Programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros

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Objectifs de la consultation

En juin 2015, Statistique Canada mènera une consultation auprès d'utilisateurs clés des données des programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros afin d'obtenir de la rétroaction concernant les données, les produits et les services, de connaître les besoins nouveaux et émergents, et de dépister de possibles occasions de collaboration. Les commentaires recueillis aideront à établir l'orientation et le développement futurs de ces programmes et de s'assurer qu'ils continuent de répondre aux besoins des utilisateurs.

Comment participer

Les personnes qui souhaitent obtenir de plus amples renseignements ou prendre part à cette consultation peuvent communiquer avec Statistique Canada par courriel à l'adresse joanne.moreau@statcan.gc.ca ou peter.rosborough@statcan.gc.ca.

Pour obtenir davantage d'information au sujet des programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros et de cette consultation, veuillez consulter le document d'information à leur sujet.

Veuillez noter que Statistique Canada choisit les participants de chaque consultation de manière à recueillir de la rétroaction d'un échantillon représentatif de la population-cible de l'étude. Tous les candidats ne seront pas invités à participer à une consultation donnée.

Statistique Canada s'engage à respecter la confidentialité des renseignements personnels des participants à ses consultations. Tout renseignement personnel créé, détenu ou recueilli par Statistique Canada est protégé en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les politiques de Statistique Canada à l'égard de la confidentialité, veuillez consulter l'Avis de confidentialité.

Résultats

Les résultats de l'évaluation de la satisfaction de la clientèle sont maintenant disponibles.

Date de modification :

Consultations auprès des intervenants :
Statistique de la fabrication et du commerce de gros

Contexte

La fabrication et le commerce de gros sont deux des secteurs les plus importants de l'économie canadienne. Ils représentent environ 16 % de l'activité économique du Canada et réalisent des ventes annuelles de l'ordre de 1,2 billion de dollars. On compte plus de 2,2 millions d'emplois dans ces secteurs.

À Statistique Canada (StatCan), l'activité dans ces secteurs est suivie par la Division de la fabrication et du commerce de gros (DFCG), qui compile des données à la fois sur une base mensuelle et annuelle pour les industries de la fabrication et du commerce de gros. Les programmes mensuels sont axés sur la production de données sur les ventes, les commandes et les stocks pour les deux secteurs. Les programmes annuels fournissent des données plus détaillées, y compris sur les bénéfices, les dépenses ainsi que les salaires et traitements. Les données sont disponibles aux échelles nationale et provinciale. Elles sont aussi ventilées selon l'industrie et le sous-secteur à l'intérieur du secteur, selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord.

Les données produites par la DFCG sont utilisées par des intervenants partout au pays. À l'intérieur de StatCan, ces données servent de données d'entrée importantes pour plusieurs indicateurs économiques clés, comme le produit intérieur brut. Finances Canada et la Banque du Canada utilisent les données sur la fabrication et le commerce de gros pour établir les politiques fiscale, financière et monétaire. Les institutions publiques et privées utilisent ces données pour étudier l'économie canadienne, alors que le secteur privé utilise les données de la DFCG pour effectuer des études de marché et déterminer la taille des industries au sein des secteurs.

Pour assurer la pertinence et l'utilité continues des programmes de la DFCG, Statistique Canada consulte les principaux utilisateurs de données pour obtenir de la rétroaction sur les données, les produits et les services de la DFCG; pour identifier les lacunes ou les déficiences possibles en matière de données; pour mettre l'accent sur les besoins nouveaux et émergents ainsi que pour trouver d'éventuelles possibilités de collaborations futures. Ces données d'entrée utiles serviront à planifier l'orientation et le développement futurs de ces programmes.

Ces consultations permettront de veiller à ce que les programmes de StatCan demeurent utiles et à jour. Il est important que nous comprenions comment les données de StatCan sont utilisées, ainsi que les questions que les chercheurs se posent concernant les secteurs de la fabrication et du commerce de gros. Ces consultations nous fourniront l'occasion de recueillir les données d'entrée dont nous avons besoin pour prendre des décisions concernant la planification stratégique de nos programmes, c'est-à-dire l'aspect qu'ils prendront à l'avenir, du point de vue des données recueillies, des produits générés et des services fournis. Ainsi, StatCan pourra continuer à recueillir les données adéquates pour ses clients, de façon efficace et efficiente.

Questions de discussion

  1. Parlez-nous de la nature du travail que vous effectuez.
  2. Dans le cadre de votre travail, comment utilisez-vous les données sur la fabrication et le commerce de gros? Pouvez-vous fournir des exemples? Quelles données utilisez-vous? Où les obtenez-vous? Comment les obtenez-vous?
  3. Les programmes de la fabrication et du commerce de gros sont-ils utiles pour vous?
  4. Lorsque vous avez des besoins en données, StatCan est-il votre principale source? Pourquoi ou pourquoi pas?
  5. Dans les données actuelles qui sont recueillies, y a-t-il des lacunes ou des déficiences? Quelles autres données voudriez-vous obtenir?
  6. Y a-t-il d'autres produits et services dont vous avez besoin? (Par exemple, des totalisations spéciales, des ententes de partage de données, des ateliers concernant les données disponibles.)
  7. Quels sont les enjeux stratégiques et questions clés des secteurs de la fabrication et du commerce de gros dont vous entrevoyez devoir vous occuper au cours des cinq prochaines années?
  8. Quels sont, selon vous, les trois enjeux les plus importants qui devraient être abordés dans le cadre des programmes de la statistique de la fabrication et du commerce de gros? Si vous pouviez choisir trois domaines sur lesquels mettre l'accent, que feriez-vous/régleriez-vous/ajouteriez-vous?

Annexe 1 : Variables clés et industries de la statistique de la fabrication

Variables clés de la fabrication
Variable Type de variable Fréquence Géographie
Total des revenus Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Revenus tirés de produits fabriqués/ventes de produits fabriqués (livraisons) Revenus Annuelle/mensuelle Nationale/provinciale
Total des dépenses Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Total des salaires et traitements, main-d'œuvre directe et indirecte Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Coût total de l'énergie, de l'approvisionnement en eau et du carburant pour véhicules Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Coût de l'énergie et de l'approvisionnement en eau Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Coût du carburant pour véhicules Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Coût des matières premières et des fournitures Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Total des stocks d'ouverture Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Stocks d'ouverture, produits ou travaux en cours Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Stocks d'ouverture, produits finis fabriqués Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Total des stocks de clôture Stocks Annuelle/mensuelle (nationale seulement) Nationale/provinciale
Stocks de clôture, produits ou travaux en cours Stocks Annuelle/mensuelle (nationale seulement) Nationale/provinciale
Stocks de clôture, produits finis fabriqués Stocks Annuelle/mensuelle (nationale seulement) Nationale/provinciale
Valeur ajoutée de la fabrication Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Nouvelles commandes, valeurs estimées des commandes reçues pendant le mois Revenus Mensuelle Nationale
Commandes en carnet, valeurs estimées des commandes à la fin du mois Revenus Mensuelle Nationale
Matières brutes, carburant, fournitures, composantes, valeurs estimées à la fin du mois Stocks Mensuelle Nationale
Ratio du total des stocks aux ventes Ratio Mensuelle Nationale
Ratio des produits finis aux ventes Ratio Mensuelle Nationale
Industries de la fabrication
SCIAN Sous-secteur
31-33 Fabrication
311 Fabrication d'aliments
312 Fabrication de boissons et de produits du tabac
313 Usines de textiles
314 Usines de produits textiles
315 Fabrication de vêtements
316 Fabrication de produits en cuir et de produits analogues
321 Fabrication de produits en bois
322 Fabrication du papier
323 Impression et activités connexes de soutien
324 Fabrication de produits du pétrole et du charbon
325 Fabrication de produits chimiques
326 Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc
327 Fabrication de produits minéraux non métalliques
331 Première transformation des métaux
332 Fabrication de produits métalliques
333 Fabrication de machines
334 Fabrication de produits informatiques et électroniques
335 Fabrication de matériel, d'appareils et de composants électriques
336 Fabrication de matériel de transport
337 Fabrication de meubles et de produits connexes
339 Activités diverses de fabrication

Outre les variables financières, des données sur la fabrication concernant les achats de matières premières et les ventes de produits fabriqués, selon le type de produits, sont aussi disponibles. Ces produits sont classés selon le Système de classification des produits de l'Amérique du Nord.

Système de classification des produits de l'Amérique du Nord
Variable selon le produit Type de variable Fréquence Géographie
Achats de matières premières Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Ventes de produits fabriqués Revenus Annuelle Nationale/provinciale

Statistique Canada produit aussi des statistiques sur la quantité de produits fabriqués pour plusieurs produits fabriqués au Canada.

Produits fabriqués au Canada
Produit Variables Fréquence Géographie
Asphalte Production et livraisons Mensuelle Nationale/provinciale
Ciment Production et livraisons Mensuelle Nationale/provinciale
Produits chimiques Production Annuelle Nationale
Scieries Production et livraisons Mensuelle Nationale/provinciale
Tabac Production et ventes Mensuelle Nationale

Annexe 2 : Variables clés et industries de la statistique du commerce de gros

Variables clés du commerce de gros
Variable Type de variable Fréquence Géographie
Ventes de 2007, enchaînées Revenus Mensuelle Nationale
Ventes de 2007, selon l'indice enchaîné de Fisher fixe Revenus Mensuelle Nationale
Indice de prix fixe de Fisher Indice de prix Mensuelle Nationale
Indice de Paasche pondéré en fonction de l'année en cours Indice de prix Mensuelle Nationale
Ventes de 2007 en prix constants selon la formule de Laspeyres à pondération fixe Indice de prix Mensuelle Nationale
Ventes Revenus Mensuelle Nationale/provinciale
Stocks Stocks Mensuelle Nationale
Vente de tous les produits achetés pour la revente Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Revenus sous forme de commissions Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Total des revenus d'exploitation Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Achats de produits pour la revente Revenus Annuelle Nationale/provinciale
Produits achetés pour la revente, stocks d'ouverture Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Produits achetés pour la revente, stocks de clôture Stocks Annuelle Nationale/provinciale
Coût des produits vendus Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Rémunération totale du travail Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Total des dépenses d'exploitation Dépenses Annuelle Nationale/provinciale
Marge brute (pourcentage) Ratio Annuelle Nationale/provinciale
Bénéfice d'exploitation (pourcentage) Ratio Annuelle Nationale/provinciale
Industries du commerce de gros
SCIAN Sous-secteur
411 Grossistes-marchands de produits agricoles
412 Grossistes-marchands de pétrole et de produits pétroliers
413 Grossistes-marchands de produits alimentaires, de boissons et de tabac
414 Grossistes-marchands d'articles personnels et ménagers
415 Grossistes-marchands de véhicules automobiles, et de pièces et d'accessoires de véhicules automobiles
416 Grossistes-marchands de matériaux et fournitures de construction
417 Grossistes-marchands de machines, de matériel et de fournitures
418 Grossistes-marchands de produits divers
419 Commerce électronique de gros entre entreprises, et agents et courtiers

Annexe 3 : Liste des enquêtes et des tableaux de données CANSIM correspondants

Liste des enquêtes et des tableaux de données CANSIM correspondants
Enquête Taille de l'échantillon Tableaux CANSIM
Enquêtes sur la fabrication
Enquête annuelle sur les manufactures et l'exploitation forestière Environ 9 960 entreprises 301-0006 et 301-0007
Papier-toiture asphalté Recensement des grandes entreprises 303-0052
Enquête de ciment Recensement des grandes entreprises 303-0060 et 303-0061
Produits chimiques industriels et résines synthétiques Recensement des grandes entreprises 303-0053
Enquête mensuelle sur les industries manufacturières Environ 10 500 établissements 304-0014, 304-0015 et 377-0009
Scieries Environ 215 établissements 303-0064 et 303-0065
Enquêtes sur le commerce de gros
Enquête annuelle sur le commerce de gros 15 100 établissements 081-0014
Enquête mensuelle sur le commerce de gros 7 500 groupes d'établissements 081-0011, 081-0012 et 081-0015
Date de modification :

Évaluation du Programme de la statistique démographique, de la statistique autochtone et des autres statistiques sociales
2010-2011 à 2012-2013

Sommaire et réponse de la direction et plan d'action

Novembre 2014

Sommaire exécutif

Le présent rapport décrit les résultats de l'évaluation du Programme de la statistique démographique, de la statistique autochtone et des autres statistiques sociales (SDSAASS). Il s'échelonne sur trois exercices, de 2010-2011 à 2012-2013. L'évaluation a été menée par la Division de l'évaluation et de la mesure du rendement.

Ce rapport a été approuvé par le Comité ministériel d'évaluation ainsi que par le Statisticien en chef, le 26 novembre 2014.

Conformément aux exigences de reddition de compte de la Politique sur l'évaluation du Conseil du trésor, le rapport est disponible au grand public sous forme de sommaire et de réponse de la direction et plan d'action dans les deux langues officielles, sur le site Internet de l'organisation.

Statistique Canada a partagé ce rapport avec ses partenaires dans la prestation du programme et les intervenants clés, incluant le Conseil national de la statistique.

Portée, objet et méthodologie d'évaluation

L'évaluation vise le Programme de la SDSAASS et s'intéresse plus particulièrement aux Estimations et projections démographiques (EPD), à l'Enquête sociale générale (ESG) et à la composante de la statistique sur les Autochtones. Elle aborde un certain nombre de questions liées au besoin continu du programme, à son harmonisation avec les priorités du gouvernement ainsi qu'avec les rôles et les responsabilités de l'administration fédérale, à la réalisation des résultats attendus et à son degré d'efficience et d'économie. L'évaluation s'inscrit dans le Plan d'évaluation et de vérification axé sur les risques pour 2012-2013 à 2016-2017, approuvé par le Comité ministériel d'évaluation en mars 2013.

Conformément à la Politique sur l'évaluation du gouvernement du Canada, l'évaluation du Programme de la SDSAASS a pour but une évaluation neutre et fondée sur des données probantes de sa rentabilité et, tout particulièrement, de sa pertinence et de son rendement. En outre, la conception de l'évaluation intègre tous les aspects des Normes d'évaluation au sein du gouvernement du Canada à des fins de qualité, de neutralité et d'utilité. Enfin, la liste des questions abordées lors de l'évaluation comporte toutes les questions fondamentales formulées dans la Directive sur la fonction d'évaluation de l'administration fédérale.

De l'information de plusieurs sources a été utilisée pour aborder les questions de l'évaluation, y compris des examens de la documentation; un examen des données financières et administratives; une série d'entrevues d'information auprès de représentants de programmes et d'intervenants internes et externes; une enquête auprès des utilisateurs des données d'enquêtes; et une analyse bibliométrique et webométrique. L'étude a été étalonnée de manière à tenir compte des aspects horizontaux de la pertinence et de l'efficience/économie à l'échelle du Programme de la SDSAASS, ainsi qu'à explorer en profondeur les aspects du rendement qui sont propres à chacune des trois composantes à l'étude, c'est-à-dire les EPD, l'ESG et la composante de la statistique sur les Autochtones. La structure de la présentation des résultats et des conclusions correspond à l'approche par calage.

Programme de la statistique démographique, de la statistique autochtone et des autres statistiques sociales

Pertinence

Le Programme de la SDSAASS contribue considérablement à plusieurs secteurs d'intérêt public et au bien-être de la société, et il joue un rôle stratégique en éclairant le débat public sur les enjeux socioéconomiques, en encourageant l'élaboration de politiques sociales et en orientant la prise de décisions du secteur public et du secteur privé. Les trois composantes d'intérêt répondent à des besoins qui sont propres à leur orientation particulière et qui se rapportent au travail de tous les ordres de gouvernement, de plusieurs initiatives et groupes nationaux et internationaux.

De manière générale, le Programme de la SDSAASS est en bonne position pour maintenir sa pertinence; cependant, certains secteurs comportent des risques, des difficultés ou des lacunes qui doivent être réglés. La nécessité de disposer de données désagrégées cohérentes à un niveau géographique plus détaillé (p. ex. les municipalités ou les collectivités vivant dans les réserves) ou au niveau des sous-groupes (p. ex. groupes autochtones, minorités visibles) semble évidente. L'amélioration des mesures de la migration interprovinciale-territoriale est associée à un domaine d'intérêt croissant et à fort impact. Par conséquent, les efforts de la Division de la démographie en ce sens doivent se poursuivre. Selon la portée de l'ESG, on a estimé nécessaire d'accroître le nombre de produits analytiques liés aux séries chronologiques, aux tendances sociales qui se dessinent au fil du temps ou aux enjeux sociaux émergents. Dans le domaine des statistiques sur les peuples autochtones, l'information limitée sur la population des réserves représente une lacune dont il faut s'occuper. En outre, certaines préoccupations ont été soulevées en ce qui concerne la cohérence, la comparabilité et la représentativité des données disponibles, ce qui réduit la portée analytique des renseignements existants sur les peuples autochtones.

Les résultats de l'évaluation confirment que le Programme de la SDSAASS est conforme aux priorités et aux engagements actuels du gouvernement fédéral dans son soutien de diverses initiatives fédérales et de ses obligations juridiques et contractuelles. Il cadre également avec les priorités et le rôle de Statistique Canada — non seulement à cause de son lien évident avec les résultats stratégiques de l'organisation, mais aussi parce que chacune des composantes d'intérêt est liée à d'autres programmes statistiques et qu'elle fait partie de la structure statistique nationale au complet. De plus, le gouvernement fédéral semble être le mieux placé pour offrir le programme, puisqu'aucun autre organisme n'a la capacité, la réputation et la confiance du public nécessaires pour recueillir et pour traiter les renseignements statistiques ayant une portée et une qualité comparables. D'autres activités semblables réalisées par des parties à l'extérieur de Statistique Canada sont considérées comme complémentaires plutôt que des solutions de rechange au Programme de la SDSAASS.

Rendement (efficience et économie)

Les résultats de l'évaluation confirment que le Programme de la SDSAASS a fait des investissements considérables (efforts et restructuration) dans le cadre des projets d'amélioration de l'efficience visant : (1) à réduire le fardeau de réponse en augmentant l'utilisation de sources de données de rechange; (2) à rationaliser et à consolider les opérations au moyen des outils communsFootnote 1 et (3) à intégrer de nouvelles technologies dans les opérations (p. ex. questionnaire électronique, site Web interactif, médias sociaux). Le programme a fait des progrès en ce qui concerne l'adoption d'une culture axée sur les résultats; cependant, il est encore trop tôt pour en évaluer la mise en œuvre. Étant donné les limites du système financier, il a été impossible dans ce contexte d'évaluer le coût des intrants et de déterminer si le seuil d'optimisation a été atteint. Toutefois, les chiffres financiers pour le Programme de la SDSAASS dans son ensemble nous ont appris que tous les écarts entre le budget prévu et les dépenses réelles ne dépassaient pas 4 %, ce qui témoigne d'une saine gestion des ressources en général.

Estimations et projections démographiques

Efficacité

Dans l'ensemble, les produits statistiques sur les estimations et les projections démographiques sont accessibles, bien que certaines réserves aient été exprimées en ce qui concerne la transition vers le nouveau format des tableaux CANSIM, qui a donné lieu à des incohérences et à une réduction des détails sur le contenu dans certaines séries, et que le moteur de recherche ne soit pas assez puissant pour trouver certains renseignements particuliers. L'évaluation a conclu que les estimations et projections démographiques ont été diffusées en temps opportun. Le programme a respecté les dates de livraison et les normes, en plus d'améliorer sa faculté d'adaptation à la demande accrue pour obtenir des projections démographiques plus fréquentes en améliorant ses activités de microsimulation.

Les résultats de l'évaluation suggèrent que les renseignements statistiques démographiques habilitent les utilisateurs en enrichissant leurs connaissances et leurs capacités en ce qui concerne la démographie. En examinant de plus près l'intelligibilité, la cohérence et l'exactitude, on constate que dans l'ensemble, les estimations et projections démographiques sont cohérentes et exactes. La Division de la démographie a entrepris de nombreuses initiatives en vue d'améliorer la cohérence et l'exactitude de ses données, y compris l'harmonisation des données administratives et des produits statistiques avec d'autres divisions de Statistique Canada. À l'heure actuelle, les EPD sont le seul fournisseur interne de la plupart des estimations démographiques. La Division collabore également à des initiatives visant à surmonter les difficultés liées à la cohérence et à l'exactitude de la migration interne. Il s'agit d'un problème bien connu dans le domaine de la démographie, qui n'est pas propre au Canada. En ce qui concerne l'intelligibilité, les résultats suggèrent que la situation pourrait être améliorée. Certains utilisateurs sont insatisfaits de l'accessibilité et de la compréhension du public des documents techniques à jour, des documents d'analyse des métadonnées et de méthodologie; il faut les rendre facilement accessibles au moyen de l'interface du site Web et rédiger des explications des concepts dans un format et des mots faciles à comprendre pour un non-statisticien.

Toutes les sources de données confirment que les renseignements statistiques sur les estimations et les projections démographiques sont largement utilisés par les gouvernements, les institutions publiques, les chercheurs universitaires, le secteur privé et la population canadienne. De nombreux exemples d'utilisation ont été trouvés dans les documents et ont été fournis par des informateurs et des répondants aux enquêtes. L'analyse bibliométrique et webométrique a confirmé que les données étaient utilisées dans le domaine des sciences humaines, ainsi qu'en sciences naturelles et génie pour la recherche universitaire.

Efficience

La Division EPD collabore actuellement à des initiatives visant à améliorer son efficience, comme l'harmonisation du contenu démographique, l'amélioration des pratiques de documentation, l'intégration de nouvelles technologies pour la diffusion et la microsimulation et la recherche de nouvelles sources de données administratives; par conséquent, les efforts visant à accroître l'utilisation de données administratives doivent continuer. Il convient de souligner que les projets de projections démographiques contribuent significativement aux revenus de la composante (presque 50 %), et que les activités de microsimulation de Demosim ont généré à elles seules 24 % des revenus annuels en 2013‑2014.

Enquête sociale générale (ESG)

Efficacité

Dans l'ensemble, l'examen a permis de constater que les renseignements statistiques de l'ESG sont accessibles. Un large éventail de produits de l'ESG est à la disposition des principaux intervenants, du grand public et des chercheurs, par divers moyens (p. ex. le Web, les CDR ou les services personnalisés). Les principaux produits de l'ESG sont diffusés en temps opportun, conformément aux calendriers et aux délais prévus. Les points à améliorer sont associés à la nécessité de rendre le site Web plus convivial, pour mieux acquérir l'information et de revoir la fréquence des cycles pour certains thèmes, de manière à ce que les rajustements appropriés puissent être faits à l'avenir pour la nouvelle refonte de l'ESG.

De plus, en fournissant des renseignements statistiques exacts, interprétables et cohérents, l'ESG est considérée comme une source fiable de données et de produits sociaux, qui contribue à l'enrichissement des connaissances dans le domaine social. Bien que les efforts du programme pour obtenir de meilleurs résultats aient été reconnus, il reste des améliorations à apporter en ce qui concerne l'intelligibilité (p. ex. fournir plus de documents méthodologiques et d'explications au sujet des changements apportés à l'ESG) et la cohérence (p. ex. harmonisation du contenu tout le long des cycles au fil du temps afin d'assurer la comparabilité et de permettre l'établissement des tendances au fil du temps pour certaines variables particulières). Des préoccupations ont également été exprimées au sujet des difficultés que doit surmonter l'ESG pour composer avec la baisse des taux de réponse, qui pourrait avoir des répercussions sur la qualité.

Les données probantes ressorties de l'évaluation constituent une confirmation robuste que les renseignements statistiques de l'ESG sont largement utilisés, afin d'éclairer une multitude d'activités diversifiées entreprises par des clients comme les décideurs, les gouvernements, les institutions privées et publiques, les institutions universitaires et les chercheurs sociaux, les organismes sans but lucratif, etc. L'information de l'ESG est également utilisée par d'autres enquêtes statistiques, à des fins de comparabilité et de validation, ainsi que comme supplément d'information.

Efficience

Bon nombre d'initiatives ont été instaurées afin de réaliser des gains d'efficience et des économies. Par exemple, la mise en œuvre de questionnaires électroniques pour la collecte de données devrait stabiliser ou augmenter les taux de réponse et améliorer la qualité des données. Cependant, il est encore trop tôt pour analyser l'effet réel de cette évolution de l'efficience. L'exploration des possibilités relatives à l'utilisation d'un plus grand nombre de sources administratives au lieu des données primaires est considérée comme une solution potentielle pour économiser, en plus d'améliorer la qualité et la cohérence des données. On estime également qu'un forum interministériel, qui supervise les secteurs sociaux horizontaux représentant un intérêt statistique au niveau stratégique, est une composante indispensable de la structure de gouvernance des statistiques sociales, afin de mieux cerner les priorités, d'éviter la redondance, de combler les lacunes statistiques et de créer des synergies à l'étendue des ministères chargés de l'élaboration de politiques.

Composante de la statistique sur les Autochtones

Efficacité

Dans l'ensemble, les renseignements statistiques sur les peuples autochtones sont accessibles. Certaines préoccupations et incertitudes planent au sujet de l'accessibilité des données sur les réserves recueillies par le Centre de gouvernance de l'information des Premières Nations. Les renseignements statistiques sur les Autochtones sont diffusés en temps opportun. Certaines préférences pour une collecte plus fréquente et certaines préoccupations relatives au caractère désuet des données ont été exprimées.

Bien que les renseignements statistiques sur les Autochtones de l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) soient de bonne qualité, un certain nombre de difficultés et de risques potentiels pour maintenir l'exactitude ont été cernés. Pour remédier à cette situation, le programme s'efforce d'accroître l'utilisation de données administratives. Des préoccupations subsistent en ce qui concerne la comparabilité et la cohérence des données sur les Autochtones des réserves et hors réserve, les données au fil du temps et la comparabilité des renseignements statistiques sur les Autochtones avec les renseignements sur la population générale. L'intelligibilité des statistiques sur les Autochtones est bonne, parce que des métadonnées sont disponibles et que Statistique Canada sait répondre aux demandes de totalisations personnalisées et d'analyses spéciales et offrir le soutien connexe.

Dans le secteur public, les statistiques sur les Autochtones sont utilisées pour la planification, l'élaboration de politiques, la prise de décisions, la production de rapports et l'affectation des ressources. Les principaux utilisateurs sont les partenaires fédéraux. Les données appuient également les activités des organisations autochtones nationales et des administrations et collectivités autochtones. Certaines restrictions de l'utilisation découlent du regroupement des données à l'échelon national, ce qui entraîne l'homogénéisation des caractéristiques des différents groupes autochtones et limite l'analyse des petits sous-groupes de la population autochtone. Malgré les quelques problèmes liés à la capacité de liaison insuffisante et à la portée des activités de formation, tout indique que ces composantes de programme sont fort utiles et essentielles, et qu'elles pourraient agir comme un levier tant pour Statistique Canada que pour les collectivités autochtones si l'on exploitait leur plein potentiel.

Efficience

De 61 % à 80 % des activités de la composante de la statistique sur les Autochtones sont financées contre recouvrement des coûts. Par conséquent, l'efficience des statistiques sur les Autochtones est fortement influencée par des facteurs qui échappent à son contrôle direct. L'élimination du programme de formation en 2012 a restreint les possibilités pour Statistique Canada de communiquer avec les collectivités autochtones, ce qui pourrait avoir une incidence (encore inconnue) sur la qualité des données à l'avenir et, de fait, sur l'efficacité du programme. Les mécanismes de gouvernance internes sont robustes et fonctionnent bien; toutefois, on a déterminé qu'on pourrait améliorer la coordination avec les organisations autochtones nationales et qu'il fallait établir une meilleure définition des rôles et responsabilités avec les partenaires fédéraux.

Recommandations

Recommandation 1 (Programme de la SDSAASS) :

Afin de maintenir la pertinence soutenue des produits de données en fonction des besoins de ses clients, le Programme de la SDSAASS devrait établir un processus structuré pour documenter et analyser les commentaires constructifs de l'ensemble complet de ses utilisateurs et y réagir. Le processus devrait inclure un suivi et une documentation systématiques des renseignements disponibles sur ces utilisateurs.

Recommandation 2 (Programme de la SDSAASS) :

Le Programme de la SDSAASS, avec le concours de la Division de la diffusion, devrait envisager des mesures pour renforcer la capacité analytique de ses données et produits, et pour en accroître la valeur pour les utilisateurs. Dans la mesure du possible :

  1. la Division de la statistique sociale et autochtone devrait examiner des solutions de rechange appropriées, afin d'accroître la disponibilité des données désagrégées pour l'Enquête sociale générale et la composante de la statistique sur les Autochtones;
  2. la Division de la statistique sociale et autochtone et la Division de la démographie devraient veiller à ce que les métadonnées soient complètes et interprétables par les utilisateurs ayant divers niveaux d'aptitudes en statistique, pour les composantes de l'Enquête sociale générale, de la statistique autochtone et des estimations et projections démographiques;
  3. la Division de la diffusion devrait s'assurer que la mise en œuvre du Nouveau modèle de diffusion de Statistique Canada offrira aux utilisateurs ayant divers niveaux d'aptitudes en statistique des outils de recherche efficaces et un accès simplifié aux produits.

Recommandation 3 (Enquête sociale générale) :

La composante de l'Enquête sociale générale devrait envisager des mesures pour renforcer ses données et produits et pour accroître la valeur de l'enquête pour les utilisateurs. Dans la mesure du possible, les efforts devraient être axés sur les éléments suivants :

  1. expansion de la portée et de la variété des produits analytiques, y compris les produits qui exigent le remballage et l'utilisation de données existantes et les produits qui traitent de thèmes d'importance et d'intérêt émergents pour les utilisateurs clés;
  2. révision de la fréquence des thèmes de l'enquête;
  3. examen des forums existants et des mécanismes de consultation interministériels en vue de déterminer l'intérêt potentiel envers la statistique sociale horizontale.

Recommandation 4 (Estimations et projections démographiques) :

La Division de la démographie devrait poursuivre ses efforts en vue de fournir des données démographiques pertinentes, en particulier en orientant ses travaux de développement et de recherche vers l'utilisation accrue des données administratives pour améliorer les estimations de diverses composantes de l'évolution de la population (p. ex. migration interprovinciale), et en explorant des façons de répondre efficacement aux besoins des utilisateurs à l'égard des projections démographiques.

Réponse et plan d'action de la direction

Recommandation 1

Thème : Programme de la SDSAASS

Pour maintenir la pertinence constante des produits de données par rapport aux besoins de ses clients, le Programme de la SDSAASS devrait établir un processus structuré pour documenter et analyser les commentaires constructifs de la gamme complète de ses utilisateurs et pour y répondre. Le processus devrait comporter un suivi et une documentation systématiques de l'information disponible sur ces utilisateurs.

Déclaration d'accord/de désaccord

D'accord

Réponse de la direction

Il existe plusieurs processus par lesquels le Programme de la SDSAASS recueille systématiquement des commentaires auprès de ses nombreux utilisateurs diversifiés, comme les coordonnateurs statistiques fédéraux, provinciaux et territoriaux, les comités fédéraux interministériels, les consultations bilatérales et multilatérales des utilisateurs, les clients à frais recouvrables et les comités consultatifs. Le programme d'EPD a également récemment établi un groupe d'utilisateurs des données composé de représentants des utilisateurs internes à Statistique Canada, y compris des représentants de services consultatifs des bureaux régionaux qui constituent la première ligne de réponse aux demandes de données et aux utilisateurs.

À cet effet, le Programme de la SDSAASS compte poursuivre ses efforts actuels en vue de maintenir sa pertinence et de recueillir de l'information pour cerner les lacunes et les besoins émergents. Le Programme de la SDSAASS établira un dépôt central pour la Direction, où toute la documentation et tous les commentaires reçus des principaux partenaires et utilisateurs de données seront conservés et analysés dans l'optique de la pertinence soutenue des programmes et des produits statistiques. Cette information sera utile aux divers programmes statistiques de la Direction, et sera évaluée par l'équipe de gestion dans le cadre d'un examen annuel, en plus de s'intégrer à la planification stratégique à long terme du secteur.

Tableau 1 Recommandation 1
Calendrier Réalisations attendues Réalisations attendues
Établissement du dépôt de la Direction : décembre 2015

Examen des cadres de la Direction : mars 2016 et en continu
Établir un dépôt de la Direction de la documentation et des commentaires reçus des utilisateurs de données; avec examen annuel ou semestriel de l'équipe de gestion de la Direction. Directeurs de la Division de la démographie et de la DSSEA, et DG de la Direction des domaines spécialisés du recensement, de la statistique sociale et de la démographie (DDSRSSD)

Recommandation 2

Thème : Programme de la SDSAASS

Le Programme de la SDSAASS, avec le concours de la Division de la diffusion, devrait songer à prendre des mesures pour renforcer la capacité analytique de ses données et produits, et pour accroître leur valeur pour les utilisateurs. Dans la mesure du possible :

  1. la Division de la statistique sociale et autochtone devrait envisager des solutions de rechange appropriées, afin d'accroître la disponibilité des données désagrégées pour l'Enquête sociale générale et la composante de la statistique sur les Autochtones;
  2. la Division de la statistique sociale et autochtone et la Division de la démographie devraient s'assurer que les métadonnées sont exhaustives et intelligibles pour des utilisateurs ayant différents niveaux de compétence statistique, pour les composantes de l'Enquête sociale générale, des statistiques autochtones et des estimations et projections démographiques;
  3. la Division de la diffusion devrait s'assurer que la mise en œuvre du Nouveau modèle de diffusion de Statistique Canada fournira aux utilisateurs divers outils efficaces de recherche pour la compétence statistique et un accès simplifié aux produits.

Déclaration d'accord/de désaccord

D'accord

Réponse de la direction

Recommandation 2 (a) : La Division de la statistique sociale et autochtone (DSSEA) a commencé à diffuser plus de tableaux du programme de l'ESG par l'entremise de CANSIM et continuera de diffuser plus de produits à mesure que les outils communs comme GTab et G-EXPORT seront mis en œuvre et adoptés.

Recommandation 2(b) : La DSSEA et la Division de la démographie fournissent une grande quantité de métadonnées avec les produits qu'elles diffusent. La DSSEA passera en revue les métadonnées fournies actuellement afin de cerner les inexactitudes et fera les mises à jour appropriées. La DSSEA passera également en revue les commentaires des utilisateurs afin de déterminer les besoins particuliers en matière de métadonnées, en plus d'évaluer la faisabilité d'élargir les métadonnées pour ses programmes.

La Division de la démographie a récemment terminé la mise en œuvre d'une série de recommandations formulées après un audit interne du Programme des estimations de la population, qui comprenait la production de documentation sur les systèmes et les produits. La Démographie entreprendra toutefois l'examen des commentaires formulés sur l'état des métadonnées pour ses programmes et évaluera la faisabilité et les coûts de l'expansion de ses produits de métadonnées s'il y a lieu.

Recommandation 2 (c) :

À l'heure actuelle, Statistique Canada s'efforce activement d'améliorer sa stratégie de diffusion. Il cherche à moderniser la façon dont il organise et publie ses produits statistiques. L'objectif de ce projet de « Nouveau modèle de diffusion » consiste à obtenir un produit pertinent et convivial qui répondra aux besoins d'un large éventail de consommateurs de données. Il se composera d'un dépôt de données à sortie unique pour alimenter les tableaux de données produits automatiquement, d'une gamme de produits simplifiée pour assurer la cohérence de la disponibilité des produits et d'une stratégie de navigation révisée pour faire en sorte que les renseignements de Statistique Canada sont faciles à trouver. Le modèle comprendra également un mécanisme d'alimentation automatisée de statistiques officielles dans l'environnement de données ouvertes du gouvernement fédéral, et les services de données Web seront mis en place pour permettre l'extraction de données directement de la base de données de sortie de Statistique Canada. La Division de la diffusion et la DSSEA collaboreront en vue d'intégrer des données et des produits dans le Nouveau modèle de diffusion.

Tableau 2 Recommandation 2
Calendrier Réalisations attendues Partie responsable
2a) 2013 et continuation avec chaque diffusion de données

Examen des cadres de la Direction : mars 2016
Tableaux CANSIM pour l'EAPA et l'ESG Directeur de la DSSEA
2b) 31 mars 2016 Rapport de faisabilité sur les métadonnées élargies; mise à jour des métadonnées existantes Directeurs de la DSSEA et de la Démographie
2c) 31 mars 2015 Nouveau modèle de diffusion Division de la diffusion

Recommandation 3

Thème : Enquête sociale générale

La composante de l'Enquête sociale générale devrait envisager des mesures pour renforcer ses données et ses produits et augmenter la valeur de l'enquête pour les utilisateurs. Dans la mesure du possible, les efforts devraient se concentrer sur :

  1. l'expansion de la portée et de la variété des produits analytiques, y compris des produits nécessitant le reconditionnement et l'utilisation de données existantes, et des produits qui abordent des thèmes d'une importance et d'un intérêt nouveaux pour les utilisateurs clés;
  2. la révision de la fréquence des thèmes de l'enquête;
  3. l'examen des forums existants et des mécanismes interministériels de consultation afin de cerner l'intérêt statistique social horizontal potentiel.

Déclaration d'accord/de désaccord

D'accord

Réponse de la direction

  1. L'ESG a commencé le processus d'expansion des produits analytiques au cours de la dernière année et a fait appel à un analyste à temps plein pour y parvenir. Des rapports analytiques ont été diffusés dans Regards sur la société canadienne et pour la nouvelle série Mettre l'accent sur les Canadiens : résultats de l'ESG, qui porte spécifiquement sur l'ESG; d'autres sont prévus au cours de l'année à venir. De plus, l'ESG produit des feuillets d'information et des tableaux CANSIM et prévoit ajouter de l'infographie. Avec la collaboration des principaux intervenants, la DSSEA continuera de s'efforcer d'élaborer un plan analytique pour chacun des cycles de l'ESG afin de définir la profondeur et l'ampleur des produits analytiques et d'en assurer la pertinence.
  2. Les thèmes de l'enquête ont été passés en revue au cours de la dernière année; cet examen a été déclenché à cause de deux thèmes (l'Enquête nationale sur le don, le bénévolat et la participation (DBP) et l'identité sociale (IS)) tombant la même année (2013), ainsi que de la prise de conscience de la possibilité d'introduire un nouveau thème en 2016. L'examen des thèmes se veut une activité régulière, afin de planifier les thèmes convenablement (puisqu'il n'est plus possible d'inclure tous les thèmes dans un cycle de cinq ans) et de faire en sorte que le contenu soit pertinent et que les lacunes soient comblées. Cet examen se déroulera dans le cadre d'une consultation externe appropriée, compte tenu des besoins des intervenants, de la capacité opérationnelle et de la capacité de surveiller les tendances sociales clés, le niveau d'effort pour mettre en œuvre la prochaine itération d'un thème et l'état d'avancement de la mise en œuvre pour le multimode. En conséquence de cet examen, un plan thématique cyclique jusqu'en 2022 sera présenté aux principaux intervenants.
  3. Le programme de l'ESG comporte un vaste processus de consultation (bilatéral et multilatéral) avec les principaux intervenants et groupes d'utilisateurs pour chaque cycle de l'enquête. De plus, il y a un comité de direction de l'ESG (échantillon représentatif de ministères clés), le Comité consultatif des conditions sociales et le Comité Fédéral-Provincial-Territorial sur la statistique sociale, chacune de ces entités fournissant des intrants au programme de l'ESG. La DSSEA passera en revue et évaluera cette structure de gouvernance, afin de définir les mécanismes qui devraient être mis en place pour informer le programme de l'ESG des problèmes horizontaux et stratégiques. Parmi les éléments possibles du plan, mentionnons l'établissement d'objectifs, le mandat et les meilleurs mécanismes à consulter (p. ex. meilleure utilisation de forums existants ou création d'un nouveau groupe).
Tableau 3 Recommandation 3
Calendrier Réalisations attendues Partie responsable
31 décembre 2015 Plan de faisabilité pour accroître la portée et la variété des produits analytiques Directeur de la DSSEA
30 juin 2015 Élaboration du plan pour le thème ou le sujet de l'ESG jusqu'en 2022 Directeur de la DSSEA
31 mars 2016 Plan du forum de gouvernance Directeur de la DSSEA

Recommandation 4

Thème : Estimations et projections démographiques

La Division de la démographie devrait poursuivre ses efforts afin de fournir des données démographiques pertinentes, en particulier en orientant ses travaux de recherche-développement vers l'augmentation des données administratives pour améliorer les estimations de différentes composantes de l'évolution démographique (p. ex. la migration interprovinciale), et en explorant des façons de répondre efficacement aux besoins des utilisateurs en ce qui concerne les projections démographiques.

Déclaration d'accord/de désaccord

D'accord

Réponse de la direction

La Division de la démographie en 2015-2016 collaborera à un plan de recherche-développement en vue de trouver des façons d'améliorer les composantes de l'évolution démographique, en particulier en mettant l'accent sur les façons d'améliorer les estimations de la migration et de l'émigration interprovinciales. Les EPD ont présenté un plan décennal de maintien de la continuité et de la qualité (MCQ) pour financer l'accélération des travaux relatifs à l'utilisation accrue de données administratives et l'utilisation des résultats de recherche de la BSDDC dans le cadre des travaux de développement des EPD. Le plan consisterait à effectuer de la recherche au moyen de données administratives actuelles et nouvelles afin d'améliorer la qualité de la composante de l'estimation démographique, et ainsi de réduire l'erreur en fin de période. Ces travaux s'appuieraient également sur les efforts des autres divisions partenaires, c'est-à-dire la Division des données administratives, qui réalise la Base statistique de données démographiques canadiennes (BSDDC), et la Division du tourisme et du centre de la statistique de l'éducation (DTCSE), qui est en train de chercher des façons d'accéder aux données sur les départs et les arrivées de l'ASFC. Les EPD lanceront également une série d'ateliers avec les provinces et territoires en 2015-2016, en vue d'examiner comment les EPD et les provinces et territoires peuvent collaborer afin d'améliorer l'estimation des données intraprovinciales et de la migration interprovinciale. Cette dernière série d'activités lancerait la deuxième phase du plan de MCQ pour améliorer la qualité des estimations démographiques.

Le plan proposé se composera de plusieurs activités s'échelonnant sur les 10 prochaines années. Les activités ci-après sont celles qui se dérouleront à court terme. En attendant les résultats de ces activités, d'autres activités spécifiques et pertinentes seront proposées.

Tableau 4 Recommandation 4
Calendrier Réalisations attendues Partie responsable
Janvier-décembre 2015 Élaborer une stratégie à long terme pour les travaux de recherche-développement pour Demosim et les programmes d'EPD Directeur de la Démographie
Printemps-automne 2015 Début d'ateliers avec les provinces et territoires, afin de recueillir des commentaires au sujet des plans de recherche à venir Directeur de la Démographie
Mars 2016 Proposer des solutions de rechange à la mise en œuvre du programme d'EPD en fonction du niveau de financement en place. Directeur de la Démographie
Décembre 2015 Aider la DTCSE et la DDA à négocier l'accès aux données de l'ASFC (achèvement d'ici à décembre 2015) Directeurs de la DTCSE, de la DDA et de la Démographie

Notes:

Footnote 1

Le programme a fait la transition vers les outils communs pour la collecte et la diffusion, en harmonisant le contenu et en éliminant les doublons, ou en améliorant l'assurance de la qualité.

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Évaluation des programmes de la statistique du travail, de l'éducation, du revenu et du tourisme
2010-2011 à 2012-2013

Sommaire et réponse de la direction et plan d'action

Décembre 2014

Sommaire exécutif

Ce rapport présente les résultats de l'évaluation des programmes de la statistique du travail, de l'éducation, du revenu et du tourisme (TERT) de Statistique Canada. Il s'étend sur trois années financières, soit de 2010-2011 à 2012-2013. L'évaluation a été faite par la Division de l'évaluation et des pratiques professionnelles. L'étude d'évaluation a eu lieu durant la période de juin 2013 à août 2014.

Ce rapport a été approuvé par le Comité ministériel d'évaluation ainsi que par le Statisticien en chef, le 17 décembre 2014.

Conformément aux exigences de reddition de compte de la Politique sur l'évaluation du Conseil du trésor, le rapport est disponible au grand public sous forme de sommaire et de réponse de la direction et plan d'action dans les deux langues officielles, sur le site Internet de l'organisation. Statistique Canada a partagé ce rapport avec ses partenaires dans la prestation du programme et les intervenants clés, incluant le Conseil national de la statistique.

Portée, objet et méthodologie de l'évaluation

Cette évaluation porte sur les quatre programmes TERT, en particulier deux d'entre eux : le Programme de la statistique du revenu et le Programme de la statistique du tourisme. Ces programmes ont été choisis à la suite de consultations menées auprès de représentants des programmes TERT durant la phase de planification et selon d'autres critères de planification, comme les différentes contraintes de l'évaluation ainsi que la complexité et la structure des programmes TERT.

Conformément à la Politique sur l'évaluation du gouvernement du Canada, l'évaluation a pour objet de fournir une appréciation neutre et fondée sur des éléments probants de l'optimisation des ressources et, plus particulièrement, de la pertinence et du rendement des programmes. Elle répond à un certain nombre de questions concernant le besoin continu des programmes, leur conformité avec les priorités du gouvernement, leur harmonie avec les rôles et responsabilités de l'administration fédérale, la réalisation des résultats attendus, ainsi que la mesure dans laquelle les programmes font preuve d'efficacité et d'économie. L'évaluation fait partie du Plan d'audit et d'évaluation fondé sur les risques de Statistique Canada pour la période de 2012-2013 à 2016-2017, qui a été approuvé par le Comité d'évaluation de l'organisme en mars 2013.

Les renseignements ayant servi à répondre aux questions de l'évaluation ont été tirés de multiples sources, y compris les suivantes : un examen de la documentation et de la littérature; un examen des données financières et administratives; une série d'interviews auprès de répondants clés, c'est-à-dire les représentants des programmes et les intervenants internes et externes; un sondage auprès des utilisateurs de données; une analyse bibliométrique et webométrique.

Conclusions générales concernant les programmes TERT

Dans l'ensemble, l'évaluation a permis de conclure que les quatre programmes TERT sont pertinents. Chacun d'eux répond à des obligations légales spécifiques ou à des engagements internationaux, ils fournissent d'importantes statistiques sur le Canada à l'échelle nationale, et leurs activités sont conformes aux rôles et aux responsabilités de l'administration fédérale. Chacun des quatre programmes TERT a de l'importance pour le Canada pour différentes raisons, et la demande de statistiques nationales dans les quatre domaines va se maintenir.

Bien que certaines possibilités d'amélioration du rendement aient été relevées, les programmes de la statistique du revenu, du travail et de l'éducation obtiennent les résultats voulus sur le plan de l'accessibilité, de l'actualité, de l'exactitude, de la possibilité d'interprétation et de la cohérence des données. La qualité des données sur le tourisme international pose problème en raison des faibles taux de réponse aux enquêtes; en ce qui concerne les statistiques sur le tourisme national, il y a un risque de perdre des partenaires des enquêtes à frais recouvrables. Par conséquent, la viabilité du Programme de la statistique du tourisme est à risque.

Après un examen de l'efficacité et de l'économie des volets du revenu et du tourisme, l'évaluation a permis de conclure que des mesures ont été prises pour réduire les coûts et accroître l'efficacité.

Programme de la statistique du revenu (PSR)

Pertinence

Les renseignements statistiques produits par le PSR répondent aux exigences prévues par la loi et les politiques concernant l'information nécessaire pour appuyer, entre autres choses, la production des comptes macroéconomiques nationaux, le calcul de l'Indice des prix à la consommation et le calcul des transferts aux provinces. Le gouvernement fédéral et les intervenants externes utilisent ces renseignements pour effectuer des recherches, élaborer des politiques, créer et évaluer des programmes et satisfaire aux engagements nationaux et internationaux. Le PSR répond aux besoins du gouvernement du Canada en fournissant des renseignements sur le revenu, les pensions et la richesse. Les renseignements sur le revenu, les dépenses et les épargnes des Canadiens servent à appuyer l'élaboration de politiques et à effectuer des recherches sur les conditions sociales et économiques des familles et des particuliers. Aucun autre organisme ne fournit des statistiques du revenu ayant la même ampleur, le même niveau de détail et la même qualité que Statistique Canada.

Étant donné l'importance de la statistique du revenu pour l'élaboration des politiques sociales et économiques et la prise de décisions dans le monde des affaires, l'intérêt pour les travaux de recherche fondés sur la statistique du revenu va se maintenir. L'évolution démographique de la population canadienne, en particulier le vieillissement de la population, va engendrer de l'intérêt pour certains types de données et d'analyses, par exemple à l'égard des pensions. Les cycles économiques engendrent aussi de l'intérêt pour certains types de données, par exemple la répartition du revenu en période de récession et après une récession. En plus de ces sujets, plusieurs autres domaines vont susciter l'intérêt des chercheurs dans l'avenir, comme la disparité croissante des revenus, l'endettement et la performance économique des entreprises canadiennes sur les marchés mondiaux. Tous ces facteurs permettent de conclure que le PSR répond à un grand besoin continu.

Rendement (réalisation des résultats)

Dans l'ensemble, les utilisateurs sont satisfaits de l'accessibilité et de l'actualité des données. Il pourrait y avoir des possibilités d'améliorer l'actualité des données des enquêtes périodiques ou uniques. Des problèmes d'accessibilité ont été constatés à l'égard des données concernant l'impôt sur le revenu des particuliers. Il convient de noter qu'en 2013-2014, la banque de Données administratives longitudinales (DAL) a été confiée au Centre fédéral de données de recherche, dans le cadre d'un projet-pilote visant à évaluer la faisabilité de permettre aux chercheurs des centres de données de recherche (CDR) d'y avoir accès. Les DAL se composent d'un échantillon longitudinal représentant 20 % des contribuables canadiens; elles offrent aux chercheurs et aux analystes un outil pour étudier les changements touchant le revenu des particuliers et des familles. Le projet-pilote est en cours d'évaluation et la prochaine phase consistera à l'étendre à un autre CDR.

La grande majorité des utilisateurs sont satisfaits de l'exactitude, de la cohérence et de la possibilité d'interprétation des renseignements statistiques du programme. Les utilisateurs ont soulevé certaines préoccupations à propos de l'information sur les changements apportés aux méthodologies et de la perte d'enquêtes longitudinales. Ces préoccupations pourraient être résolues grâce à une meilleure communication entre le PSR et certains utilisateurs de ses produits.

La statistique du revenu est grandement utilisée pour alimenter les débats et la recherche et guider la prise de décisions. Les utilisateurs, qui comprennent les provinces et les territoires, les organismes non gouvernementaux, les centres d'études et de recherches stratégiques, les établissements financiers, les chercheurs et les universitaires, utilisent les renseignements issus du PSR à des fins de recherche, notamment sur la disparité des revenus (y compris la disparité selon le sexe), la pauvreté et les déterminants du revenu personnel.

Rendement (efficacité et économie)

L'économie et l'efficacité des opérations du PSR ont été améliorées. Un certain nombre de mesures ont été prises pour réduire les coûts et accroître l'efficacité.

Le PSR est toujours à la recherche de nouvelle sources de données pour appuyer le programme. Les utilisateurs ont indiqué que ces nouvelles orientations devraient continuer d'être examinées.

Programme de la statistique du tourisme (PST)

Pertinence

Le tourisme est un secteur important de l'économie canadienne. La statistique du tourisme contribue à plusieurs analyses importantes du marché de voyages et fournit des informations essentielles sur cette industrie pour les comptes nationaux. En 2010, le tourisme a généré des recettes de 73,4 milliards de dollars, ce qui a représenté environ deux pour cent du produit intérieur brut global du Canada. Il s'agit d'un secteur dynamique et complexe qui comprend de multiples modes de transport et points d'entrée, ainsi qu'un grand nombre de régions géographiques, d'activités et d'usagers. Les données sur le tourisme sont importantes pour permettre aux utilisateurs, tels que les universitaires et les entreprises, de faire des analyses comparatives à l'échelle du Canada et dans d'autres marchés de destinations internationales. La pertinence de la statistique du tourisme est renforcée par le fait que le PST reçoit des demandes additionnelles de données contre remboursement des frais.

Bien qu'il existe d'autres sources de renseignements statistiques sur le tourisme, leurs produits ne peuvent répondre à tous les besoins des utilisateurs du PST, en particulier à ceux des utilisateurs internes du PST de Statistique Canada.

La complexité du tourisme et l'impact économique considérable de l'industrie du tourisme semblent indiquer qu'un vaste éventail d'utilisateurs, y compris le gouvernement du Canada, vont continuer d'avoir besoin de la statistique du tourisme.

Rendement (réalisation des résultats)

L'accessibilité des données sur le tourisme est satisfaisante. L'actualité des données a suscité des problèmes, mais des améliorations ont été apportées à cet égard. Les produits du PST apportent bel et bien un certain niveau de connaissances.

Les résultats de l'évaluation indiquent que le PST connaît un problème de qualité des données, principalement en raison de faibles taux de réponse à l'enquête sur les voyages internationaux. En 2012, à la suite de compressions budgétaires, l'un des principaux clients du PST a réduit considérablement le financement qu'il apporte au PST. À cause de cette perte de recettes, le PST a réduit de moitié l'échantillon de l'enquête sur le tourisme national. En conséquence, les autres partenaires financiers de l'enquête nationale sont maintenant insatisfaits, ce qui pourrait entraîner d'autres retraits de financement et d'autres réductions de l'échantillon. Selon le modèle actuel de ressourcement, si les partenaires retirent leur financement, le PST n'aura plus les ressources nécessaires pour recueillir les données sur le tourisme national qu'il lui faut pour répondre aux besoins du gouvernement fédéral et de Statistique Canada.

Rendement (efficacité et économie)

Il apparaît que des éléments du programme sont efficaces et économiques. Le programme s'est efforcé d'accroître l'économie en comptant sur d'autres organismes pour recueillir les données. Les fonds tirés des activités de recouvrement des coûts aident aussi à répondre aux besoins des utilisateurs internes du programme, car ils permettent de financer la diffusion de données aux clients internes. Une telle approche est une preuve d'économie. Cependant, elle expose Statistique Canada à un plus grand risque, car pour accomplir ses fonctions essentielles, le PST doit trouver des sources externes de financement et répondre aux besoins des clients auprès desquels les coûts sont recouvrés.

Programme de la statistique du travail (PST)

Pertinence

Les données du Programme de la statistique du travail sont d'importantes sources d'information pour évaluer l'état de l'économie du pays. Les données du PST sont importantes pour des organismes tels que la Banque du Canada et pour des programmes comme celui de l'assurance-emploi. Ces données servent à satisfaire à des exigences légales et à des engagements internationaux. Les données de sortie du PST contribuent de façon importante aux obligations légales et au cadre des politiques du gouvernement fédéral et à la capacité du Canada d'effectuer des analyses économiques. Étant donné que le gouvernement et le pays ont besoin de statistiques de haute qualité dans ces domaines, la participation du PST à la production de ces données est tout à fait conforme aux rôles et aux responsabilités de l'administration fédérale. Les gouvernements, le secteur privé, le milieu universitaire, le secteur sans but lucratif et les Canadiens qui s'intéressent à l'économie vont continuer de demander des renseignements statistiques sur le travail. L'intérêt soutenu pour l'état de l'économie du pays et le taux élevé d'utilisation des données du PST indiquent que la contribution des produits du PST va demeurer importante.

Rendement (réalisation des résultats)

Le PST atteint ses résultats. Les données statistiques sur le travail sont considérées comme étant accessibles, actuelles et de qualité supérieure. La majorité des utilisateurs sont satisfaits de l'exactitude, de la possibilité d'interprétation et de la cohérence des données. Les renseignements statistiques du PST servent à alimenter les débats et la recherche et à guider la prise de décisions. De plus, ces renseignements ont servi et continuent de servir à diverses autres fins, comme la surveillance et la prévision économiques, la réalisation et la surveillance de programmes, les règlements salariaux, l'indexation de contrats, ainsi que l'information du public.

Programme de la statistique de l'éducation (PSE)

Pertinence

Le PSE produit des renseignements sur l'éducation, la formation et l'apprentissage, ainsi qu'un certain nombre d'indicateurs nationaux et d'indicateurs pancanadiens de l'éducation comparables à l'échelle internationale. Il fournit également des renseignements qui contribuent à d'autres programmes de Statistique Canada et qui servent à remplir des engagements internationaux. Le PSE joue un rôle clé en regroupant et en harmonisant les renseignements, ce qui permet de faire des comparaisons intergouvernementales et internationales. À l'échelle internationale, des organismes comme l'OCDE et la Division de la statistique de l'Organisation des Nations Unies comptent sur les données produites par le PSE. Étant donné l'importance de l'éducation à l'échelle internationale, on s'attend à ce que la demande de renseignements statistiques sur l'éducation se maintienne. De plus, des facteurs tels que la faible croissance de la population, le vieillissement de la population active et la demande grandissante de travailleurs qualifiés vont sans doute engendrer d'autres recherches en matière d'éducation, ce qui va accroître la demande de renseignements statistiques dans ce domaine.

Rendement (réalisation des résultats)

Les utilisateurs sont satisfaits en grande partie de l'accessibilité et de l'actualité des données du Programme de la statistique de l'éducation. Ils sont également satisfaits de l'exactitude, de la possibilité d'interprétation et de la cohérence des données. Les données du PSE sont utiles à divers organismes nationaux et internationaux. Les produits du PSE sont mentionnés dans des milliers de pages Web et d'ouvrages scientifiques.

Recommandations

En fonction des constats de l'évaluation, les recommandations suivantes sont présentées pour examen à la Direction des comptes macroéconomiques :

Recommandation 1 (Programme de la statistique du revenu) :

Le Programme de la statistique du revenu devrait communiquer davantage avec certains groupes d'utilisateurs pour répondre aux préoccupations concernant l'information sur les changements apportés aux méthodologies et la qualité de certaines données et pour résoudre les problèmes dans la mesure du possible. Cette communication pourrait se faire par la voie des structures de comité existantes, de protocoles d'entente, d'ententes sur les niveaux de service et d'autres mécanismes convenables.

Recommandation 2 (Programme de la statistique du tourisme) :

  1. En raison des faibles taux de réponse à l'Enquête sur les voyages internationaux, le programme devrait résoudre les problèmes liés aux méthodologies et aux modes de collecte des données du Programme de la statistique des voyages.
  2. Étant donné l'importance relative que les recettes tirées du recouvrement des coûts revêtent pour le Programme de la statistique du tourisme, il est important de s'assurer qu'une réduction du recouvrement des coûts n'empêche pas le programme de produire les données dont Statistique Canada a besoin. La direction des programmes TERT devrait établir un plan d'action de contingence au cas où il perdrait un grand nombre de clients auprès desquels les coûts sont recouvrés. Ce plan d'action pourrait inclure des mesures visant à réaffecter les ressources et à travailler avec les clients internes afin d'établir les priorités relatives aux données d'entrée nécessaires pour soutenir les programmes de Statistique Canada.

Réponse de la direction et plan d'action

Recommandation 1

Programme de la statistique du revenu :

Le Programme de la statistique du revenu devrait communiquer davantage avec certains de ses principaux groupes d'utilisateurs pour répondre aux préoccupations concernant l'information sur les changements apportés aux méthodologies et la qualité de certaines données et pour résoudre les problèmes dans la mesure du possible. Cette communication pourrait se faire par la voie des structures de comité existantes, de protocoles d'entente, d'ententes sur les niveaux de service et d'autres mécanismes convenables.

Accord / désaccord

La direction est d'accord avec la recommandation proposée.

Réponse de la direction

Des travaux sont en cours pour consulter plus largement les groupes d'utilisateurs de certaines enquêtes dont la Division de la statistique du revenu est responsable. Par exemple, un comité directeur des principaux utilisateurs internes de l'Enquête sur les dépenses des ménages (EDM) a été établi et se réunit environ tous les trois ou quatre mois pour discuter des résultats de l'EDM et des questions relatives au plan d'enquête. De plus, un certain nombre de rencontres bilatérales ont été tenues avec les principaux intervenants internes de l'EDM, afin de discuter des changements à apporter au plan d'enquête et d'en établir l'ordre de priorité. Par ailleurs, des consultations ont eu lieu auprès des principaux utilisateurs externes de l'EDM, afin de discuter du plan d'enquête (p. ex., le ministère des Finances, la Banque du Canada (à venir), les comités consultatifs externes du Système de comptabilité nationale et de l'Indice des prix à la consommation (à venir)); ces consultations vont se poursuivre dans l'avenir.

Pour ce qui est des autres enquêtes dont s'occupe la Division de la statistique du revenu (p. ex. l'Étude longitudinale et internationale sur les adultes) les travaux des comités directeurs (ELIA) et les autres formes de communication avec les clients, les intervenants et les utilisateurs clés vont se poursuivre selon le besoin. S'il est décidé d'entreprendre un vaste remaniement de l'enquête, un processus de consultation aura lieu, le cas échéant.

Tableau 1 Recommandation 1
Échéance Mesure(s) à prendre Responsable
Septembre 2015 La structure du comité directeur du PSR et le processus de consultation sur les enquêtes (tant à l'interne qu'à l'externe) seront examinés en 2015, afin d'assurer la mise en place de mécanismes de gouvernance convenables au sein de la division. Directeur général, DSETR

Directeur, Division de la statistique du revenu

Recommandation 2

Programme de la statistique du tourisme :

  1. En raison des faibles taux de réponse à l'Enquête sur les voyages internationaux, le programme devrait résoudre les problèmes liés aux méthodologies et aux modes de collecte des données du Programme de la statistique des voyages.
  2. Étant donné l'importance relative que les recettes tirées du recouvrement des coûts revêtent pour le Programme de la statistique du tourisme, il est important de s'assurer qu'une réduction du recouvrement des coûts n'empêche pas le programme de produire les données dont Statistique Canada a besoin. La direction des programmes TERT devrait établir un plan d'action de contingence au cas où il perdrait un grand nombre de clients auprès desquels les coûts sont recouvrés. Ce plan d'action pourrait inclure des mesures visant à réaffecter les ressources et à travailler avec les clients internes afin d'établir les priorités relatives aux données d'entrée nécessaires pour soutenir les programmes de Statistique Canada.

Accord / désaccord

La direction est d'accord avec la recommandation proposée.

Réponse de la direction

Diverses mesures ont été prises en 2014-2015 afin d'atténuer les risques associés à la perte éventuelle d'autres partenaires financiers, mais aussi afin de trouver d'autres méthodologies et modes de collecte pour le Programme de la statistique des voyages.

  1. Les responsables du processus de planification de Statistique Canada ont accordé des fonds pour une période de trois ans, afin d'examiner d'autres modes de collecte des données sur le tourisme, y compris la détermination des principaux besoins de données à l'interne et la faisabilité de combiner les outils d'enquête sur les voyages nationaux et internationaux des Canadiens.
  2. Le processus d'enchaînement des opérations de saisie et de traitement des cartes de déclaration douanière (E311) de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) est en voie d'être examiné, de concert avec l'ASFC, afin de trouver des possibilités de faciliter le processus.
  3. Le processus d'enchaînement des opérations du volet mensuel de dénombrement à la frontière du programme des voyages internationaux est en voie d'être examiné, afin de trouver des possibilités d'automatisation.
Tableau 2 Recommandation 2
Échéance Mesures à prendre Intervenant
Juin 2015 Étude de faisabilité concernant la fusion de l'Enquête sur les voyages internationaux (EVI – voyageurs canadiens) et de l'Enquête sur les voyages des résidents du Canada (EVRC). Directeur général, DSETR / Directeur, DTCSE / Chef, Programme de la statistique du tourisme
Août 2015 Nouveau contrat pour la saisie et le traitement des cartes de déclaration douanière, compte tenu des nouvelles exigences. Directeur général, DSETR / Directeur, DTCSE / Chef, Programme de la statistique du tourisme, en collaboration avec l'ASFC et Services Canada
Avril 2017 Achèvement de la création d'outils de collecte et de traitement pour la nouvelle enquête combinée.

Automatisation du processus mensuel de dénombrement à la frontière.
Directeur général, DSETR / Directeur, DTCSE / Chef, Programme de la statistique du tourisme
Décembre 2017 Achèvement de la mise à l'essai de la nouvelle enquête-ménage sur le tourisme, y compris un essai de trois mois sur le terrain. Directeur général, DSETR / Directeur, DTCSE / Chef, Programme de la statistique du tourisme

Le rapport complet est disponible sur demande. Veuillez contacter : DVE-Pratiques-Professionnelles@statcan.gc.ca

Évaluation du programme des comptes macroéconomiques
2010-2011 à 2012-2013

Sommaire et réponse de la direction et plan d'action

Novembre 2014

Sommaire

Ce rapport présente les résultats de l'évaluation du Programme des comptes macroéconomiques (PCME) et porte sur trois exercices financiers, soit de 2010-2011 à 2012-2013. L'évaluation a été menée par la Division de l'évaluation et de la mesure du rendement.

Ce rapport a été approuvé par le Comité ministériel d'évaluation ainsi que par le Statisticien en chef, le 19 novembre 2014.

Conformément aux exigences de reddition de compte de la Politique sur l'évaluation du Conseil du trésor, le rapport est disponible au grand public, dans les deux langues officielles, sur le site Internet de l'organisation.

Statistique Canada a partagé ce rapport avec ses partenaires dans la prestation du programme et les intervenants clés, incluant le Conseil national de la statistique.

Portée, objet et méthodologie d'évaluation

L'évaluation porte sur tous les volets du PCME et plus particulièrement sur la Division de la statistique et des comptes internationaux (DSCI). On y aborde plusieurs questions liées au besoin continu du programme, à son harmonisation avec les priorités du gouvernement ainsi qu'avec les rôles et les responsabilités de l'administration fédérale, à la réalisation des résultats escomptés, de même qu'à la mesure dans laquelle il fait preuve d'efficience et d'économie. L'évaluation s'inscrit dans le Plan d'évaluation et de vérification axé sur les risques pour 2012-2013 à 2016-2017, approuvé par le Comité ministériel d'évaluation en mars 2013.

Conformément à la Politique sur l'évaluation de l'administration fédérale du Canada, l'objectif de l'évaluation du PCME est d'offrir une évaluation neutre et fondée sur des données probantes de sa rentabilité et, tout particulièrement, de sa pertinence et de son rendement. En outre, la conception de l'évaluation intègre tous les aspects des Normes d'évaluation au sein du gouvernement du Canada à des fins de qualité, de neutralité et d'utilité. Enfin, la liste des questions abordées lors de l'évaluation comporte toutes les questions fondamentales formulées dans la Directive sur la fonction d'évaluation de l'administration fédérale.

Les renseignements provenant de différentes sources ont été utilisés pour répondre aux questions de l'évaluation, notamment :

  • un examen documentaire et revue de littérature
  •  un examen des données financières et administratives
  • une série d'entrevues auprès d'informateurs clés avec des représentants des programmes, des utilisateurs internes et externes des données du PCME, ainsi que des représentants d'organismes internationaux pertinents
  • une enquête auprès des utilisateurs des données
  • des études de cas
  • une analyse bibliométrique et webométrique.

Le Programme des comptes macroéconomiques

Le Programme des comptes macroéconomiques (PCME) offre un ensemble complet de statistiques sur les activités économiques menées au Canada, ainsi que sur les activités économiques réalisées entre le Canada et le reste du monde. Au moment de l'évaluation, le programme comportait plusieurs volets répartis en deux groupes principaux : les comptes de base et un ensemble de comptes supplémentaires. Chacun de ces comptes a son propre rôle à jouer, soit fournir un point de vue particulier sur la nature de l'économie canadienne.

Les quatre volets des comptes de base du PCME offrent des statistiques fondamentales sur tous les aspects des activités économiques de base du Canada. Ces comptes comprennent le Système de comptabilité nationale du Canada, les tableaux d'entrées-sorties du Canada, les statistiques de finances publiques et les comptes internationaux. Les comptes supplémentaires qui font partie du PCME comprennent les comptes de la productivité, le programme de stock de capital, ainsi que des comptes satellites traitant de divers aspects de l'économie canadienne, comme le tourisme et la culture.

Le PCME devrait contribuer à atteindre deux objectifs stratégiques de Statistique Canada en s'assurant que :

  • les Canadiens ont accès à des renseignements statistiques actuels, pertinents et de qualité sur l'économie et la société canadiennes en pleine évolution, et qui servent à alimenter les débats de fond, la recherche et la prise de décisions sur des questions d'ordre social et économique
  • les besoins particuliers des clients en matière de services statistiques de grande qualité et actuels sont satisfaits.

La Direction des comptes macroéconomiques est responsable de la gestion générale du PCME. Dans l'exécution de son travail, elle compte principalement sur le soutien de quatre divisions :

  • la Division de la statistique et des comptes internationaux (DSCI)
  • la Division des comptes des industries (DCI)
  • la Division de la statistique du secteur public (DSSP)
  • la Division des comptes économiques nationaux (DCEN).

Au cours des trois années visées par l'évaluation, le niveau des ressources affectées au PCME a fluctué. Le nombre d'équivalents temps plein (ETP) prévu au budget a varié entre 301 et 333 et ses dépenses totales budgétisées ont varié entre 26 millions et 30 millions de dollars.

Conclusions et recommandations de l'évaluation

L'analyse des renseignements recueillis dans le cadre de l'évaluation a permis d'établir des constats et des conclusions sur la pertinence et le rendement du PCME, qui ont mené à trois recommandations.

Conclusions

Pertinence

Le PCME joue un rôle essentiel à l'appui de nombreuses décisions liées à la croissance économique du Canada. Premièrement, il fournit les renseignements statistiques nécessaires pour la mise en place d'un certain nombre d'exigences législatives, y compris celles qui ont trait aux paiements de péréquation, aux systèmes de taxe de vente harmonisée et à la surveillance de la propriété et du contrôle d'entreprises canadiennes par des intérêts étrangers. En outre, il permet au Canada de répondre à`plusieurs de ses engagements internationaux en matière de production de rapports destinés à la communauté internationale, comme le Fonds monétaire international (FMI) et l'Organisation des Nations Unies (ONU).

Par ailleurs, l'évaluation confirme que la nature de l'information économique recueillie, le processus de collecte (qui comprend de nombreux processus obligatoires) et le but dans lequel elle est recueillie sont tous en harmonisation avec les rôles et les responsabilités de l'administration fédérale. Qui plus est, étant donné la crise économique que le Canada a traversée pendant la période visée par l'évaluation, les activités menées dans le cadre du PCME étaient fortement liées aux priorités de l'administration fédérale.

Toutefois, les constats de l'évaluation démontrent qu'un certain nombre de facteurs sont en train de transformer la nature même des activités économiques et des relations économiques entre les pays, ce qui mène à des attentes à ce que des données statistiques différentes ou nouvelles soient produites afin de mieux surveiller l'incidence des nouvelles tendances. Pour répondre aux nouveaux besoins d'information, la Direction des comptes macroéconomiques a entrepris plusieurs initiatives, dont l'adoption de nouvelles normes internationales. Bien que les efforts déployés aient été considérables, l'évaluation confirme qu'il reste un certain nombre de lacunes en matière de données et que de nouvelles activités devront être entreprises pour bien les combler.

Réalisation des résultats escomptés

Le PCME a réalisé d'importants progrès en vue de l'atteinte des résultats escomptés. Premièrement, le programme a permis aux principaux intervenants d'avoir facilement accès à des renseignements statistiques sur les nombreuses dimensions de l'économie canadienne. Certains renseignements sur les métadonnées doivent être mis à jour, mais les utilisateurs des statistiques ont eu accès à l'information qui appuyait la bonne utilisation des données. Bien que ces statistiques soient publiées dans les délais prescrits, l'évaluation a permis de constater que les pressions sont de plus en plus grandes pour que ces renseignements statistiques soient publiés dans un délai plus court afin de répondre aux besoins et aux attentes des principaux intervenants.

Deuxièmement, les données du PCME ont accru le niveau de connaissance de leurs utilisateurs clés. Les constats de l'évaluation indiquent un niveau élevé de satisfaction à l'égard de l'intelligibilité des données produites, ce qui est particulièrement important, étant donné la complexité croissante de l'information fournie en vue de l'adoption des nouvelles normes internationales. Le niveau élevé d'intégration opérationnelle, qui contribue à la cohérence des données produites, est une caractéristique structurelle qui joue en faveur de Statistique Canada. Dans ce contexte, le PCME est bien placé pour produire des données qui ne nécessitent pas de révisions majeures. Ceci est un indice de fiabilité solide, qui est un indicateur important de l'exactitude des données.

Troisièmement, les données du PCME sont utilisées dans divers milieux et à de nombreuses fins. Les constats de l'évaluation confirment que les données du PCME sont utilisées pour formuler des politiques économiques, budgétaires et monétaires surtout dans un cadre appliqué. Même si elles sont également employées à des fins de recherche, les pratiques actuelles sont telles que les données sont souvent utilisées sans être directement ou dûment citées dans les publications universitaires, ce qui présente des défis majeurs pour arriver à saisir avec exactitude la mesure dans laquelle les données sont utilisées en milieu universitaire.

Efficience et économie

L'évaluation de l'économie et de l'efficience, qui mettait l'accent sur la DSCI à titre d'exemple, a révélé que la Division a été tenue de maintenir ses diffusions de données et d'autres produits d'information avec un budget réduit. Le fait que la Division ait maintenu son calendrier de diffusion avec un effectif réduit, donne l'impression d'une diminution du coût unitaire de la production de statistiques et de comptes internationaux. À première vue, la DSCI semble être devenue plus efficiente. Or, il faut placer ces gains d'efficience dans le contexte d'une possibilité accrue d'erreurs et de dérapages dans le calendrier, qui auraient une incidence négative sur la pertinence et la réputation. Bien que ce risque semble avoir été géré grâce à l'engagement professionnel du personnel, il y a lieu de croire que les processus de production d'information sont progressivement épuisés.

Autre enjeu connexe : les contraintes budgétaires risquent de mettre de plus en plus la Division dans une situation où elle ne serait pas en mesure de remplir pleinement son mandat. En raison de la nature changeante de l'économie, notamment la mondialisation de la fabrication et des services, les décideurs des administrations publiques et des industries ont besoin de nouveaux types d'information pour établir des politiques et faire des investissements. En plus de cette demande pour de l'information nouvelle, les contraintes liées aux ressources présentent un risque à la pertinence, en ce sens qu'elles limitent la capacité de la Division d'offrir des services à d'autres utilisateurs de l'administration fédérale qui sont souvent prêts à participer à un processus de recouvrement des coûts. En outre, la transition vers la centralisation des activités de collecte des données du sondage a soulevé plus de défis que prévus, surtout aux petites divisions telles que la DSCI, dont les activités de sondages sont hautement spécialisées. Par conséquent, l'allègement financier à la division ne s'est pas matérialisé comme prévu. Deux autres constats importants sont ressortis de l'évaluation : premièrement, le système global de l'administration financière et les processus de saisie des heures de travail en particulier ne permettent pas le suivi des heures du personnel (coûts) consacrées aux diverses activités qui engendrent toute une gamme de produits; deuxièmement, même si la Division applique des procédures pour documenter les activités nécessaires à la diffusion des données, ce ne sont pas des modèles de processus opérationnels (MPO) qui puissent permettre une mesure concrète des activités nécessaires pour appuyer la réalisation d'une gamme diversifiée des extrants de la DSCI.

Recommandations

En fonction des constats de l'évaluation, les recommandations suivantes sont présentées pour examen à la Direction des comptes macroéconomiques :

Recommandation 1 (mesure du rendement) :

Il est recommandé que le PCME procède à la mise en œuvre d'un système de mesure du rendement pour assurer la disponibilité de l'information sur le rendement en temps opportun afin d'appuyer la gestion continue du programme et la prise de décisions, de démontrer la réalisation des résultats escomptés du programme et d'appuyer les futures évaluations (incluant des modèles de processus opérationnels à jour pour les extrants, la liste des extrants produits et diffusés et un registre des utilisateurs des données).

Recommandations 2 (pertinence, efficience et économie) : Il est recommandé que la Direction des comptes macroéconomiques élabore ou mette en œuvre une stratégie appropriée pour renforcer sa capacité et examiner les possibilités de recommencer à fournir des services en régime de recouvrement des coûts afin de réagir au risque actuel à la pertinence, à l'augmentation du risque des erreurs et des dérapages dans le calendrier, de même que répondre à certains besoins non comblés des utilisateurs.

Recommandation 3 (rendement) :

Pour veiller à ce que les utilisateurs des données comprennent bien les produits macroéconomiques, il est recommandé que la Direction des comptes macroéconomiques procède au temps opportun à la mise à jour de tous les renseignements sur les métadonnées applicables.

Réponse de la direction et plan d'action

Recommendation 1

Mesure du rendement

Point de mire : DSCI et PCME

Il est recommandé que le PCME procède à la mise en œuvre d'un système de mesure du rendement pour assurer la disponibilité de l'information sur le rendement en temps opportun afin d'appuyer la gestion continue du programme et la prise de décisions, de démontrer la réalisation des résultats escomptés du programme et d'appuyer les futures évaluations (incluant des modèles de processus opérationnels à jour pour les extrants, la liste des extrants produits et diffusés et un registre des utilisateurs des données).

Déclaration d'acceptation ou de non-acceptation

La direction accepte la recommandation proposée.

Réponse de la direction

La direction a déjà commencé à mettre en œuvre un système afin de produire des mesures du rendement régulières et ponctuelles de manière à aborder tous les résultats indiqués dans le modèle logique du PCME. L'organisme a également commencé à élaborer des mesures du rendement normalisées. Une fois que ces indicateurs auront été élaborés, le PCME mettra à jour sa stratégie de mesure du rendement (SMR) et s'assurera qu'elle décrit adéquatement les mesures du rendement. En plus des mesures du rendement, la DSCI et le PCME créeront un catalogue des différents extrants du programme et tiendront à jour une liste des utilisateurs des données qui ont communiqué avec l'organisme pour obtenir des renseignements relatifs au PCME.

Tableau 1 Recommandation 1
Échéance Produits livrables Intervenant responsable
Avril 2015 Élaboration des mesures du rendement propres au PCME Directeur général, Direction des comptes macroéconomiques et gestionnaire, Groupe d'intégration de la comptabilité nationale
Avril 2015 Intégration des mesures du rendement de l'organisme dans la stratégie de mesure du rendement du PCME Groupe de travail sur la mesure du rendement de Statistique Canada
Avril 2015 Registre des utilisateurs des données, fondé sur les personnes qui communiquent avec la Direction pour obtenir des renseignements relatifs aux comptes macroéconomiques Directeur général, Direction des comptes macroéconomiques et gestionnaire, Groupe d'intégration de la comptabilité nationale

Recommandation 2

Pertinence, efficacité et économie

Point de mire : DSCI et PCME

Il est recommandé que la DSCI élabore ou mette en œuvre une stratégie appropriée pour renforcer sa capacité et qu'elle examine les possibilités de recommencer à fournir des services en régime de recouvrement des coûts afin de réagir au risque actuel à la pertinence et à l'augmentation possible des erreurs et de dérapages dans le calendrier, et afin de répondre à certains besoins non comblés des utilisateurs.

Déclaration d'acceptation ou de non-acceptation

La direction accepte la recommandation proposée.

Réponse de la direction

Les efforts en vue d'améliorer la capacité de la Division de la statistique et des comptes internationaux sont déjà en cours. Récemment, la Division a fusionné avec la Division du commerce international. Cette fusion a permis l'apport d'une grande expertise au sein de la Division et offre la possibilité de simplifier les activités et de créer de nouveaux produits de données, qui augmenteront notre capacité non seulement à offrir notre gamme de programmes actuels, mais aussi à entreprendre des travaux de recouvrement des coûts. En outre, la Division du commerce international possède une expérience de longue date sur le plan de l'exécution de travaux de recouvrement des coûts exhaustifs, dont peuvent tirer profit les autres programmes de la Division. La Direction cherche à obtenir de nouveaux fonds et est déjà parvenue à décrocher un certain montant qui lui permettra de s'assurer que la Division possède une capacité accrue de prestation de ses programmes et qu'elle est en mesure d'élargir ses programmes au besoin. Une partie du financement provient du secteur des statistiques économiques, alors que d'autres possibilités de financement sont en cours de discussion avec d'autres ministères. Compte tenu du caractère intersectoriel de ce travail (mesure de la production globale, négoce international et flux financiers internationaux) et de son incidence sur d'autres secteurs de programme, l'organisme dans son ensemble devra déterminer des façons d'accroître sa capacité de gérer ces enjeux émergents.

La Division a participé à des processus de dotation au cours du dernier exercice et embauchera un certain nombre d'économistes. Pour terminer, mentionnons que la Division participe activement à l'élaboration du programme de formation sur les comptes macroéconomiques. Ce programme de formation visera à développer le capital humain nécessaire au sein de la Division afin de lui permettre d'exécuter ses fonctions plus efficacement.

Bien qu'il y ait quelques besoins non comblés des utilisateurs, il sera difficile pour la DSCI d'aller de l'avant relativement à un certain nombre de produits de données jusqu'à ce que l'on parvienne à un consensus international quant aux concepts, aux méthodes et au calendrier de mise en œuvre de ces produits de données. Statistique Canada ne peut apporter ces changements de façon unilatérale à son programme de comptes internationaux avant que les changements soient mis en œuvre par nos principaux partenaires commerciaux (p. ex., les É.-U.). Une mise en œuvre unilatérale de ces changements provoquerait des asymétries dans les comptes internationaux, ce qui engendrerait de la confusion pour nos utilisateurs sur le plan des données et réduirait la pertinence de celles-ci. Le programme de comptes internationaux demeurera actif sur la scène internationale afin de veiller à la coordination de ces changements entre les pays.

Tableau 2 Recommandation 2
Échéance Produits livrables Intervenant responsable
Avril 2014 Fusion de la Division du commerce international et de la Division de la statistique et des comptes internationaux Statisticien en chef adjoint, Statistique économique; directeur général, Direction des comptes macroéconomiques; directeur général, Statistique économique; directeur, Statistique et comptes internationaux et directeur, Division du commerce international
Avril 2015 Obtention de financement supplémentaire pour les programmes tels que les programmes des registres des exportateurs et des importateurs, des statistiques sur le commerce des sociétés affiliées à l'étranger et des valeurs mobilières afin de répondre aux besoins émergents des utilisateurs Directeur général, Direction des comptes macroéconomiques et directeur, Division de la statistique et des comptes internationaux
Avril 2015 Obtention de financement supplémentaire afin que les programmes répondent aux besoins de la communauté internationale en matière de données liées à la stabilité financière et aux liens internationaux (Initiative de correction des lacunes statistiques du G20 et NSDD+) Statisticien en chef adjoint, Statistique économique; directeur général, Direction des comptes macroéconomiques; directeur, Statistique et comptes internationaux; directeur, Division du commerce international et directeur, Division de la planification financière
Avril 2015 Achèvement du programme de formation sur les comptes macroéconomiques Directeur général, Direction des comptes macroéconomiques et directeur, Division de la statistique et des comptes internationaux
Avril 2015 Embauche ou promotion de 20 économistes au sein de la Division Directeur, Division de la statistique et des comptes internationaux

Recommandation 3

Rendement

Point de mire : PCME

Pour veiller à ce que les utilisateurs des données comprennent bien les produits macroéconomiques, il est recommandé que la Direction des comptes macroéconomiques procède rapidement à la mise à jour de tous les renseignements sur les métadonnées applicables.

Déclaration d'acceptation ou de non-acceptation

La direction accepte la recommandation proposée.

Réponse de la direction

La Direction des comptes macroéconomiques élabore actuellement un modèle de métadonnées ainsi qu'une base de métadonnées connexe qui sera utilisée pour stocker les métadonnées du SCN, pour permettre aux utilisateurs internes et externes d'accéder à ces métadonnées et pour faciliter le chargement, la modification et la vérification de ces métadonnées. Le modèle sera intégré à une base de métadonnées relationnelle (les travaux sont en cours). Une fois que le modèle sera au point, les programmes de la Direction des comptes macroéconomiques seront ciblés afin d'alimenter la base de données à l'aide de renseignements à jour sur les métadonnées. Une fois entrés dans la base de données, les renseignements seront chargés dans la Base de métadonnées intégrée (BMDI) de Statistique Canada et rendus publics sur le site Web de Statistique Canada, où ils pourront être consultés directement depuis CANSIM (en association avec les données réelles). Les programmes de la Division de la statistique et des comptes internationaux feront partie des premiers programmes dont seront tirés les renseignements à jour sur les métadonnées.

Tableau 3 Recommandation 3
Échéance Produits livrables Intervenant responsable
Décembre 2015 Diffusion du guide de l'utilisateur des comptes macroéconomiques Directeur général, Direction des comptes macroéconomiques
Avril 2015 Chargement de métadonnées à jour et détaillées de la BDP dans la BMDI Directeur général, Direction des comptes macroéconomiques et directeur, Division de la statistique et des comptes internationaux
Avril 2016 Chargement de métadonnées à jour et détaillées du BII et d'autres métadonnées de la Division du commerce et des comptes internationaux (DCCI) dans la BMDI Directeur général, Direction des comptes macroéconomiques et directeur, Division de la statistique et des comptes internationaux

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Classification canadienne des unités et secteurs institutionnels (CCUSI) 2012

Introduction

Préface

La version 2012 de la Classification canadienne des unités et secteurs institutionnels (CCUSI) a été élaborée par suite de la mise en oeuvre des recommandations internationales publiées dans le manuel Système de comptabilité nationale de 2008 (SCN 2008). Elle a remplacé la Classification sectorielle des unités institutionnelles (CSUI) de Statistique Canada, qui était fondée sur le Système de comptabilité nationale de 1993 (SCN 1993).

La CCUSI est une classification importante qui définit de manière uniforme et cohérente les concepts qui sous-tendent la production des statistiques économiques servant à compiler les agrégats macroéconomiques qui sont publiés par tous les programmes de la Direction des comptes macroéconomiques. Elle procure le cadre de classification dont ont besoin l'infrastructure statistique et les programmes d'enquête tels que la Division des registres statistiques et la Division de l'organisation et des finances de l'industrie pour tenir à jour les bases de sondage et recueillir des données auprès des unités institutionnelles. La CCUSI sert également de base au cadre du Système de comptabilité nationale en assurant l'arrimage nécessaire avec la séquence des comptes économiques depuis le compte de production jusqu'au compte du patrimoine, améliorant l'intégration des données ainsi que la qualité des données et des métadonnées. Statistique Canada utilise la classification afin de publier les statistiques économiques du Canada selon le secteur institutionnel et de faire des présentations de données à des organismes internationaux comme l'Organisation de coopération et de développement économiques et le Fonds monétaire international, notamment.

La classification des unités et des secteurs institutionnels est le regroupement des unités institutionnelles qui constituent les secteurs et les sous-secteurs de l'économie totale présentés dans le manuel du SCN de 2008. Une unité institutionnelle est une entité économique qui est capable de posséder des actifs, de prendre des engagements et de s'engager dans des activités économiques et de réaliser des opérations avec d'autres entités. Les unités institutionnelles sont affectées à des secteurs institutionnels en fonction de l'activité économique qu'elles exercent, soit la production, la consommation et l'accumulation de capital. L'affectation vise à regrouper les unités institutionnelles semblables dans un secteur institutionnel donné, ainsi qu'à délimiter les secteurs qui sont fondamentalement différents les uns des autres selon leurs objectifs, leurs fonctions et leur comportement économiques.

L'économie totale se définit comme l'ensemble des unités institutionnelles résidentes. Il y a deux types d'unités institutionnelles, à savoir les personnes ou groupes de personnes, et les entités juridiques ou sociales. Les personnes ou groupes de personnes forment le secteur des ménages. Les entités juridiques ou sociales qui se sont engagées dans des activités ou des opérations économiques forment le reste des secteurs de l'économie, sous forme de secteur des sociétés non financières, le secteur des sociétés financières, le secteur des administrations publiques générales, le secteur des ménages et le secteur des institutions sans but lucratif au service des ménages. Les unités institutionnelles non résidentes sont classifiées dans le secteur des non-résidents.La version internationale des classifications institutionnelles telle qu'elle est présentée dans le SCN de 2008 intègre de nouveaux points qui n'étaient pas dans le SCN de 1993. Statistique Canada a mis en oeuvre certaines de ces recommandations. Certaines différences n'ont toutefois pas permis d'adopter pleinement la classification selon la recommandation du SNC 2008. Voici un résumé de certaines des principales différences. 1.) Dans le Système canadien de comptes macroéconomiques (SCCM), jadis appelé Système de comptabilité nationale du Canada (SCNC), toutes les sociétés financières publiques sont classées séparént comme entreprises publiques financières (EPF). Cette pratique date d'avant le SCN de 1993 et de 2008. Il en va de même pour les sociétés publiques non financières, qui sont classées séparément comme entreprises publiques non financières (EPNF). 2.) Pour la diffusion, il n'y a pas de répartition entre les unités institutionnelles nationales et étrangères dans le SCCM. Autrement dit, il n'y a pas de délimitation entre les unités contrôlées au pays ou à l'étranger. 3.) Même si le Registre des entreprises de Statistique Canada maintient d'autres variables (essentiellement en fonction des données administratives) pour désigner les institutions sans but lucratif (ISBL), le SCCM ne donne pas de répartition entre les ISBL et les institutions à but lucratif (IBL). 4.) Il y a aussi des différences d'étendue du détail sectoriel entre le SCCM et le SCN de 2008. Le SCCM présente plus de détail sur les sociétés d'assurance et les administrations publiques générales (étant donné l'inclusion de la spécificité canadienne - l'administration publique autochtone) et le SCN de 2008 a plus de sous-secteurs financiers que le SCCM, soit 9 contre 5, respectivement.

La CCUSI s'aligne étroitement sur la version internationale au niveau des secteurs (deux chiffres). À compter du niveau des sous-secteurs (trois chiffres), le SCCM et le SCN de 2008 commencent à diverger : le SCCM a 5 sous-secteurs financiers et le SCN de 2008 en a 9, qu'il a fallu regrouper en 5. Le niveau des sous-secteurs est donc davantage une version harmonisée de la classification du SCCM avec le SCN de 2008. Au niveau des grands groupes (quatre chiffres) et des groupes (cinq chiffres), la CCUSI est presque entièrement le reflet des détails au niveau de travail qui sont actuellement utilisés dans le SCCM. Au niveau des sous-groupes (six chiffres), les unités institutionnelles contrôlées par le gouvernement sont désignées par un code de classification qui se termine par 1, tandis que celles contrôlées par les unités institutionnelles privées nationales et étrangères sont désignées par des codes qui se terminent par 2 et 3, respectivement. Il s'agit simplement d'une désignation de codes qui est compatible avec le SCN de 2008 et pas nécessairement conforme au système de codage de classification type qui a été appliqué dans le reste de la structure.

La CCUSI est une classification type conforme au Modèle de classifications statistiques du Modèle générique d'informations statistiques (GSIM).

Remerciements

L'élaboration de la Classification canadienne des unités et secteurs institutionnels (CCUSI) de 2012 a mobilisé le temps, l'énergie et la coopération d'un certain nombre d'experts de la Division des normes, de la Direction des comptes macroéconomiques et d'autres divisions de Statistique Canada.

La CCUSI a été élaborée par Berouk Terefe sous la supervision de Tony Labillois et de Philippe Gagné, du Groupe d'intégration de la comptabilité nationale (GICN). Le travail a bénéficié de la contribution et des conseils d'experts d'Alice Born, directrice de la Division des normes, ainsi que de Johanne Pineau-Crysdale et de Michael Pedersen. James Tebrake, directeur général de la Direction des comptes macroéconomiques, ainsi que Charles Wright et Michel Pascal ont également formulé de précieux commentaires. Serge Aumont a fourni des commentaires sur la version préliminaire.

La CCUSI de 2012 est publiée par la Division des normes. Nous remercions Brent Hultquist et Niloufar Zanganeh de leur soutien technique.

Contexte

La Classification sectorielle des unités institutionnelles (CSUI) de Statistique Canada, qui était fondée sur le Système de comptabilité nationale (SCN) de 1993, a été mise à jour et remplacée par la Classification canadienne des unités et secteurs institutionnels (CCUSI) de 2012, fondée sur le SCN de 2008.

La classification des unités et des secteurs institutionnels est le regroupement des unités institutionnelles qui constituent les secteurs et les sous-secteurs de l'économie totale présentés dans le manuel du SCN de 2008. Une unité institutionnelle est une entité économique qui est capable de posséder des actifs, de prendre des engagements et de s'engager dans des activités économiques et de réaliser des opérations avec d'autres entités.

Les unités institutionnelles sont affectées à des secteurs institutionnels en fonction de l'activité économique qu'elles exercent, soit la production, la consommation et l'accumulation de capital. L'affectation vise à regrouper les unités institutionnelles semblables dans un secteur institutionnel donné, ainsi qu'à délimiter les secteurs qui sont fondamentalement différents les uns des autres selon leurs objectifs, leurs fonctions et leur comportement économiques.

Selon le SCN de 2008, les principales caractéristiques des unités institutionnelles peuvent être décrites comme suit :

  1. une unité institutionnelle est en droit de posséder, de son propre chef, des biens et des actifs; elle est donc capable d'échanger la propriété de biens ou d'actifs dans des opérations réalisées avec d'autres unités institutionnelles;
  2. elle est capable de prendre des décisions économiques et de s'engager dans des activités économiques pour lesquelles elle est tenue directement responsable et redevable en droit;
  3. elle est capable de souscrire des dettes en son nom propre, de prendre d'autres obligations ou des engagements sur l'avenir et de conclure des contrats;
  4. il existe pour l'unité un ensemble complet de comptes, y compris un bilan de ses actifs et de ses passifs, ou bien il serait possible et utile, d'un point de vue économique, d'établir un ensemble complet de comptes s'ils étaient demandés.

L'économie totale se définit comme l'ensemble des unités institutionnelles résidentes. Il y a deux types d'unités institutionnelles, à savoir les personnes ou groupes de personnes, et les entités juridiques ou sociales. Les personnes ou groupes de personnes forment le secteur des ménages. Les entités juridiques ou sociales qui se sont engagées dans des activités ou des opérations économiques forment le reste des secteurs de l'économie, sous forme de sociétés (non financières et financières), y compris les quasi-sociétés, les administrations publiques générales, et les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM). Les quasi-sociétés sont des entreprises non constituées en sociétés qui se comportent comme des sociétés, tiennent un ensemble complet de comptes, y compris des bilans. À ce titre, toutes les unités institutionnelles résidentes sont regroupées en secteurs institutionnels, sur la base de leurs fonctions, de leurs comportements et leurs objectifs principaux, et sont affectées à un — et à un seul — des cinq secteurs institutionnels suivants : le secteur des sociétés non financières, le secteur des sociétés financières, le secteur des administrations publiques générales, le secteur des ménages et le secteur des institutions sans but lucratif au service des ménages. Ces secteurs sont décrits plus en détail dans les prochaines sections du présent document.

La résidence d'une unité institutionnelle correspond au territoire économique avec lequel elle possède la relation la plus étroite (c.‑à‑d. son centre d'intérêt économique prépondérant). Par conséquent, chaque unité institutionnelle est traitée comme résidente d'un seul territoire économique. Une unité institutionnelle a un centre d'intérêt économique prépondérant dans un territoire économique s'il existe, dans ce territoire économique, un lieu, un logement, un lieu de production ou d'autres locaux sur lequel ou à partir duquel elle s'engage et entend continuer à s'engager, indéfiniment ou pendant une période finie, mais longue, dans des activités et dans des opérations économiques sur une échelle importante. Il n'est pas nécessaire que le lieu soit fixe dès lors qu'il est situé sur le territoire économique. Un lieu d'implantation réel ou prévu pendant une année ou plus est utilisé comme définition opérationnelle; le choix d'un an est quelque peu arbitraire, mais il est adopté afin d'éviter les incertitudes et de faciliter la cohérence internationale.

Les unités institutionnelles résidentes autres que les ménages sont subdivisées en producteurs marchands et non marchands, c'est‑à-dire entre les secteurs des sociétés financières et non financières et le secteur des administrations publiques générales, avec unités institutionnelles sous contrôle public, de même que le secteur des institutions sans but lucratif au service des ménages. Les producteurs marchands sont les établissements dont la production est entièrement ou surtout une production marchande. C'est‑à-dire une production marchande consistant en production destinée à la vente à des prix économiquement significatifs. Les producteurs non marchands sont les établissements qui appartiennent à des unités publiques ou ISBLSM qui fournissent des produits ou services gratuitement, ou à des prix qui ne sont pas économiquement significatifs, aux ménages ou à l'ensemble de la collectivité.

Le SCN de 2008 établit une distinction entre trois types de propriété et de contrôle — contrôle public, contrôle privé et contrôle étranger — qui sont tous brièvement décrits ci‑après. Le lecteur est prié de consulter le manuel du SCN de 2008 pour une description plus détaillée de chacun.

En régime de contrôle public, une société est une société publique si une administration publique, une autre société publique ou une combinaison quelconque d'administrations publiques et de sociétés publiques contrôle l'entité, ledit contrôle étant défini comme le pouvoir de déterminer la politique générale de la société. L'expression « politique générale de la société » telle qu'utilisée ici est définie au sens large comme englobant des politiques financières et opérationnelles clés en relation avec les objectifs stratégiques de la société en tant que producteur marchand. Pour les entités désignées comme partenariat public-privé, en raison de leur fluidité, il n'y a pas de règle ni de critère prescriptif déterminant le contrôle et la propriété. Chaque partenariat public-privé est plutôt un cas d'espèce pour la détermination de l'unité qui a le contrôle de l'entité.

En régime de contrôle privé, une unité institutionnelle qui détient plus de la moitié des parts ou du capital d'une société est en mesure d'en contrôler la politique et l'exploitation en imposant, si nécessaire, son vote majoritaire aux autres actionnaires. De même, un petit groupe organisé d'actionnaires qui détiennent ensemble plus de 50 % du total des parts d'une société est en mesure de la contrôler en agissant de concert.

En régime de contrôle étranger, en général, une unité non résidente contrôle une société résidente si l'unité non résidente possède plus de 50 % du capital de la société. Les succursales des sociétés non résidentes sont, par définition, toujours sous contrôle étranger. Cependant, il est possible d'exercer le contrôle en détenant moins de la moitié du capital si l'unité non résidente peut exercer des pouvoirs qui s'exercent en vertu de la réglementation officielle, par exemple via le contrôle du conseil d'administration ou de l'organe directeur, le contrôle de la nomination et de la destitution du personnel clé, ou le contrôle des comités clés des sociétés et ainsi de suite.

Le SCN de 2008 établit aussi une distinction entre institutions sans but lucratif et institutions à but lucratif. Les institutions sans but lucratif (ISBL) sont des entités juridiques ou sociales créées dans le but de produire des biens ou des services, dont le statut ne leur permet pas d'être une source de revenu, de profit ou d'autre forme de gain financier pour les unités qui les créent, les contrôlent ou les financent. Dans les secteurs des sociétés financières et non financières à but lucratif, les unités qui ne sont pas des ISBL sont des institutions à but lucratif ou IBL. Il n'est pas interdit à une ISBL de réaliser un profit; il lui est tout simplement interdit de distribuer le profit qu'elle réalise à ses propriétaires. Les ISBL des secteurs des sociétés financières et non financières à but lucratif sont donc des producteurs marchands, tout comme les IBL. Pour plus de détail sur les ISBL et les IBL, le lecteur est prié de consulter le SCN de 2008.

Conformité de la CCUSI de 2012 avec la norme internationale

La version internationale des classifications institutionnelles telle qu'elle est présentée dans le SCN de 2008 intègre de nouveaux points qui n'étaient pas dans le SCN de 1993. Statistique Canada a mis en œuvre certaines de ces recommandations.

Certaines différences n'ont pas permis l'adoption intégrale de la classification selon la recommandation du SNC 2008. Voici un résumé de certaines des principales différences.

  1. Dans le Système canadien de comptes macroéconomiques (SCCM), jadis appelé Système de comptabilité nationale du Canada (SCNC), toutes les sociétés financières publiques sont classées séparément comme entreprises publiques financières (EPF). Cette pratique date d'avant le SCN de 1993 et de 2008. Il en va de même pour les sociétés publiques non financières, qui sont classées séparément comme entreprises publiques non financières (EPNF).
  2. Pour la diffusion, il n'y a pas de répartition entre les unités institutionnelles nationales et étrangères dans le SCCM. Autrement dit, il n'y a pas de délimitation entre les unités contrôlées au pays ou à l'étranger.
  3. Même si le Registre des entreprises de Statistique Canada maintient d'autres variables (essentiellement en fonction des données administratives) pour désigner les ISBL, le SCCM ne donne pas de répartition entre les ISBL et les IBL.
  4. Il y a aussi des différences d'étendue du détail sectoriel entre le SCCM et le SCN de 2008 :
    1. Le SCCM présente plus de détail sur les sociétés d'assurance et les administrations publiques générales (étant donné l'inclusion de la spécificité canadienne − l'administration publique autochtone).
    2. Le SCN de 2008 a plus de sous-secteurs financiers que le SCCM, soit 9 contre 5, respectivement.

La CCUSI s'aligne étroitement sur la version internationale au niveau des secteurs (deux chiffres). À compter du niveau des sous-secteurs (trois chiffres), le SCCM et le SCN de 2008 commencent à diverger : le SCCM a 5 sous-secteurs financiers et le SCN de 2008 en a 9, qu'il a fallu regrouper en 5. Le niveau des sous-secteurs est donc davantage une version harmonisée de la classification du SCCM avec le SCN de 2008. Au niveau des grands groupes (quatre chiffres) et des groupes (cinq chiffres), la CCUSI est presque entièrement le reflet des détails au niveau de travail qui sont actuellement utilisés dans le SCCM.

Au niveau des sous-groupes (six chiffres), le codage détaillé par type de contrôle a été élaboré et mis à disposition pour le cas où une division utilisatrice dans le SCCM voudrait l'utiliser à un moment donné, pour autant que l'information par type de contrôle devienne disponible. Cependant, ainsi qu'il est mentionné plus haut, puisque l'information sur le contrôle ne peut pas s'obtenir facilement dans le SCCM à ce stade‑ci, il est impossible de délimiter les données sur les unités institutionnelles en fonction du type de contrôle. Le problème, par contre, devient sans objet dans le cas des secteurs des administrations publiques générales et des ménages puisque toutes les unités du secteur des administrations publiques générales sont sous contrôle public alors que toutes les unités du secteur des ménages sont sous contrôle privé national.

On trouvera ci‑après une analyse plus détaillée des différences de conformité avec la version internationale, sous chacun des secteurs et sous-secteurs respectifs.

Sociétés non financières

Au contraire de la version internationale, dans le SCCM, les sociétés non financières ne sont pas désagrégées en institutions sans but lucratif (ISBL) et institutions à but lucratif (IBL) à cause de contraintes touchant les opérations et la diffusion. De même, dans le SCCM, les sociétés non financières qui sont des entreprises publiques (EP) sont classées séparément. Dans la CCUSI de 2012, elles sont présentées comme des sociétés non financières publiques. Le niveau des sous-groupes peut également être désagrégé davantage en sous-secteurs des administrations publiques générales pour montrer le niveau d'administration publique qui a le pouvoir de contrôle sur une unité institutionnelle donnée. Selon la version internationale, ces EP seraient classées dans le sous-groupe des sociétés non financières publiques nationales.

Les entreprises publiques sont généralement créées par les gouvernements en vertu d'une loi fédérale ou provinciale. Parfois, une entité devient une EP à la suite de la prise de contrôle d'une société privée par l'État, d'une expropriation, de l'achat d'un bloc majoritaire d'actions avec droit de vote ou d'autres mesures. Certaines entités peuvent aussi être classées comme des entreprises publiques conformément à une convention internationale.

Sociétés financières

Par opposition aux 9 sous-secteurs désignés dans la norme internationale, la version canadienne regroupe les unités institutionnelles du secteur des sociétés financières en 5 sous-secteurs. Trois de ces 5 sous-secteurs (de la version internationale), soit les sous-secteurs des fonds du marché monétaire , des fonds autres que du marché monétaire, des institutions financières captives et des prêteurs, sont tous intégrés dans un même sous-secteur du SCCM 2012, Autres intermédiaires financiers (excepté les sociétés d'assurance et les régimes de retraite). Deux autres sous-secteurs de la version internationale, soit les sociétés d'assurance et les fonds de pension, sont regroupés en un même sous-secteur dans le SCCM 2012 : sociétés d'assurance et fonds de pension.

Dans le SCCM, les sociétés financières qui sont des entreprises publiques (EP) sont classées séparément. Dans la CCUSI de 2012, elles sont présentées comme des sociétés financières publiques. Le niveau des sous-groupes peut également être désagrégé davantage en sous-secteurs des administrations publiques générales pour montrer le niveau d'administration publique qui a le pouvoir de contrôle sur une unité institutionnelle donnée. Selon la version internationale, ces EP seraient classées dans le sous-groupe des sociétés financières publiques nationales.

Autres intermédiaires financiers sauf les sociétés d'assurance et les fonds de pension

Dans le SCCM, ce sous-secteur inclut explicitement les fonds du marché monétaire et les fonds autres que du marché monétaire. Dans le SCN de 2008, chacun de ces fonds est traité comme sous-secteur indépendant du secteur des sociétés financières. Le sous-secteur comprend aussi implicitement les unités institutionnelles des institutions financières captives et des prêteurs. Le sous-secteur du SCCM regroupe ces sous-secteurs, que la version internationale traite autrement comme trois sous-secteurs indépendants.

Auxiliaires financiers

Dans le SCCM, au contraire du SCN de 2008, tous les auxiliaires financiers sont classés comme courtiers en valeurs mobilières et intégrés dans les Autres intermédiaires financiers.

Sociétés d'assurance et fonds de pension

Dans le SCCM, ce sous-secteur regroupe les sociétés d'assurance et les fonds de pension que la version internationale (le SCN de 2008) traite autrement comme deux sous-secteurs indépendants.

Administrations publiques générales

Selon le SCN de 2008, le secteur est formé de trois niveaux (sous-secteurs) d'administration publique et de fonds de sécurité sociale. Les trois niveaux d'administration publique sont l'administration publique centrale, les administrations publiques d'État, et les administrations publiques locales. Dans le SCCM, ces trois niveaux d'administration publique sont aussi appelés administration publique fédérale, administrations publiques provinciales et territoriales et administrations publiques locales, respectivement. En plus des trois niveaux d'administration publique, le SCCM comprend le sous-secteur des administrations publiques autochtones comme autre niveau d'administration publique autonome. Le sous-secteur représente les unités institutionnelles des Premières Nations et des autres administrations publiques autochtones.

Le SCN de 2008 présente deux types de systèmes de sectorisation pour le secteur des administrations publiques générales. La première méthode consiste à subdiviser le secteur en administration publique centrale, administrations publiques d'État, administrations publiques locales et fonds de sécurité sociale, où les sous-secteurs comprennent les ISBL, mais pas les fonds de sécurité sociale à ce niveau d'administration publique. La deuxième méthode consiste à subdiviser le secteur en administration publique centrale, administrations publiques d'État et administrations publiques locales, où il est entendu que chacun des sous-secteurs comprend à la fois les ISBL et les fonds de sécurité sociale à ce niveau d'administration publique. Le SCCM suit le premier de ces deux systèmes de sectorisation.

Dans le SCCM, en plus des entités désignées comme unités institutionnelles au sein du secteur des administrations publiques générales, il y a des entités désignées comme unités sous-institutionnelles. Il s'agit d'organismes d'administration publique générale autonomes et d'organismes d'administration publique générale non autonomes, respectivement. Les organismes d'administration publique générale autonomes sont classés comme unités institutionnelles qui ont le pouvoir d'opérer indépendamment de leur administration publique mère. Elles ont leur propre personnel et peuvent être organisées en sociétés d'État, conseils, commissions ou agences. Les organismes d'administration publique générale non autonomes sont des unités sous-institutionnelles qui ne peuvent fonctionner indépendamment de leur administration publique mère. Elles opèrent au sein d'un ministère de l'administration publique. Elles n'ont pas de comptabilité distincte; leurs activités font plutôt partie des opérations financières du Ministère.

Ménages

Il y a plus d'une façon de subdiviser le secteur des ménages en ses sous-secteurs selon le type d'analyse ou de travail de politique pour lequel il est utilisé. La méthode appliquée par le SCCM est la sous-sectorisation selon le revenu. Les autres méthodes sont la sous-sectorisation selon les caractéristiques d'une personne de référence et la sous-sectorisation selon la taille du ménage et l'emplacement. Les trois méthodes sont décrites en détail dans le manuel du SCN de 2008.

Selon le SCN de 2008, les entreprises marchandes non constituées en sociétés appartenant à des ménages sont créées pour produire des biens ou des services destinés à être vendus ou troqués sur le marché. Bien qu'en général les ménages ne soient pas comme les sociétés, car ils ont une consommation finale, ils peuvent aussi s'engager dans la production comme les sociétés. Les entreprises non constituées en sociétés qui sont des groupements de personnes comptant de nombreux associés, comme certains grands cabinets d'avocats, de comptables ou d'architectes, qui se comportent souvent comme des sociétés, sont traitées comme des quasi-sociétés dans la mesure où des ensembles complets de comptes sont disponibles pour les groupements de personnes. Les entreprises non constituées en sociétés qui sont fondées sur des sociétés de personnes à responsabilité limitée sont effectivement des entités juridiques distinctes et traitées comme des sociétés. L'entreprise non constituée en société ne peut être traitée comme société que s'il est possible de séparer tous ses actifs, y compris ses actifs financiers jusqu'au niveau de l'encaisse, en ceux qui appartiennent au ménage à titre de consommateur et ceux qui appartiennent au ménage à titre de producteur.

Institutions sans but lucratif au service des ménages

Ce secteur est formé des institutions sans but lucratif qui fournissent des biens et des services aux ménages gratuitement ou à des prix qui ne sont pas économiquement significatifs. Les institutions sans but lucratif (ISBL) sont affectées aux secteurs des sociétés financières ou non financières lorsqu'elles sont engagées dans la production marchande et au secteur des administrations publiques générales si elles se sont engagées dans la production non marchande, mais assujetties à la réglementation officielle. Une unité institutionnelle classée dans les ISBLSM n'est contrôlée ni par des sociétés ni par les administrations publiques générales. Comme dans le SCN de 2008, les ISBLSM sont un des secteurs institutionnels dans les comptes du SCCM.

Reste du monde

Le reste du monde comprend toutes les unités institutionnelles non résidentes qui effectuent des opérations avec des unités résidentes ou qui ont d'autres relations économiques avec les unités résidentes. Le reste du monde inclut aussi certaines unités institutionnelles qui peuvent se trouver physiquement situées dans le territoire géographique d'un pays, par exemple les enclaves étrangères comme les ambassades, les consulats ou les bases militaires, ainsi que les organisations internationales, y compris les banques centrales d'unions monétaires.

Selon le SCN de 2008, la banque centrale d'une union monétaire est traitée comme un type spécial d'organisation internationale. Les membres de l'organisation internationale dont fait partie la banque centrale sont les pouvoirs publics ou les banques centrales nationales des pays appartenant à l'union monétaire. La banque centrale est traitée comme une non-résidente dans chacun des pays membres de l'union monétaire, mais est résidente de l'espace monétaire dans son ensemble. On trouvera une analyse plus détaillée du traitement des unions monétaires et économiques à l'annexe 3 de la sixième édition du Manuel de la balance des paiements et de la position extérieure globale (MBP6). À l'heure actuelle, le Canada n'est pas membre d'une union monétaire et aucune banque centrale d'une union monétaire n'existe au Canada.

Titres et codes au niveau des sous-groupes

Comme dans le SCN de 2008, dans le SCCM, les unités institutionnelles contrôlées par les divers niveaux d'administration publique au Canada sont classées comme étant sous contrôle public, tandis que celles qui sont contrôlées par des unités institutionnelles du secteur privé sont classées dans la catégorie du contrôle privé national. Tous les sous-groupes des secteurs des administrations publiques générales et des ménages sont exclusivement sous contrôle public et privé national, respectivement. Par conséquent, pour éviter toute redondance, les titres au niveau des sous-groupes dans les deux secteurs ne font pas mention de « public national » ni de « privé national ».

Pour faire une distinction claire entre les unités institutionnelles nationales et privées contrôlées au pays et celles sous contrôle étranger, dans le SCCM, les unités contrôlées au pays sont appelées « publiques nationales » et « privées nationales », respectivement. Pour les unités institutionnelles contrôlées par des entités résidant à l'extérieur du Canada, la mention « sous contrôle étranger » est appliquée.

Au niveau des sous-groupes (six chiffres), les unités institutionnelles contrôlées par le gouvernement sont désignées par un code de classification qui se termine par 1, tandis que celles contrôlées par les unités institutionnelles privées nationales et étrangères sont désignées par des codes qui se terminent par 2 et 3, respectivement. Il s'agit simplement d'une désignation de codes qui est compatible avec le SCN de 2008 et pas nécessairement conforme au système de codage de classification type qui a été appliqué dans le reste de la structure.

Sommaire de la structure de la classification

Le CCUSI de 2012 est formé de six secteurs, y compris le reste du monde, 19 sous-secteurs, 38 grands groupes, 44 groupes et 62 sous-groupes. Le tableau sommaire suivant indique les nombres à chaque niveau de la structure.

Le CCUSI de 2012 est formé de six secteurs, y compris le reste du monde, 19 sous-secteurs, 38 grands groupes, 44 groupes et 62 sous-groupes. Le tableau sommaire suivant indique les nombres à chaque niveau de la structure.
Économie Code Secteur Sous-secteur Grand groupe Groupe Sous-groupe Nombre total de catégories
Économie totale S11 Sociétés non financières 2 2 2 3 9
S12 Sociétés financières 6 15 18 34 73
S13 Administrations publiques générales 5 11 14 14 44
S14 Ménages 4 8 8 8 28
S15 Institutions sans but lucratif au service des ménages 1 1 1 2 5
Reste du monde S20 Reste du monde 1 1 1 1 4
2 6 Total 19 38 44 62 171
Date de modification :

Estimations de la tendance-cycle – foire aux questions

Par Susie Fortier, Steve Matthews et Guy Gellatly, Statistique Canada

Statistique Canada publie des renseignements graphiques sur les changements de la tendance-cycle de plusieurs indicateurs économiques mensuels. Les estimations de la tendance-cycle sont présentées en même temps que les données désaisonnalisées pour les graphiques sélectionnés dans la diffusion dans Le Quotidien. Les renseignements graphiques sur les changements de la tendance-cycle visent à soutenir l'analyse et l'interprétation des données désaisonnalisées.

Le présent document de référence renferme des renseignements généraux sur les données de la tendance-cycle. Le document comporte également un aperçu des concepts et des définitions de base, ainsi qu'une approche de certains enjeux liés à l'utilisation et à l'interprétation des estimations de la tendance-cycle. Le document inclut aussi un exemple précis d'utilisation des données sur les ventes mensuelles au détail. Enfin, le document comprend des détails mathématiques du calcul de la tendance-cycle.

  1. 1. Qu'est-ce que la tendance-cycle d'une série chronologique?

    Les données relatives à la tendance-cycle représentent une version lissée d'une série chronologique désaisonnalisée et visent à fournir des renseignements sur les mouvements à plus long terme, notamment les variations de la direction qui sous-tend la série.

    La tendance-cycle est une combinaison de deux composantes distinctes :

    • La tendance fournit des renseignements sur les mouvements de longue durée s'étalant sur plusieurs années à l'intérieur de la série chronologique désaisonnalisée.
    • Le cycle est une séquence de fluctuations lisses autour de la tendance à long terme, caractérisée en partie par des périodes d'expansion et de contraction qui alternent.

    Pour les indicateurs économiques mensuels, les variations dans les données de la tendance-cycle reflètent l'influence des facteurs responsables des variations de longue durée dans les données au fil du temps, ainsi que les fluctuations de l'activité économique associée au cycle économique. Dans la pratique, ces deux composantes à long terme, la tendance et le cycle, sont souvent jumelées en raison de la difficulté que pose leur estimation individuelle.

  2. 2. Quelle est la différence entre une série désaisonnalisée et sa tendance-cycle?

    Une série désaisonnalisée est une série chronologique que l'on a modifiée afin d'éliminer l'influence des effets saisonniers et de calendrier dans le but de faciliter la comparaison de la conjoncture économique sous-jacente d'une période à l'autre. Elle peut également être définie comme la combinaison de la tendance-cycle et de la composante irrégulière d'une série chronologique.

    Tout comme une série désaisonnalisée représente la série brute dépourvue des effets saisonniers et des effets de calendrier, les estimations de la tendance-cycle représentent la série désaisonnalisée démunie de sa composante irrégulière. Comme son nom le laisse entendre, la composante irrégulière en question est la composante d'une série désaisonnalisée qui ne correspond pas aux caractéristiques habituelles ou attendues dans les données. Cette composante irrégulière ne fait pas partie de la tendance-cycle et n'est pas apparentée à des facteurs saisonniers ni à des effets de calendrier courants.

    La composante irrégulière peut représenter des événements ou des chocs économiques imprévus (par exemple grèves, perturbations, désastres naturels, conditions météorologiques inhabituelles, etc.) ou peut simplement être attribuable au bruit dans la mesure des données non désaisonnalisées (causé par les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage). Dans certains cas, la composante irrégulière peut considérablement contribuer au mouvement d'une période à l'autre dans les séries désaisonnalisées.

    L'élimination de la composante irrégulière des données désaisonnalisées permet aux données relatives à la tendance-cycle de livrer un meilleur tableau des mouvements à long terme à l'intérieur de la série chronologique. La tendance-cycle peut, dans un tel sens, être interprétée comme une version lissée de la série désaisonnalisée.

  3. 3. Que pouvons-nous apprendre des tendances-cycle?

    Les données de la tendance-cycle fournissent des renseignements sur les mouvements à long terme à l'intérieur d'une série désaisonnalisée, notamment les variations dans la direction des données. Les données lissées facilitent le repérage des périodes de variation positive (croissance) ou de variation négative (fléchissement) dans la série chronologique, car le bruit inhérent à l'intérieur de la série a été éliminé. Son élimination permet un repérage plus exact des changements de sens dans les données.

    Par exemple, le graphique ci-dessous présente des données sur des ventes mensuelles au détail au Canada, de juillet 2010 à juillet 2015. Deux courbes de données sont présentées : la série chronologique désaisonnalisée et les estimations de la tendance-cycle. Les estimations de la tendance-cycle pour les mois de référence les plus récents plus susceptibles de faire l'objet de révisions que les estimations pour les périodes antérieures, et sont représentées au moyen d'une courbe pointillée (voir la question 5).

    Bien que les données désaisonnalisées puissent être utilisées pour examiner les variations de base dans la direction des séries chronologiques, il est plus facile de voir le mouvement à long terme de ces données dans la courbe de tendance-cycle, laquelle élimine l'effet des variations irrégulières des séries désaisonnalisées. Les estimations de la tendance-cycle montrent que les ventes au détail ont connu une tendance à la hausse avec un taux de croissance relativement constant en 2010 et 2011, avant qu'il ne diminue en 2012. La croissance des ventes a repris à la fin de 2012 jusqu'au milieu de l'année 2014. À la fin de 2014, les ventes ont connu une tendance à la baisse. Les données de la tendance-cycle pour le début 2015 ont indiqué un retour à la croissance. Les estimations pour cette période plus récente sont fondées sur une estimation préliminaire de la tendance-cycle et devraient être interprétées avec prudence, car elles sont plus susceptibles de faire l'objet de révisions, comme il a été indiqué ci-dessus.

    Figure 1 — Ventes au détail

    La tendance-cycle - Ventes au détail

    Sources : Tableau CANSIM numéro 080-0020 téléchargé le 14 octobre 2015 et estimation de la tendance-cycle.

    Description du figure 1
    Tableau 1 — Ventes au détail
      milliards de $
    données désaisonnalisées tendance-cycle
    juillet 2010 36,295 36,51
    août 2010 36,515 36,64
    septembre 2010 36,633 36,79
    octobre 2010 36,880 36,97
    novembre 2010 37,568 37,15
    décembre 2010 37,393 37,30
    janvier 2011 37,392 37,45
    février 2011 37,438 37,55
    mars 2011 37,617 37,64
    avril 2011 37,755 37,73
    mai 2011 37,724 37,81
    juin 2011 38,228 37,92
    juillet 2011 37,926 38,03
    août 2011 37,977 38,18
    septembre 2011 38,182 38,34
    octobre 2011 38,624 38,54
    novembre 2011 38,780 38,74
    décembre 2011 39,088 38,89
    janvier 2012 39,069 38,99
    février 2012 38,942 39,02
    mars 2012 39,179 39,00
    avril 2012 38,906 38,94
    mai 2012 38,774 38,90
    juin 2012 38,798 38,89
    juillet 2012 38,901 38,91
    août 2012 38,918 38,96
    septembre 2012 39,083 39,04
    octobre 2012 39,203 39,14
    novembre 2012 39,314 39,22
    décembre 2012 39,041 39,31
    janvier 2013 39,467 39,44
    février 2013 39,673 39,56
    mars 2013 39,731 39,72
    avril 2013 39,624 39,88
    mai 2013 40,337 40,06
    juin 2013 40,078 40,25
    juillet 2013 40,428 40,41
    août 2013 40,612 40,54
    septembre 2013 40,802 40,67
    octobre 2013 40,689 40,73
    novembre 2013 40,929 40,80
    décembre 2013 40,627 40,88
    janvier 2014 40,987 41,00
    février 2014 41,196 41,19
    mars 2014 41,196 41,41
    avril 2014 41,766 41,70
    mai 2014 41,840 41,98
    juin 2014 42,591 42,27
    juillet 2014 42,585 42,48
    août 2014 42,419 42,59
    septembre 2014 42,799 42,61
    octobre 2014 42,619 42,55
    novembre 2014 42,886 42,43
    décembre 2014 42,124 42,28
    janvier 2015 41,523 42,22
    février 2015 42,184 42,30
    mars 2015 42,585 42,45
    avril 2015 42,564 42,63*
    mai 2015 42,937 42,82*
    juin 2015 43,129 43,00*
    juillet 2015 43,345 43,16*

    Les données de la tendance-cycle sont particulièrement utiles lorsque la composante irrégulière contribue substantiellement aux mouvements mensuels à l'intérieur d'une série désaisonnalisée. Dans ces cas, les renseignements graphiques sur la tendance-cycle peuvent aider à l'interprétation des mouvements à l'intérieur des séries désaisonnalisées.;

  4. 4. Pourquoi les données relatives à la tendance-cycle sont-elles révisées?

    Les estimations existantes de la tendance-cycle sont révisées lors de chaque diffusion de nouvelles données désaisonnalisées. À mesure que de nouvelles données désaisonnalisées deviennent disponibles, les données relatives à la tendance-cycle des mois précédents peuvent être estimées avec plus de précision. Si les données relatives à la tendance-cycle n'étaient pas révisées parallèlement à la série désaisonnalisée, les données relatives à la tendance-cycle pourraient comporter des ruptures et ne pas correspondre à la série désaisonnalisée du point de vue des niveaux, des mouvements d'une période à l'autre ou de ces deux aspects. La révision des données relatives à la tendance-cycle est nécessaire pour maintenir leur valeur analytique.

  5. 5. Pourquoi la courbe de la tendance-cycle est-elle pointillée dans le cas de la plupart des mois de référence récents?

    La courbe de la tendance-cycle publiée sous une forme graphique dans la diffusion des données sélectionnées est pointillée pour les périodes de référence le plus récentes parce que ces périodes de référence sont plus susceptibles de faire l'objet de révisions. L'emploi d'une courbe pointillée vise à signaler aux utilisateurs de données que les données relatives à la tendance-cycle de la période en question représentent une estimation préliminaire qui pourrait faire l'objet de changements lorsque de nouvelles données deviendront accessibles. Les révisions effectuées peuvent entraîner des changements de l'emplacement des points de renversement du cycle économique ainsi qu'une inversion des mouvements entre chacun des mois. Ces types de révisions sont plus susceptibles de se produire au cours des mois de référence les plus récents.

  6. 6. L'interprétation de la tendance-cycle peut-elle servir à la prévision des données des futures périodes de référence?

    Il ne faudrait pas considérer la tendance-cycle comme un moyen de prévision des données désaisonnalisées sous-jacentes. Ces estimations sont uniquement fondées sur les valeurs historiques de la série désaisonnalisée et elles ne prennent pas en considération les autres renseignements qui pourraient servir à la prévision des données des futures périodes de référence. De plus, comme la tendance-cycle peut faire l'objet d'une révision lorsque des périodes de référence supplémentaires sont ajoutées à la série, il faudrait considérer la configuration de la tendance-cycle des périodes de référence les plus récentes comme une estimation préliminaire.

  7. 7. Quelles méthodes peut-on utiliser pour estimer la tendance-cycle?

    Il n'y a pas de méthode universellement recommandée pour l'estimation de la tendance-cycle qui sous-tend une série chronologique. Diverses méthodes, variant de méthodes très simples à des procédés hautement complexes, ont été mises au point dans la littérature de spécialité. Certaines méthodes assujettissent la configuration de la tendance à des restrictions (par exemple une tendance linéaire de plusieurs années); d'autres sont fondées sur des modèles explicites estimant une composante tendance-cycle; d'autres encore sont fondées sur les variations de moyennes mobiles, où une moyenne pondérée est simplement calculée de façon répétée sur des sous-ensembles (intervalles) de données successifs.

    Comme la tendance-cycle peut également être interprétée comme une version lissée de la série désaisonnalisée, une façon simple d'estimer la tendance-cycle consiste à calculer la moyenne des trois ou six derniers mois des données. Même si une telle démarche peut permettre de mieux comprendre le mouvement à long terme au sein de la série, il faut faire preuve d'une certaine prudence, car l'approche ne remplace pas les techniques d'estimation des tendances-cycles plus formelles. Il peut être démontré que les indicateurs du cycle économique obtenus au moyen de cette méthode simplifiée présentent généralement un décalage chronologique et une minimisation artificielle.

  8. 8. Quelle méthode utilise Statistique Canada pour estimer les séries de la tendance-cycle?

    Statistique Canada utilise la méthode de la moyenne mobile pondérée, dérivée du filtre linéaire en cascade de Dagum et Luati (2008) pour calculer la tendance-cycle. La moyenne pondérée est calculée à partir des six mois précédents, du mois courant et (dans le cas des estimations plus anciennes) de jusqu'à six des mois ultérieurs de la série. Dans la réalité, seules les données des six mois précédents et du mois courant sont utilisées dans le cas du mois de référence le plus récent de la série, car les données des mois ultérieurs ne sont pas encore connues. Au fur et à mesure que les données en question deviendront accessibles, les estimations de la tendance-cycle seront révisées.

    Cette méthode de la moyenne mobile pondérée a été retenue après une analyse empirique de différentes options. L'estimation de la tendance-cycle obtenue avec la méthode choisie présente de bonnes propriétés statistiques : elle fournit des résultats lisses nécessitant des révisions limitées et grâce à cette méthode la détermination erronée des points de renversement est faible. Il s'agit d'un processus linéaire qui maintiendra le rapport additif dans les données. Cela suppose, par exemple, que les données de la tendance-cycle relatives à l'emploi des hommes et des femmes établies séparément seront cohérentes avec la courbe de la tendance-cycle tracée pour les deux sexes. La méthode est facile à reproduire, car on dispose des poids utilisés dans le calcul de la moyenne pondérée.

  9. 9. Comment la méthode de la tendance-cycle fonctionne-t-elle sur un plan plus technique?

    On estime la tendance-cycle en appliquant à la série désaisonnalisée des moyennes mobiles dont la pondération est obtenue par le filtre linéaire en cascade. En général, la moyenne mobile utilisée pour le calcul de la tendance-cycle d'un mois de référence particulier correspond à une moyenne pondérée pouvant englober jusqu'à 13 mois consécutifs et centrée sur le mois de référence, si possible.

    Pour plus de renseignements sur le calcul des estimations de la tendance-cycle, veuillez consulter Détails du calcul des estimations de la tendance-cycle à Statistique Canada.

  10. 10. Comment puis-je en apprendre davantage sur le sujet?

    Les sources ci-dessous contiennent de plus amples renseignements au sujet de la désaisonnalisation, y compris de l'estimation de la tendance-cycle.

    Dagum, E. B. et  Luati, A. 2008. « A Cascade Linear Filter to Reduce Revisions and False Turning Points for Real Time Trend-Cycle Estimation », Econometric Reviews. 28:1-3, 40-59.

    Statistique Canada. 2014. « Données désaisonnalisées — Foire aux questions », Au-delà des données.

    Statistique Canada. 2009. « Désaisonnalisation et estimation de la tendance-cycle », Lignes directrices concernant la qualité. 5e édition. No au catalogue 12-539-X.

Tableaux de données en temps réel

De nouveaux tableaux de donnée qui contiennent les antécédents de révision de 28 séries chronologiques de données sociales et économiques sont maintenant accessibles. Statistique Canada a toujours fourni à ses utilisateurs les plus récentes données disponibles. Cependant, après avoir consulté un certain nombre de ses utilisateurs de données chevronnés, l'organisme a reconnu le besoin d'avoir accès à des données en temps réel, ou à différentes versions de données diffusées, pour faciliter certains types d'analyse. Ces nouveaux tableaux ont été créés pour combler cette lacune statistique.

Au départ, les tableaux contiendront les différentes versions de données diffusées à partir de janvier 2015. Toutefois, on pourrait élargir certains tableaux afin de fournir aux utilisateurs une série chronologique plus longue. Le tableau de données en temps réel sera diffusé environ une semaine après le tableau de donnée standard.

Contexte

Les statistiques économiques et sociales compilées font régulièrement l'objet de révisions statistiques. Ces révisions comportent les renseignements les plus complets et les plus à jour tirés de nombreuses sources (enquêtes, données administratives, comptes publics, etc.) et reposent sur des méthodes d'estimation améliorées. Bien que la majorité des révisions soient réalisées au cours des mois ou des trimestres d'une année de référence donnée, ou annuellement, en tenant compte des deux à trois dernières années pour intégrer des données repères, certaines révisions sont apportées à des données encore plus anciennes par suite d'importantes modifications apportées aux concepts ou aux classifications.

Les programmes de statistique économique et sociale de Statistique Canada ont des politiques bien établies qui régissent les révisions. Chaque fois que l'organisme révise des données pour une certaine période, il remplace les données de donnée existantes par les données révisées. De cette façon, les utilisateurs disposent toujours des statistiques les plus à jour.

Ces renseignements à jour (ou révisés) satisfont aux besoins en données de la plupart des utilisateurs. Toutefois, certains utilisateurs ont dit souhaiter que Statistique Canada donne accès aux différentes versions d'une série chronologique de données économiques ou sociales dans un même tableau ou une même base de données. Dans la communauté internationale, un tableau ou une base de données qui contient les différentes versions des données diffusées s'appelle une base de données en temps réel.

Les bases de données en temps réel permettent aux utilisateurs d'examiner une série chronologique de données économiques ou sociales telle qu'elle figurait (et qu'elle était utilisée) à un moment particulier avant d'être révisée. Cette approche est utile si l'on veut examiner une décision stratégique — comme une modification des taux d'intérêt ou de la politique fiscale — à la lumière des renseignements dont disposaient les décideurs au moment où la décision a été prise. Les tableaux de données en temps réel aident les utilisateurs de données économiques et sociales à mieux analyser l'incidence et l'élaboration des politiques, à établir des prévisions et à mettre à l'essai des modèles économétriques.

Les révisions se trouvant dans les tableaux de données de donnée en temps réel ne doivent pas être considérées comme des corrections à des données erronées. Elles représentent une étape normale du processus statistique, au cours de laquelle les organismes statistiques produisent des données révisées de meilleure qualité à mesure que de nouveaux renseignements deviennent disponibles.

La publication de tableaux de données de donnée en temps réel reflète les valeurs de Statistique Canada que sont la transparence, l'accessibilité et l'intelligibilité des données et leur pertinence accrue pour les utilisateurs.

Tableaux de données de donnée en temps réel

Statistique Canada diffusera des données en temps réel pour 21 séries chronologiques de données économiques et sociales (tableau 1). Les tableaux de données de donnée en temps réel ne remplaceront pas les tableaux de donnée actuels pour ces séries chronologiques; ils représentent plutôt un nouveau produit pour les utilisateurs de données.

Les tableaux de données de donnée en temps réel pour ces séries chronologiques de données économiques et sociales seront diffusés environ une semaine après la diffusion des tableaux standards correspondants et porteront leur propre numéro de référence. À ce stade‑ci, les tableaux contiendront les données à partir de la période de référence de janvier 2015. Plus tard, certains programmes pourraient inclure des périodes de référence précédentes afin de fournir aux utilisateurs une série chronologique plus longue.

Tableau 1 — Tableaux de données de donnée en temps réel
  Tableau de donnée standard Tableau de donnée en temps réel
Diffusions historiques (temps réel) des statistiques de l'Indice des prix à la consommation (IPC), mesures de l'inflation fondamentale - définitions de la Banque du Canada 18-10-0256 18-10-0259
Diffusions historiques (temps réel) du commerce de détail, ventes 20-10-0008 20-10-0054
Diffusions historiques (temps réel) du commerce de détail, ventes, dollars enchaînés et indices de prix fondé sur le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), inactif 20-10-0011 20-10-0055
Diffusions historiques (temps réel) du commerce de gros, ventes 20-10-0074 20-10-0019
Diffusions historiques (temps réel) du commerce de gros, stocks 20-10-0076 20-10-0020
Diffusions historiques (temps réel) du commerce de gros, ventes, dollars enchaînés et indices de prix 20-10-0018 20-10-0023
Diffusions historiques (temps réel) des données trimestrielles du bilan et de l'état des résultats, selon le type d'industrie 33-10-0007 33-10-0160
Diffusions historiques (temps réel) des données trimestrielles de l'état de l'évolution de la situation financière et certains ratios financiers, selon le type d'industrie 33-10-0008 33-10-0161
Diffusions historiques (temps réel) des ventes pour les industries manufacturières, selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) et province 16-10-0048 16-10-0119
Diffusions historiques (temps réel) des valeur réelle des ventes, des commandes, des stocks possédés et le ratio des stocks aux ventes des industries manufacturières, en dollars de 2007, désaisonnalisées, mensuel (dollars sauf indication contraire), inactif 36-10-0476 36-10-0355
Diffusions historiques (temps réel) de la balance des paiements internationaux, compte courant, désaisonnalisé, trimestriel 36-10-0018 36-10-0042
Diffusions historiques (temps réel) du produit intérieur brut (PIB) aux prix de base, par industries, mensuel 36-10-0434 36-10-0491
Versions de diffusions du produit intérieur brut, en termes de revenus 36-10-0103 36-10-0430
Versions de diffusions du produit intérieur brut, en termes de dépenses 36-10-0104 36-10-0431
Diffusions historiques (temps réel) des importations et exportations de marchandises, base douanière et balance des paiements pour tous les pays, par désaisonnalisation et le Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN), inactif 12-10-0001 12-10-0089
Diffusions historiques (temps réel) de l'emploi, données mensuelles non désaisonnalisées 14-10-0201 14-10-0357
Diffusions historiques (temps réel) de la rémunération hebdomadaire moyenne (incluant et excluant temps supplémentaire), données mensuelles non désaisonnalisées 14-10-0203 14-10-0358
Diffusions historiques (temps réel) de l'emploi et la rémunération hebdomadaire moyenne (incluant temps supplémentaire) pour l'ensemble des salariés selon l'industrie, données mensuelles désaisonnalisées 14-10-0220 14-10-0331
Diffusions historiques (temps réel) de l'emploi et la rémunération hebdomadaire moyenne (incluant temps supplémentaire) pour l'ensemble des salariés selon la province et le territoire, données mensuelles désaisonnalisées 14-10-0223 14-10-0332
Diffusions historiques (temps réel) des stocks, ventes, commandes et rapport des stocks sur les ventes pour les industries manufacturières, selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), Canada 16-10-0047 16-10-0118
Diffusions historiques (temps réel) de l'indice des prix des produits industriels, par principaux groupes de produits, mensuel, inactif 18-10-0029 18-10-0248
Diffusions historiques (temps réel) des importations et exportations de marchandises, base douanière et balance des paiements pour tous les pays, par désaisonnalisation et le Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN) 12-10-0121 12-10-0120
Diffusions historiques (temps réel) de valeur réelle des ventes, des commandes, des stocks possédés et le ratio des stocks aux ventes des industries manufacturières, en dollars de 2012, désaisonnalisées 16-10-0013 16-10-0014
Diffusions historiques (temps réel) des taux d'utilisation de la capacité fabrication 16-10-0012 16-10-0015
Diffusions historiques (temps réel) des ventes de grossistes, prix et volume, désaisonnalisées 20-10-0003 20-10-0005
Diffusions historiques (temps réel) des ventes au détail, prix et volume 20-10-0078 20-10-0079
Diffusions historiques (temps réel) des dépenses en immobilisations et réparations, actifs corporels non résidentiels, par industrie selon la géographie 34-10-0035 34-10-0278
Diffusions historiques (temps réel) des dépenses en immobilisations et réparations, actifs corporels non résidentiels, selon l'industrie, Canada 34-10-0036 34-10-0279

Structure des tableaux de données en temps réel

Les tableaux de données de donnée en temps réel montrent toutes les révisions apportées à un point de données particulier au fil du temps. En général, Statistique Canada diffuse les estimations initiales pour une période donnée (un mois ou un trimestre), les révise au cours de périodes subséquentes en fonction des nouveaux renseignements, puis les révise une fois de plus dans le cadre d'un processus de révision annuel ou historique. Statistique Canada a déterminé que la façon la plus transparente de présenter les différentes versions consiste à consigner la date à laquelle les données ont été diffusées dans Le Quotidien, le bulletin de diffusion officielle des données de l'organisme. Les tableaux de données de donnée en temps réel sont aussi faciles à utiliser que les tableaux standards, à une exception importante près : la date de diffusion officielle correspondant à la version des données y est consignée.

Par exemple, supposons que, le 29 novembre 2019, les données sur le produit intérieur brut pour le troisième trimestre de 2019 ont été diffusées pour la première fois. La date consignée correspondant à cette version serait le 29 novembre 2019. Supposons que, le 29 mai 2020, les données sur le produit intérieur brut pour le premier trimestre de 2020 ont été diffusées pour la première fois, conjointement avec une estimation révisée pour le troisième et le dernier trimestre de 2019. Une deuxième inscription serait ajoutée au tableau pour le troisième et le dernier trimestre de 2019, dont la version aurait pour valeur du 29 mai 2020. À mesure que de nouvelles versions s'ajoutent, les tableaux de données en temps réel afficheront les données révisées pour certaines périodes de référence sous forme de colonnes.

De même, les estimations initiales pour chaque période de référence correspondent au dernier chiffre (non manquant) de chaque colonne. Par conséquent, la comparaison entre l'estimation initiale et l'estimation la plus récente représente la différence entre la première et la dernière rangée du tableau pour une période de référence donnée. Pour la plus récente période de référence, l'estimation initiale est la même que l'estimation la plus récente.

Figure 1 — Produit intérieur brut, données en temps réel

Figure 1 — Produit intérieur brut, données en temps réel
Description de la figure 1

Il s'agit d'un tableau de données de donnée en temps réel qui montre toutes les révisions apportées à un point de données déterminé au fil du temps. Sur l'axe horizontal, les colonnes indiquent les années civiles. Chaque année est divisée en trimestres. Les rangées de l'axe vertical indiquent la date à laquelle les données ont été diffusées.

Dans chaque colonne, le dernier point de données contient les données initiales diffusées pour l'année et le trimestre en question. Chaque cellule supérieure subséquente contient les données révisées de l'année et du trimestre en question, la date de révision étant indiquée à la rangée correspondante de l'axe vertical.

La première rangée contient l'estimation la plus récente pour chaque période de référence d'une série chronologique de données économiques ou sociales. Cette estimation est conforme à l'information figurant dans le tableau de donnée standard de cette série chronologique.

Figure 2 — Produit intérieur brut, données en temps réel, 1 mars 2022

Figure 2 — Produit intérieur brut, données en temps réel
Description de la figure 2

Il s'agit d'un tableau de données de donnée en temps réel qui montre toutes les révisions apportées à un point de données déterminé au fil du temps. Sur l'axe horizontal, les colonnes indiquent les années civiles. Chaque année est divisée en trimestres. Les rangées de l'axe vertical indiquent la date à laquelle les données ont été diffusées.

Dans chaque colonne, le dernier point de données contient les données initiales diffusées pour l'année et le trimestre en question. Chaque cellule supérieure subséquente contient les données révisées de l'année et du trimestre en question, la date de révision étant indiquée à la rangée correspondante de l'axe vertical.

Les données encerclées de la rangée du haut représentent l'ensemble des données diffusées à la date correspondante. Le point de données figurant à la fin de la rangée correspond à la première diffusion pour le trimestre indiqué, tandis que tous les points de données précédents rendent compte des dernières révisions apportées aux données précédemment diffusées pour des trimestres antérieurs.

Pour une période de référence donnée, on peut observer chacune des révisions effectuées en parcourant la colonne qui lui correspond. Les dates de diffusion (versions) associées à chaque nouvelle période de référence figurent dans la colonne de gauche du tableau.

Figure 3 — Produit intérieur brut, données en temps réel, T3, 2019

Figure 3 — Produit intérieur brut, données en temps réel
Description de la figure 3

Il s'agit d'un tableau de données de donnée en temps réel qui montre toutes les révisions apportées à un point de données déterminé au fil du temps. Sur l'axe horizontal, les colonnes indiquent les années civiles. Chaque année est divisée en trimestres. Les rangées de l'axe vertical indiquent la date à laquelle les données ont été diffusées.

Dans chaque colonne, le dernier point de données contient les données initiales diffusées pour l'année et le trimestre en question. Chaque cellule supérieure subséquente contient les données révisées de l'année et du trimestre en question, la date de révision étant indiquée à la rangée correspondante de l'axe vertical.

Les données encerclées de la première colonne montrent toutes les révisions apportées aux chiffres d'un trimestre déterminé depuis leur première diffusion, le chiffre initial figurant au bas de la colonne.

L'estimation initiale pour chaque période de référence est le dernier chiffre de chaque colonne.

Figure 4 — Produit intérieur brut, données en temps réel, du 29 Novembre 2019 à 2021

Figure 4 — Produit intérieur brut, données en temps réel
Description de la figure 4

Il s'agit d'un tableau de données de donnée en temps réel qui montre toutes les révisions apportées à un point de données déterminé au fil du temps. Sur l'axe horizontal, les colonnes indiquent les années civiles. Chaque année est divisée en trimestres. Les rangées de l'axe vertical indiquent la date à laquelle les données ont été diffusées.

Dans chaque colonne, le dernier point de données contient les données initiales diffusées pour l'année et le trimestre en question. Chaque cellule supérieure subséquente contient les données révisées de l'année et du trimestre en question, la date de révision étant indiquée à la rangée correspondante de l'axe vertical.

Les données encerclées en diagonale du coin inférieur gauche au coin supérieur droit correspondent aux estimations initiales qui ont été diffusées pour chacune des périodes de référence.

Enfin, si les utilisateurs veulent examiner la série chronologique telle qu'elle figurait à un moment particulier, ils doivent se reporter à la rangée associée à la date pertinente.

Figure 5 — Produit intérieur brut, données en temps réel, 2 mars 2021

Figure 5 — Produit intérieur brut, données en temps réel
Description de la figure 5

Il s'agit d'un tableau de données de donnée en temps réel qui montre toutes les révisions apportées à un point de données déterminé au fil du temps. Sur l'axe horizontal, les colonnes indiquent les années civiles. Chaque année est divisée en trimestres. Les rangées de l'axe vertical indiquent la date à laquelle les données ont été diffusées.

Dans chaque colonne, le dernier point de données contient les données initiales diffusées pour l'année et le trimestre en question. Chaque cellule supérieure subséquente contient les données révisées de l'année et du trimestre en question, la date de révision étant indiquée à la rangée correspondante de l'axe vertical.

Au milieu du tableau, la rangée encerclée illustre en quoi consistait une série chronologique à un moment précis.

L'importance des notes de bas de page et du contexte

On a publié vingt-et-un tableaux de données en temps réel; ceux-ci représentent la majorité des principaux indicateurs économiques et sociaux produits par Statistique Canada. Dans la plupart des cas, des révisions sont apportées parce que les premières versions des estimations sont fondées sur des renseignements incomplets. À mesure que des renseignements plus à jour deviennent disponibles, les données sont révisées. Dans certains cas, des révisions sont apportées en raison de changements de concept ou de méthode. Les révisions de ce type ne doivent pas être analysées de la même façon que les révisions fondées sur la mise à jour des renseignements.

Pour aider les utilisateurs à effectuer leur analyse, les tableaux de données en temps réel comporteront des notes de bas de page détaillées donnant le contexte des révisions. Il convient d'utiliser ces notes de bas de page conjointement avec les données pour comprendre la façon d'interpréter les différentes versions. Plus précisément, les utilisateurs doivent faire preuve de prudence lorsqu'ils utilisent des données en temps réel, car ils risquent de tirer des conclusions erronées s'ils ne tiennent pas compte des notes de bas de page et d'autres métadonnées connexes.

Édition de janvier 2020

Le présent module fournit un résumé concis de certains événements économiques canadiens et de faits nouveaux survenus sur le marché international et les marchés financiers, selon le mois civil. L'objectif du module est de fournir des renseignements contextuels visant à guider les utilisateurs des données économiques publiées par Statistique Canada. En faisant état des principaux événements ou faits nouveaux, Statistique Canada ne laisse pas entendre que ceux-ci ont une incidence importante sur les données économiques publiées au cours d'un mois de référence en particulier.

Tous les renseignements présentés ici sont obtenus à partir de sources de nouvelles et d'information publiques, et ils ne comprennent pas les renseignements protégés qui sont fournis à Statistique Canada par les répondants aux enquêtes.

Ressources

  • Le 16 janvier, la Cour suprême du Canada a rejeté l'appel du gouvernement de la Colombie-Britannique concernant la décision antérieure de la Cour d'appel de la Colombie-Britannique, selon laquelle l'assemblée législative n'avait pas le pouvoir d'adopter une modification proposée à l'Environmental Management Act, étant donné que cette modification, qui a trait à la réglementation d'un projet interprovincial (l'expansion de l'oléoduc interprovincial de Trans Mountain Pipeline ULC et de Trans Mountain Pipeline L.P), va au-delà des compétences de la province.
  • Le Secrétaire à l'Intérieur des États-Unis a signé un rapport des décisions daté du 22 janvier qui autorise le Bureau of Land Management à offrir à TC Energy, établie à Calgary, un droit de passage sur 44 milles de terres fédérales au Montana pour une durée de 30 ans, en vue de la construction de l'oléoduc Keystone XL.
  • La société Canadian Natural Resources Limited, établie à Calgary, a annoncé en décembre 2019 un budget d'immobilisations de 4,05 milliards de dollars pour 2020, ce qui représente environ 250 millions de dollars de plus qu'en 2019.
  • La Pembina Pipeline Corporation, établie à Calgary, a annoncé en décembre 2019 un programme d'immobilisations de 2,3 milliards de dollars pour 2020. La société a indiqué que les dépenses en immobilisations de sa division pipelinière seront principalement consacrées à l'avancement du projet d'agrandissement du réseau du pipeline Peace, y compris l'expansion des phases VI, VII, VIII et IX.
  • La Compagnie Pétrolière Impériale Ltée, établie à Calgary, a annoncé que ses dépenses en immobilisations et ses dépenses d'exploration pour 2020 devraient se situer entre 1,6 milliard et 1,7 milliard de dollars. La société a indiqué que ses dépenses en immobilisations et ses dépenses d'exploration ont totalisé 1 814 milliards de dollars en 2019.
  • La société Inter Pipeline Ltd., établie à Calgary, a annoncé en décembre 2019 un programme de dépenses en immobilisations de 1,2 milliard de dollars pour 2020. L'entreprise a indiqué qu'environ 1,1 milliard de dollars des dépenses en immobilisations totales seront consacrés à des initiatives de croissance interne, le reste étant investi dans des projets d'immobilisations durables.
  • Crescent Point Energy Corp., établie à Calgary, a annoncé un budget d'immobilisations de 1,1 milliard à 1,2 milliard de dollars pour 2020, constitué principalement de réinvestissement de maintien. Selon l'entreprise, plus de 80 % du budget est affecté à quatre zones, ce qui  comprend les principales zones d'intérêt de l'entreprise, soit Viewfield, Shaunavon et Flat Lake, ainsi que la zone pétrolière du Dakota du Nord.
  • La société AltaGas Ltd., établie à Calgary, a annoncé en décembre 2019 que ses dépenses en immobilisations pour 2020 sont estimées à 900 millions de dollars et sont destinées à des projets dans le secteur des services publics à faible risque.

Autres nouvelles

  • La Banque du Canada a maintenu son taux cible de financement à un jour à 1,75 %. La dernière modification du taux cible du financement à un jour remonte à octobre 2018, et il s'agissait d'une augmentation de 25 points de base.
  • Le 19 janvier, le gouvernement du Canada a annoncé qu'il avait pris des mesures pour commencer à appuyer les efforts de rétablissement à Terre-Neuve-et-Labrador, à la suite de l'importante tempête hivernale qui a frappé la province le 17 janvier. Le gouvernement a indiqué qu'il travaille en étroite collaboration avec les autorités provinciales, les Forces armées canadiennes et d'autres partenaires fédéraux dans la région pour déterminer la meilleure façon d'aider la province.
  • Le 20 janvier, le gouvernement du Canada a annoncé qu'il surveillait activement l'éclosion d'un nouveau coronavirus originaire de Wuhan, en Chine, et qu'il était en contact étroit avec des partenaires internationaux, y compris l'Organisation mondiale de la Santé. Le gouvernement a déclaré que l'Agence de la santé publique du Canada analysait continuellement les risques pour les Canadiens.
  • Le gouvernement de l'Ontario a annoncé qu'il avait réduit le taux d'imposition des petites entreprises pour le faire passer de 3,5 % à 3,2 %, à compter du 1er janvier 2020.
  • Le gouvernement de l'Alberta a annoncé qu'il avait réduit le taux d'imposition des entreprises pour le faire passer de 11 % à 10 %, à compter du 1er janvier 2020.
  • Le gouvernement de l'Alberta a annoncé que, jusqu'à décision contraire du tribunal, le gouvernement fédéral imposera un prix de 20 $ la tonne d'émissions de dioxyde de carbone sur les carburants de transport et de chauffage en Alberta le 1er janvier 2020. Le gouvernement a également indiqué que le tarif augmentera de 10 $ la tonne le 1er avril de chaque année jusqu'à ce qu'il atteigne 50 $ la tonne le 1er avril 2022.
  • La société Cott Corporation, établie à Toronto, a annoncé avoir conclu une entente définitive en vertu de laquelle Cott fera l'acquisition de Primo Water Corporation, de la Caroline du Nord, dans le cadre d'une opération dont la valeur s'élève à environ 775 millions de dollars américains. Selon l'entreprise, l'opération devrait être conclue en mars 2020, sous réserve des conditions de la valeur d'échange et des autres conditions habituelles de clôture.
  • La société Shopify Inc., établie à Ottawa, a annoncé qu'elle ouvrirait son premier bureau permanent à Vancouver et qu'elle prévoyait embaucher 1 000 employés; ses activités seront axées sur le développement de logiciels. Shopify a indiqué que l'ouverture de l'endroit était prévue pour la fin de 2020.

Nouvelles des États-Unis et autres nouvelles internationales

  • Le Federal Open Market Committee des États-Unis a maintenu la fourchette cible pour le taux d'intérêt des fonds fédéraux, soit une fourchette de 1,50 % à 1,75 %. Le dernier changement apporté à la fourchette cible remonte à octobre 2019, alors qu'une baisse de 25 points de base avait été annoncée.
  • La Banque centrale européenne (BCE) a maintenu le taux d'intérêt des principales opérations de refinancement de l'Eurosystème à 0,00 %. Elle a également maintenu les taux d'intérêt de la facilité de prêt marginal et du service de dépôt à 0,25 % et à -0,50 %, respectivement. La BCE a aussi maintenu son programme d'achat d'actifs à un niveau mensuel de 20 milliards d'euros.
  • Le comité de politique monétaire de la Banque d'Angleterre a voté pour le maintien du taux d'escompte à 0,75 % et pour le maintien des stocks d'achats d'obligations du gouvernement du Royaume-Uni, financés par l'émission de réserves de la banque centrale, à 435 milliards de livres sterling. La dernière modification du taux d'escompte remonte à août 2018, et elle représentait une hausse de 25 points de base.
  • La Banque du Japon a annoncé qu'elle allait continuer d'appliquer un taux d'intérêt de -0,1 % aux soldes des taux directeurs dans les comptes courants détenus par des institutions financières à la Banque. Elle a également annoncé qu'elle continuerait d'acheter des obligations du gouvernement du Japon, de manière à ce que les rendements de ces obligations sur 10 ans demeurent à environ 0 %.
  • Le conseil exécutif de la banque centrale de Norvège (Norges Bank) a maintenu son taux directeur à 1,50 %. La dernière modification du taux directeur remonte à septembre 2019, alors que le taux avait augmenté de 25 points de base.
  • Le 15 janvier, le représentant américain au Commerce a annoncé que les États-Unis et la Chine avaient signé une entente au sujet de la phase 1 de l'accord commercial entre les deux pays.
  • Le 29 janvier, le président des États-Unis, Donald Trump, a signé la loi de mise en œuvre du nouvel Accord Canada–États-Unis–Mexique.
  • Le 29 janvier, le Parlement européen a annoncé qu'il avait approuvé l'accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne avant de le soumettre au Conseil pour la dernière étape du processus de ratification. Le Royaume-Uni a officiellement quitté l'Union européenne le 31 janvier 2020.
  • La société Visa Inc., établie en Californie, a annoncé qu'elle avait signé une entente définitive pour acquérir Plaid, une société de technologie financière établie elle aussi en Californie, pour un montant total de 5,3 milliards de dollars américains. Visa a déclaré que l'opération devrait être conclue dans les trois à six prochains mois, sous réserve des approbations réglementaires et des conditions habituelles de clôture.
  • La société General Motors Co., établie au Michigan, a annoncé un investissement de 2,2 milliards de dollars américains dans son usine d'assemblage Detroit-Hamtramck, afin de produire une gamme de camions et de véhicules utilitaires sport entièrement électriques. GM a indiqué qu'elle investirait également 800 millions de dollars américains supplémentaires dans l'outillage des fournisseurs et d'autres projets liés au lancement des nouveaux camions électriques.
  • La société McDermott International, Inc., établie au Texas, a annoncé qu'une opération de restructuration sera mise en œuvre dans le cadre d'un plan de sauvegarde financière accélérée en vertu du chapitre 11, grâce à l'obtention de 2,81 milliards de dollars américains en financement de débiteur-exploitant. L'entreprise a indiqué qu'elle s'attend à ce que toutes ses activités se poursuivent normalement pendant la durée de la restructuration. McDermott a également déclaré qu'elle avait conclu une entente pour la vente de Lummas Technology au Chatterjee Group et au Rhône Group, tous deux de New York, pour 2,725 milliards de dollars américains, sous réserve des approbations réglementaires et de l'approbation des tribunaux.
  • La société Spirit AeroSystems Holdings, Inc., établie au Kansas, a émis un avis, en vertu de la Worker Adjustment and Retraining Act, de mise à pied d'environ 2 800 employés à ses installations de Wichita, au Kansas, en raison de la suspension de la production des appareils 737 MAX de Boeing. Spirit a affirmé qu'elle prévoit réduire ses effectifs plus tard ce mois-ci dans ses usines de Tulsa et de McAlester, en Oklahoma, qui produisent également des composants pour le MAX.
  • La société Pier 1 Imports, Inc., dont le siège est au Texas, a annoncé son intention de réduire l'empreinte de ses magasins d'environ 450 emplacements, de fermer certains centres de distribution et de réduire son effectif.
  • La société 3M, établie au Minnesota, a annoncé qu'elle avait amorcé une restructuration qui permettra de réduire d'environ 1 500 le nombre de postes dans l'ensemble des groupes d'entreprises, des fonctions et des régions géographiques.

Nouvelles des marchés financiers

  • Le prix du pétrole brut West Texas Intermediate a clôturé à 51,56 $US le baril le 31 janvier, en baisse par rapport à sa valeur de clôture de 61,68 $US à la fin de décembre. Le prix du pétrole brut Western Canadian Select a suivi une tendance à la baisse en janvier, celui-ci s'étant négocié à moins de 33 $US le baril à la fin du mois. Le 31 janvier, le dollar canadien a clôturé à 75,57 cents américains, en baisse par rapport à sa valeur de 76,99 cents américains observée à la fin de décembre. Le 31 janvier, l'indice composé Standard and Poor's / Bourse de Toronto a clôturé à 17 318,49, en hausse par rapport à sa valeur de clôture de 17 063,43 enregistrée à la fin de décembre.