en profondeur sur la section du rapport

  • Section 1 (30 min)
  • Section 2 (30 min)
  • Section 3 (30 min)
Membres du CCCS et Rosemary Bender
15h40 - 15h55 Planification future
Discussion à huis clos
Membres du CCCS
15h55 - 16h00 Mot de la fin
Discussion à huis clos
Teresa Scassa : Présidente

Résumé de l'ordre du jour

1. Mot d'ouverture de la présidente et tour de table

Dr. Teresa Scassa ouvre la réunion en souhaitant la bienvenue, aux membres et aux invités, à cette rencontre virtuelle du CCCS de juin. La présidente présente les grandes lignes de l'ordre du jour.

2. Mise à jour du Statisticien en chef du Canada

Le statisticien en chef transmet ses excuses; il n'a pas été en mesure de participer à la réunion en raison d'un conflit imprévu.

3. Résumé sur les données de santé

Lynn Barr-Telford, statisticienne en chef adjointe

À la demande du Conseil, Lynn Barr-Telford présente les travaux en cours à Statistique Canada visant à appuyer le portefeuille de la santé pendant la COVID-19 en fournissant des données actuelles, détaillées et intégrées. Mme Barr-Telford fait part des travaux novateurs en cours à Statistique Canada, souligne les défis et les possibilités, ainsi que les partenariats clés et les initiatives en cours afin de soutenir les améliorations au système de données sur la santé des Canadiens.

4. Questions et réponses

Membres du CCCS et statisticiens en chef adjoints

À la suite du point sur les données sur la santé, les membres du Conseil entament une période d'échanges avec Mme Barr-Telford et d'autres statisticiens en chef adjoints. Les membres du Conseil et la direction de Statistique Canada discutent de partenariats et de collaborations, de mobilisation des intervenants aux niveaux provincial et fédéral, et des répercussions des lacunes en matière de données sur les Canadiens.

Demandes de renseignements — Crime et justice

En vertu de la Loi sur la statistique, Statistique Canada demande par la présente les renseignements suivants, qui seront utilisés uniquement à des fins statistiques et de recherche et qui seront protégés conformément aux dispositions de la Loi sur la statistique et de toute autre loi pertinente. Veuillez noter que cette demande est à caractère obligatoire.

Crimes et infractions

Données déclarées par la police sur les identités autochtones et racisées

Quels sont les renseignements demandés?

Statistique Canada demande des données sur les identités autochtones et racisées des victimes et des auteurs présumés impliqués dans toutes les affaires criminelles déclarées par la police au Canada. Ces renseignements s’ajouteront aux renseignements déjà recueillis auprès des services de police concernant la nature et l’étendue de l’affaire, ainsi qu’aux renseignements personnels sur les victimes et les auteurs présumés impliqués dans des affaires criminelles. 

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Cette demande contient des renseignements personnels relatifs à l’identité autochtone et à l’identité racisée des victimes et des auteurs présumés impliqués dans des affaires criminelles. 

Les données demandées s’ajouteront aux renseignements personnels déjà acquis par Statistique Canada, comme le nom, la date de naissance et le sexe des victimes et des auteurs présumés impliqués dans des affaires criminelles. 

Pour obtenir de plus amples renseignements, voir le supplément à l’Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée pour les enquêtes de Statistique Canada pour cette demande. 

Supplément à l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada concernant le Programme de déclaration uniforme de la criminalité

Quelles seront les années de données demandées?

Données débutant en février 2024 et par la suite, au fur et à mesure qu’elles deviennent disponibles, généralement sur une base mensuelle.

À qui les renseignements seront-ils demandés? 

Les renseignements seront demandés à tous les services de police canadiens qui participent au Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l’affaire, y compris les services de police municipaux, provinciaux et fédéral. 

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Au cours des dernières années, on a demandé de plus en plus de meilleures données désagrégées sur les expériences diverses des personnes dans le cadre d’une réponse aux problèmes d’iniquités sociales, de discrimination et de racisme systémique au sein de la société canadienne. Les préoccupations soulevées en ce qui concerne la disparité du traitement et la surreprésentation des Autochtones et des personnes racisées dans le système de justice pénale canadien ont révélé d’importantes lacunes au chapitre de la disponibilité des données désagrégées. 

Les données sur les identités autochtones et racisées des victimes et des auteurs présumés fourniront des renseignements précieux qui pourront être utilisés par les décideurs et les chercheurs pour prendre de meilleures décisions fondées sur des données probantes aux niveaux local, provincial et national.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Ces organisations recueillent et tiennent à jour des renseignements sur les caractéristiques des victimes et des auteurs présumés dans les affaires criminelles au Canada.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Février 2024 et par la suite

Quels programmes de Statistique Canada utiliseront principalement ces données? 

Le Programme de déclaration uniforme de la criminalité
Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC) 

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 17 décembre 2024

Demandes de service à la police pour éclairer la situation des surdoses liées aux opioïdes

Quels sont les renseignements demandés?

Les données demandées concernent les services de police dans la région de Simcoe-Muskoka, en Ontario, pour les services liés aux surdoses d'opioïdes.

Les données sont demandées pour repérer les cas de surdoses lors desquels la police était présente sur les lieux et pour examiner l'historique des contacts de la police avec des groupes d'individus, y compris des mineurs, qui ont fait une surdose d'opioïdes.

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Cette demande contient des renseignements personnels tels que le prénom, le nom de famille, les alias, le sexe, la date de naissance, l'adresse municipale, le code postal et les numéros de téléphone; ainsi que des renseignements sur l'incident soupçonné de surdose, y compris si l'individu a été accusé au criminel, et l'historique des contacts antérieurs de la personne avec la police.

Les identificateurs personnels, y compris le prénom et le nom de famille, les alias, le sexe, la date de naissance, les renseignements sur l'adresse et les numéros de téléphone, sont nécessaires pour effectuer des couplages entre les données, à des fins statistiques seulement. Une fois les données couplées, les identificateurs personnels seront remplacés par une clé anonyme.

Pour de plus amples renseignements, consultez le supplément à l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada pour cette demande.

Initiative sur les stupéfiants, l'usage de substances et le bien-être communautaire

Quelles seront les années de données demandées?

De janvier 2015 à juin 2019

À qui les renseignements seront-ils demandés?

Services de police provinciaux et municipaux dans la région de Simcoe-Muskoka, en Ontario

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Statistique Canada répond aux besoins des intervenants fédéraux, provinciaux et municipaux, comme le Groupe de la stratégie anti-opioïde Simcoe-Muskoka, qui a demandé de l'aide pour mieux comprendre les principaux facteurs de risque des populations les plus exposées au risque de surdose d'opioïde. Les renseignements demandés serviront à produire des statistiques pour répondre à ces besoins en données.

Ces statistiques aideront à éclairer la catégorisation de la crise des opioïdes dans cette collectivité ontarienne et à enrichir l'ensemble de connaissances entourant les déterminants sociaux de la crise des opioïdes. Les statistiques non confidentielles qui en résulteront pourront être utilisées par la police dans le cadre d'efforts visant à comprendre pleinement les racines de la crise des opioïdes, les principaux facteurs de risque et les personnes les plus exposées au risque de surdose d'opioïde, afin de cerner les possibilités d'intervention et d'en tirer parti.

Statistique Canada utilisera ces renseignements à des fins statistiques et de recherche.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Ces types d'organismes recueillent et tiennent à jour des données sur les demandes de services à la police.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Juillet 2020, avec l'ajout des données du service de police de la Première Nation de Rama, demandé en janvier 2021.

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 22 décembre 2020

Résumé des changements

Décembre 2020 — Le service de police de Rama est ajouté comme participant à l'étude. Il n'y a pas de changement aux renseignements demandés.

Demandes de service à la police liées aux surdoses de drogues

Quels sont les renseignements demandés?

Pour faire suite à la demande du Service de police d'Edmonton de s'associer à Statistique Canada dans le cadre de son initiative sur les substances psychoactives et la sécurité des collectivités, Statistique Canada demande des renseignements sur les cas de surdoses lors desquels la police était présente et l'historique des contacts de la police avec des groupes de personnes, y compris des mineurs, qui ont fait une surdose de drogues.

Les données demandées concernent les services de police d'Edmonton, en Alberta, pour les services liés aux surdoses de drogues.

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Cette demande contient des renseignements personnels sur la personne qui a fait la surdose tels que le prénom, le nom de famille, les alias, le sexe, la date de naissance, l'adresse municipale, le code postal et les numéros de téléphone; ainsi que des renseignements sur l'incident soupçonné de surdose, y compris si la personne a été accusée au criminel, et l'historique des contacts de la police avec la personne. Les identificateurs personnels de la personne qui a fait la surdose, y compris le prénom et le nom de famille, les alias, le sexe, la date de naissance, les renseignements sur l'adresse et les numéros de téléphone, sont requis. Ces renseignements sont demandés en vue d'effectuer des couplages entre les données à des fins statistiques seulement. Une fois les données couplées, les identificateurs personnels seront remplacés par une clé anonyme, ce qui signifie que les personnes ne seront pas identifiables après le couplage.

Pour de plus amples renseignements, consultez le supplément à l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada pour cette demande.

Initiative sur les stupéfiants, l'usage de substances et le bien-être communautaire

Quelles seront les années de données demandées?

Statistique Canada demande les données pour la période allant de janvier 2011 à juin 2020.

À qui les renseignements seront-ils demandés?

Ces renseignements sont demandés au service de police local d'Edmonton, en Alberta.

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Le Service de police d'Edmonton, en partenariat avec le Comité directeur sur la consommation de substances psychoactives d'Edmonton, a demandé à Statistique Canada de participer à un projet de collaboration qui contribuera à mieux comprendre les principales caractéristiques des populations les plus exposées au risque de surdose de drogues. Ce projet permettra également de guider les intervenants fédéraux, provinciaux et municipaux dans l'élaboration de leurs politiques relatives aux surdoses au Canada. Les renseignements demandés serviront à produire des statistiques pour répondre à ces besoins en données.

Ces statistiques permettront d'éclairer la catégorisation de la crise des surdoses de drogues à Edmonton, en Alberta, et d'enrichir les connaissances entourant les déterminants sociaux de la crise. Les statistiques non confidentielles qui en résulteront seront utilisées par la police dans le cadre d'efforts visant à comprendre pleinement les racines de la crise des surdoses et les principaux facteurs de risque, et à déterminer les personnes qui peuvent être les plus exposées au risque de surdose de drogues. Cette initiative aidera les responsables des politiques et les décideurs à cerner les possibilités d'intervention, à les planifier et à y donner suite.

Ces renseignements seront utilisés uniquement à des fins statistiques et de recherche.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Statistique Canada demande ces renseignements au service de police local d'Edmonton, en Alberta, pour faire suite à la demande que l'organisme a reçue de s'associer à ce projet.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Février 2021.

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 5 février 2021

Renseignements sur les cas provenant de la Ligne d'urgence canadienne contre la traite des personnes

Quels sont les renseignements demandés?

Dans le cadre de la Stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes, Statistique Canada a collaboré avec les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pour examiner la faisabilité d'utiliser des données administratives sur la traite de personnes pour compléter les statistiques actuelles. Dans le cadre de ces discussions, le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités (CCSJSC) de Statistique Canada collabore avec le Centre canadien pour mettre fin à la traite des personnes (CCMFTP) en vue d'acquérir et d'évaluer les données administratives obtenues par l'intermédiaire de sa Ligne d'urgence canadienne contre la traite des personnes.

Statistique Canada demande des renseignements sur l'âge, le genre, le statut d'immigration et/ou l'origine ethnique des victimes, le type de traite (p. ex. exploitation sexuelle, travail forcé) et d'autres caractéristiques pertinentes de la traite, comme des renseignements géographiques de haut niveau et l'industrie (en cas de traite de main-d'œuvre). Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le supplément à l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée (SEFVP) de Statistique Canada pour cette demande.

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Cette demande ne comprend pas d'identificateurs personnels. Bien que des renseignements sur l'âge, le genre et le statut d'immigration des victimes soient recueillis, aucune donnée permettant d'identifier une personne ou une entreprise n'est diffusée.

Pour de plus amples renseignements, consultez le supplément à l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada pour cette demande.

Supplément à l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada liée au Projet d'acquisition de données pour l'étude de faisabilité concernant la Ligne d'urgence canadienne contre la traite des personnes

Quelles seront les années de données demandées?

Toutes les données détenues au moment de la demande.

À qui les renseignements seront-ils demandés?

Ces renseignements seront demandés au Centre canadien pour mettre fin à la traite des personnes.

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Les taux d'affaires de traite de personnes déclarées par la police au Canada ont beaucoup augmenté au cours de la dernière décennie et le Canada a poursuivi ses efforts pour lutter contre ce crime. Plus particulièrement, en 2019, dans le cadre de la Stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes, la Ligne d'urgence canadienne contre la traite des personnes a été créée pour aider les victimes et les survivants de toutes les formes de traite des personnes à accéder aux services et au soutien dont ils ont besoin. Les données recueillies au moyen de la ligne d'urgence aideront à mieux comprendre les populations vulnérables, à combler les lacunes dans les services offerts aux victimes et aux survivants, ainsi qu'à élaborer de meilleurs programmes d'application de la loi pour cibler la traite des personnes.

Statistique Canada demande ces renseignements afin de combler des lacunes dans les données sur la traite des personnes au Canada qui ne peuvent être comblées au moyen des données déjà détenues par l'organisme sur les affaires déclarées par la police. En plus de fournir une mesure plus étendue du nombre de victimes de la traite des personnes au Canada, cette initiative utilisera les données du CCMFTP pour répondre à des questions plus générales en lien avec les caractéristiques de ces victimes, les caractéristiques de leur recrutement et d'autres caractéristiques pertinentes de la traite.

La présentation de ces renseignements en même temps que des statistiques officielles déclarées par la police sera utile aux décideurs, aux chercheurs et au milieu de la justice pour éclairer la prise de décisions relative aux politiques et programmes visant à prévenir et contrer efficacement la traite des personnes au Canada.

Ces renseignements seront utilisés uniquement à des fins statistiques et de recherche.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Statistique Canada collabore avec Sécurité publique Canada et d'autres partenaires fédéraux et provinciaux afin d'améliorer l'information nationale sur la traite des personnes. Le Centre canadien pour mettre fin à la traite des personnes (CCMFTP) a été inclus dans ces discussions en tant que source d'information supplémentaire importante.

Le CCMFTP assure le service d'une ligne d'urgence nationale afin de fournir du soutien aux victimes de la traite de personnes, dont les appels peuvent ou non être signalés à la police. De plus, l'organisme appuie la recherche qui permettra d'accroître la sensibilisation et l'éducation au sujet de la traite des personnes au Canada.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Ces renseignements ont été demandés à partir de 2018.

Quels programmes de Statistique Canada utiliseront principalement ces données?

Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 16 novembre 2021

Sécurité communautaire

Données agrégées sur le dépistage des armes à feu liées à un acte criminel

Quels sont les renseignements demandés?

Statistique Canada demande les données agrégées sur les armes à feu récupérées sur une période de quatre ans (2021 à 2024) par les services policiers et frontaliers et soumises aux centres de dépistage des armes à feu. Les données demandées ne contiendront que les données agrégées tirées des demandes de dépistage, telles que le nombre et le type des armes à feu retracées ainsi que le pays d’origine.

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Les données agrégées demandées porteront sur les armes à feu elles-mêmes. Elles ne comprendront aucune information pouvant être utilisée pour identifier une personne ou une organisation précise. Les données excluent aussi tout détail lié aux activités ou enquêtes en cours des organismes d’application de la loi.

Quelles seront les années de données demandées?

Les données seront demandées pour la période de janvier 2021 à décembre 2024.

À qui les renseignements seront-ils demandés?

Ces renseignements seront demandés auprès de trois centres de dépistage des armes à feu : le Centre national de dépistage des armes à feu (hébergé par la Gendarmerie royale du Canada et desservant toutes les régions en dehors de l’Ontario et du Québec), le Programme d’analyse et de dépistage des armes à feu (au sein du Service de renseignements criminels Ontario), et le Centre québécois de dépistage des armes à feu (au sein de la Sûreté du Québec).

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

En raison de l’augmentation de la violence liée aux armes à feu et aux gangs dans les grandes villes du Canada, nous recevons de plus en plus d’appels de la part des médias, de responsables des politiques et d’organismes d’application de la loi qui veulent recevoir plus de renseignements sur l’origine des armes à feu liées à un acte criminel. Ce projet pilote fournira un portrait national de l’origine des armes à feu en intégrant des données agrégées recueillies actuellement par trois organismes de dépistage des armes à feu partout au Canada.

Statistique Canada peut aussi utiliser les renseignements à d’autres fins statistiques et de recherche.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

’Ces trois organismes de dépistage ont été sélectionnés parce quils tiennent des registres sur toutes les armes à feu soumises au dépistage par les services policiers et frontaliers partenaires, y compris les types d’armes à feu et le pays d’origine. Collectivement, ces organismes fournissent le profil le plus complet de l’origine des armes à feu liées à un acte criminel à l’échelle nationale (malgré l’absence d'un mandat de dépistage national).

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Septembre 2024

Quels programmes de Statistique Canada utiliseront principalement ces données?

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 11 septembre 2024

Services correctionnels

Enquête sur les services correctionnels canadiens, modification pour obtenir des renseignements supplémentaires

Quels sont les renseignements demandés?

Statistique Canada demande des renseignements supplémentaires sur les personnes placées sous surveillance dans le cadre de programmes de services correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux, tels que déclarés dans l’Enquête sur les services correctionnels canadiens (ESCC). 

Les renseignements supplémentaires demandés portent sur quatre nouveaux éléments de données :

  • le sexe à la naissance et le genre;
  • les identités multiples des personnes racisées;
  • l’indicateur de l’itinérance;
  • le numéro du Programme de placement et de surveillance dans le cadre d’un programme intensif de réadaptation (PSPIR).

Quels renseignements personnels sont compris dans les renseignements demandés? 

Cette demande contient des renseignements personnels relatifs au sexe à la naissance, au genre, aux identités multiples des personnes racisées, à l’indicateur de l’itinérance et au numéro du PSPIR. Les identificateurs personnels, y compris le numéro du PSPIR, sont nécessaires au couplage des données, à des fins statistiques uniquement. Une fois que les données auront été couplées, les identifiants personnels seront remplacés par une clé de personne anonymisée.

Un addenda au supplément à l’Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada liée à l’Enquête sur les services correctionnels canadiens pour cette demande sera publié ici : Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée pour les programmes statistiques de Statistique Canada.

Quelles seront les années de données demandées?

Données annuelles à compter de 2015-2016 (et pour les années suivantes)

À qui les renseignements seront-ils demandés?

Ces renseignements sont demandés aux programmes de services correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux au Canada.

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Statistique Canada a besoin de ces renseignements pour créer et publier des statistiques sur les populations placées sous la surveillance des services correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux. Les nouveaux éléments de données permettront à l’ESCC de combler les lacunes statistiques, de se conformer aux normes de Statistique Canada, de recueillir des renseignements de façon cohérente et d’améliorer la capacité analytique ainsi que l’analyse des données désagrégées.

Les nouveaux éléments fourniront des renseignements sur les principaux domaines d’intérêt pour les partenaires du milieu de la justice et des services correctionnels. Ces renseignements permettront de répondre au besoin d’éclairer les approches fondées sur des données probantes en matière de prévention de la criminalité et de programmes destinés aux adultes et aux jeunes visant à réduire la récidive, de même que les programmes conçus pour la réadaptation, l’intégration communautaire et la sécurité publique.

La ventilation des résultats selon le genre et le groupe racisé, ainsi que des renseignements sur la population de sans-abri incarcérés et sur les participants au PSPIR, peuvent fournir de l’information sur les expériences de groupes et de sous-groupes particuliers. Les résultats peuvent apporter de nouvelles perspectives et fournir des renseignements plus nuancés sur les groupes de populations vulnérables, en particulier des indicateurs de nouveau contact avec le système de justice et de surreprésentation, à l’intention des décideurs politiques.

Les résultats compilés seront utiles aux programmes de services correctionnels et aux partenaires du milieu de la justice, de même qu’au public canadien, car les renseignements contribuent à l’élaboration de politiques et de programmes fondés sur des données probantes et, par conséquent, à l’intérêt public.

Statistique Canada pourrait aussi utiliser les renseignements demandés à d’autres fins statistiques et de recherche.

Pourquoi ces organisations ont-elles été sélectionnées pour fournir des données?

Les programmes de services correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux ont élaboré des systèmes d’information complets sur leur population des services correctionnels et constituent la seule source de données au Canada qui dispose des données administratives détaillées nécessaires à la réalisation de recherches statistiques.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Ces renseignements seront demandés en novembre 2024 et par la suite (annuellement).

Données des services correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux sur les adultes et les jeunes placés sous surveillance

Quels sont les renseignements demandés?

Statistique Canada demande des renseignements sur les personnes placées sous surveillance dans le cadre des programmes des services correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux. Ces renseignements portent sur :

  • les caractéristiques des personnes placées sous surveillance;
  • le statut judiciaire de ces personnes pendant leur placement dans les services correctionnels;
  • les infractions et les conditions liées aux diverses ordonnances du tribunal;
  • les événements liés à ces personnes qui surviennent pendant la période de surveillance (par exemple : permissions de sortir, programmes de réadaptation, audiences et examens);
  • les résultats de toute évaluation des besoins de ces personnes ayant été effectuée pendant leur placement dans les services correctionnels.

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Cette demande contient des renseignements personnels comme le nom, la date de naissance, la langue, le sexe, l'état matrimonial, le niveau de scolarité, l'identité autochtone et l'appartenance à une minorité visible. Les identificateurs personnels (nom, municipalité, code postal, numéro d'assurance sociale, numéro dactyloscopique des empreintes digitales, numéro d'assurance-maladie provincial ou territorial et numéro de permis de conduire provincial ou territorial) sont nécessaires pour procéder à des couplages de données, qui serviront uniquement à des fins statistiques. Une fois les données couplées, les identificateurs personnels seront anonymisés.

Pour de plus amples renseignements, consultez le supplément à l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada pour cette demande. Supplément à l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada pour l'Enquête sur les services correctionnels canadiens.

Quelles seront les années de données demandées?

Données annuelles à compter de l'exercice 2022-2023 (continu) et données historiques de l'exercice 2015-2016 à l'exercice 2021-2022.

À qui les renseignements seront-ils demandés?

Les renseignements sont demandés :

aux services correctionnels fédéraux, aux services de réglementation provinciaux et aux autres services des administrations publiques provinciales et territoriales.

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Les statistiques fourniront des renseignements démographiques pertinents à un niveau désagrégé sur les personnes placées sous surveillance par les services correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux. Ces renseignements serviront à informer les responsables des programmes des services correctionnels, les décideurs politiques, les chercheurs et d'autres intervenants du secteur sur le contexte socio-économique de la population correctionnelle, y compris des enjeux existants, dont la surreprésentation de certains groupes (p. ex. : les Autochtones et les Noirs) au sein des programmes des services correctionnels au pays.

Les statistiques sur les jeunes fourniront des renseignements sur les enjeux relatifs à la justice pour les jeunes et les points clés du processus de justice, dont les mesures extrajudiciaires et la remise sous garde des jeunes durant une période de surveillance dans la collectivité.

Statistique Canada a besoin de ces renseignements afin de créer et de publier des statistiques sur les adultes et les jeunes placés sous surveillance dans le cadre des programmes des services correctionnels au Canada. Ces statistiques comprennent les comptes quotidiens moyens, qui fournissent un aperçu de la population correctionnelle au cours d'une journée type, ainsi que les admissions et les premiers contacts, qui servent à mesurer le nombre de personnes qui entament une période de surveillance en détention ou dans la collectivité durant l'année.

Statistique Canada pourrait aussi utiliser les renseignements à d'autres fins statistiques et de recherche.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Dans le cadre de leurs programmes, les services correctionnels ont élaboré des systèmes de renseignements complets relatifs à leurs populations carcérales, qui représentent la seule source de données canadienne fournissant les données administratives nécessaires aux fins de recherche statistique.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

À partir du mois de juin 2023 (annuel)

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

8 juin 2023

Données correctionnelles pour le recensement des populations 2021

Quels sont les renseignements demandés?

Statistique Canada demande les données concernant les centres correctionnels et les données des individus résidant dans les centres correctionnels du Canada pour le recensement de la population 2021.

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Cette requête inclus des informations personnelles telles que le nom, la date de naissance, le sexe, la date d'admission au centre, le statut matrimonial et la langue parlée. Les identifiants personnels tel que le nom et la date de naissance sont requis afin de compléter des couplages de données. Une fois les données couplées, les identifiants personnels seront remplacés par des identifiants anonymes. Cela signifie que les individus se trouvant dans la base de données ne pourront pas être identifiés après le couplage des bases de données.

Quelles seront les années de données demandées?

Données disponibles au jour du recensement, le 11 mai 2021

À qui les renseignements seront-ils demandés?

Cette information est requise de tous les programmes correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux incluant :

  • Service correctionnel Canada
  • Service correctionnel Terre-Neuve et Labrador, Justice et sécurité publique
  • Services communautaires et correctionnels Ile-du-Prince-Edouard
  • Sécurité publique Nouveau Brunswick
  • Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, Ministère de la Sécurité publique du Québec
  • Ministère des Services à l'enfance et des Services sociaux et communautaires- division des jeunes
  • Manitoba Justice- Services correctionnels
  • Services correctionnels Yukon et le ministère de la Santé et des Affaires sociales
  • Territoires du Nord-Ouest département de la justice- division des services correctionnels
  • Nunavut Justice- Services correctionnels

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Afin que Statistique Canada puisse remplir son mandat pour le recensement de la population 2021, ces données doivent être collectées pour produire un dénombrement précis de la population. Cet effort de collecte permettra aussi de produire d'autres importantes données démographiques à propos des individus résidant dans les institutions correctionnelles fédérales, provinciales et territoriales. Par le passé, ces données étaient collectées par dénombrement en personne. La pandémie de Covid-19 et les mesures de distanciation sociale mises en place afin de pallier les risques de contagion, rendent le dénombrement en personne impossible en 2021. C'est pourquoi le dénombrement en personne sera remplacé par une collecte de données administratives fournies par chaque centre correctionnel du Canada.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Les programmes de services correctionnels ont développé un système d'information complet de leur population carcérale et sont la seul source au Canada qui peut fournir les informations administrative détaillées que le recensement requière.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Données disponibles au jour du recensement, le 11 mai 2021.

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 23 février 2021

Services de police

Programme de déclaration uniforme pour les appels de service (Programme DUAS)

Quels sont les renseignements demandés?

Le Programme de déclaration uniforme pour les appels de service (Programme DUAS) demande aux services de police de fournir des données décrivant les événements des appels de service. Les renseignements demandés comprendront des indicateurs indiquant la nature de chaque événement, comme le type d'appel initial et final, le lieu où s'est déroulé l'événement ainsi que les résultats de l'appel.

Quels renseignements personnels sont compris dans les renseignements demandés?

Les renseignements demandés ne comprennent aucun renseignement personnel.

Quelles seront les années de données demandées?

En 2022-2023, les données demandées porteront sur des événements d'appels de service qui ont eu lieu durant l'année civile 2023. À compter de 2023-2024, le Programme compte continuer de demander ces données sur une base mensuelle.

À qui les renseignements seront-ils demandés?

L'ensemble des services de police canadiens, tels que les services municipaux et des Premières Nations, les services de police provinciaux et les services de police fédéraux.

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Statistique Canada a besoin de ces renseignements pour créer et diffuser des statistiques sur la nature et l'étendue des événements d'appels de service auxquels les services de police sont appelés à répondre.

Selon les études préliminaires réalisées par Statistique Canada au sujet des appels de service, une forte proportion des événements ne sont pas de nature criminelle. Ils ne sont donc pas saisis dans d'autres sources de données déclarées par les services de police à Statistique Canada, telles que le Programme de déclaration uniforme pour les appels de service (Programme DUAS).

Ces statistiques aideront à mettre en lumière certains enjeux qui touchent le bien-être et la sécurité des communautés, ainsi qu'à fournir des renseignements sur la portée plus large des interactions des services de police avec le public au-delà de celles qui portent sur des affaires criminelles.

Les données seront utilisées par les décideurs politiques, les chercheurs ainsi que l'ensemble des ordres de gouvernement pour prendre des décisions éclairées sur les besoins des communautés.

Statistique Canada pourrait aussi utiliser les renseignements à d'autres fins statistiques et de recherche.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Tous les services de police sont sélectionnés comme fournisseurs de données, puisque le Programme de déclaration uniforme pour les appels de service (Programme DUAS) est un recensement de tous les événements d’appels de service dans l’ensemble du Canada.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Novembre 2023

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 26 janvier 2024

Tribunaux

Données sur les cas, les pensions alimentaires et l'exécution

Quels sont les renseignements demandés?

Statistique Canada demande des renseignements statistiques et descriptifs sur les pensions alimentaires pour les enfants et les conjoints auprès des programmes d'exécution des ordonnances alimentaires (PEOA) de la Colombie-Britannique et du Manitoba.

Les données demandées viendront compléter les données d'autres provinces déjà détenues par Statistique Canada.

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Cette demande comprend des renseignements personnels :

  • nom (code Soundex)
  • sexe
  • date de naissance
  • emplacement
  • code postal du payeur et du bénéficiaire
  • bénéficiaire prestataire ou non de l'assistance sociale
  • nombre d'enfants qui reçoivent une pension alimentaire
  • date de naissance de l'enfant
  • numéro d'identification du payeur
  • numéro d'identification du bénéficiaire
  • numéro d'identification de l'enfant ou des enfants

D'autres variables qui pourraient être demandées et utilisées de manière isolée pour identifier une personne comprennent le numéro d'identification du cas attribué par le Programme d'exécution des ordonnances alimentaires, le numéro d'identification de la cause, le numéro du lien à la base de données, et le numéro d'identification du cas d'un autre secteur de compétence faisant l'objet d'une entente sur l'exécution réciproque (attribué par le PEOA).

Les identificateurs personnels sont nécessaires pour procéder à des couplages de données, qui serviront uniquement à des fins statistiques. Une fois les données couplées, les identificateurs personnels seront remplacés par une clé anonyme.

Quelles seront les années de données demandées?

Statistique Canada demandera des données mensuelles chaque trimestre.

À qui les renseignements seront-ils demandés?

BC Family Maintenance Agency
Manitoba Maintenance Enforcement Program

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Statistique Canada a besoin de ces renseignements pour produire et publier des données sur le volume et le type de cas inscrits, les mesures prises pour assurer l'exécution, les montants des pensions alimentaires dus et la conformité des paiements de pension alimentaire, entre autres mesures. Ces données seront utilisées par les décideurs, les chercheurs et les intervenants pour appuyer l'administration de la justice à l'échelon national en fournissant des données sur le nombre de cas et les caractéristiques des cas.

Statistique Canada pourrait également utiliser ces renseignements à d'autres fins statistiques ou pour d'autres travaux de recherche.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Ces organismes sont chargés de faire exécuter les ordonnances de paiement de pension alimentaire pour les cas inscrits dans leur province ou territoire.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Avril 2023

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 18 Avril 2023

Données sur les plaintes relatives aux droits de la personne

Quels sont les renseignements demandés?

En réponse à un projet pilote que Statistique Canada entreprend avec le ministère de la Justice, Statistique Canada cherchera à obtenir des renseignements à propos de la plainte officielle (p. ex. le domaine de discrimination, les motifs de discrimination, les résultats du cas), les détails entourant le processus d’audience, s’il y a lieu, et les détails relatifs à tout appel (le cas échéant).

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Cette demande comprend des renseignements personnels sur le plaignant, comme : 

  • Prénom
  • Nom de famille
  • Date de naissance
  • Numéro de téléphone
  • Adresse courriel
  • Adresse postale

Les identificateurs personnels sont nécessaires pour effectuer des couplages de données, à des fins statistiques seulement. Une fois les données couplées, les identificateurs personnels seront remplacés par une clé de personne anonymisée, ce qui signifie que les personnes ne seront pas identifiables une fois que les données auront été couplées.

Pour en savoir plus, consultez le supplément relatif à l’Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée pour les enquêtes de Statistique Canada pour cette demande.

Projet pilote sur les tribunaux des droits de la personne - Supplément à l'projet à recouvrement des coûts sur les tribunaux des droits de la personne

Quelles seront les années de données demandées?

Statistique Canada demande des données de 2000 à 2023.

À qui les renseignements seront-ils demandés?

Ces renseignements sont demandés à diverses administrations publiques responsables des droits de la personne tant à l’échelle fédérale qu’à l’échelle provinciale.

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Statistique Canada demande ces données à différents tribunaux et commissions afin de fournir de nouveaux renseignements utiles à l’échelle fédérale et à l’échelle provinciale. Les renseignements sur les répercussions liées au dépôt d’une plainte en matière de droits de la personne aideront à déterminer les caractéristiques des plaignants en matière de discrimination et de harcèlement et permettront de faire la lumière sur les résultats. Ces renseignements peuvent être utilisés par les décideurs et les chercheurs afin de permettre une meilleure prise de décisions fondée sur des données probantes à l’échelle locale, provinciale et nationale. 

Statistique Canada peut également utiliser les renseignements à d’autres fins statistiques et de recherche.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Les commissions et les tribunaux des droits de la personne sont chargés de recueillir et de tenir à jour des données administratives sur les plaintes relatives aux droits de la personne à l’échelle fédérale et à l’échelle provinciale.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

L’hiver 2023

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 29 janvier 2024

Autre contenu lié à Crime et justice

Acquisition de données sur les saisies de drogues auprès du laboratoire du Service d'analyse des drogues (SAD) de Santé Canada

Quels sont les renseignements demandés?

Des données provenant de l'analyse des échantillons de drogues saisies sont demandées. Cela comprend :

  • la province ou le territoire d'où provient l'échantillon;
  • l'endroit où l'échantillon a été saisi;
  • la date à laquelle le résultat et l'échantillon ont été renvoyés au client;
  • la ville du client qui a soumis l'échantillon;
  • la date à laquelle l'échantillon a été reçu au laboratoire du SAD;
  • une brève description de l'échantillon (c.-à-d. s'il s'agit d'une plante, d'une poudre, d'un comprimé, d'un résidu, d'un papier, d'un cristal, etc.);
  • le nom de la drogue.

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Cette demande ne contient aucun renseignement personnel.

Quelles seront les années de données demandées?

Toutes les données actuelles et historiques détenues au moment de la demande.

À qui les renseignements seront-ils demandés?

Laboratoire du Service d'analyse des drogues (SAD) de Santé Canada.

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Statistique Canada a besoin de ces renseignements afin de créer et de publier des statistiques sur les drogues émergentes identifiées à partir d'échantillons d'eaux usées. Ces statistiques permettront de déterminer la façon dont nos données sur les eaux usées s'harmonisent aux données sur les saisies de drogues et, éventuellement, les complètent.

Ces renseignements seront utilisés par les décideurs, les chercheurs et les intervenants du secteur (comme l'Agence de la santé publique du Canada, la Gendarmerie royale du Canada, les administrations provinciales et municipales, ainsi que les autorités de santé publique) afin d'identifier de nouvelles drogues et de dresser un portrait plus précis de la présence des drogues dans les villes canadiennes.

Statistique Canada peut aussi utiliser les renseignements à d'autres fins statistiques et pour d'autres recherches.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Le laboratoire du SAD de Santé Canada analyse les échantillons de drogues saisies provenant des municipalités à l'étendue du Canada. Il s'agit du seul type de laboratoire qui recueille ce genre de données dont nous avons besoin au Canada.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

À partir du mois d'Août 2023

Quels programmes de Statistique Canada utiliseront principalement ces données?

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 24 août 2023

Base de données nationale sur les incendies

Quels sont les renseignements demandés?

La Base de données nationale sur les incendies (BDNI) (projet pilote) a été créée par Statistique Canada en 2017. Pour assurer la production continue de cette base de données, StatCan recueillera les données à compter de 2015 auprès des administrations qui ont fourni des données dans le cadre du projet pilote. Les administrations qui n'ont pas pu participer au projet pilote de la BDNI en 2017 peuvent fournir des données à partir de l'année 2005. La BDNI contient des données sur les caractéristiques des incendies et des victimes (blessures, pertes et décès à la suite d'incendies).

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Les renseignements demandés comprennent des identificateurs personnels, comme le prénom, le nom de famille, le nom de l'entreprise, le sexe, l'âge et l'adresse.

Ces identificateurs personnels sont nécessaires pour procéder à des couplages de données; les couplages seront effectués uniquement à des fins statistiques. L'accès aux données est sécurisé et est strictement limité à un petit nombre de personnes, selon le principe du besoin de savoir. Une fois les données couplées, les identificateurs personnels seront remplacés par des clés anonymisées liées aux personnes; en d'autres termes, il sera impossible d'identifier des personnes une fois le couplage effectué.

Quelles seront les années de données demandées?

La demande vise les données pour 2015 et les années suivantes.

À qui les renseignements seront-ils demandés?

C'est aux organismes suivants que l'on demande de fournir ces renseignements :

  • Les bureaux du commissaire aux incendies de la Nouvelle Écosse, du Nouveau Brunswick, de l'Île du Prince Édouard, des Territoires du Nord Ouest, du Nunavut et du Yukon;
  • Les bureaux du commissaire aux incendies de la Colombie‑Britannique, de l'Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba et de Terre‑Neuve‑et‑Labrador;
  • Le Bureau du commissaire des incendies et de la gestion des situations d'urgence de l'Ontario;
  • La Direction du développement en sécurité incendie du Québec;
  • Les Forces armées canadiennes;

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Statistique Canada peut aussi utiliser les renseignements à d'autres fins statistiques et de recherche.

Les données de la Base de données nationale sur les incendies (BDNI) seront utilisées par les commissaires aux incendies, les chefs de service d'incendie, les commandants de sapeurs pompiers et les chercheurs universitaires pour mieux comprendre la nature et l'ampleur des incidents d'incendie dans l'ensemble du pays. Grâce à l'élaboration d'un outil géospatial faisant appel à la BDNI, Statistique Canada soutient la capacité des services d'incendie à déterminer et à cibler les collectivités qui bénéficieraient le plus de mesures de prévention des incendies, le but étant de prévenir non seulement les incendies, mais aussi les blessures et les décès causés par ceux ci. Statistique Canada demande les renseignements en question afin de combler ces besoins en données.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

On a sélectionné les organismes qui recueillent et tiennent à jour des données sur les incendies ayant donné lieu à l'intervention des services d'incendie.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Septembre 2022

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 29 août 2022

Demandes de renseignements — Santé

En vertu de la Loi sur la statistique, Statistique Canada demande par la présente les renseignements suivants, qui seront utilisés uniquement à des fins statistiques et de recherche et qui seront protégés conformément aux dispositions de la Loi sur la statistique et de toute autre loi pertinente. Veuillez noter que cette demande est à caractère obligatoire.

Autre contenu lié à la santé

Données sur la Prestation dentaire canadienne et le Régime canadien de soins dentaires

Quels sont les renseignements demandés?

Les données demandées comprennent des détails sur l’identité des demandeurs et des participants au régime, ainsi que des renseignements liés aux processus de demande de règlement et d’administration des avantages fiscaux du Régime canadien de soins dentaires (PCDC) et de la Prestation dentaire canadienne.

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Cette demande contient des renseignements personnels tels que le nom, la date de naissance et le numéro d’assurance sociale (NAS) du bénéficiaire et de sa famille, soumis au Régime canadien de soins dentaires (PCDC). Les données sur les demandes de règlement du PCDC contiennent des renseignements sur les demandes de règlement d’assurance, y compris les numéros d’identification des participants au régime et les détails des services dentaires fournis. De plus, les données fiscales sur les prestations dentaires canadiennes comprennent des renseignements sur les demandeurs et leur famille. Ces données sont nécessaires pour effectuer des couplages de données, à des fins statistiques uniquement. Une fois les données liées, les identifiants personnels seront remplacés par une clé de personne anonymisée.

Pour de plus amples renseignements, consultez le supplément à l’Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada pour cette demande.Supplément à l’évaluation générale des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada en lien avec le Programme de statistiques sur la santé buccodentaire.

Quelles seront les années de données demandées?

Données mensuelles en date de décembre 2023 (en cours)

À qui les renseignements seront-ils demandés?

Les données seront demandées aux ministères fédéraux (Santé Canada, Emploi et Développement social Canada, Agence du revenu du Canada) et à tout tiers administrateur de régime associé à l’administration et à la gestion du Régime canadien de soins dentaires et de la Prestation dentaire canadienne.

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

La collecte de ces données s’aligne sur les engagements du gouvernement du Canada énoncés dans le budget de 2023 visant à éliminer les obstacles aux soins buccodentaires, à combler les lacunes en matière de données liées à la santé buccodentaire au Canada et à éclairer le déploiement du Régime canadien de soins dentaires (PCCD).

Par conséquent, Statistique Canada a lancé un programme de statistiques sur la santé buccodentaire qui comprend la collecte de données administratives sur les soins dentaires afin de mieux comprendre les caractéristiques socioéconomiques des populations admissibles aux soins buccodentaires, de mettre en contexte les défis liés à l’accessibilité des soins buccodentaires et d’aider un large éventail d’intervenants, y compris les décideurs, à concevoir des stratégies de sensibilisation ciblées et à élaborer des interventions pour atteindre les résultats publics souhaités.  Statistique Canada peut également utiliser ces renseignements à d’autres fins statistiques et de recherche.

 

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Les fournisseurs de données ont été choisis parce qu’ils participent directement à la surveillance et à l’administration du Régime canadien de soins dentaires et de la Prestation dentaire canadienne.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Avril 2024 et en avant (mensuel).

Dans le cadre de quels programmes de Statistique Canada ces données seront-elles principalement utilisées?

Ces données seront utilisées principalement par le Programme de statistiques sur la santé buccodentaire.

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 19 juin 2024

Résumé des changements

Ajout des données demandes de règlement d’assurance au cadre.

Services paramédicaux – Rapports sur les soins aux patients

Quels sont les renseignements demandés?

Les données demandées portent sur des surdoses soupçonnées d'opioïdes lors de demandes de services reçus par les services paramédicaux dans le comté de Simcoe, en Ontario. Les données demandées comprendront le type d'appel, la réponse et le traitement administré.

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Cette demande contient des renseignements personnels tels que le prénom, le nom de famille, le sexe, la date de naissance, l'adresse municipale, le code postal, des numéros de téléphone et le numéro provincial d'assurance-maladie; ainsi que des renseignements relatifs à la demande de service, le type d'appel, la réponse, et le traitement administré à la personne.

Les identificateurs personnels, y compris le prénom et le nom de famille, le sexe, la date de naissance, les renseignements sur l'adresse, les numéros de téléphone et les numéros provinciaux d'assurance-maladie sont nécessaires pour effectuer des couplages entre les données, à des fins statistiques seulement. Une fois les données couplées, les identificateurs personnels seront remplacés par une clé anonyme.

Pour de plus amples renseignements, consultez le supplément à l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada pour cette demande.

Initiative sur les stupéfiants, l'usage de substances et le bien-être communautaire

Quelles seront les années de données demandées?

De janvier 2015 à juin 2019.

À qui les renseignements seront-ils demandés?

Services provinciaux d'ambulance (sauf ambulance aérienne) au comté de Simcoe, en Ontario

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Statistique Canada répond aux besoins des intervenants fédéraux, provinciaux et municipaux, comme le Groupe de la stratégie anti-opioïde Simcoe-Muskoka, qui a demandé de l'aide pour mieux comprendre les principaux facteurs de risque des populations les plus exposées au risque de surdose d'opioïde. Les renseignements demandés serviront à produire des statistiques pour répondre à ces besoins en données. Les données reçues permettront d'examiner les appels portant sur des surdoses soupçonnées d'opioïdes et seront essentielles à la formulation d'une cohorte d'individus, y compris des mineurs, qui ont subi une surdose d'opioïdes mortelle ou non mortelle.

Ces statistiques aideront à éclairer la catégorisation de la crise des opioïdes dans cette collectivité ontarienne et à enrichir l'ensemble de connaissances entourant les déterminants sociaux de la crise des opioïdes. Les statistiques non confidentielles qui en résultent peuvent être utilisées par les parties prenantes, telles que le Groupe de la stratégie anti-opioïde Simcoe-Muskoka (SMOS), dans le cadre des efforts de bien comprendre les sources de la crise des opioïdes, les principaux facteurs de risque et les personnes qui sont les plus susceptibles à la surdose d'opioïdes, afin de cerner les possibilités d'intervention et d'en tirer parti.

Statistique Canada utilisera ces renseignements à des fins statistiques et de recherche.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Ces organismes recueillent et tiennent à jour des données sur les demandes de service reçues par les services paramédicaux.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Juillet 2020

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 21 juillet 2020

Maladies et état de santé physique

Système canadien de surveillance des maladies chroniques

Quels sont les renseignements demandés?

Les données demandées sont des renseignements agrégés au niveau national sur l'incidence et la prévalence des maladies chroniques. Les données demandées comprendront l'incidence et la prévalence de multiples maladies chroniques par groupes d'âge de 5 ans et par sexe seulement. Ces données ne comprendront aucun renseignement d'identification.

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Cette demande ne contient aucun renseignement personnel.

Quelles seront les années de données demandées?

Données annuelles de 2000 (en continu)

À qui les renseignements seront-ils demandés?

L'Agence de la santé publique du Canada

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Statistique Canada demande les données du Système canadien de surveillance des maladies chroniques pour contribuer à créer et à valider des modèles de projection des maladies chroniques. Les projections de l'incidence et de la prévalence des maladies chroniques à partir de ces modèles validés seront utilisées par les décideurs politiques et les chercheurs pour planifier les stratégies d'intervention et de gestion pour la prévention des maladies chroniques.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

L'Agence de la santé publique du Canada possède les données de surveillance nationales liées à la prévalence et à l'incidence des maladies chroniques au Canada.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Mai/juin 2022 et des années suivantes (annuellement)

Quels programmes de Statistique Canada utiliseront principalement ces données?

Ces données seront principalement utilisées pour valider l'outil de microsimulation du modèle de santé de la population (POHEM). Les données seront utilisées aux fins de validation externe des projections et ne seront pas diffusées dans le cadre de l'outil POHEM.

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 8 juin 2022

Services de soins de santé

Fichiers de santé provinciaux/territoriaux pour les Études de couverture du Recensement

Quels sont les renseignements demandés?

Statistique Canada demande des renseignements de contact provenant des fichiers de santé provinciaux pour un sous-ensemble de personnes sélectionnées dans l'Étude sur le sous-dénombrement du recensement, de même que des renseignements démographiques et de contact sur les personnes inscrites dans le système de soins de santé des territoires, uniquement à des fins statistiques et de recherche.

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Les renseignements personnels comprennent : noms, information de contact et renseignements démographiques. Aucune information liée à la santé n'est demandée. Les identificateurs personnels sont requis afin d'effectuer des appariements de données uniquement à des fins statistiques et de recherche.

Quelles seront les années de données demandées?

2021 et à tous les cinq ans par la suite.

À qui les renseignements seront-ils demandés?

Ces renseignements seront demandés au Ministère de la santé des provinces et territoires canadiens.

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Statistique Canada a besoin de ces renseignements afin d'estimer les erreurs de couverture du recensement. Une estimation du sous-dénombrement net du recensement (nombre net de personnes manquant au chiffre du recensement publié) est nécessaire pour chaque territoire et province afin que Statistique Canada puisse remplir son mandat visant à produire les estimations démographiques officielles du Canada par le biais du Programme des estimations démographiques.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Les ministères de la santé provinciaux et territoriaux sont chargés de maintenir leurs fichier sur les soins de santé, qui sont des sources de renseignements fiables, ayant une bonne couverture.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Différentes versions de ces renseignements seront demandés durant les années de recensement, et de nouveau à tous les cinq ans pour chaque Recensement de la population.

Quels programmes de Statistique Canada utiliseront principalement ces données?

Ces données seront utilisées par le Programme du recensement.

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 7 avril 2022

Résumé des changements

La demande a été élargie pour inclure toutes les provinces et territoires.

Supplément à l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada liée à l'Initiative sur les stupéfiants, l'usage de substances et le bien-être des collectivités

Février 2020

Gestionnaires de programme : Directeur adjoint, Centre de renseignements et d'innovation en données sociales
Directeur, Centre de renseignements et d'innovation en données sociales
Directrice générale, Domaines spécialisés du recensement, Direction des perspectives sociales, de l'intégration et de l'innovation

Mention du fichier de renseignements personnels (FRP)

Conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels, Statistique Canada élabore un nouveau fichier de renseignements personnels (FRP) institutionnel pour décrire tous les renseignements personnels obtenus de la part des ambulanciers paramédicaux, des services de police et des organismes de santé et de soins de longue durée, tant à l'échelle municipale que provinciale, ainsi que ceux issus des registres des stupéfiants existants, pour les besoins de la Loi sur la statistique. Le FRP suivant est proposé à des fins de consultation et d'enregistrement.

Initiative sur les stupéfiants, l'usage de substances et le bien-être communautaire

Description : Ce fichier décrit les renseignements obtenus de la part des services de police, des services paramédicaux et des organismes de santé et de soins de longue durée, tant à l'échelle municipale et provinciale que fédérale, au sujet de personnes chez qui l'usage d'opioïdes, de méthamphétamines en cristaux et d'autres types de stupéfiants a mené à une consommation problématique de substances ou à une surdose présumée. Les renseignements personnels peuvent comprendre le prénom, le nom de famille, la date de naissance, l'âge, le sexe, l'adresse, le code postal, le numéro de téléphone et le numéro provincial d'assurance-maladie, ainsi que des renseignements relatifs à la surdose présumée, y compris les accusations au criminel qui pourraient avoir été portées contre la personne, l'historique des contacts entre la police et les personnes identifiées, le traitement reçu, les renseignements sur la facturation des soins de santé, les services de soins de santé reçus et l'information concernant l'administration de tout médicament contrôlé.

Catégorie de personnes : Les personnes (y compris les mineurs) identifiées par les services de police, les services paramédicaux et les organismes de santé et de soins de longue durée chez qui l'usage de stupéfiants a mené à une consommation problématique de substances ou à une surdose présumée entre 2015 et aujourd'hui.

But : Les renseignements personnels sont utilisés pour produire des données analytiques qui mettront en évidence les principaux facteurs de risque d'une surdose de drogue et permettront de mieux comprendre la population la plus à risque. Ces résultats aideront les travailleurs de première ligne, les décideurs et les responsables de programmes des secteurs de la santé, de la justice et de l'emploi à déterminer les possibilités d'interventions multisectorielles. Les renseignements personnels sont recueillis conformément à la Loi sur la statistique (articles 3, 7, 8 et 13).

Usages compatibles : Les renseignements sont utilisés uniquement à des fins de statistique et de recherche. Assujetties à la Directive sur le couplage de microdonnées de Statistique Canada, les données recueillies dans le cadre de la présente Initiative peuvent être couplées à celles provenant de sources administratives ou d'autres enquêtes décrites dans ce chapitre, incluant, sans s'y limiter, les Données des coroners et des médecins légistes canadiens (StatCan PPU 809), le Fichier des familles T1 (StatCan PPU 111), le Recensement de la population et Enquête nationale auprès des ménages (StatCan PPU 005) et les données sur la santé. Les renseignements identificatoires sont requis à des fins de couplage d'enregistrements seulement, pour produire des données analytiques plus robustes. Un fichier de recherche contenant des enregistrements individuels, sans nom ni autre identificateur direct, peut être partagé à des fins de statistique et de recherche avec les organisations qui participent à l'Initiative sur les stupéfiants, l'usage de substances et le bien-être communautaire en vertu d'un arrêté de divulgation discrétionnaire et avec l'autorisation du fournisseur de données, conformément aux dispositions du paragraphe 17(2) de la Loi sur la statistique.

Normes de conservation et de destruction : L'information est conservée jusqu'à ce qu'elle ne soit plus requise à des fins statistiques, puis elle est détruite.

Numéro ADD : 2007/001
Renvoi au document numéro : StatCan SSD 040
Enregistrement (SCT) : En attente d'attribution par le SCT
Numéro de fichier : StatCan PPU 814

Description de l'activité statistique

L'Initiative sur les stupéfiants, l'usage de substances et le bien-être communautaire (ci-après appelée « l'Initiative ») est une série de projets dans le cadre desquels Statistique Canada recueillera des données sur les personnes (y compris les mineurs) victimes d'une surdose de drogue présumée, afin de produire des données analytiques qui aideront à déterminer les principaux facteurs de risque et à mieux comprendre les personnes les plus à risque de faire une surdose de drogue et un usage problématique de substances. Dans le cadre de cette Initiative, chaque projet sera mené en mettant l'accent sur une municipalité, une région, une province, un territoire ou le pays dans son ensemble et sera déterminé en collaboration avec les principaux intervenants de tous les ordres de gouvernement (municipal, provincial et fédéral). Un projet pilote a été mené en 2017 en collaboration avec la Ville de Surrey, en Colombie-Britannique. Celui-ci a fourni des données pertinentes et de grande qualité sur la crise des opioïdes dans la Ville de Surrey, dont les intervenants de première ligne et les décideurs se sont servis pour élaborer les politiques et les programmes antidrogues utilisés pour sauver la vie de Canadiens. Le succès de ce projet pilote a mené à l'élaboration de l'Initiative sur les stupéfiants, l'usage de substances et le bien-être communautaire, laquelle fournira des données sur les stupéfiants et d'autres substances qui sont essentielles pour aider les travailleurs de première ligne, les décideurs et les responsables de programmes à mieux identifier, comprendre et servir les personnes les plus à risque dans diverses municipalités à l'échelle nationale.

Pour rassembler les données nécessaires à cette Initiative, Statistique Canada colligera les données administratives obtenues de la part des ambulanciers paramédicaux, des services de police, des organismes de santé et de soins de longue durée, tant à l'échelle municipale que provinciale, ainsi que celles issues des registres des stupéfiants existants concernant les personnes qui ont fait une surdose présumée d'opioïdes, de méthamphétamines en cristaux et d'autres types de stupéfiants connus pour leur important effet néfaste sur les Canadiens et les collectivités partout au pays. Les données ainsi obtenues serviront à créer une cohorte d'étude formée de victimes d'une surdose de drogue présumée afin de fournir des observations utiles sur les personnes les plus à risque de surdose. Les données demandées comprennent les identificateurs personnels des victimes de surdose à des fins de couplage d'enregistrements et d'analyse. Les identificateurs personnels comprennent le prénom, le nom de famille, la date de naissance, l'âge, le sexe, l'adresse, le code postal, le numéro de téléphone et le numéro provincial d'assurance-maladie.

L'information demandée sera couplée à d'autres données administratives accessibles à Statistique Canada, y compris les données des coroners, les données fiscales, les données du recensement et les données sur la santé. Les données analytiques générées par cette Initiative aideront les travailleurs de première ligne, les décideurs et les responsables de programmes des secteurs de la santé, de la justice et de l'emploi à déterminer les possibilités d'interventions multisectorielles en leur permettant de prendre des décisions fondées sur des données probantes et l'examen des politiques efficaces. La capacité de coupler les renseignements sur une même personne qui proviennent des divers services (y compris le système de justice pénale) est essentielle pour mieux identifier, comprendre et servir les personnes les plus à risque. Tous les renseignements recueillis seront utilisés uniquement à des fins statistiques.

Raison du supplément

Bien que l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada aborde la plupart des risques en matière de vie privée et de sécurité liés aux activités statistiques menées par Statistique Canada, ce supplément décrit la nécessité, la proportionnalité ainsi que les facteurs d'atténuation relatifs à la présente Initiative compte tenu du caractère délicat des renseignements.

Nécessité et proportionnalité

La collecte et l'utilisation de renseignements personnels dans le cadre de l'Initiative sur les stupéfiants, l'usage de substances et le bien-être communautaire peuvent se justifier par le critère en quatre parties proposé par le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada :

  1. Nécessité : L'information générée par ces projets servira à combler des lacunes statistiques en bonifiant le corpus de connaissances sur les déterminants sociaux des nouveaux problèmes liés à l'usage de drogues comme la crise des opioïdes. L'Initiative répond à la demande des collectivités qui souhaitent obtenir des données et des analyses détaillées sur les stupéfiants dans leurs collectivités, selon le principe du recouvrement des coûts. Les renseignements provenant de diverses bases de données externes sont indispensables dans le cadre de cette initiative, étant donné que Statistique Canada n'a accès à l'heure actuelle qu'au Système national d'information sur les soins ambulatoires (SNISA) et à la Base de données sur les congés des patients (BDCP). Ces deux bases de données sont d'importantes sources d'information, mais elles ne fournissent pas suffisamment de détails aux fins de l'Initiative. Par exemple, dans la BDCP et le SNISA, les méthamphétamines en cristaux font partie d'un groupe de stimulants plus vaste, mais aucune information détaillée propre aux méthamphétamines en cristaux n'est fournie.

    Ces données aideront à mettre en évidence les principaux facteurs de risque et à mieux comprendre les personnes les plus à risque de faire une surdose de drogue, ce qui améliore la capacité de cerner et de saisir les possibilités d'intervention dans la collectivité. L'intégration de ces données et les indicateurs générés par ces projets permettront aux intervenants de première ligne et aux décideurs de mieux adapter les politiques et les programmes qui visent à sauver des vies et à prévenir les surdoses mortelles.

  2. Efficacité : L'information recueillie sera couplée à celle d'autres bases de données de Statistique Canada, comme les données des coroners, les données fiscales, les données du recensement et les données sur la santé. L'intégration de ces données produira des résultats analytiques regroupés actuels, pertinents et de grande qualité qui aideront les secteurs de la santé, de la justice et de l'emploi à déterminer les possibilités d'interventions multisectorielles en leur permettant de prendre des décisions fondées sur des données probantes et l'examen des politiques efficaces concernant la crise des opioïdes et la question des méthamphétamines. L'efficacité du modèle de projet a déjà été démontrée par les résultats du projet pilote mené dans la Ville de Surrey, dont les intervenants de première ligne et les décideurs se sont servis pour élaborer les politiques et les programmes antidrogues utilisés pour sauver la vie de Canadiens.

  3. Proportionnalité : Les données demandées représentent l'information minimale nécessaire pour former la cohorte et produire les résultats analytiques demandés. Ces résultats analytiques peuvent mettre en évidence les caractéristiques démographiques des victimes de surdose, ainsi que les facteurs de risque et de protection associés à ces surdoses. Le produit analytique est élaboré en collaboration avec les principaux intervenants afin de mieux cerner leurs besoins en matière de données. Les fichiers et les variables demandés ne représentent que les données nécessaires pour produire de l'information analytique agrégée de grande qualité. Le projet pilote à Surrey a servi de modèle à l'Initiative sur les stupéfiants, l'usage de substances et le bien-être communautaire afin de déterminer les types et la quantité de variables nécessaires pour produire les indicateurs demandés. Étant donné que le travail effectué dans le cadre de l'Initiative repose sur des travaux déjà entrepris par Statistique Canada, les exigences en matière de qualité ont déjà été évaluées et ne peuvent être modifiées sans diminuer la qualité du produit analytique final. Dans le cadre du projet pilote à Surrey, plusieurs bases de données administratives ont été acquises, chacune d'entre elles contenant environ neuf identificateurs personnels utilisés pour coupler l'information avec celle d'autres bases de données. De plus, diverses variables sur la gravité de l'incident ont été recueillies selon le type de base de données, notamment le type d'appel fait aux services d'urgence pour demander un service, le traitement administré le cas échéant, le résultat final de l'appel (par exemple, si un premier répondant a été envoyé) et les renseignements sur la facturation. Jusqu'à 70 variables supplémentaires sur la gravité de l'incident pourraient être demandées en fonction de la base de données concernée et de l'analyse que l'intervenant recherche. Bien que des identificateurs personnels soient requis pour le couplage d'enregistrements, toutes les stratégies d'atténuation des risques ont été mises en œuvre et sont décrites ci-dessous dans la section « Facteurs d'atténuation ».

    La proportionnalité a également été envisagée en fonction du caractère délicat des données et de l'éthique :

    • Caractère délicat des données : Malgré le caractère quelque peu délicat des données demandées, aucune question concernant leur caractère délicat n'a été soulevée au cours du projet pilote à Surrey et l'intérêt public général qui découle de l'Initiative en justifie la collecte.
    • Éthique : Dans le cadre de ce travail, de nombreux experts ont été consultés jusqu'à maintenant. Ceux-ci comprennent des experts de Statistique Canada, mais aussi des experts des gouvernements provinciaux et des administrations municipales. Dans le cadre de cette Initiative, Statistique Canada s'est associée au groupe de la Simcoe-Muskoka Opioids Strategy (SMOS), composé d'experts qui œuvrent dans les secteurs de la santé, de la justice et de l'emploi. Aucun enjeu d'ordre juridique connu ne découle de l'Initiative puisque les données demandées proviennent d'administrateurs de données qui ont le pouvoir de les partager avec Statistique Canada. En vertu de la structure de gouvernance commune du projet, bien qu'on ne prévoie pas mobiliser les Canadiens en général, les personnes ayant une expérience vécue se voient offrir la possibilité de prendre connaissance du produit analytique et de le commenter avant sa diffusion. La crise des opioïdes ne montre aucun signe de ralentissement et touche des milliers de Canadiens et de collectivités partout au pays. Compte tenu de la gravité de la crise et du bien commun qui pourrait découler du projet grâce à une meilleure compréhension des personnes les plus à risque de faire une surdose de drogue, les avantages du projet surpassent ses inconvénients.
  4. Solutions de rechange : À l'heure actuelle, Statistique Canada ne dispose d'aucune source d'information importante concernant les incidents de surdose. Par exemple, pour le projet pilote à Surrey, nous avons reçu de la part d'ambulanciers paramédicaux des données qui se sont révélées cruciales pour la formation de la cohorte d'étude. Actuellement, Statistique Canada n'a pas accès aux données détaillées recueillies par les ambulanciers paramédicaux. Non seulement le nombre de personnes qui ont fait une surdose est sous-estimé dans les sources de données administratives existantes auxquelles Statistique Canada a accès, notamment le Système national d'information sur les soins ambulatoires (SNISA), la Base de données sur les congés des patients (BDCP) et la Base de données sur les décès de la Statistique de l'état civil (BCDECD), mais celles-ci ne contiennent pas autant de détails que les bases de données demandées. Les bases de données qui ne sont pas suffisamment détaillées réduisent l'exactitude des indicateurs produits, ce qui rend difficile la détermination des principaux facteurs de risque et des sous-populations les plus à risque de faire une surdose. De plus, il n'existe aucune source unique pour ces données, ce qui confirme l'importance de recourir aux capacités et à l'expertise de Statistique Canada pour procéder à l'intégration des sources de données externes afin de créer une base de données exhaustive pour l'Initiative.

Facteurs d'atténuation

Couplage d'enregistrements

Les renseignements identificatoires sont requis à des fins de couplage d'enregistrements seulement, pour produire des analyses plus précises. Dès la réception des fichiers, les données identificatoires et les renseignements analytiques seront stockés séparément. Tous les renseignements identificatoires qui figurent sur les fichiers analytiques seront remplacés par une clé d'identification personnelle anonymisée. Les renseignements identificatoires seront accessibles uniquement pour les personnes qui en ont absolument besoin et qui font partie de l'équipe de projet de moins de huit personnes.

Divulgation

Un fichier de recherche contenant des enregistrements individuels, sans nom ni autre identifiant direct, pourrait être partagé à des fins de statistique et de recherche avec les organisations qui participent à l'Initiative en vertu d'un arrêté de divulgation discrétionnaire et avec l'autorisation du fournisseur de données, conformément aux dispositions du paragraphe 17(2) de la Loi sur la statistique.

Accès aux renseignements personnels

Statistique Canada a déterminé que les renseignements recueillis sur des mineurs ne seront pas divulgués aux parents ou aux tuteurs qui demandent l'accès aux renseignements personnels de leur enfant. Si les valeurs et les systèmes de croyances parentaux diffèrent de ceux du mineur, le fait de divulguer les renseignements sur le mineur à ses parents ou à son tuteur pourrait compromettre sa sécurité. Quant aux personnes elles-mêmes, elles peuvent demander et obtenir les renseignements recueillis à leur sujet, qu'elles soient adultes ou mineures.

Conclusion

Cette évaluation a permis de conclure que, grâce aux mesures de protection existantes de l'organisme, les risques résiduels sont tels que Statistique Canada est disposé à accepter et à gérer le risque.

Approbation officielle

Le présent supplément à l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée a été examiné et recommandé aux fins d'approbation par l'agente principale de la protection des renseignements personnels, le directeur général de la Direction des méthodes statistiques modernes et de la science des données et la statisticienne en chef adjointe, Secteur de la statistique sociale, de la santé et du travail de Statistique Canada. Le statisticien en chef du Canada exerce les pouvoirs délégués en vertu de l'article 10 de la Loi sur la protection des renseignements personnels pour Statistique Canada et est responsable des opérations de l'organisme, y compris du secteur de programme cité dans cette évaluation des facteurs relatifs à la vie privée.

Eric Rancourt
Directeur général
Méthodes statistiques modernes et Science
des données

Linda Howatson-Leo
Dirigeante principale de la protection
des renseignements personnels

Lynn Barr-Telford
Statisticienne en chef adjointe
Statistique sociale, de la santé et du travail

Anil Arora
Statisticien en chef du Canada

Supplément à l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada liée aux activités de moissonnage du Web pour l'Indice des prix à la consommation

Date : juin 2020

Gestionnaire de programme : Directeur, Division des prix à la consommation

Fichier de renseignements personnels

Sans objet. Aucun renseignement personnel ne peut être récupéré au moyen du nom d'une personne ou d'un autre identificateur direct.

Description de l'activité statistique

L'Indice des prix à la consommation (IPC) est un indicateur économique clé et il est essentiel pour mesurer l'économie canadienne. L'IPC représente les variations des prix payés par les consommateurs canadiens. Il mesure les variations de prix en comparant, au fil du temps, le coût d'un panier fixe de biens et de services.

Le Programme des prix à la consommation doit intégrer les données recueillies au moyen du moissonnage du Web à la production de l'Indice des prix à la consommation (IPC) afin de maintenir la pertinence de cet indicateur économique clé en tenant compte des prix des produits et services achetés par les Canadiens. Comme de plus en plus de consommateurs choisissent de magasiner en ligne, il est essentiel que les produits et les prix offerts en ligne soient fidèlement pris en compte dans la compilation de l'IPC. La collecte et l'intégration de données obtenues au moyen du moissonnage du Web réduisent également le fardeau de réponse et les coûts de collecte.

Le moissonnage du Web est effectué au moyen d'un programme automatisé. Le programme ne peut saisir que les variables qui ont été prédéterminées et rejette tout renseignement divers qui n'a pas été identifié au préalable. Statistique Canada ne contournera pas les mesures de sécurité en place sur aucun site pour extraire des données qui seraient autrement inaccessibles.

Le programme de l'IPC ne recueille pas, ne crée pas, ni n'utilise de renseignements personnels. Il est peu probable que des renseignements personnels soient recueillis par inadvertance, compte tenu de la nature des sites Web d'intérêt et du type de renseignements offerts sur ces sites. Par conséquent, cette activité n'est pas considérée comme une atteinte à la vie privée. Toutefois, si Statistique Canada recueille par inadvertance des renseignements personnels pendant cette activité de moissonnage du Web, ces renseignements seront immédiatement supprimés et détruits.

Raison du supplément

L'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP générique) traite de la plupart des risques en matière de vie privée et de sécurité liés aux activités statistiques menées par Statistique Canada.

Ce supplément vise à traiter les risques en matière de vie privée liés à la collecte accidentelle de renseignements personnels, comme les coordonnées des employés, pendant les activités de moissonnage du Web dans le cadre du programme de l'IPC. S'il y a lieu, les renseignements personnels recueillis par inadvertance seront détruits.

Nécessité et proportionnalité

Le programme de l'IPC ne recueille pas, ne crée pas, ni n'utilise de renseignements personnels. La collecte involontaire de renseignements personnels limités pendant les activités de moissonnage du Web peut se justifier en fonction du critère en quatre volets proposé par le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada.

  1. Nécessité : Afin de produire un IPC exact et de veiller à ce que l'IPC reflète les habitudes de consommation des Canadiens, il est nécessaire d'obtenir des données sur les produits et services en ligne au moyen de nouvelles méthodes comme le moissonnage du Web. Par exemple, un plus grand nombre de consommateurs choisissent de magasiner en ligne, et certains produits en ligne ne sont pas offerts en magasin. Le moissonnage du Web pour obtenir de l'information sur ces produits et services permet à Statistique Canada de dresser un portrait plus précis et plus complet des biens et services que les Canadiens consomment.

  2. Efficacité : Le moissonnage du Web remplacera ou complétera les méthodes de collecte traditionnelles pour appuyer le programme de l'IPC. Les données sont obtenues directement des sites Web des détaillants, ce qui permet de maintenir la pertinence de l'IPC tout en réduisant le fardeau de réponse des entreprises et les coûts de collecte, ainsi que la nécessité d'avoir des intervieweurs dans les magasins.

  3. Proportionnalité : Le programme de l'IPC n'exige aucun renseignement personnel ni identificateur personnel. Les données recueillies par le moissonnage du Web sont des renseignements sur les prix et les produits publiés dans le domaine public sur le site Web du détaillant. Les données serviront principalement à améliorer la couverture et, dans une moindre mesure, à remplacer ce qui est actuellement recueilli par les releveurs de prix dans les magasins.
    Cette activité augmentera la couverture et continuera de permettre l'établissement d'un Indice des prix à la consommation de grande qualité que peuvent utiliser les intervenants externes, y compris le public. L'IPC comporte également un certain nombre d'applications particulières décrites ci-dessous :

    1. Il sert à indexer une valeur monétaire donnée dans le temps afin d'en préserver le pouvoir d'achat. L'IPC sert donc souvent au rajustement des paiements convenus comme les salaires, les loyers, le crédit-bail et les pensions alimentaires pour enfants ou conjoints.

    2. Il sert à déflater divers agrégats économiques, soit des flux de revenus pour obtenir des estimations de revenus en dollars constants, ou soit des flux de dépenses pour obtenir des estimations des dépenses à prix constants.

    3. Il sert à établir et à faire le suivi de la mise en œuvre de la politique économique et monétaire.

    4. Les analystes commerciaux et les économistes utilisent l'IPC pour faire des analyses et des recherches économiques sur des sujets divers.

  4. Autres données : On a envisagé d'autres méthodes de collecte pour le programme de l'IPC, y compris la collecte directe auprès des détaillants et l'extraction manuelle de l'information à partir des sites Web. La collecte directe obligerait les détaillants à fournir à Statistique Canada des renseignements sur les prix et la description des produits disponibles sur leurs sites Web en format de fichier. Cette méthode alourdirait le fardeau et les coûts pour les détaillants, nuirait à la rapidité et à la qualité de l'IPC et augmenterait les coûts pour Statistique Canada. L'extraction manuelle des données n'est pas possible, car ce n'est pas une option rentable, compte tenu du nombre de produits disponibles sur les sites Web des détaillants.

Facteurs d'atténuation

Étant donné qu'aucun renseignement personnel n'est recueilli et que les renseignements demandés sont accessibles au public et largement utilisés par les Canadiens, aucune mesure de protection supplémentaire n'est requise pour ce travail. Les mesures de protection des renseignements personnels énoncées dans l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée traitent de tous les risques possibles.

Cette évaluation n'a mis au jour aucun risque relatif à la vie privée qui ne puisse être géré au moyen des mesures de protection existantes.

Conclusion

Cette évaluation conclut que, grâce aux mesures de protection existantes de Statistique Canada et aux mesures de protection supplémentaires mises en place, les risques résiduels sont suffisamment faibles pour que Statistique Canada accepte de gérer le risque.

Approbation officielle

Le présent supplément à l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée a été examiné et recommandé aux fins d'approbation par la dirigeante principale de la protection des renseignements personnels, le directeur général de la Direction des méthodes statistiques modernes et de la science des données, et le statisticien en chef adjoint du Secteur de la statistique économique de Statistique Canada. Le statisticien en chef du Canada exerce les pouvoirs délégués en vertu de l'article 10 de la Loi sur la protection des renseignements personnels pour Statistique Canada, et est responsable des opérations de l'organisme, y compris du secteur de programme cité dans ce supplément à l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée.

Eric Rancourt
Directeur général,
Méthodes statistiques modernes et science des données

Linda Howatson-Leo
Dirigeante principale de la protection des renseignements personnels

Greg Peterson
Statisticien en chef adjoint
Statistique économique

Anil Arora
Statisticien en chef du Canada

Comité consultatif sur la statistique ethnoculturelle et de l'immigration

Le mandat du Comité est de donner à Statistique Canada des avis et conseils sur les données, les concepts et les instruments utilisés pour recueillir, analyser, classifier et diffuser les statistiques sur l'immigration, la citoyenneté, la diversité ethnoculturelle, l'inclusion et la religion. En outre, le Comité aidera l'organisme à trouver la façon la plus efficace et la plus rentable de mener ses activités de collecte, d'analyse et de diffusion de données désagrégées sur des groupes de population, en particulier les groupes qui sont les plus susceptibles de faire l'objet de discrimination et d'exclusion.

Les activités du Comité aideront Statistique Canada à maintenir la pertinence de ses programmes clés et à continuer de fournir des statistiques, des produits et des services de grande qualité qui répondent aux besoins de la population et des institutions du Canada. Parmi les questions sur lesquelles le Comité fournira un avis et des conseils professionnels figurent :

  • l'amélioration de la collecte, du traitement et de la diffusion des données sur l'immigration, la citoyenneté, la diversité ethnoculturelle et la religion par Statistique Canada;
  • l'élaboration d'un cadre conceptuel, d'une série d'indicateurs et de classifications pour la diffusion de statistiques sur la diversité ethnoculturelle et l'inclusion, l'immigration, la citoyenneté et la religion. Il s'agira notamment de revoir l'utilisation, par l'organisme, du concept de « minorité visible » et des catégories existantes aux fins d'analyse et de diffusion et d'examiner d'autres concepts et catégories;
  • les discussions concernant la pertinence des produits analytiques conçus pour éclairer le débat public sur l'immigration, la citoyenneté, la religion et la composition ethnoculturelle de la population du Canada.

Le Comité est composé de 10 membres provenant des quatre coins du pays nommés en fonction de leurs compétences et de leur expérience dans les domaines de l'immigration, de la diversité ethnoculturelle, des inégalités sociales, de l'inclusion et de la religion.

La durée du mandat des membres est habituellement de trois ans avec la possibilité d'un renouvellement par la suite. Généralement, deux rencontres d'un jour ou deux sont organisées chaque année. En fonction du sujet traité, des conseillers spéciaux seront invités, de façon ponctuelle, à participer aux discussions.

Réunion - le 22 mai 2020

Sixième réunion du Conseil consultatif canadien de la statistique (CCCS)

Date : le 22 mai 2020, 13h00 à 16h00

Lieu : Réunion virtuelle

L'ordre du jour

L'ordre du jour
Heure Point à l'ordre du jour Participant(s) responsable(s)
12h50 - 13h00 Arrivée virtuelle Membres du CCCS
13h00 - 13h05 Remarques introductives et mises à jour de la présidente Teresa Scassa : Présidente
13h05 - 13h25 Mise à jour du Statisticien en chef du Canada
Discussion à huis clos

Anil Arora : Statisticien en chef du Canada
Lynn Barr-Telford : Statisticienne en chef adjointe
André Loranger : Statisticien en chef adjoint
Greg Peterson : Statisticien en chef adjoint
Yvan Clermont : Directeur général

13h25 - 13h45 Table ronde
Discussion à huis clos
Membres du CCCS
13h45 - 14h15

Mise à jour sur le rapport annuel
Discussion à huis clos

Discussion en profondeur sur la section du rapport

  • Section 1 (30 min)
Membres du CCCS et Rosemary Bender
14h15 - 14h25 Pause santé
14h25 - 15h25

Mise à jour sur le rapport annuel
Discussion à huis clos

Discussion en profondeur sur la section du rapport

  • Section 2 (30 min)
  • Section 3 (30 min)
Membres du CCCS et Rosemary Bender
15h25 - 15h45 Planification future
Discussion à huis clos
Membres du CCCS
15h45 - 16h00 Mot de la fin
Discussion à huis clos
Teresa Scassa : Présidente

Réunion - le 24 avril 2020

Cinquième réunion du Conseil consultatif canadien de la statistique (CCCS)

Date : le 24 avril 2020, 13h00 à 16h00

Lieu : Réunion virtuelle

L'ordre du jour

L'ordre du jour
Heure Point à l'ordre du jour Participant(s) responsable(s)
12h50 - 13h00 Arrivée virtuelle Membres du CCCS
13h00 - 13h05 Remarques introductives et mises à jour de la présidente Teresa Scassa : Présidente, Membres du CCCS
13h05 - 13h10 Mise à jour du Statisticien en chef du Canada Anil Arora : Statisticien en chef du Canada
13h10 - 13h35 Mise à jour sur Statistique Canada et COVID-19 André Loranger : Statisticien en chef adjoint, Gestion stratégique des données, Méthodes et analyse
Yvan Clermont :  Directeur général, Études analytiques
13h35 - 13h55 Discussion sur Statistique Canada et COVID-19 Membres du CCCS
André Loranger
Yvan Clermont
13h55 - 14h10 Survol du rapport annuel
Discussion à huis clos
 
14h10 - 15h30

Mise à jour sur le rapport annuel
Discussion à huis clos

Discussion en profondeur sur la section du rapport

  • Section 1 (20 min)
  • Section 2 (20 min)
  • Section 3 (20 min)
  • Section 4 (20 min)
Membres du CCCS et Rosemary Bender
15h30 - 15h45 Planification future
Discussion à huis clos
Membres du CCCS
15h45 - 16h00 Mot de la fin
Discussion à huis clos
Teresa Scassa : Présidente

Supplément à l'évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada à propos du Sondage éclair sur la COVID 19 et ses répercussions sur les fonctionnaires fédéraux (SECRFF)

Date : Mai 2020

Gestionnaires de programme :

  • Directeur, Centre de l'intégration et du développement des données sociales
  • Directeur général, Direction des domaines spécialisés du recensement, des perspectives sociales, de l'intégration et de l'innovation

Renvoi au fichier de renseignements personnels (FRP)

Sans objet, car aucun identificateur personnel direct n'est recueilli ni conservé.

Description de l'activité statistique

Par suite de la pandémie de COVID-19 et de l'ampleur des perturbations que cela provoque au sein du milieu de travail dans l'ensemble de la fonction publique fédérale du Canada, Statistique Canada mène un Sondage éclair sur la COVID-19 et ses répercussions sur les fonctionnaires fédéraux (SECRFF); il s'agit d'une série de courts questionnaires thématiques pour recueillir des renseignements auprès des employés sur différents sujets, comme la santé mentale et le bien-être, l'environnement de travail actuel, le leadership et le soutien, et l'avenir du travail. Certaines questions de base demeureront les mêmes dans chaque questionnaire, à quoi s'ajoutera un contenu thématique cyclique. La méthodologie utilisée repose sur l'approche participative, et les répondants accéderont aux questionnaires dans le portail anonyme qui se trouve sur la page Web de Statistique Canada. Le sondage sera mis à l'essai auprès des employés de Statistique Canada; il pourrait également être étendu aux employés de l'ensemble de la fonction publique.

Les questionnaires du SECRFF, qui est à participation volontaire, ne recueillent pas d'identificateurs personnels directs comme le nom ou l'âge. Ils recueillent plutôt des renseignements personnels comme le groupe d'âge, le genre, le statut d'Autochtone, l'appartenance à une minorité visible et la situation de handicap. Les questionnaires recueillent également les renseignements suivants sur l'employé, par exemple le ministère ou l'organisme où il travaille, son unité organisationnelle, sa situation professionnelle actuelle, son groupe professionnel ainsi que sa province ou son territoire de travail. Donc, les participants ne communiqueront pas d'identificateurs personnels directs, mais ils fourniront des renseignements personnels et des renseignements sur leur travail. Ces renseignements seront traités conformément aux protocoles normalisés de protection de la vie privée. La participation et les réponses des personnes demeureront anonymes; les personnes ne seront pas identifiées de manière délibérée.

Le SECRFF contient des questions sur la santé mentale et le bien-être et un nombre aussi limité que possible de questions à réponse libre, qui pourraient donner lieu à la divulgation de renseignements de nature délicate. Le caractère délicat des questions à réponse libre variera selon le thème du sondage, mais les réponses à ces questions sont volontaires. Enfin, dans le cadre du SECRFF, on recueille les adresses électroniques des participants, sur une base volontaire, pour les inviter dans l'avenir à participer à des projets de recherche connexes. Les résultats agrégés seront présentés en fonction de paramètres démographiques, par exemple l'âge, la région, l'unité organisationnelle et le groupe professionnel.

Raison du supplément

Tandis que l'évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée aborde la plupart des risques en matière de vie privée et de sécurité qui sont liés aux activités statistiques menées par Statistique Canada, le présent supplément décrit les mesures supplémentaires (sous la rubrique Facteurs d'atténuation ci-après) qui sont mises en œuvre pour la collecte des renseignements et l'accès à ceux-ci, compte tenu du fait que les renseignements fournis par les participants peuvent être de nature délicate. Ce supplément présente également une analyse de la nécessité et de la proportionnalité de cette nouvelle série de sondages.

Nécessité et proportionnalité

La collecte et l'utilisation de renseignements personnels dans le cadre du SECRFF peuvent faire l'objet d'une évaluation selon le critère en quatre volets proposé par le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada :

  1. Nécessité : La pandémie de COVID-19 a des répercussions importantes sur Statistique Canada et sur l'ensemble de la fonction publique fédérale, sur les services offerts et sur la façon dont les employés travaillent. Les renseignements personnels recueillis dans le cadre du SECRFF sont nécessaires pour permettre à Statistique Canada de disposer de données plus fiables à propos des répercussions de la COVID-19 sur les fonctionnaires fédéraux. Les résultats aideront les ministères et organismes publics participants à cerner les principaux défis auxquels font face les fonctionnaires fédéraux dans différents contextes, aussi bien au travail qu'à la maison, de même qu'à savoir quels sont les principaux besoins des fonctionnaires, puis à élaborer des outils et des mesures pour les aider pendant la pandémie et après. En outre, les résultats du SECRFF seront utiles pour déterminer si le gouvernement du Canada atteint ses objectifs pendant la pandémie de COVID-19, plus particulièrement ceux consistant à offrir un milieu de travail agile, inclusif et bien outillé, et à maintenir un environnement de travail sain sous l'angle de la santé mentale en milieu de travail (ce qui englobe le télétravail).

    La collecte de renseignements de nature délicate au moyen de questions sur la santé mentale et d'autres questions à réponse libre est un autre élément nécessaire pour atteindre l'objectif du SECRFF. Une bonne santé mentale est une condition essentielle à la santé et au bien-être général; or, l'environnement de travail peut avoir une incidence sur la santé mentale d'une personne. En cette période difficile, le gouvernement du Canada doit continuer de prendre toutes les mesures raisonnables pour instaurer et maintenir des milieux de travail sains et sécuritaires (ce qui inclut le télétravail). Considérant le caractère sans précédent de la pandémie de COVID-19, on ne sait pas quelles répercussions cela peut entraîner sur la santé mentale et sur d'autres aspects de la vie. Il est nécessaire de poser des questions à réponse libre pour bien saisir ces répercussions ainsi que pour recueillir des suggestions sur la façon d'améliorer le milieu de travail actuel.

  2. Efficacité : Comme il est urgent de recueillir des renseignements, la méthodologie qui sera utilisée pour administrer le SECRFF repose sur l'approche participative, afin de minimiser l'incidence sur l'infrastructure gouvernementale interne et de maximiser la participation des employés. Ainsi, les questionnaires seront mis à la disposition des fonctionnaires fédéraux sur le site Web de Statistique Canada. Cette méthodologie s'est révélée efficace dans le cadre de plusieurs projets de Statistique Canada ayant trait à la COVID-19, dont Impacts de la COVID-19 sur les Canadiens : Série de collecte de données, l'Enquête canadienne sur la situation des entreprises et Répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les étudiants du niveau postsecondaire.

  3. Proportionnalité : Les données du SECRFF sont recueillies au moyen du portail anonyme, ce qui permet de préserver l'anonymat des participants et de limiter les préoccupations relatives à la protection de la vie privée.

    Des spécialistes de Statistique Canada et du SCT ont été consultés au sujet de la portée et de la méthodologie du SECRFF. Un certain nombre de questions du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF) ont été incorporées au SECRFF. Il s'agit d'une mesure utile, car ces questions ont déjà fait l'objet d'essais qualitatifs, et les résultats de cette série de collecte de données pourront être comparés à ceux du SAFF, ce qui rendra possible une meilleure interprétation des résultats.

    Les données recueillies contiendront uniquement les variables requises aux fins des objectifs statistiques du SECRFF. Les directives et les politiques de Statistique Canada en matière de collecte et de publication des données seront respectées afin d'assurer la confidentialité des données. Les réponses individuelles seront regroupées avec celles des autres participants aux fins de communiquer les résultats. Les réponses individuelles et les résultats relatifs à de très petits groupes ne seront jamais communiqués à des ministères ou organismes publics. Dans l'éventualité où le sondage est mené à l'échelle de la fonction publique, un petit nombre d'employés du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) auront accès aux données à des fins de travaux statistiques et de recherche; ces employés devront se conformer aux exigences de sécurité et de confidentialité applicables aux autres enquêtes menées par Statistique Canada, telles que décrites dans la Loi sur la statistique. Les répondants seront informés de la chose dans l'introduction au sondage.

    On estime que les avantages tirés des constatations du sondage – qui devraient aider à orienter les services de soutien visant à améliorer les milieux de travail et à étayer le leadership exercé dans les ministères et organismes – sont proportionnels aux risques reliés à la protection de la vie privée.

  4. Autres données : À l'heure actuelle, il n'existe aucune autre source permettant d'obtenir des renseignements à propos des répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les fonctionnaires fédéraux.

Facteurs d'atténuation

On estime que certaines des questions du SECRFF présentent un caractère délicat, parce qu'elles ont trait à la santé mentale et au bien-être des personnes, ou parce qu'il s'agit de questions à réponse libre, de sorte que les réponses fournies pourraient contenir par inadvertance des renseignements de nature délicate; toutefois, le risque global de préjudice pour les participants au sondage est jugé être gérable grâce aux mesures d'atténuation décrites ici.

Consultations

Un processus de consultation simplifié sera mis en œuvre avant le lancement de chaque questionnaire. Cela peut comprendre des activités de mobilisation avec les centres stratégiques du SCT, le Bureau du Conseil privé et d'autres groupes de parties prenantes, comme les représentants des agents négociateurs.

Consentement

Tous les participants seront informés à l'avance du fait que leur participation au SECRFF est facultative, ainsi que du sujet de chaque questionnaire de la série. On leur rappellera en outre que leur participation est volontaire dans l'invitation, avant de passer aux questions. Enfin, les participants seront informés que, en cas de lancement à l'échelle de la fonction publique, un petit nombre d'employés du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada auront accès aux données à des fins de travaux statistiques et de recherche, et que ces employés devront se conformer aux exigences de sécurité et de confidentialité applicables aux autres enquêtes menées par Statistique Canada, telles que décrites dans la Loi sur la statistique.

Étalonnage

Bien que les questionnaires fondés sur l'approche participative ciblent les fonctionnaires en poste à Statistique Canada, et peut-être aussi le personnel d'autres ministères et organismes participants en cas de lancement à l'échelle de la fonction publique, on s'attend à ce qu'il soit difficile de contacter les employés pendant la pandémie de COVID-19. Par ailleurs, étant donné que l'approche participative ne permet pas d'établir un groupe contrôlé de répondants, il faut s'attendre à ce qu'il y ait des problèmes de couverture de la population, ce qui pourrait avoir une incidence sur la qualité des résultats. Un étalonnage, ou rajustement des résultats, d'après des totaux de population connus de la fonction publique pourrait permettre une meilleure interprétation des résultats, en réduisant certains des écarts connus entre les participants et les non-participants. Toutefois, même si un étalonnage est effectué, on ne pourra faire d'inférences pour l'ensemble de la population d'intérêt.

Services de soutien

Afin d'appuyer les participants, Statistique Canada incorporera aux questionnaires la liste des ressources pangouvernementales fiables qui suivent concernant la COVID-19 :

Statistique Canada ajoutera d'autres ressources lorsque cela sera pertinent par rapport à un sujet abordé dans la série.

Conclusion

La conclusion de l'évaluation est que, considérant les mesures de protection prises par Statistique Canada, les risques résiduels sont négligeables ou sont tels que Statistique Canada est prêt à les assumer et à les gérer.

Approbation officielle

La dirigeante principale de la protection des renseignements personnels de Statistique Canada, le directeur général, Méthodes statistiques modernes et science des données, et la statisticienne en chef adjointe, Statistique sociale, de la santé et du travail, ont examiné le présent supplément à l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée et recommandent son approbation. Le statisticien en chef du Canada exerce les pouvoirs délégués en vertu de l'article 10 de la Loi sur la protection des renseignements personnels pour Statistique Canada, et il est responsable des opérations de l'organisme, notamment le secteur de programme cité dans ce supplément à l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée.

Eric Rancourt
Directeur général,
Méthodes statistiques modernes et science des données

Linda Howatson-Leo
Dirigeante principale de la protection des renseignements personnels

Lynn Barr-Telford
Statisticienne en chef adjointe
Statistique sociale, de la santé et du travail

Anil Arora
Statisticien en chef du Canada

Politique sur la diffusion officielle

La protection des données sensibles est de la plus haute importance pour Statistique Canada. Il s'agit d'une valeur fondamentale profondément ancrée dans la culture de l'organisme, tout comme l'engagement de fournir à la population canadienne un accès rapide et équitable aux données et aux analyses. Cela s'inscrit dans le mandat de publier des statistiques au sujet de l'économie et de la société du Canada, conformément à la Loi sur la statistique.

L'offre d'un accès limité aux renseignements diffusés de façon anticipée est un élément important des pratiques de l'organisme pour un certain nombre de raisons, dont les suivantes :

  • améliorer la qualité des données et des analyses;
  • assurer la sécurité des données;
  • tenir les hauts fonctionnaires et les ministres informés en temps opportun.

La présente politique est mise à jour régulièrement pour veiller à ce qu'elle demeure pertinente.

1.0 Date d'entrée en vigueur

1.1 La présente politique est entrée entre en vigueur le 15 mai 2013. Elle a été mise à jour le 6 mai 2021.

2.0 Champ d'application

2.1 La présente politique s'applique aux employés de Statistique Canada et aux destinataires externes autorisés qui gèrent la diffusion officielle de nouveaux ensembles de données, de produits analytiques et de produits d'information fondés sur de nouveaux ensembles de données; elle exclut les éléments suivants :

  • les totalisations provenant d'ensembles de données déjà diffusés;
  • les données administratives recueillies par Statistique Canada;
  • les couplages de données créés à partir d'ensembles de données déjà diffusés officiellement;
  • les fichiers de microdonnées de statistiques agrégées déjà diffusées officiellement;
  • les résultats d'essais, les enquêtes pilotes, les documents de travail, les études de faisabilité et les rapports analytiques sur les méthodes employées, assujettis aux restrictions imposées par la Loi sur la statistique;
  • la présentation ou la publication d'analyses ou de résultats de recherches provisoires qui s'appuient sur des ensembles de données déjà diffusés.

2.2 La présente politique s'applique à tous les nouveaux ensembles de données ainsi qu'aux produits analytiques et aux produits d'information fondés sur de nouveaux ensembles de données créés par Statistique Canada. Elle est conforme aux dispositions de la Loi sur la statistique et ne restreint pas les pouvoirs du statisticien en chef.

2.3 La présente politique s'applique aux conditions visant à fournir de nouveaux ensembles de données ainsi que des produits analytiques et des produits d'information fondés sur de nouveaux ensembles de données à une tierce partie avant la diffusion publique par l'entremise de l'un des instruments de diffusion officielle de Statistique Canada.

2.4 La présente politique s'applique à la diffusion coordonnée de nouveaux ensembles de données ainsi que des produits analytiques et des produits d'information fondés sur de nouveaux ensembles de données avec d'autres ministères, organismes et organisations.

2.5 Le statisticien en chef peut accorder des exemptions à la présente politique, assujetties aux lois canadiennes ou aux politiques du gouvernement du Canada.

3.0 Objectifs et résultats attendus de la politique

3.1 La présente politique vise à énoncer les conditions permettant de rendre les produits statistiques produits par Statistique Canada accessibles à la population canadienne de manière équitable et rapide, conformément à la responsabilité de l'organisme de publier des renseignements statistiques, comme le prévoit la Loi sur la statistique.

3.2 Afin d'atteindre cet objectif, la politique établit des dispositions pour :

3.2.1 veiller à ce que tous les nouveaux ensembles de données ainsi que les produits analytiques et les produits d'information fondés sur de nouveaux ensembles de données soient diffusés dans le cadre d'une annonce publiée par l'entremise de l'un des instruments de diffusion officielle de l'organisme, comme Le Quotidien;

3.2.2 veiller à ce que tous les nouveaux ensembles de données ainsi que les produits analytiques et les produits d'information fondés sur de nouveaux ensembles de données soient sécurisés et protégés jusqu'à leur diffusion officielle par l'entremise de l'un des instruments de diffusion officielle;

3.2.3 veiller à ce que tous les nouveaux ensembles de données ainsi que les produits analytiques et les produits d'information fondés sur de nouveaux ensembles de données ne soient pas communiqués à l'extérieur de Statistique Canada avant leur diffusion officielle, sauf si des conditions strictes leur ont été imposées.

3.3 Les résultats attendus de la présente politique sont les suivants :

3.3.1 fournir un accès équitable à tous les nouveaux ensembles de données, ainsi qu'aux produits analytiques et aux produits d'information fondés sur de nouveaux ensembles de données de Statistique Canada.

3.3.2 restreindre l'accès anticipé des parties tierces aux diffusions officielles, ce qui permet d'atténuer le risque d'accès inéquitable aux renseignements;

3.3.3 fournir un cadre redditionnel et sécurisé pour donner accès aux diffusions officielles.

4.0 Énoncé de la politique

4.1 Diffusion officielle

4.1.1 La politique de Statistique Canada vise à diffuser tous les nouveaux ensembles de données ainsi que les produits analytiques et les produits d'information fondés sur de nouveaux ensembles de données par l'entremise de ses instruments de diffusion officielle, comme Le Quotidien, avant qu'ils soient communiqués à l'externe, à quelques exceptions près.

4.1.2 La Direction des communications fournit un calendrier des diffusions à venir et collabore avec les domaines spécialisés pour assurer l'exactitude et l'accessibilité des diffusions officielles.

4.2 Diffusion anticipée de données

4.2.1 Statistique Canada partage certains renseignements avec des partenaires externes, avant leur diffusion officielle, en ce qui a trait à certaines considérations, comme la validation, l'information et la diffusion anticipée de données de nature délicate.

4.2.2 Diffusion anticipée à des fins de validation des données : Lorsqu'il est jugé nécessaire de s'assurer que les données sont de bonne qualité, l'organisme peut demander à des personnes et organisations qualifiées de valider les données recueillies et traitées avant leur diffusion officielle. Par exemple, des spécialistes du domaine à l'extérieur de Statistique Canada peuvent valider les données de l'organisme et contribuer à améliorer leur qualité et leur exactitude.

4.2.3 Diffusion anticipée à des fins d'information : Statistique Canada peut également partager de nouvelles données ainsi que des produits analytiques et des produits d'information fondés sur de nouvelles données à des fins d'information, avant une diffusion, avec les types d'organisations suivants :

  • Organisations commanditaires : Il s'agit d'organisations qui aident Statistique Canada à produire et à publier des données au moyen de financement (comme par l'intermédiaire d'une lettre d'entente ou d'un protocole d'entente), de soutien méthodologique ou de gouvernance partagée des programmes statistiques. Ces organisations comprennent les clients auprès de qui les coûts sont recouvrés.
  • Organisations fournissant des données administratives : Il s'agit d'organisations qui fournissent des données administratives dont Statistique Canada se sert pour produire et publier des statistiques.
  • Organisations faisant partie d'ententes de gouvernance partagée : L'organisme peut partager des données avec des organisations faisant partie d'une entente officielle de gouvernance partagée qui est établie spécifiquement pour le partage de ces données. Il s'agit d'organisations ayant conclu une entente partagée avec Statistique Canada qui a été approuvée par le statisticien en chef sur recommandation du Comité de gestion stratégique. Par exemple, des comités interministériels chargés de produire des données pourraient avoir accès à des données avant leur diffusion.

4.2.4 Diffusion anticipée de données de nature délicate autorisée par le statisticien en chef sur recommandation du greffier du Conseil privé

Les données de nature délicate, comme le Comité de gestion stratégique les a désignées et approuvées, comprennent les principaux indicateurs économiques et les diffusions.

Le statisticien en chef est chargé d'autoriser l'accès anticipé d'une organisation à des données de nature délicate, sur l'avis du greffier du Conseil privé. Un maximum de deux personnes par organisation a accès à des données de nature délicate, sauf sur autorisation du statisticien en chef.

4.3 Mesures de sécurité

4.3.1 L'organisme a établi un protocole officiel rigoureux pour le partage anticipé de renseignements avec des organisations tierces afin d'assurer la sécurité des données.

4.3.2 Les données sont partagées uniquement selon le principe du « besoin de savoir », c'est-à-dire que l'on juge que le destinataire désigné doit avoir un accès anticipé à l'ensemble de données pour exercer ses fonctions officielles.

4.3.3 Voici les principales étapes de la diffusion anticipée de données de nature délicate :

  • L'administrateur général d'une organisation, d'un ministère ou d'un organisme présente une demande officielle au statisticien en chef accompagnée d'une justification décrivant la mesure dans laquelle un accès anticipé à des données de nature délicate sert les intérêts de la population canadienne.
  • Des spécialistes du domaine au sein de l'organisme examinent la demande et formulent une recommandation à leurs cadres supérieurs, en fournissant notamment une justification qui décrit :
    • les avantages de la diffusion anticipée pour la population canadienne;
    • les avantages de la diffusion anticipée pour les activités de l'administration publique fédérale ou celles d'autres administrations provinciales, territoriales ou municipales;
    • la mesure dans la diffusion anticipée est essentielle à des fins d'information.
  • Le directeur général de la Direction des communications valide les demandes relatives à la diffusion anticipée.
  • Le statisticien en chef adjoint du domaine spécialisé et le statisticien en chef adjoint du Secteur de l'engagement stratégique formulent des recommandations sur la diffusion anticipée de données de nature délicate à l'intention du Comité de gestion stratégique et pour obtenir l'autorisation du statisticien en chef.
  • Le statisticien en chef, sur l'avis du greffier du Conseil privé, prend une décision concernant l'approbation. Les ententes de diffusion anticipée autorisées par le statisticien en chef sont valides pour une période de 12 mois à partir de la date à laquelle le statisticien en chef signe l'autorisation.
  • Si la demande de diffusion anticipée est approuvée, l'organisation destinataire doit s'engager à nommer un agent de liaison qui collaborera avec les représentants de l'organisme afin de :
    • fournir des formulaires « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés » signés par toutes les personnes qui peuvent avoir un accès anticipé aux données;
    • veiller à ce que toutes les personnes qui peuvent avoir un accès anticipé aux données soient informées des protocoles et de la nécessité d'assurer la sécurité des données;
    • veiller à ce que les dispositions en matière de sécurité soient respectées au sein de l'organisation.

Voir l'annexe A : Liste des ensembles de données de nature délicate
Voir l'annexe B : Procédures relatives à la diffusion anticipée de données de nature délicate
Voir l'annexe C : Procédures relatives à la diffusion anticipée à des fins de validation ou d'information
Voir l'annexe D : Procédures relatives à la diffusion anticipée en vertu d'une entente de gouvernance partagée

4.4 Considérations relatives au besoin de savoir

4.4.1 Les organisations doivent convenir de restreindre l'accès à des renseignements avant leur diffusion uniquement aux personnes qui ont « besoin de savoir » pour exercer leurs fonctions durant la période qui précède la diffusion et de fournir une justification appropriée. De plus, les personnes doivent avoir été informées de la sécurité des données et avoir signé le formulaire « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés ».

4.4.2 La Direction des communications est chargée d'assurer la sécurité de tous les dossiers, y compris les formulaires « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés », relatifs à l'accès aux données par une partie tierce avant la diffusion officielle.

4.4.3 Dans le cas de données de nature délicate, la Direction des communications doit fournir au statisticien en chef une liste de toutes les ententes conclues avec les organisations participantes, ainsi que le nom et le titre de poste de chaque personne qui aura accès à des données de nature délicate, en plus de le tenir informé des changements apportés aux ententes.

4.4.4 Dans certaines situations, des fichiers de microdonnées ou des données agrégées confidentielles à partir desquels sont obtenus les ensembles peuvent être partagés avec un récipient externe dans le cadre d'une entente de diffusion anticipée, pourvu que l'une des conditions suivantes soit remplie :

  • une entente de partage de données en vertu de l'article 11 ou 12 de la Loi sur la statistique est en vigueur (conformément à la Directive sur le partage des données);
  • un ordre de révélation discrétionnaire en vertu du paragraphe 17(2) de la Loi sur la statistique est en vigueur (conformément à la Directive relative à la révélation discrétionnaire).

4.4.5 Tout partage d'ensembles de données avant leur diffusion doit se faire par l'entremise de modes autorisés approuvés par le statisticien en chef.

4.4.6 Les organisations qui ont accès aux données de nature délicate avant la diffusion officielle doivent s'engager à mener des examens annuels afin d'assurer la conformité et la tenue à jour des dossiers (comme les changements dans le personnel. Les organisations doivent également s'engager à mener une enquête exhaustive en cas de non-respect réel ou présumé de la politique. Si le non-respect est fondé, les organisations destinataires s'engagent à mettre rapidement en place des mesures correctives appropriées, lorsque la situation le justifie.

4.4.7 Tout non-respect du processus de diffusion anticipée est considéré comme étant un non-respect de la présente politique. La haute direction de Statistique Canada, y compris le dirigeant principal de la sécurité et le Comité de gestion stratégique, doit être informée de ce non-respect. La haute direction sera chargée de déterminer un plan d'action appropriée, qui pourrait comprendre la révocation des ententes de diffusion anticipée conclues avec les personnes ou les organisations. Voir la section 6 pour obtenir plus de renseignements.

5.0 Exigences

5.1 Responsabilités du statisticien en chef

5.1.1 Effectuer la dernière étape de la révision institutionnelle de l'ensemble du contenu proposé pour la publication par l'entremise de l'un des instruments de diffusion officielle de Statistique Canada.

5.1.2 Consulter le greffier du Conseil privé avant de prendre une décision relative à une demande de diffusion anticipée de données de nature délicate.

5.2 Responsabilités du bureau du statisticien en chef

5.2.1 Fournir à la Direction des communications toute la documentation liée aux diffusions anticipées aux fins de tenue de dossiers.

5.3 Responsabilités du Comité de gestion stratégique

5.3.1 Mener un examen annuel des ententes de diffusion anticipée et de toutes les ententes de gouvernance partagée.

5.3.2 Recommander au statisticien en chef la désignation de gouvernance partagée (avec des organisations partenaires, par l'intermédiaire d'une structure de gouvernance reconnue) sur recommandation d'un statisticien en chef adjoint.

5.3.3 Examiner et approuver la liste des indicateurs économiques et des diffusions classées comme des données de nature délicate.

5.3.4 Déterminer les mesures appropriées que l'organisme doit prendre si une organisation ou une personne de l'extérieur ne respecte pas les conditions établies par l'organisme pour accéder aux données avant la diffusion officielle; ces exigences sont décrites dans la Politique sur la diffusion officielle aux fins de consultation interne dans l'ensemble de l'organisme.

5.4 Responsabilités de la Division de l'audit interne

5.4.1 Réaliser des audits, des examens ou des missions de consultation qui figurent dans le Plan pluriannuel d'audit et d'évaluation fondé sur les risques, et à la demande de la haute direction au besoin.

5.4.2 Examiner et évaluer les résultats des audits, des évaluations de la conformité ou des examens effectués par les organisations destinataires concernant le respect de la Politique sur la diffusion officielle et fournir des conseils à la haute direction de l'organisme à ce sujet.

5.5 Responsabilités des directeurs

Avis de diffusion officielle

5.5.1 Veiller à ce que les nouveaux ensembles de données ainsi que les produits analytiques et les produits d'information fondés sur de nouveaux ensembles de données soient publiés par l'entremise de l'un des instruments de diffusion officielle de l'organisme, comme Le Quotidien.

5.5.2 Veiller à ce que les diffusions officielles et leur contenu analytique soient approuvés par le statisticien en chef adjoint du domaine spécialisé avant leur publication et fournir à la Direction des communications une copie de l'approbation.

5.5.3 Veiller à ce que les diffusions officielles des indicateurs économiques et celles de nature analytique soient examinées par le statisticien en chef avant leur publication. Les diffusions officielles de nature analytique comprennent des renseignements qui présentent un nouvel éclairage sur un sujet, qui sont pertinents pour un enjeu actuel ou qui éclairent les débats sur les politiques publiques.

5.5.4 Veiller à ce que les analystes qui rédigent les communiqués principaux aient suivi une formation sur la rédaction en vue de la diffusion officielle.

5.5.5 S'assurer que les coordonnées d'une personne-ressource ou d'un porte-parole pour les médias sont fournies dans les deux langues officielles pour chaque diffusion et que cette personne a suivi une formation officielle sur les médias, comme l'exige la Directive sur les relations avec les médias.

5.5.6 Veiller à ce que la personne-ressource pour les médias soit disponible jusqu'à 17 h, heure de l'Est, le jour de la production, le jour de la diffusion et le jour ouvrable suivant la diffusion.

Diffusion anticipée à des fins de validation des données et d'information

5.5.7 Déterminer les conditions pour lesquelles les avantages justifient la diffusion anticipée de données à des organisations externes à des fins de validation des données.

5.5.8 Veiller à ce que les renseignements protégés soient transmis en toute sécurité lorsqu'ils sont communiqués à l'extérieur de l'organisme.

5.5.9 Veiller à ce que tous les destinataires externes qui ont accès à des renseignements avant leur diffusion aient signé le formulaire « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés ».

5.5.10 Intégrer les conditions régissant les diffusions anticipées dans les ententes relatives aux enquêtes à frais recouvrables et s'assurer du respect de ces conditions par le commanditaire de l'enquête.

5.5.11 Définir une période raisonnable pour réaliser des activités analytiques et d'autres activités, allant de la transmission de données aux commanditaires des enquêtes à frais recouvrables à leur diffusion officielle par Statistique Canada.

5.5.12 Demander l'autorisation, par l'entremise de la Direction des communications, de fournir des renseignements avant la diffusion officielle, conformément à la section 4.2 de la Politique sur la diffusion officielle, en remplissant le formulaire de demande de diffusion anticipée et en procédant à la diffusion anticipée dans le respect des procédures de l'organisme.

5.5.13 Examiner chaque année les diffusions anticipées et leurs destinataires afin de veiller à ce que seules les personnes ayant un besoin évident d'accéder aux diffusions anticipées pour le travail y aient accès.

5.5.14 Fournir à la Direction des communications toute la documentation liée aux diffusions anticipées aux fins de tenue de dossiers.

5.5.15 Mener des diffusions anticipées de données à des fins de validation de données et d'information conformément à l'annexe C.

Ententes de gouvernance partagée

5.5.16 Proposer la reconnaissance de programmes concertés dans une entente de gouvernance partagée à leur directeur général, qui formulera une recommandation sur l'état et les membres des programmes concertés à l'intention du statisticien en chef adjoint du domaine spécialisé.

5.5.17 Dans le cadre d'ententes de gouvernance partagée, procéder aux diffusions anticipées de données destinées à être publiées officiellement conformément à l'annexe D.

Diffusion anticipée de données de nature délicate autorisée par le statisticien en chef sur l'avis du greffier du Conseil privé

5.5.18 Demander une nouvelle autorisation auprès du bureau du statisticien en chef.

5.5.19 Veiller à ce que les renseignements protégés soient transmis en toute sécurité lorsqu'ils sont communiqués à l'extérieur de l'organisme (conformément à la Directive sur la transmission des renseignements protégés).

5.5.20 Veiller à ce que tous les destinataires externes qui ont accès à des renseignements avant leur diffusion aient signé le formulaire « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés ».

5.5.21 Avant chaque diffusion, confirmer le nom des destinataires des renseignements obtenus avant leur diffusion auprès des organisations destinataires afin de veiller à ce que seules les personnes ayant clairement « besoin de savoir » pour le travail aient accès aux renseignements avant leur diffusion.

5.5.22 Fournir à la Direction des communications toute la documentation liée aux diffusions anticipées aux fins de tenue de dossiers.

5.5.23 Procéder aux diffusions anticipées de données agrégées de nature délicate conformément à l'annexe B.

5.6 Responsabilités de la Direction des communications

5.6.1 Surveiller l'application de la présente politique, fournir des conseils aux domaines spécialisés et à la haute direction sur l'interprétation de la présente politique et faire état au Comité de gestion stratégique de toute nouvelle question au sujet de son application.

5.6.2 Gérer le calendrier des diffusions officielles et préparer, en collaboration avec les divisions spécialisées, le calendrier annuel de diffusion des principaux indicateurs économiques et les avis hebdomadaires des communiqués à venir.

5.6.3 Soumettre au Comité de gestion stratégique toute demande de diffusion anticipée qui porte sur une situation spéciale que les principes de la présente politique n'abordent pas, ou qui n'est pas conforme aux exigences de la politique afin qu'il formule une recommandation à l'intention du statisticien en chef.

5.6.4 Tenir un registre de toutes les diffusions anticipées, y compris les documents d'approbation, et veiller à ce que les signatures soient à jour.

5.6.5 Faire état chaque année du registre des diffusions anticipées au Comité de gestion stratégique, après avoir vérifié son exactitude auprès des directeurs des divisions.

5.6.6 Tenir un registre de toutes les organisations externes ainsi que du nom et du titre de poste des personnes au sein de ces organisations dont l'accès aux renseignements avant leur diffusion a été approuvé, y compris de la justification de leur accès.

5.6.7 Examiner et approuver la liste des destinataires externes des ententes de diffusion anticipée et valider la justification de leur accès en fonction du principe du « besoin de savoir ».

5.6.8 Tenir un registre de tous les formulaires « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés » signés par des personnes dont l'accès anticipé aux données a été approuvé et veiller à ce que les signatures soient à jour.

5.6.9 Veiller à ce que tous les registres liés aux diffusions anticipées soient conservés dans un répertoire organisationnel.

5.6.10 Surveiller, de manière périodique, le respect de la politique par les domaines spécialisés.

5.6.11 Fournir des conseils au Comité de gestion stratégique sur tous les aspects de la diffusion officielle.

5.6.12 Informer le statisticien en chef des ententes conclues avec les organisations participantes, ainsi que du nom et du titre de poste de chaque personne qui aura accès à des données de nature délicate, et le tenir informé des changements apportés aux ententes.

5.6.13 Offrir une formation sur les médias aux personnes-ressources et aux porte-parole pour les médias qui informeront les médias le jour de la diffusion.

5.6.14 Offrir une formation sur la rédaction par l'entremise des instruments de diffusion officielle.

5.7 Responsabilités du Secteur des solutions numériques

5.7.1 Surveiller l'accès aux renseignements protégés sur son infrastructure des technologies de l'information (par exemple, le système de transfert électronique de fichiers, le Laboratoire virtuel de données) par les destinataires externes afin de s'assure que seules les personnes autorisées accèdent aux renseignements protégés.

5.7.2 Soumettre des rapports à la Direction des communications et aux domaines spécialisés, au besoin.

5.8 Responsabilités des organisations auxquelles Statistique Canada fournit des renseignements avant leur diffusion

5.8.1 Préserver les renseignements protégés en veillant à ce que les participants aient été informés convenablement et qu'ils communiquent les renseignements uniquement aux personnes qui ont signé le formulaire « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés » et qui figurent sur la liste soumise par l'organisation.

5.8.2 Limiter l'accès au nombre le plus restreint possible d'employés en fonction du principe du « besoin de savoir » et fournir à Statistique Canada une liste complète de tous les destinataires ayant un accès, y compris leur nom et leur titre de poste ainsi que la justification de leur accès.

5.8.3 Confirmer le respect des conditions régissant les ententes de diffusion anticipée, y compris la reconnaissance des conséquences de non-conformité.

5.8.4 Mener une enquête exhaustive sur le non-respect réel ou présumé de la présente politique au sein de l'organisation et mettre en place des mesures correctives appropriées lorsque la situation le justifie.

5.8.5 Informer Statistique Canada lorsque des employés ne respectent pas les exigences de la Politique sur la diffusion officielle.

5.8.6 Accuser réception des renseignements obtenus avant leur diffusion.

5.8.7 Supprimer les renseignements protégés en leur possession à la fin de l'examen ou de la séance d'information, avant la diffusion officielle, et confirmer la suppression de ces renseignements à Statistique Canada.

5.9 Responsabilités des personnes auxquelles Statistique Canada fournit des renseignements avant leur diffusion

5.9.1 Signer le formulaire « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés ».

5.9.2 Confirmer le respect des conditions régissant les ententes de diffusion anticipée, y compris la reconnaissance des conséquences de non-conformité.

5.9.3 Accuser réception des renseignements obtenus avant leur diffusion.

5.9.4 Communiquer les renseignements uniquement aux personnes qui ont signé le formulaire « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés » et qui figurent sur la liste soumise par l'organisation.

5.9.5 Supprimer les renseignements protégés en leur possession à la fin de l'examen ou de la séance d'information, avant la diffusion officielle, et confirmer la suppression de ces renseignements à Statistique Canada.

5.9.6 Respecter les exigences de Statistique Canada en matière de transmission de renseignements protégée, conformément à la Directive sur la transmission des renseignements protégés, au moment du partage de renseignements avec des personnes autorisées.

6.0 Conséquences de non-conformitéNote de bas de page 1

6.1 Statisticien en chef

6.1.1 Le statisticien en chef est chargé de déterminer les conséquences appropriées en cas de non-conformité.

6.2 Employés de Statistique Canada

6.2.1 Les conséquences du non-respect de la présente politique pour les employés de Statistique Canada peuvent comprendre des mesures disciplinaires ou des poursuites conformément aux articles 30 et 34 de la Loi sur la statistique.

6.3 Organisations et personnes de l'extérieur

6.3.1 Les conséquences du non-respect de la présente politique pour les personnes et les organisations qui obtiennent des renseignements protégés avant leur diffusion officielle peuvent aller jusqu'à la résiliation de toutes les ententes de diffusion anticipée en vigueur ayant été conclues avec la personne ou l'organisation en question.

7.0 Bibliographie

7.1 Lois pertinentes

Loi sur la statistique

Loi sur l'accès à l'information

7.2 Politiques connexes

Politique sur la sécurité du gouvernement
Politique sur la sécurité informatique
Politique sur les communications et l'image de marque
Politique sur les faits saillants des publications
Politique sur la gestion de l'information
Politique sur l'accès aux microdonnées
Politique sur la diffusion des microdonnées
Politique sur les évaluations par les pairs et les révisions institutionnelles

7.3 Directives connexes

Directive sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate
Directive sur les corrections apportées aux communiqués du Quotidien et aux produits statistiques
Directive sur le partage des données
Directive relative à la révélation discrétionnaire
Directive sur la gestion des statistiques agrégées
Directive sur la gestion des fichiers de microdonnées statistiques
Directive sur la transmission des renseignements protégés
Directive sur l'obtention de données administratives en vertu de la Loi sur la statistique
Directive sur les relations avec les médias

8.0 Demandes de renseignements

Veuillez faire parvenir toute demande de renseignements au sujet de la présente politique au directeur général de la Direction des communications.

Annexes

Annexe A : Liste des ensembles de données de nature délicate

Aux fins de la Politique sur la diffusion officielle, les données suivantes ont été désignées comme étant de nature délicate :

  • balance des paiements internationaux du Canada;
  • commerce international de marchandises du Canada;
  • Indice des prix à la consommation;
  • produit intérieur brut par industrie;
  • Enquête mensuelle sur les industries manufacturières;
  • produit intérieur brut, revenus et dépenses;
  • Enquête sur la population active;
  • productivité du travail, rémunération horaire et coût unitaire de main-d'œuvre;
  • comptes du bilan national et des flux financiers;
  • commerce de détail.

À la discrétion du statisticien en chef, de nouveaux ensembles de données pourraient être ajoutés ou des exceptions pourraient être faites à cette liste.

Annexe B : Procédures relatives à la diffusion anticipée de données de nature délicate

Les domaines spécialisés doivent :

  1. obtenir une liste exhaustive de tous les employés au sein des organisations destinataires qui auront accès aux données de manière anticipée avant leur partage, et ce, toutes les fois où des renseignements fournis avant leur diffusion sont partagés; cette liste doit comprendre ce qui suit :
    • le nom de tous les employés,
    • le titre de poste de tous les employés,
    • la justification de l'accès anticipé pour tous les employés;
  2. soumettre la liste de tous les employés ayant accès aux renseignements de manière anticipée au sein de l'organisation destinataire à la Direction des communications, qui s'appuiera sur le principe du « besoin de savoir » pour valider la liste;
  3. veiller à ce que tous les destinataires au sein des organisations destinataires disposent chacun d'un formulaire « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés » valide; les formulaires doivent être à jour (ils sont valides pour une période de 12 mois) et signés par :
    • le destinataire externe,
    • un représentant du domaine spécialisé de Statistique Canada;
  4. soumettre des copies de tous les formulaires « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés » signés à la Direction des communications aux fins de tenue de dossiers;
  5. utiliser le système de technologie de l'information approuvé par le statisticien en chef pour partager des renseignements avant leur diffusion;
  6. veiller à ce que tous les renseignements partagés avant leur diffusion avec des clients externes affichent le filigrane « protégé »;
  7. communiquer les conditions régissant la diffusion anticipée des renseignements, y compris les conséquences de non-conformité, à toutes les personnes ayant accès aux renseignements obtenus avant leur diffusion, et ce, toutes les fois où ces renseignements sont partagés;
  8. obtenir une confirmation de la part de toutes les personnes destinataires qu'elles connaissent les conditions régissant les renseignements diffusés de manière anticipée et qu'elles comprennent les conséquences de non-conformité;
  9. faire le suivi de l'accès aux renseignements obtenus avant leur diffusion par les destinataires externes et conserver les documents de suivi pour une période de 12 mois;
  10. rencontrer les agents de liaison de l'organisation, du ministère ou de l'organisme afin d'examiner les besoins en matière de documentation et leur utilisation chaque année;
  11. partager les renseignements avec l'organisation destinataire à partir de 6 h 30, heure de l'Est, le jour de la diffusion officielle, sauf si le statisticien en chef l'autorise avant cette heure (cette condition ne s'applique pas aux clients auprès de qui les coûts sont recouvrés).

Les organisations destinataires doivent :

  1. convenir de restreindre l'accès aux renseignements obtenus avant leur diffusion uniquement aux personnes qui ont reçu une approbation et qui ont signé le formulaire « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés »;
  2. utiliser le système de technologie de l'information électronique approuvé par Statistique Canada pour partager des renseignements avant leur diffusion;
  3. fournir à Statistique Canada des copies des formulaires « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés » signés;
  4. fournir la liste complète des employés autorisés à Statistique Canada avant toute diffusion anticipée, y compris le nom et le titre de poste de tous les participants, leurs coordonnées ainsi que la justification de leur accès à des fins de validation par l'organisme; l'accès pour certains employés peut être refusé selon le cas;
  5. s'assurer que l'administrateur général nomme un agent de liaison qui sera chargé de ce qui suit :
    • fournir tous les mois des mises à jour et des confirmations de la liste des employés autorisés à Statistique Canada à des fins de validation et s'assurer que tous les employés figurant sur la liste ont un « besoin de savoir »,
    • superviser tout le processus de diffusion et signaler à Statistique Canada toute vulnérabilité observée ou tout cas de non-conformité,
    • coordonner l'évaluation annuelle de l'organisation en ce qui concerne le respect de la politique,
    • veiller à ce que tous les employés ayant accès à des renseignements avant leur diffusion aient été informés, par un représentant désigné de Statistique Canada, des conditions à respecter pour accéder à ces renseignements et des conséquences du non-respect de la politique;
  6. établir avant la première diffusion anticipée un processus d'information officiel en matière de sécurité afin de veiller à ce que tous les employés ayant accès à des renseignements diffusés de manière anticipée soient informés des conditions de la politique :
    • tenir des séances d'information annuelles, en collaboration avec Statistique Canada, et veiller à ce que tous les nouveaux employés qui signent le formulaire « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés» soient également informés des conditions,
    • fournir à Statistique Canada les comptes rendus des séances d'information et les registres des présences;
  7. établir avant la première diffusion anticipée une évaluation interne annuelle du respect des exigences de la politique, en fonction des critères fournis par Statistique Canada, qui sera gérée par les agents de liaison de l'organisation comme suit :
    • utiliser les critères d'évaluation fournis par Statistique Canada,
    • demander à l'administrateur général de se charger de la validation et de la présentation des résultats de l'évaluation à Statistique Canada,
    • faire état chaque année à Statistique Canada des résultats et de la mise en place de mesures correctives découlant de l'évaluation interne;
  8. mettre en place des mesures pour assurer le respect des conditions de Statistique Canada liées à l'accès aux données avant leur diffusion.

Signalement de cas de non-conformitéNote de bas de page 1

Toute situation de partage avec des participants externes de renseignements de nature délicate avant leur diffusion qui ne respecte pas la politique sera considérée comme un non-respect de la présente politique et devra être signalée au statisticien en chef adjoint du domaine spécialisé concerné.

Dans les cas où l'organisation ou la personne de l'extérieur ne respecte pas les conditions de la Politique sur la diffusion officielle, ce non-respect devra être signalé au statisticien en chef.

Les personnes ou les organisations qui ne respectent pas les conditions établies ci-dessus devront faire face aux conséquences décrites à la section 6 de la présente politique.

Annexe C : Procédures relatives à la diffusion anticipée à des fins de validation ou d'information

Les domaines spécialisés doivent :

  1. obtenir une liste exhaustive de tous les employés au sein des organisations destinataires qui auront accès aux données de manière anticipée avant leur partage, et ce, toutes les fois où des renseignements fournis avant leur diffusion sont partagés; cette liste doit comprendre ce qui suit :
    • le nom de tous les employés,
    • le titre de poste de tous les employés,
    • la justification de l'accès anticipé pour tous les employés;
  2. soumettre la liste de tous les employés ayant accès aux renseignements de manière anticipée au sein de l'organisation destinataire à la Direction des communications, qui s'appuiera sur le principe du « besoin de savoir » pour valider la liste;
  3. veiller à ce que tous les destinataires au sein des organisations destinataires disposent chacun d'un formulaire « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés » valide; les formulaires doivent être à jour (ils sont valides pour une période de 12 mois) et signés par :
    • le destinataire externe,
    • un représentant du domaine spécialisé de Statistique Canada;
  4. soumettre des copies de tous les formulaires « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés » signés à la Direction des communications aux fins de tenue de dossiers;
  5. utiliser le système de technologie de l'information approuvé par le statisticien en chef pour partager des renseignements avant leur diffusion;
  6. veiller à ce que tous les renseignements partagés avant leur diffusion avec des clients externes affichent le filigrane « protégé »;
  7. communiquer les conditions régissant la diffusion anticipée des renseignements, y compris les conséquences de non-conformité, à toutes les personnes ayant accès aux renseignements obtenus avant leur diffusion, et ce, toutes les fois où ces renseignements sont partagés;
  8. obtenir une reconnaissance de la part de toutes les personnes destinataires qu'elles connaissent les conditions régissant les renseignements diffusés de manière anticipée et qu'elles comprennent les conséquences de non-conformité;
  9. faire le suivi de l'accès aux renseignements obtenus avant leur diffusion par les destinataires externes et conserver les documents de suivi pour une période de 12 mois;
  10. rencontrer les organisations ou les ministères afin d'examiner les besoins en matière de documentation et leur utilisation chaque année.

Les organisations destinataires doivent :

  1. convenir de restreindre l'accès aux renseignements obtenus avant leur diffusion uniquement aux personnes qui ont obtenu une approbation et qui ont signé le formulaire « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés »;
  2. utiliser le système de technologie de l'information électronique approuvé par Statistique Canada pour partager des renseignements avant leur diffusion;
  3. fournir à Statistique Canada des copies des formulaires « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés » signés;
  4. fournir la liste complète des employés autorisés à Statistique Canada avant toute diffusion anticipée, y compris le nom et le titre de poste de tous les participants, leurs coordonnées, ainsi que la justification de leur accès à des fins de validation par l'organisme; l'accès pour certains employés peut être refusé selon le cas;
  5. établir avant la première diffusion anticipée un processus d'information officiel en matière de sécurité afin de veiller à ce que tous les employés ayant accès à des renseignements avant leur diffusion soient informés des conditions de la politique :
    • tenir des séances d'information annuelles, en collaboration avec Statistique Canada, et veiller à ce que tous les nouveaux employés qui signent un formulaire « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés » soient également informés des conditions,
    • fournir à Statistique Canada les comptes rendus des séances d'information et les registres des présences;
  6. établir avant la première diffusion anticipée une évaluation interne annuelle du respect des exigences de la politique, en fonction des critères fournis par Statistique Canada, qui sera gérée par les agents de liaison de l'organisation comme suit :
    • utiliser les critères d'évaluation fournis par Statistique Canada,
    • demander à l'administrateur général de se charger de la validation et de la présentation des résultats de l'évaluation à Statistique Canada,
    • faire état chaque année à Statistique Canada des résultats et de la mise en place de mesures correctives découlant de l'évaluation interne;
  7. mettre en place des mesures pour assurer le respect des conditions de Statistique Canada liées à l'accès aux données avant leur diffusion.

Signalement de cas de non-conformitéNote de bas de page 1

Toute situation de partage avec des participants externes de renseignements de nature délicate avant leur diffusion qui ne respecte pas la politique sera considérée comme un non-respect de la présente politique et doit être signalée au statisticien en chef adjoint du domaine spécialisé concerné.

Dans les cas où l'organisation ou la personne de l'extérieur ne respecte pas les conditions de la Politique sur la diffusion officielle, ce non-respect devra être signalé au statisticien en chef.

Les personnes ou les organisations qui ne respectent pas les conditions établies ci-dessus devront faire face aux conséquences décrites à la section 6 de la présente politique.

Annexe D : Procédures relatives à la diffusion anticipée en vertu d'une entente de gouvernance partagée

  1. Un formulaire de demande de reconnaissance d'une structure de gouvernance partagée doit être rempli dans le cadre d'un programme de collaboration officiel qui a été désigné par le Conseil de gestion stratégique comme une structure de gouvernance partagée reconnue avec des organismes partenaires.
  2. Lorsqu'un programme de collaboration ayant une structure de gouvernance partagée est reconnu et autorisé, le programme, la date d'approbation et d'autres renseignements sont publiés sur le Réseau de communications internes de Statistique Canada.
  3. Lorsqu'une structure de gouvernance partagée existe et que des renseignements protégés sont partagés avant la diffusion officielle avec l'organisme partenaire, il n'est pas nécessaire de remplir le formulaire de demande de diffusion anticipée si les conditions suivantes sont satisfaites :
    • La liste détaillée des données ou des produits partagés fait partie de l'entente de gouvernance partagée (dans le formulaire ou dans une annexe).
      • Les membres externes de l'entente de gouvernance partagée ont chacun un formulaire « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés » signé et valide.
  4. Lorsqu'une entente de gouvernance partagée existe et que des renseignements protégés sont partagés avant leur diffusion officielle avec l'organisme partenaire, mais que les conditions établies ci-dessus ne sont pas satisfaites, le formulaire de demande de diffusion anticipée doit être rempli.
  5. Bien qu'une demande de reconnaissance d'une structure de gouvernance partagée n'a pas de date d'expiration, les formulaires « Reconnaissance des exigences de sécurité relatives aux renseignements protégés » signés pour les ententes de gouvernance partagée sont valides pour une période de 12 mois à compter de la date de la signature du destinataire. Ils doivent être transmis au directeur général de la Direction des communications.

Signalement de cas de non-conformité

Toute situation de partage avec des participants externes de renseignements de nature délicate avant leur diffusion qui ne respecte pas la politique sera considérée comme un non-respect de la présente politique et devra être signalée au statisticien en chef adjoint du domaine spécialisé concerné.

Dans les cas où l'organisation ou la personne de l'extérieur ne respecte pas les conditions de la Politique sur la diffusion officielle, ce non-respect devra être signalé au statisticien en chef.

Les personnes ou les organisations qui ne respectent pas les conditions établies ci-dessus devront faire face aux conséquences décrites à la section 6 de la présente politique.

Annexe E : Définitions

« À titre confidentiel » signifie qu'il est interdit de communiquer à un tiers tout renseignement relatif aux résultats statistiques.

Par besoin de savoir, on entend, selon la Norme sur le filtrage de sécurité, un critère utilisé par l'administrateur des données de nature délicate, des biens ou des installations pour établir, avant leur divulgation ou l'octroi d'accès, que le destinataire visé doit y avoir accès pour exercer ses fonctions officielles.

Les données administratives sont des renseignements recueillis par d'autres organisations et ministères pour leurs propres fins et que Statistique Canada cherche à obtenir, au niveau micro ou agrégé, dans le cadre de la Loi sur la statistique.

Par données agrégées confidentielles, on entend des renseignements qui pourraient dévoiler directement ou indirectement l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'une organisation.

Parmi les données de nature délicate, telles qu'elles sont désignées et approuvées par le statisticien en chef, on compte les principaux indicateurs économiques et les diffusions. Le Comité de gestion stratégique recommande pour le statisticien en chef une liste de diffusions classées comme étant des données de nature délicate.

Par données en temps réel, on entend des statistiques qui sont prêtes à être publiées à peu près au moment où elles sont recueillies. L'approche participative est un exemple de telles données.

Un ensemble de données désigne les données agrégées non confidentielles, les microdonnées ou les agrégats statistiques obtenus à partir de microdonnées, d'un fichier administratif ou d'une combinaison de ces deux sources. Un ensemble de données est considéré comme étant « nouveau » s'il provient d'un programme statistique récemment créé ou s'il provient d'un cycle de données n'ayant pas encore été diffusées d'un programme statistique existant. Les nouveaux ensembles de données excluent les éléments suivants :

  • les totalisations provenant d'ensembles de données déjà diffusés;
  • les données administratives recueillies par Statistique Canada;
  • les couplages de données créés à partir d'ensembles de données déjà diffusés officiellement;
  • les fichiers de microdonnées de statistiques agrégées qui ont été diffusées officiellement;
  • les résultats d'essais, les enquêtes pilotes, les documents de travail, les études de faisabilité et les rapports analytiques sur les méthodes employées, assujettis aux restrictions imposées par la Loi sur la statistique;
  • les présentations ou la publication d'analyses ou de résultats de recherches provisoires qui s'appuient sur des ensembles de données déjà diffusés.

Un ensemble de données définitif signifie que l'ensemble de données est considéré comme étant prêt à être diffusé de façon officielle.

Un ensemble de données de validation signifie que l'ensemble de données n'est pas encore définitif et, par conséquent, n'est donc pas prêt à être diffusé. La vérification des données est en cours.

Une entente de gouvernance partagée désigne une entente officielle qui définit les conditions de la collaboration entre Statistique Canada et d'autres organisations en vue de la collecte et de la production de statistiques.

Par fichier de microdonnées, on entend un fichier structuré contenant des renseignements confidentiels au sujet de particuliers, d'entreprises ou d'organisations.

Par information, on entend le partage de renseignements avec un partenaire externe, ce qui permet à ce dernier :

  • d'informer ses cadres supérieurs, y compris le sous-ministre et le ministre (dans le cas des ministères);
  • de préparer du matériel de communication, comme des foires aux questions, des infocapsules, des déclarations ministérielles, des communiqués de presse, des campagnes sur les médias sociaux et des lettres à des intervenants;
  • de publier des données de Statistique Canada (dans une publication ou sur un site Web) au même moment que la publication de l'organisme.

Par instruments de diffusion officielle, on entend des modes de diffusion officiels qui ont été approuvés par le statisticien en chef dans le but de communiquer de nouveaux produits de données à la population canadienne. Ces modes sont facilement accessibles et visibles, en plus d'assurer un accès équitable aux produits statistiques de l'organisme. Le Quotidien fait partie des instruments de diffusion officielle de Statistique Canada.

Un jour ouvrable désigne une journée de la semaine, du lundi au vendredi, à l'exception des jours fériés. Le Quotidien n'est pas publié du 25 décembre au 2 janvier.

Le Quotidien fait partie des instruments de diffusion officielle de Statistique Canada. Il comprend une ou plusieurs annonces appelées « communiqués ». Ces communiqués peuvent être principaux ou secondaires. Les communiqués principaux renferment habituellement des renseignements importants pour le public canadien et offrent une perspective nationale, régionale ou industrielle. Ils comprennent généralement des tableaux et des graphiques pour appuyer les renseignements fournis dans le texte. Les communiqués secondaires se concentrent habituellement sur une industrie ou un sujet particulier et fournissent un aperçu des données. Ils peuvent comprendre des tableaux et des graphiques pour appuyer les renseignements fournis dans le texte.

Les personnes-ressources pour les médias sont les membres du personnel professionnel que la haute direction a désignés pour expliquer ou interpréter des statistiques et dont elle a transmis les coordonnées à la Direction des communications.

Les porte-parole sont des personnes désignées par le statisticien en chef pour répondre au nom de l'organisme aux demandes de renseignements des médias sur des questions transsectorielles ou liées aux programmes.

Les produits analytiques pour la diffusion comprennent une large gamme de textes (ainsi que des graphiques, des tableaux et autres résultats quantitatifs connexes), y compris ceux qui s'adressent à un vaste public, ceux qui portent principalement sur un seul ensemble ou une seule série de données et ceux destinés à un public scientifique qui comprennent des méthodes et un raisonnement plus complexes en plus de faire largement référence à une vaste littérature de recherche.

Par produits d'information, on entend la compilation des résultats issus des activités de Statistique Canada, y compris les fichiers de données non confidentielles, les bases de données, les fichiers de microdonnées à grande diffusion, les tableaux (y compris les tableaux de l'Entrepôt commun de données de sortie), les graphiques et les cartes. Les produits d'information requièrent généralement un numéro au catalogue et peuvent être disponibles en format imprimé ou sur support électronique. Il existe deux catégories de produits d'information, soit ceux qui s'appuient sur de nouvelles données qui n'ont pas encore été diffusées et ceux fondés sur des données ayant déjà été diffusées.

Un texte du Quotidien renvoie au sommaire destiné à être publié dans Le Quotidien en vue de communiquer des résultats significatifs susceptibles d'intéresser la population canadienne.

La transmission sécurisée signifie de s'assurer de transmettre les renseignements protégés dans un format auquel seules les personnes désignées de l'organisation sélectionnée peuvent avoir accès.

Par validation des données, on entend l'examen des données pour garantir leur exactitude et leur qualité. Les personnes qui ne sont pas des employés (ou qui ne sont pas réputées être des employés) de Statistique Canada et qui peuvent aider Statistique Canada à valider des données peuvent avoir accès à ces données avant leur diffusion officielle, conformément aux procédures décrites dans la politique. Dans de tels cas, les divisions spécialisées sont chargées de prouver que les personnes en question sont qualifiées, qu'elles sont en mesure de valider les données et que leur rétroaction aidera Statistique Canada à améliorer l'exactitude et la qualité des données.