Centre canadien d’information sur l’énergie Comité consultatif externe - 19 septembre 2023

Résumé de la réunion : Principaux points et mesures de suivi

Participants

Participants du CCE : Allan Fogwill (président), Andrew Leach, Bradford Griffin, Michelle Robichaud, Sheldon Wuttunee

Participants de Statistique Canada (StatCan) : André Loranger, Augustine Akuoko-Asibey, Heidi Ertl, René Beaudoin, Jennifer Johnson, Angelo Elias, Emily Taylor-King, Kristin Loiselle-Lapointe, Kristin Daley

Observateurs fédéraux : Nick Macaluso (Environnement et Changement climatique Canada), Meghan Ruholl (Régie de l’énergie du Canada), Jeff Schmidtke (Ressources naturelles Canada)

Absents : Bruce Lourie, Channa Perera, Louis Beaumier, Samantha Morton

Ordre du jour de la réunion

Heure Programme Participants responsables
13 h 00 à 13 h 05 Introduction Allan Fogwill, président
13 h 05 à 13 h 15 Mot d’ouverture André Loranger
Statisticien en chef adjoint
13 h 15 à 13 h 30 Le point sur les questions administratives Augustine Akuoko-Asibey
Directrice générale
13 h 30 à 13 h 50 Le point sur l’exercice annuel d’établissement des priorités du CCIE Jennifer Johnson
Conseillère spéciale
13 h 50 à 14 h 00 Démonstration du tableau de bord des données sur l’électricité à haute fréquence (DEHF) du CCIE Kristin Loiselle-Lapointe
Chef de sous-section    
14 h 00 à 14 h 10 Démonstration de l’explorateur de données SMDX du CCIE Emily Taylor-King
Spécialiste 
14 h 10 à 14 h 30 Proposition de valeur du CCIE Heidi Ertl
Directrice
14 h 30 à 14 h 55 Tour de table Tous les membres

Compte rendu

Introduction et mot d’ouverture

Allan Fogwill, président du CCE, lance la réunion en souhaitant la bienvenue aux participants et aux nouveaux membres, Michelle Robichaud et Sheldon Wuttanee, et présente l’ordre du jour.

André Loranger, statisticien en chef adjoint, Secteur de la statistique économique, présente le mot d’ouverture et remercie les membres pour leurs conseils stratégiques et leur soutien continu relativement à l’initiative du CCIE.

Augustine Akuoko-Asibey, directrice générale, fait le point sur les questions administratives du CCIE, et confirme que l’initiative dispose d’un financement continu au-delà des cinq années initiales, que le modèle de gouvernance collaborative avec les partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux demeurera en place, et que l’engagement et les conseils du Conseil consultatif externe (CCE) continuent d’être des éléments essentiels à la planification des travaux et à l’établissement des priorités du CCIE. Elle note qu’une évaluation de l’initiative commencera sous peu, et que l’équipe d’évaluation de StatCan ou de RNCan pourrait communiquer avec des membres pour participer à des interviews. Finalement, elle sollicite l’intérêt des membres pour participer à titre de coprésident du CCE.

Mesures à prendre :

  1. Les membres intéressés à participer au comité à titre de coprésident doivent communiquer directement avec l’équipe du CCIE (heidi.ertl@statcan.gc.ca/statcan.ccei-ccie.statcan@statcan.gc.ca).

Plan de travail et priorités du CCIE

StatCan présente une mise à jour du plan de travail et du processus d’établissement des priorités du CCIE, y compris un aperçu des nouveaux produits d’information sur l’énergie produits depuis la dernière réunion du comité, un aperçu du nouveau contenu et des nouveaux outils à ajouter au site Web du CCIE au cours des prochains mois, et une discussion des prochaines étapes pour obtenir l’approbation du plan de travail par les sous-ministres.

Les membres reconnaissent les efforts continus du CCIE. L’avancement des travaux sur les données fondamentales demeure une priorité pour les membres, plus particulièrement en ce qui a trait au rapprochement et à la normalisation entre les ensembles de données fédéraux et provinciaux/territoriaux.

Démonstration des outils de données à venir

StatCan a démontré le tableau de bord des données sur l’électricité à haute fréquence (DEHF), qui est ptoduit à partir de toutes les données existantes et accessibles au public sur l’électricité de partout au Canada, et qui sera diffusé cette année sur le site Web du CCIE. Les membres sont heureux des progrès accomplis quant au tableau de bord et sont intéressés à comparer les données provinciales et territoriales et à accéder à plus de données sur l’électricité, y compris les exportations et les importations. Le CCIE espère rendre plus de données disponibles dans la prochaine itération du tableau de bord, qui aura une plus grande couverture nationale.

StatCan présente aussi le nouvel explorateur de données fondé sur l’initiative d’échange de données et de métadonnées statistiques (SDMX), une nouvelle fonction qui devrait être offerte en version beta sur le site Web du CCIE au cours des prochains mois. L’explorateur de données offre un accès facile aux ensembles de données, permet aux utilisateurs de choisir leurs modes d’affichage préférés et donne accès aux données par l’entremise d’API, permettant aux utilisateurs de se connecter directement aux données mises à jour en temps réel. La nouvelle fonction permettra aussi l’intégration plus facile des ensembles de données externes à StatCan au CCIE.

Mesures à prendre :

  1. StatCan fournira aux membres une liste des sources de données actuelles pour le tableau de bord des DEHF.

Proposition de valeur du CCIE

StatCan présente la proposition de valeur du CCIE et les étapes pour réaliser la vision ambitieuse d’être un guichet unique d’accès aux données de qualité, complètes et comparables sur l’énergie pour tous les utilisateurs.

En ce qui a trait à la clientèle cible du CCIE, les membres notent que les analystes - données, politiques, techniques et économiques - sont à l’origine de la nécessité de créer un CCIE, dans le but d’améliorer les données fondamentales. Il est essentiel de se concentrer sur les besoins des utilisateurs avancés, autrement, les données deviennent trop vieilles, trop agrégées et trop supprimées, ce qui, pour certains, est la plus grande préoccupation en matière de données.

Compte tenu de l’importance de la transition énergétique en ce qui a trait aux ajustements à l’effectif, à l’infrastructure requise, etc., nous devons nous assurer que les renseignements sont diffusés aux Canadiens à partir d’une source fiable. Si le public n’a pas accès à des renseignements fiables, le risque que la mésinformation se propage est plus grand.

Les membres recommandent que le CCIE envisage ses travaux en deux volets - le premier étant les données elles-mêmes, pour lesquelles le CCIE peut fournir une valeur par l’entremise de l’agrégation et de la gérance des données. Et le second volet - donner accès à des produits qui prennent les données et les transforment en quelque chose de plus facile à consommer pour le grand public, y compris des produits d’analyse et d’autres produits d’information, comme des infographies et des visualisations de données. Cette séparation permettra au CCIE de se concentrer sur les développements qui sont requis à l’intérieur de chaque volet.

Le CCIE devrait tenir compte des efforts qui apportent des améliorations continues en ce qui a trait à la cohérence des données, à des données plus actuelles, des données plus complètes à travers les types d’énergie et la validation de différents ensembles de données entre différentes sources et différents ordres de gouvernement. L’actualité dans le cadre de la diffusion des données est notée comme priorité particulière pour les membres du CCE, et les membres offrent leur soutien à StatCan pour accélérer le processus, par exemple, en aidant à avoir accès aux données administratives.

De plus, il est recommandé que StatCan continue de chercher des façons d’aborder les préoccupations entourant la suppression des données. Une façon pourrait être de reproduire les données provenant d’autres sources disponibles (p. ex., données d’exportation, qui sont disponibles par l’entremise de la base de données sur le commerce international canadien de marchandises (BDCICM)), afin que des ensembles de données plus complets puissent être rendus accessibles.

Les membres appuient les plans de StatCan pour une « tournée de présentations du CCIE » avec RNCan et offrent leur aide pour trouver des possibilités d’action directe. Il est aussi noté qu’il serait utile de collaborer sur le plan de la sensibilisation auprès des Autochtones pour offrir un meilleur accès aux statistiques sur l’énergie, par exemple, en ce qui a trait aux données énergétiques sur les réserves, pour comparer l’utilisation de l’énergie sur les réserves à l’utilisation de l’énergie provinciale.

Mesures à prendre :

  1. Les membres du CCE trouveront des possibilités d’offrir un soutien à StatCan en ayant des discussions avec les fournisseurs de données pour accroître l’accès aux sources de données administratives.
  2. StatCan fournira aux membres des renseignements sur les plans d’engagement à venir, y compris les destinations pour la tournée de présentations du CCIE en 2023-2024; les membres trouveront d’autres possibilités de réunions ou de séances d’engagement avec les intervenants, les groupes autochtones et les fournisseurs de données.

Mot d'ouverture du Statisticien en Chef - Centre canadien d'information sur l'énergie du reunion du 12 mai 2021

  • C'est un honneur pour moi de m'adresser à vous depuis Ottawa, sur le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin, et de témoigner mon respect à tous les Autochtones qui ont foulé ces terres.
  • Je vous souhaite la bienvenue à la réunion d'aujourd'hui du Comité consultatif externe (CCE) du Centre canadien d'information sur l'énergie (CCIE). Je suis extrêmement reconnaissant et heureux de votre participation à cet important comité stratégique qui est fondamental au succès à long terme de notre initiative.
  • Au cours de la dernière année, vos conseils, vos idées et vos contributions ont été essentiels à notre quête visant à commencer à combler une lacune avec laquelle les Canadiens ont dû composer depuis longtemps. Elle concerne notamment le manque de données sur l'énergie centralisées, intégrées et de qualité dans les activités d'analyse et la prise de décisions éclairées.
  • Nous avons tous été témoins des répercussions non négligeables de la pandémie de COVID-19 sur le secteur de l'énergie à un moment critique de l'histoire, alors que les pays se précipitaient déjà à trouver des solutions pour lutter contre les changements climatiques.
  • La production canadienne de pétrole brut et de produits équivalents a connu la plus forte baisse annuelle depuis 1999, tandis que les mesures liées à la pandémie ont entraîné une réduction de la demande d'électricité chez les consommateurs industriels et commerciaux.
  • En 2020, la production d'électricité a d'ailleurs atteint son plus bas niveau depuis 2015.
  • Parallèlement, dans le cadre de la transition énergétique, les services publics ont réduit la production d'électricité provenant de combustibles et de l'énergie nucléaire au profit de la production à partir de sources renouvelables, ce qui reflète la volonté et l'engagement croissants à rechercher des sources d'énergie plus propres.
  • En 2020, la production d'électricité à partir de sources renouvelables a atteint son plus haut niveau depuis le début de notre série d'initiatives en 2008!
  • Cette transition se traduira par de nouveaux emplois à mesure que des investissements seront effectués. Cependant, il y aura aussi des répercussions sur les emplois traditionnels dans le secteur pétrolier et gazier (secteur de l'énergie), qui emploie divers groupes marginalisés de personnes, comme les immigrants et les Autochtones.
  • Aujourd'hui plus que jamais, les Canadiens ont besoin de données de qualité sur le secteur de l'énergie pour éclairer les décisions en matière de politiques et d'investissement des organismes des secteurs public et privé. Le CCIE a un rôle essentiel à jouer pour fournir des données et des renseignements utiles, qui permettront d'appuyer la reprise économique après la pandémie de COVID-19 ainsi que la transformation de notre secteur de l'énergie, pour lequel le gouvernement et les partenaires du secteur privé s'efforcent d'atteindre la cible de zéro émission nette.
  • Votre participation au cours de la dernière année nous a aidés à franchir des étapes fondamentales très importantes et stimulantes en vue du stockage de ces renseignements.
  • Nous avons lancé un site Web axé sur l'utilisateur en octobre 2020, qui contient actuellement plus de 550 ensembles de données provenant de plus de 80 fournisseurs de partout au Canada. Il sert de base au programme en attendant l'intégration d'une collection de données plus considérable pendant les prochaines années, ainsi qu'en attendant le déploiement d'outils plus puissants favorisant la modélisation et la collaboration.
  • De plus, vos conseils ont appuyé le processus de gouvernance collaborative fédérale, provinciale et territoriale (FPT) du CCIE, ce qui a abouti à l'approbation d'un vaste plan de travail pour 2021 par le sous-ministre Tremblay et mes collègues des ministères provinciaux et territoriaux de l'Énergie, de la Régie de l'énergie du Canada (REC) et d'Environnement et Changement climatique Canada.
  • Notre plan de travail et nos priorités ont été approuvés et reçus avec un soutien considérable, en raison du travail que nous faisons. Chacun d'entre vous a joué un rôle important dans son domaine d'expertise; vos idées ont fait en sorte que divers points de vue et besoins à l'échelle du Canada ont été pris en compte.
  • Tout au long de la dernière année, nous avons en outre lancé divers nouveaux outils de données interactifs, articles analytiques et autres produits intéressants par l'intermédiaire du CCIE, ce qui a contribué à améliorer l'accessibilité de l'information pertinente sur l'énergie, notamment : de nouveaux outils pour suivre les tendances en matière de l'utilisation de l'énergie dans une variété d'industries et de ménages, des infographies sur les véhicules électriques à émission zéro, ainsi que des données et des outils sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) des industries de l'énergie.
  • Par exemple, nous avons publié des infographies et des analyses sur le déplacement des emplois dans le secteur de l'extraction du charbon et l'industrie du pétrole et du gaz, pour faire état de la situation des travailleurs touchés un an après leur licenciement. Nous avons constaté que près des trois quarts des travailleurs mis à pied de façon permanente ont trouvé un emploi rémunéré au cours de l'année suivant la perte de leur emploi, mais que les emplois étaient principalement à l'extérieur du secteur et offraient un salaire moindre.
  • Notre travail ne fait que commencer; nous savons tous qu'il reste encore beaucoup de choses à accomplir. Cela dit, je suis fier de tout ce que nous avons réalisé jusqu'à maintenant et des partenariats intéressants que nous avons établis afin de jeter de solides bases pour le CCIE.
  • Je m'attends à voir d'autres grandes réalisations découlant de ce programme pendant la prochaine année, comme l'ajout d'outils et de produits de données supplémentaires pour répondre aux besoins des utilisateurs.
  • Dans son budget de 2021-2022, le gouvernement fédéral a annoncé qu'il prévoyait investir de façon importante dans Statistique Canada, afin que les données sociales, économiques et environnementales puissent être mieux intégrées et désagrégées à des niveaux beaucoup plus précis dans nos principaux programmes à l'échelle de l'organisme. Cela permettra à Statistique Canada d'étendre son rôle en offrant une base fondée sur des données probantes à partir de laquelle des politiques solides et efficaces pourront être élaborées.
  • Par exemple, plus tard cet été, le CCIE fera part d'outils très attendus qui fourniront des renseignements précieux sur la composante démographique dans le secteur de l'énergie, notamment le taux d'activité des femmes, des Autochtones et des nouveaux immigrants. Ces renseignements pourront être obtenus grâce à l'analyse de riches ensembles de données provenant du compte satellite des ressources naturelles.
  • Ces données fournissent de précieux renseignements sur la main-d'œuvre du secteur de l'énergie, par exemple :
    • Les femmes représentent un peu moins du tiers de la main-d'œuvre totale dans le secteur de l'énergie, où l'écart salarial entre les sexes a diminué, passant de 78 cents par dollar en 2009 à 85 cents par dollar en 2019.
    • Les travailleurs immigrants du secteur pétrolier et gazier, quant à eux, représentaient 41 % de la main-d'œuvre de ce secteur en 2019, ce qui marque une hausse par rapport à 26 % en 2009.
    • Les Autochtones représentaient 6 % de tous les travailleurs du secteur pétrolier et gazier, comparativement à 4 % en 2009.
  • Nous continuerons également à progresser vers l'établissement de normes communes et le rapprochement des données avec les partenaires FPT, ainsi que vers le travail continu lié à notre initiative de données sur l'électricité en temps réel, en collaboration avec Ressources naturelles Canada (RNCan) et la REC.
  • Étant donné la nature variée des besoins et des intérêts à prendre en compte dans la création de données intégrées et fiables pour le CCIE, l'établissement continu de priorités stratégiques est une activité essentielle à notre succès, qui permettra de veiller à ce que nos ressources soient utilisées dans les domaines ayant la plus grande incidence.
  • Je suis ravi de pouvoir compter sur les riches expériences et antécédents de travail de l'ensemble de l'équipe, alors que nous entamons les démarches d'analyse approfondie nécessaires à l'atteinte des objectifs du CCIE, soit de créer un espace pour les renseignements sur l'énergie fiables, cohérents et de grande qualité. Compte tenu de l'accent que nous mettons cette année sur le rapprochement des données pour les sujets initialement ciblés par le plan de travail du CCIE ainsi que sur l'élaboration de normes énergétiques, vos connaissances, vos conseils et surtout vos réseaux continueront de jouer un rôle clé dans les efforts visant à assurer la pertinence et la crédibilité du CCIE.
  • Comme Statistique Canada à lui seul ne peut réaliser ce travail, nous devons réunir les bons experts en matière de données et, collectivement, nous pourrons un avoir un effet décisif. Nous comptons sur vous pour nous aider à trouver ces experts.
  • De plus, nous devons continuer de travailler de façon agile et itérative afin de pouvoir répondre activement aux besoins des intervenants et nous adapter constamment pour refléter les priorités actuelles s'inscrivant dans les plans de travail annuels du CCIE. Nous resterons ouverts, transparents et inclusifs, en établissant des partenariats stratégiques et en continuant de collaborer avec un groupe diversifié d'intervenants et les communautés autochtones.
  • Je vous remercie encore une fois de votre soutien. J'ai hâte de mettre à profit vos idées et vos conseils par l'intermédiaire de ce comité afin d'appuyer les décisions éclairées du Comité directeur des sous-ministres FPT, en vue d'établir les priorités clés de ce programme et de s'y attaquer au cours des prochaines années.

Résumé de la réunion du Comité consultatif externe du Centre canadien d'information sur l'énergie – le 12 mai 2021

Résumé de la réunion du Comité consultatif externe (CCE) : points clés et mesures de suivi

Participants

Participants au CCE : Andrew Leach, Annette Hester, Allan Fogwill (coprésident du CCE), Ben Brunnen, Brad Griffin, Colleen d'Entremont (coprésidente du CCE), Channa Perera, Ericka Wicks, Louis Beaumier, Krista Nelson, Saad Sarfraz, Sonia Hernandez

Participants de Statistique Canada : Anil Arora, Christine Poon, Greg Peterson, Ziad Shadid, Mary Beth Garneau, Jennifer Johnson, René Beaudoin, Angelo Elias, Kristin Daley, Brent Wakeford

Observateurs fédéraux : Eric Sancartier (RNCan), Nick Macaluso (ECCC), Karen Morton (REC)

Absents : Samantha Morton, Bruce Lourie

Introduction des coprésidents du CCE

Les coprésidents du Comité souhaitent la bienvenue aux membres et présentent au groupe Sonia Hernandez, directrice de la Banque Nationale du Canada, qui vient de se joindre au Comité consultatif externe (CCE).

Mot d'ouverture du statisticien en chef

Anil Arora, statisticien en chef du Canada, prononce le mot d'ouverture. Il souligne à quel point les idées et les conseils de tous les membres du CCE sont importants pour le Centre canadien d'information sur l'énergie (CCIE) et la réalisation de ses objectifs. Il parle succès que remporte le CCIE et rappelle que les suggestions des membres sont essentielles pour combler les lacunes à long terme et éclairer la prise de décisions. M. Arora évoque également les répercussions considérables de la pandémie sur le secteur de l'énergie. Il remercie les membres du CCE de leur temps et de leur engagement à l'égard de cette initiative.

Mesures de suivi :

  1. Statistique Canada enverra aux membres une copie du mot d'ouverture prononcé par le statisticien en chef.

Compte rendu stratégique

Statistique Canada fait le point sur le processus fédéral-provincial-territorial (FPT) de gouvernance collaborative et d'établissement des priorités, et sur l'approbation des SM relative aux travaux du CCIE pour les 12 prochains mois. Statistique Canada fait aussi un survol des nouveaux produits d'information sur l'énergie créés par l'organisme et donne un aperçu du nouveau contenu et des nouveaux outils qui seront ajoutés au site Web du CCIE en 2021-2022.

Les membres appuient le processus d'établissement des priorités du CCIE ainsi que le plan de travail, et se montrent particulièrement intéressés par les nouveaux produits à venir, qui seront diffusés sous l'égide du CCIE cette année. Des questions sont posées concernant la publication de ces produits dans des formats ouverts et sur l'actualité des données qui seront diffusées (p. ex. les données qui seront diffusées dans le cadre du compte satellite des ressources naturelles et du Bulletin sur la disponibilité et écoulement d'énergie au Canada, pour lesquels 2019 est l'année de référence). Statistique Canada informe les membres des travaux entrepris pour améliorer l'actualité des tableaux des ressources et des emplois, lesquels permettraient d'avoir des comptes physiques de flux plus opportuns qui relient les données sur l'énergie et l'environnement. Un membre a demandé s'il serait possible d'étendre les tableaux des ressources et des emplois à l'échelle municipale; certains membres indiquent qu'ils sont intéressés par les données à cette échelle, tandis que d'autres préfèrent que Statistique Canada se concentre sur les données provinciales avec une suppression de données moindre. Bien qu'il ne soit pas prévu d'étendre les tableaux des ressources et des emplois à l'échelle municipale, Statistique Canada travaille avec la Fédération canadienne des municipalités à la détermination des éléments hautement prioritaires. L'organisme fera néanmoins un suivi auprès des membres pour discuter des méthodes d'affectation des données à l'échelle municipale.

Les membres sont extrêmement satisfaits des progrès réalisés à l'égard du site Web du CCIE et veulent en savoir davantage sur les prochains ajouts, notamment la page Web élargie sur l'utilisation finale de l'énergie. Statistique Canada explique que les éléments fondamentaux sont en train d'être mis au point et que le site Web continuera de se développer, notamment par l'intégration de nouveaux éléments interactifs et de données externes à Statistique Canada au cours des prochaines années. Statistique Canada invite les membres à commenter sur le site Web actuel et son contenu et à fournir leurs suggestions d'améliorations futures, lesquelles sont les bienvenues à tout moment. Statistique Canada réitère qu'une telle rétroaction est essentielle à l'amélioration continue du site Web.

Les membres du Comité sont également intéressés par les récentes allocations du budget fédéral de 2021 à Statistique Canada en matière d'environnement et par leur lien avec le travail du CCIE. Statistique Canada donne un aperçu du nouveau recensement de l'environnement, qui lui permettra de mesurer l'état des écosystèmes et des biens et services qui en sont dérivés. De plus, Statistique Canada indique que d'autres éléments du budget sont également complémentaires au CCIE, notamment ceux liés aux données désagrégées et à la mesure de l'inclusion sociale.

Mesures de suivi :

  1. Une réunion distincte sera organisée avec deux membres du CCE pour discuter des méthodes d'affectation des données provinciales à l'échelle municipale.
  2. Les membres fourniront toute rétroaction supplémentaire à propos du site Web du CCIE ou recommandation d'amélioration future.

Mobilisation et communications du CCIE

Statistique Canada présente les activités de mobilisation et de communication prévues pour le CCIE et demande les conseils stratégiques des membres, notamment sur la meilleure façon de rejoindre des groupes d'intervenants et des communautés autochtones précis.

Les membres recommandent que le CCIE communique plus fréquemment avec le CCE et qu'il tire mieux parti des membres lorsqu'il s'agit de diffuser le lancement de nouveaux produits, car ils pourraient partager les publications sur les médias sociaux et également avoir leurs propres plateformes pour aider à rediffuser le contenu lié au CCIE. Un membre se propose d'être l'intermédiaire du CCIE auprès de la communauté des modélisateurs. Le CCE conseille à Statistique Canada de faire preuve de prudence lorsqu'il fait la promotion de produits d'information sur l'énergie à l'occasion de journées spéciales comme le Jour de la Terre, car le choix de journées particulières pour présenter ces produits peut être perçu comme étant biaisé. Statistique Canada continuera à travailler avec son équipe des Communications sur la stratégie de communication du CCIE afin d'atténuer le risque de biais involontaire.

Le CCE recommande que le CCIE envisage d'élaborer des webinaires pour accompagner la diffusion des produits, afin d'accroître la visibilité du CCIE tout en tenant compte des limites de capacité. Les membres suggèrent également que le CCIE s'appuie sur les organisations du domaine de l'énergie ou sur les membres du CCE pour fournir le contenu.

En ce qui concerne la mobilisation des Autochtones, plusieurs membres proposent d'établir des liens pour le CCIE. On indique à Statistique Canada que les groupes et les personnes autochtones doivent être indemnisés pour le temps consacré à fournir les données.

Mesures de suivi :

  1. Statistique Canada fournira aux membres des détails sur les plateformes de médias sociaux que l'organisme utilise actuellement pour que les membres du CCE puissent les suivre, et communiquera plus fréquemment avec les membres concernant la diffusion de produits.
  2. Statistique Canada fournira aux membres des descriptions personnalisées sur le CCIE qui pourraient être utilisées lors de réunions ou dans des publications, afin de permettre à leurs organisations respectives de faire la promotion du CCIE.
  3. Des réunions seront organisées avec les membres individuels afin d'explorer davantage les possibilités de mobilisation des Autochtones et des régions.

Suppression de données

Statistique Canada donne un aperçu des stratégies explorées pour relever les défis liés à la suppression des données dans le secteur de l'énergie, tout en assurant la pleine conformité avec la Loi sur la statistique, comme la recherche de renonciations auprès des entreprises pour permettre l'accès à leurs données supprimées.

Les membres conviennent que la suppression des données est un sujet important, qui ne peut être résolu facilement. Les membres estiment que le défi lié à la confidentialité et à la protection des renseignements personnels est réel, et que cela devient une question d'intérêt national si un secteur est dominé par quelques acteurs seulement. Souvent, les États-Unis fournissent de meilleures données sur le Canada, et le Canada devrait étudier les possibilités de réduction de la suppression, y compris la poursuite des renonciations. Les participants s'entendent sur la nécessité de réviser la Loi sur la statistique afin de mieux refléter les besoins de l'ère numérique et de garantir la disponibilité des renseignements essentiels pour éclairer les questions urgentes. Il est également suggéré que le gouvernement fédéral étudie la possibilité d'un guichet unique pour la déclaration pour alléger la charge des répondants et les inciter à fournir des données supplémentaires.

Statistique Canada explique que, bien que la Loi sur la statistique (article 17.2) prévoie des exemptions entourant la divulgation de données qui seraient autrement considérées comme confidentielles, cela ne s'applique pas nécessairement au secteur de l'énergie. Une stratégie clé pour accroître l'accès aux données, lorsque Statistique Canada est légalement tenu de les supprimer, consiste à demander des renonciations aux entreprises. Bien que certaines entreprises ne soient pas nécessairement opposées à la divulgation des renseignements, elles ont parfois des priorités concurrentes. Les membres peuvent soutenir Statistique Canada dans ce domaine en tirant parti de leurs réseaux et en offrant des possibilités de discuter de ces défis directement avec les entreprises afin de faciliter l'obtention de renonciations.

Le représentant du Conseil consultatif canadien de la statistique (CCCS) informe le CCE que le CCCS dispose d'un groupe de travail qui examine la Loi sur la statistique afin de déterminer les limites précises de ce qui peut être fait actuellement dans les limites légales de la loi, et qu'il fera des recommandations au statisticien en chef.

Mesures de suivi :

  1. Les membres exploreront comment ils peuvent tirer parti de leurs relations et de leurs réseaux existants dans les industries fortement concentrées pour souligner l'importance des renonciations en vue d'accroître l'accès aux données.
  2. StatCan collabore avec un partenaire externe qui organise un atelier sur les défis et les stratégies de suppression des données et pour identifier les options permettant d'améliorer l'accès et la disponibilité des données à l'automne 2021, et contactera les membres du CCIE pour assurer la participation des principaux intervenants.

Tour de table

Le Comité souhaite la bienvenue à Sonia et la remercie de sa participation aujourd'hui. Statistique Canada rappelle aux membres que tout commentaire supplémentaire lié aux sujets de la réunion ou concernant le site Web du CCIE en général peut être envoyé directement à la boîte de courriel du CCIE.

Conclusion et prochaines étapes

Statistique Canada remercie les membres du Comité de leur soutien et participation continus, et souligne que ce n'est que le début d'un dialogue permanent.

Réunion du Comité consultatif externe du Centre canadien d'information sur l'énergie – Le 16 novembre 2020

Résumé de la réunion : principaux points et mesures de suivi

Participants

Membres consultatifs participants : Andrew Leach, Annette Hester, Allan Fogwill, Brad Griffin, Colleen d'Entremont, Channa Perera, Ericka Wicks, Louis Beaumier, Saad Sarfraz, Samantha Morton, Sarah Petrevan, Krista Nelson (pour Ben Brunnen)

Participants de Statistique Canada : Ziad Shadid, Mary Beth Garneau, Rene Beaudoin, Jennifer Johnson, Kristin Daley

Observateurs fédéraux : Nick Macaluso (Environnement et Changement climatique Canada), Eric Sancartier (Ressources naturelles Canada), Josephine Mulji (Régie de l'énergie du Canada), Karen Morton (Régie de l'énergie du Canada)
Absent : Bruce Lourie

Mot d'ouverture du directeur général : Ziad Shadid

Ziad Shadid, directeur général, Statistique de l'agriculture, de l'énergie et de l'environnement, prononce le mot d'ouverture devant les membres du Comité consultatif externe (CCE) et les remercie des conseils qui ont été fournis jusqu'à maintenant, individuellement et collectivement, et note que le projet avance dans la bonne direction. Ziad passe la parole aux coprésidents du CCE, Colleen et Allan.

Stratégies de mobilisation et de communication

Statistique Canada présente une vue d'ensemble et une mise à jour sur le lancement public et la stratégie de communication et de mobilisation pour le CCIE.

Statistique Canada donne ensuite la parole aux membres du CCE afin de partager leurs commentaires vis-à-vis la publication.

Les membres s'entendent pour dire que le site Web est un succès et qu'il a un aspect positif. Bien que les membres aient indiqué qu'ils estimaient que le site Web était bien organisé et convivial, ils ont formulé les suggestions suivantes pour la navigation et les indicateurs aux fins d'examen :

  • Examiner si les pages pourraient être organisées par secteur (ciment, exploitation minière, etc.);
  • Le CCIE devrait explorer la possibilité d'inclure les prix de l'énergie, un paramètre critique, comme le prix du gaz naturel livré ou le prix sur le marché au comptant de l'Alberta;
  • Considérer de modifier la façon dont les périodes de référence des indicateurs sont affichées.

On propose par ailleurs d'envisager de diviser le site Web en deux parties : production d'énergie et demande d'énergie, car il peut être difficile pour les gens de savoir où trouver l'information.

Un membre a indiqué qu'un groupe de travail sera mis en place. Ce dernier sera composé de représentants de l'industrie de divers sous-secteurs pour coordonner leur travail, et qu'il servira à fournir des commentaires supplémentaires à long terme, ce que Statistique Canada a été heureux d'entendre.

Le point sur les priorités déterminées par le groupe de travail fédéral-provincial-territorial (FPT)

Statistique Canada présente un résumé des priorités du CCIE et du plan de travail du CCIE recommandé par le groupe de travail de la haute direction (GT) fédéral-provincial-territorial (FPT), qui sera examiné par le Comité directeur des SM FPT au cours de la réunion prévue en décembre 2020.

Un membre demande s'il y a une évaluation de la portée prévue pour les données sur l'utilisation finale de l'énergie, qui n'a pas été incluse comme livrable à court terme dans le plan de travail du CCIE. Un autre membre demande comment le CCIE pourrait réaliser le point prioritaire FPT afin de brosser un tableau complet de chaque système énergétique provincial-territorial sans données du côté de la demande. Statistique Canada accepte de revoir ce point avec le groupe de travail FPT pour estimer ce qui pourrait être fait à court terme avec la capacité existante.

On discute de la suppression des données des ensembles de données recueillies en vertu de la Loi sur la statistique afin de protéger la confidentialité dans les secteurs de compétence et les industries ayant peu d'entreprises. Il a été mentionné que, ces derniers mois, la suppression des données confidentielles fini par nuire le processus décisionnel au sein du projet, surtout lorsqu'il est impossible d'obtenir les ensembles de données en entier. Statistique Canada fait remarquer qu'il compte beaucoup sur les autorisations des entreprises à diffuser des données qui pourraient autrement être supprimées, mais qui sont limitées si une entreprise refuse de signer une autorisation. Les membres comprennent que Statistique Canada doit respecter la loi et reconnaissent que les dispositions de la Loi permettent également à Statistique Canada de recueillir des données qui pourraient ne pas être accessibles sans de telles dispositions. Les membres font remarquer que certaines des données supprimées ne sont peut-être pas sensibles au marché ou peuvent être disponibles auprès d'autres sources publiques – et qu'il faut tenir compte des données supprimées dans ce domaine et de l'application de la loi.

Il a été entendu qu'une exploration plus poussée doit avoir lieu pour examiner les stratégies actuellement élaborées par le CCIE afin de relever les défis liés à la suppression des données dans le secteur de l'énergie, tout en assurant la pleine conformité à la Loi sur la statistique. Les suppressions de données seront ajoutées à l'ordre du jour des prochaines réunions du CCE.

Statistique Canada clôt cette partie de l'ordre du jour en signalant que, à mesure que le CCIE avancera dans la deuxième année du projet, nous concentrerons nos efforts sur le travail de base du projet, qui comprendra la mobilisation des Autochtones. Le Groupe directeur sur l'énergie des sous-ministres adjoints doit se réunir à la fin novembre, et une réunion du Groupe directeur est prévue pour le début de décembre 2020. Le Secrétariat du CCIE cherchera à planifier la prochaine réunion du CCE pour le printemps 2021.

Mesure de suivi

  • Le CCIE, en collaboration avec le groupe de travail FPT, reverra les produits livrables à court terme liés aux données sur l'utilisation finale de l'énergie.
  • La suppression des données sera ajoutée à l'ordre du jour pour examen et discussion à une prochaine réunion du CCE.

Questions administratives

Statistique Canada informe les membres du Comité que le mandat et les membres du CCE et les comptes rendus des réunions ont été affichés sur les sites Web de StatCan et du CCIE afin de demeurer ouverts et transparents. Les renseignements se trouvent à Comité consultatif externe du Centre canadien d'information sur l'énergie.

Statistique Canada a déposé le document sur les règles d'engagement aux fins d'approbation par le CCE, que les membres avaient déjà examiné. Une fois le document approuvé, le Secrétariat du CCIE s'efforcera d'afficher l'information sur les sites Web de StatCan et du CCIE.

Dans l'ensemble, les membres conviennent que le document est conforme à l'esprit du Comité.
Un membre soulève une préoccupation au sujet du mécanisme permettant aux membres du CCE de se faire entendre et de formuler des propositions officielles sur des questions précises. Statistique Canada confirme de nouveau que, bien qu'il ne s'agisse pas d'un organisme décisionnel, le CCE est un comité influent qui éclaire le processus décisionnel du CCIE. Les règles d'engagement visent à guider le Comité et peuvent être mises à jour en tout temps pour rendre compte de l'évolution des besoins, le cas échéant.

L'un des membres indique qu'on communiquera aux autres membres le rapport annuel du Conseil consultatif canadien de la statistique, qui présente des recommandations au ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique et au statisticien en chef du Canada. L'une de leurs recommandations suggère que l'énergie, ainsi que d'autres secteurs concernés, reçoivent un financement de base, contrairement à la structure de financement actuelle.

Mesure de suivi

  • Statistique Canada publiera les règles d'engagement sur les sites Web de StatCan et du CCIE.

Conclusion et prochaines étapes

Statistique Canada remercie les membres du Comité de leur soutien et de leur participation continus, ainsi que de leur contribution collective au programme.

Réunion du Comité consultatif externe du Centre canadien d'information sur l'énergie – Le 30 juillet 2020

Résumé de la réunion : principaux points et mesures de suivi

Participants

Membres consultatifs participants : Andrew Leach, Annette Hester, Allan Fogwill, Bruce Lourie, Brad Griffin, Colleen d'Entremont, Channa Perera, Louis Beaumier, Krista Nelson, Saad Sarfraz, Samantha Morton

Participants de Statistique Canada : Anil Arora, Daniela Ravindra, Ziad Shadid, Mary Beth Garneau, Jennifer Johnson, Rene Beaudoin, Kristin Daley

Observateurs fédéraux : Jaylyn Wong (Ressources naturelles Canada), Nick Macaluso (Environnement et Changement climatique Canada), Jim Fox (Régie de l'énergie du Canada), Josephine Mulji (Régie de l'énergie du Canada), Karen Morton (Régie de l'énergie du Canada)

Absents : Ben Brunnen, Ericka Wicks, Sarah Petrevan

Allocution du statisticien en chef : Anil Arora

Anil Arora, statisticien en chef du Canada, prononce le mot d'ouverture devant les membres du Comité consultatif externe (CCE), et il discute de l'importance des idées et des conseils de chaque membre pour aider le Centre canadien d'information sur l'énergie (CCIE) à atteindre ses objectifs. Il remercie également les membres de leur temps et de leur soutien dans cette nouvelle initiative passionnante.

Mandat, rôles et résultats attendus du Comité

Statistique Canada présente les responsabilités des membres, des présidents et du secrétariat et demande s'il y des derniers commentaires au sujet du mandat du Comité avant qu'on y mette la dernière main.

Commentaires fournis par les membres du Comité

Les conseillers suggèrent qu'il pourrait être utile de créer une charte de comité qui pourrait décrire les processus opérationnels du Comité. Par exemple, bien qu'il s'agisse d'un organisme consultatif sans pouvoir décisionnel, il serait utile de savoir comment le Comité « tire des conclusions » sur les conseils reçus (p. ex. conseils échangés à des fins d'examen ou consensus sur des sujets). Il y a également une discussion sur la nomination du ou des présidents avant la prochaine réunion et on suggère que le groupe pourrait envisager d'avoir plus d'un président représentant divers aspects (régions, etc.), compte tenu de la nature multilatérale du Comité.

Les membres du Comité soulignent l'importance de la confiance et de la transparence, ainsi que de l'obligation de rendre compte, particulièrement en ce qui concerne les conseils fournis par le Comité au Comité de SM FPT qui assure une fonction de surveillance. Le Comité indique également qu'il est important de faire le suivi des conseils donnés par le CCE et de faire rapport sur les mesures prises à partir des recommandations qu'il formule, y compris les raisons pour lesquelles on ne donne pas suite à des conseils précis. On pourrait envisager de prendre des dispositions pour qu'il y ait un point de convergence une fois par année entre le CCE et le Comité de SM FPT pour l'échange de renseignements et le renforcement de la confiance.

Le Comité comprend l'intention et les objectifs du CCIE et le fait qu'avoir des renseignements sur l'énergie qui sont incohérents et éparpillés constitue actuellement un problème qu'il faut régler au Canada. Le Comité réaffirme son soutien au CCIE pour s'attaquer à un énorme problème qui existe depuis longtemps, mais qui s'avérerait un processus long et ardu. Un conseiller fait remarquer qu'il faudrait plus d'argent pour combler toutes les lacunes statistiques et régler tous les problèmes de qualité des données, et que le budget du CCIE est minime par rapport à ceux de nos homologues américains.

Les membres estiment qu'il est important d'avoir une discussion à huis clos pour régler les détails internes, par exemple, la façon dont ils présenteront leurs positions et exerceront une influence en tant qu'organisme consultatif plutôt qu'en tant que personnes. Le représentant du Conseil consultatif canadien de la statistique (CCCS) au Comité consultatif fera également rapport au Conseil à huis clos.

Mesures de suivi

  • Statistique Canada travaillera avec Ressources naturelles Canada pour désigner les présidents du CCE avant la prochaine réunion.
  • Une réunion intérimaire du Comité aura lieu à huis clos à la fin d'août ou au début de septembre pour discuter de questions d'ordre administratif, y compris de l'élaboration d'une charte de comité.
  • Statistique Canada publiera le mandat, la liste des membres et les résumés des réunions sur les sites Web de Statistique Canada et du CCIE.
  • Statistique Canada s'engage à transmettre de nouveau les documents sur les comités et leurs membres aux membres du CCE.

Stratégies de mobilisation et de communication

Statistique Canada présente un aperçu de la stratégie de mobilisation et de communication pour le CCIE.

Commentaires fournis par les membres du Comité

Il est recommandé que nous examinions les médias acquis, en particulier pour comprendre l'adoption du CCIE dans les régions. Le matériel de communication pourrait être conçu de façon à faciliter sa distribution. Par exemple, de courtes vidéos pourraient être utilisées pour des blogues vidéo. Les membres sont curieux de savoir si ces types d'activités de communication pouvaient faire l'objet d'un suivi.

Le Comité conseille à Statistique Canada de veiller à ce que l'information soit accessible sur le site Web du CCIE afin de servir le grand public qui connaît beaucoup moins les données sur l'énergie. Il est essentiel de fournir un contexte et une description au grand public également. L'un des moyens que les conseillers recommandent au programme d'envisager est d'explorer l'utilisation de courtes vidéos (c.-à-d. YouTube) comme moyen de mobilisation, en particulier pour les utilisateurs de données « non traditionnels ».

Les conseillers souhaitent en savoir davantage sur les séances virtuelles de mobilisation avec les intervenants et sur leur rôle.

Un conseiller recommande d'équilibrer l'affectation des ressources liées à la « mobilisation du public », suggérant qu'environ 80 % des ressources soient affectées à tous les aspects techniques et de gestion de la collecte et de l'analyse des données et qu'au plus 20 % des ressources soient consacrées à la communication et à la mobilisation du public. Il est fort probable que le CCIE servira principalement à une faible proportion des utilisateurs. Par conséquent, on doit s'assurer de donner la priorité aux besoins des utilisateurs principaux en mettant l'accent sur les priorités et les lacunes en matière de données.

Mesures de suivi

  • Statistique Canada fera le point sur les plans de communication et la surveillance des médias à toutes les prochaines réunions du CCE. Il s'agira d'un point permanent.
  • Statistique Canada communiquera avec les membres lorsqu'il organisera des séances de mobilisation et des ateliers pour obtenir des commentaires sur les intervenants qui pourraient contribuer au sujet ou à l'enjeu particulier.
  • Le programme fera un suivi auprès des Communications afin d'explorer la façon dont les vidéos pourraient être utilisées comme outils supplémentaires pour mobiliser le public au sujet du CCIE.

Priorités du CCIE

Le Comité appuie les critères proposés pour l'établissement des priorités qui tiennent compte des répercussions (demande des intervenants, pertinence des politiques), des coûts (maximiser les investissements et les partenariats passés), des délais d'exécution (réaliser des gains importants au fil du temps) et de la faisabilité.

Les conseillers ont formulé des commentaires sur les domaines prioritaires avant la réunion, et ces commentaires sont résumés et exposés dans la présentation faite lors de la réunion du 30 juillet. De plus, Statistique Canada fournit une liste des lacunes statistiques connues de longue date qui est fondée sur des renseignements fournis à l'avance.

Les conseillers indiquent que la liste est de manière générale bien représentative des priorités et des lacunes statistiques, précisant néanmoins qu'elle était substantielle; l'établissement de priorités et l'accent sur les domaines aux principales répercussions et de plus grande importance sont essentiels à la réussite. Les membres du Comité reconnaissent que « le CCIE ne peut pas tout faire » et que des ressources limitées doivent être affectées de manière à aborder les domaines prioritaires.

Parmi les autres messages clés qui font surface, citons le besoin de neutralité sur le plan des politiques; en ce qui concerne la neutralité linguistique, on doit concentrer les premiers efforts sur les éléments fondamentaux comme les définitions de données et les normes.

Le Comité soulève quelques préoccupations concernant la façon dont les priorités sont regroupées. Un membre du Comité déconseille une approche des données axée sur les politiques, soulignant que les utilisateurs ou les intervenants peuvent ne pas faire confiance à l'information s'ils ne sont pas d'accord avec la politique. De plus, s'il y a un changement de gouvernement, la longévité de l'approche ne sera pas soutenue. On met particulièrement l'accent sur la nécessité pour le CCIE d'être neutre sur le plan des politiques afin d'assurer la viabilité à long terme et la crédibilité du programme.

On discute également du choix de langage utilisé et de l'importance d'adopter un langage et des termes neutres et des définitions claires. Par exemple, un membre du Comité exprime des préoccupations au sujet du terme « propre », car il pourrait causer certains problèmes de perception (p. ex. l'énergie propre qui traite des GES, mais pas d'un autre aspect environnemental comme la pollution de l'eau, pourrait ne pas nécessairement être acceptée comme étant « propre » par tous les intervenants). Un autre membre indique qu'il doit y avoir une cohérence entre le langage que nous utilisons et le langage courant afin que nous puissions toucher un public plus vaste.

Un conseiller suggère une approche pour considérer l'ensemble des services énergétiques, et non chaque source d'énergie individuelle, dans le cadre de la transition énergétique. Un autre membre fait remarquer que le chauffage domestique provient de diverses sources d'énergie, dont le bois. Par conséquent, le bois devrait également être inclus dans les émissions de GES, mais on souligne la difficulté de suivre les émissions de GES provenant du bois. La discussion et les commentaires écrits subséquents des membres indiquent que les définitions constituent un défi permanent : les membres du Comité eux-mêmes ne sont pas nécessairement d'accord avec la façon dont des mots comme « propre » ou « décarbonisation » sont utilisés pendant la discussion. Le Comité réaffirme la nécessité pour le CCIE de se concentrer sur les éléments fondamentaux comme les définitions de données et les normes dès le début avec tous les intervenants afin d'obtenir des termes généralement acceptés.

Les conseillers indiquent qu'il serait utile, dans la mesure du possible, de suivre la participation des Premières Nations à la chaîne d'approvisionnement du secteur de l'énergie. Il serait merveilleux d'avoir accès à la valeur que les Premières Nations apportent à la chaîne d'approvisionnement du secteur de l'énergie traditionnelle et « propre ».

Le Comité fait remarquer qu'il faut plus de renseignements pour comprendre la capacité disponible des secteurs public et privé. Les conseillers indiquent également qu'il faut mettre des renseignements clairs et concis à la disposition du public afin de mieux comprendre l'interconnectivité des données (p. ex. l'utilisation de l'électricité et de l'énergie par rapport à la consommation et au prix).

Le Comité souligne l'utilité d'inclure des cartes et donne des exemples concrets à examiner. Le Comité suggère également que le CCIE inclue des comparaisons avec d'autres pays. Par exemple, il serait utile d'avoir des paramètres de performance environnementale comparables pour la production canadienne par rapport à d'autres pays.

Étant donné qu'il y a tant de priorités, il est important de déterminer quels éléments sont fondamentaux et lesquels devraient être prioritaires. Une liste des lacunes relatives serait utile pour mettre ces lacunes en contexte en vue d'avoir une vue d'ensemble.

Un conseiller demande si le CCIE pourrait inclure la collecte de données qui appuie les recommandations du Groupe d'experts sur la finance durable, en partenariat avec l'Institute for Sustainable Finance. Parmi les exemples, citons les données financières sur les flux de capitaux pour différents types d'énergie (c.-à-d. les dépenses en immobilisations dans le pétrole, l'hydrogène, l'énergie éolienne, le gaz, etc.), les données sur les dépenses liées à la rénovation de bâtiments et les données sur les économies de dollars par kWh dans les investissements de rénovation.

Autres commentaires et observations

  • Il faut assurer la qualité des données et avoir des données complètes, pas seulement combler les lacunes.
  • Il faut obtenir des renseignements sur l'adoption de nouvelles technologies et la part de marché des technologies « propres » (sachant que le terme « propre » n'a pas été clairement défini ou que tous ne s'entendent pas sur sa définition).
  • Il faut améliorer les données sur les emplois « induits » dans le secteur de l'énergie, où les lacunes statistiques ont mené à un double comptage.
  • Il faut améliorer les données sur la représentation et la diversité, particulièrement au niveau de la direction, des cadres et des conseils d'administration, où les renseignements sont limités à l'heure actuelle.
  • Il faut connaître l'utilisation de l'électricité en temps réel, en tirant parti des ensembles de données existants et en les intégrant.
  • Il faut étudier les concepts relatifs au regroupement des prix dans les régions et entre celles-ci pour mieux comprendre les faits (p. ex. prix dans les Maritimes pour la consommation d'électricité par rapport au gaz naturel, et couplages avec la période de l'année).
  • Il faut se pencher sur les écarts de prix, faire une analyse pour rendre compte des écarts découlant des taxes et des coûts réglementaires.
  • Il faut mieux comprendre les importations de produits énergétiques au Canada puisque nous avons tendance à nous concentrer davantage sur les exportations.
  • Il est important d'établir un cadre commun relatif aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance qui est largement accepté et pour lequel on peut faire un suivi. Une mise en garde est formulée quant au fait qu'il s'agit d'un sujet difficile et que l'élaboration serait ardue en raison des implications politiques et de la nécessité de consulter largement les diverses parties prenantes.

Mesures de suivi

  • Statistique Canada ajoutera d'autres lacunes statistiques relevées par les membres du Comité à la liste des lacunes statistiques avant d'y mettre la dernière main.
  • Statistique Canada présentera et transmettra une liste à jour des lacunes statistiques qui tient compte des commentaires du Comité en vue de favoriser une discussion sur l'établissement précoce des priorités avec les partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux par l'entremise du Comité de surveillance du CCIE au niveau des SM.

Conclusion et prochaines étapes

Statistique Canada remercie les membres du Comité de leur soutien et de leur participation soutenus et précise que ce n'est que le début d'un dialogue continu.

Réunion des intervenants externes du Centre canadien d'information sur l'énergie – Le 3 juin 2020

Résumé de la réunion : principaux points et mesures de suivi

Interventants externes

  • Colleen d'Entremont, Atlantica Centre for Energy
  • Samantha Morton, Conseil canadien pour le commerce autochtone
  • Bruce Lourie, Fondation Ivey
  • Ericka Wicks, QUEST
  • Sarah Petrevan, Clean Energy Canada
  • Saad Sarfraz, Association canadienne du gaz
  • Channa Perera, Association canadienne de l'électricité

Objectif

Rencontrer des participants potentiels au Comité consultatif externe du Centre canadien d'information sur l'énergie (CCIE) pour discuter des objectifs du programme du CCIE et du rôle que peut jouer un organisme consultatif de soutien à l'appui de l'atteinte de ces objectifs.

Thème 1 : Mobilisation

Les participants sont satisfaits du travail qui a été fait jusqu'à maintenant et pensent que nous allons dans la bonne direction. Des questions sont soulevées au sujet de la détermination des différents publics cibles du CCIE, ainsi que du degré de mobilisation à l'échelle communautaire.

Mesure de suivi

  • Ajouter une discussion sur la stratégie de mobilisation du CCIE à l'ordre du jour de la réunion inaugurale de juillet 2020 du Comité consultatif externe.

Thème 2 : Domaines prioritaires initiaux soulevés par les participants

Les participants relèvent les « priorités et enjeux en matière de données » préliminaires suivants :

  • Rapidité de l'accès aux données (p. ex. données sur les émissions de gaz à effet de serre)
  • Équilibre nécessaire en ce qui concerne la façon dont les données sont communiquées (actualité des données brutes comparativement aux rapports et aux infographies)
  • Précision décroissante des ensembles de données au fil du temps (p. ex. les ensembles de données nationales ne sont plus accessibles par province ou par région)
  • Importance du récit (histoire derrière les données) et capacité d'analyse croisée des données
  • Confidentialité des données par défaut
  • Importance d'assurer la cohérence de données et de réduire le chevauchement

Mesure de suivi

  • Équipe du CCIE : Dresser une liste préliminaire des priorités à partir de la rétroaction déjà obtenue des intervenants et recueillir les premiers commentaires du Comité consultatif pour amorcer une discussion à la réunion inaugurale de juillet 2020 du Comité consultatif externe (puis une discussion de suivi en septembre 2020).

Ordre du jour de la prochaine réunion : Réunion inaugurale de la fin juillet avec le Comité consultatif du CCIE

  • Mise au point du mandat et discussion du rôle du Comité et des résultats attendus
  • Présentation et discussion du CCIE sur les stratégies de mobilisation et de communication
  • Présentation et discussion sur les priorités initiales du CCIE (telles que nous les voyons) et rétroaction du Comité

Réunion des intervenants externes du Centre canadien d'information sur l'énergie – Le 28 mai 2020

Résumé de la réunion : principaux points et mesures de suivi

Interventants externes

  • Annette Hester, The HesterView, Conseil consultatif canadien de la statistique
  • Allan Fogwill, Canadian Energy Research Institute
  • Bradford Griffin, Canadian Energy and Emissions Data Centre
  • Louis Beaumier, Institut de l'énergie Trottier
  • Ben Brunnen et Krista Nelson, Association canadienne des producteurs pétroliers

Objectif

Rencontrer les participants potentiels au Comité consultatif externe du Centre canadien d'information sur l'énergie (CCIE) pour discuter des objectifs du programme du CCIE et du rôle que peut jouer un organisme consultatif de soutien à l'appui de l'atteinte de ces objectifs.

Thème 1 : Gouvernance et rôle du Comité consultatif externe

Les participants sont généralement à l'aise avec le mandat proposé du Comité consultatif externe du CCIE, mais ils souhaitent avoir une discussion collective à propos de ses mécanismes (p. ex. la manière de travailler en équipe, les produits livrables et résultats attendus, le processus pour parvenir à un consensus, la mobilisation des parties externes).

Mesure de suivi

  • Ajouter une discussion sur la gouvernance et le rôle du Comité à l'ordre du jour de la réunion inaugurale du Comité consultatif de juillet 2020.

Thème 2 : Confiance, transparence et importance de la communication et de la mobilisation

Les participants expriment le besoin de gérer les attentes par un dialogue ouvert et transparent avec les intervenants et le public. Il faut notamment s'assurer de faire preuve de transparence par rapport aux conseils formulés par le Comité consultatif, ainsi qu'à la prise de décisions et à l'établissement des priorités par le Comité directeur FPT des sous-ministres, consigner les réponses du CCIE, et réfléchir à la façon de communiquer les renseignements au public (p. ex. Centre de confiance de StatCan, site Web du CCIE, autres outils).

Les participants soulignent également l'importance de maintenir le CCIE comme « neutre sur le plan des politiques », tant réel que perçu, pour assurer la confiance et l'intégrité du programme.

Mesures de suivi

  • Présenter un plan de mobilisation et de communication à la réunion du Comité consultatif externe de juillet 2020 afin de discuter de l'approche à adopter pour obtenir la rétroaction des intervenants et communiquer avec le public au sujet des « plans » du programme (p. ex. diffuser le plan quinquennal sur le site Web du CCIE pour le rendre public, assurer des communications efficaces sur le contenu initial du site Web et l'orientation du programme, etc.).
  • Au fur et à mesure que le programme progresse et obtient des conseils du Comité et des intervenants pour éclairer la prise de décisions du CCIE, envisager la façon d'assurer la transparence des conseils reçus (de haut niveau) et des mesures et des décisions prises par le Centre auprès du grand public.
  • Communiquer avec l'équipe des Communications de Statistique Canada à propos du partage systématique des conseils reçus, et inviter un représentant des Communications à assister aux prochaines réunions.
  • Assurer et maintenir un dialogue constructif sur l'établissement des priorités et les lacunes statistiques en tant que fonction clé du Comité consultatif (voir le thème 4).

Thème 3 : Données de sources externes – Site Web du CCIE

Les participants sont satisfaits de l'exhaustivité des données provenant du gouvernement fédéral, des provinces, des territoires, du milieu universitaire et d'organisations internationales, qui seront accessibles à partir du Web initial plus tard cet été.

Ils conseillent à Statistique Canada de publier des mises en garde à propos de la propriété des données d'autres sources qui sont accessibles à partir du site Web. Par exemple, pour les sources de données dont la qualité n'a pas été confirmée, pour protéger l'intégrité de Statistique Canada et du CCIE, nous pourrions préciser dans une note de bas de page que les données proviennent de sources externes.

Mesure de suivi

  • Explorer avec les équipes de TI et de la Diffusion la possibilité de publier une sorte de mise en garde ou de fournir plus de précisions sur la source de données obtenues au moyen du moteur de recherche du CCIE, afin de signaler celles provenant de sources externes.

Thème 4 : Lacunes statistiques initiales prioritaires soulevées par les participants

Les participants relèvent les « priorités et enjeux en matière de données » suivants et soulignent à nouveau l'importance pour le CCIE de maintenir sa « neutralité sur le plan des politiques » pour protéger l'intégrité du programme :

  • Données plus actuelles
  • Innovation et commercialisation de nouvelles technologies (p. ex., captage et stockage du carbone, technologie de stockage de piles, etc.)
  • Coût de l'énergie et répercussions sur le commerce interprovincial et international
  • Coûts énergétiques au détail et en gros et incidence sur la pauvreté et l'abordabilité énergétiques
  • Évolution de la demande d'énergie
  • Uniformité des données, grâce à des protocoles de qualité des données établis et convenus

Ces lacunes et ces priorités seront ajoutées à celles que le CCIE a déjà recueillies auprès des intervenants lors de consultations antérieures jusqu'à maintenant.

Mesure de suivi

  • Équipe du CCIE : Dresser une liste préliminaire des priorités à partir de la rétroaction déjà obtenue des intervenants et des commentaires obtenus du Comité consultatif pour alimenter une discussion à la réunion de juillet 2020 (et une discussion de suivi en septembre 2020).

Ordre du jour de la prochaine réunion : Réunion inaugurale de la fin juillet avec le Comité consultatif du CCIE

  • Mise au point du mandat et discussion du rôle du Comité et des résultats attendus
  • Présentation et discussion du CCIE sur les stratégies de mobilisation et de communication
  • Présentation et discussion sur les priorités initiales du CCIE (telles que nous les voyons) et rétroaction du Comité

Classification canadienne de la recherche et développement (CCRD) 2020 version 1.0

Date de diffusion :  le 05 octobre 2020

Statut

Cette norme a été approuvée comme norme recommandée le 26 mai 2020.

CCRD 2020 version 1.0

La Classification canadienne de la recherche et du développement (CCRD) 2020 a été élaborée conjointement par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et Statistique Canada qui en est le gardien. Cette classification-type conjointe, inspirée du modèle de Frascati 2015 de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), sera utilisée par les organismes subventionnaires fédéraux et Statistique Canada pour recueillir et diffuser des données liées à la recherche et au développement au Canada. La première version officielle de la CCRD est la version 1.0 de 2020 qui est composée de 3 éléments principaux: le type d'activité ou TDA (avec 3 catégories), le domaine de recherche ou DDR (avec 1663 domaines au niveau le plus bas) et l'objectif socioéconomique ou OSE (avec 85 groupes principaux au niveau le plus bas).

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Classification canadienne de la recherche et développement (CCRD) 2020 version 1.0 - Introduction

Statut

Cette norme a été approuvée comme norme recommandée le 26 mai 2020.

Table des matières

Aperçu

La Classification canadienne de la recherche et développement (CCRD) a été élaborée conjointement par les organismes subventionnaires de la recherche fédéraux, à savoir la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) ainsi que le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), et Statistique Canada (StatCan).

La CCRD regroupe un ensemble de trois classifications apparentées conçues aux fins de la mesure et de l'analyse des activités de recherche et de développement (R-D) expérimental menées au Canada, lesquelles classent les activités par type d'activité (TA), domaine de recherche (DDR) et objectif socioéconomique (OSE).

Bien que la recherche et développement (R-D) en tant qu'activité économique puisse être mesurée au moyen de classifications telles que le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) et le Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN), la CCRD 2020 est la première du genre et établit un nouveau cadre consacré à la mesure des activités de R-D au Canada. Cette première version est officiellement nommée la CCRD 2020 version 1.0.

L'utilisation des trois classifications susmentionnées dans la CCRD garantit que les statistiques sur la R-D recueillies sont utiles aux gouvernements, aux établissements d'enseignement, aux organisations internationales, aux organisations et aux entreprises scientifiques, professionnelles et commerciales, aux groupes communautaires et aux simples particuliers au Canada.

Les organismes ont élaboré la CCRD avec la coopération ou après consultation des grands organismes universitaires et de recherche, des experts de domaines concernés et des utilisateurs de renseignements de recherche au Canada, en particulier à l'occasion de colloques ou d'échanges directs et au moyen d'autres méthodes de consultation, comme la consultation publique. Ce vaste processus consultatif visait à assurer l'acceptation et l'utilisation à grande échelle de la CCRD comme norme nationale de classification au Canada, non seulement pour le regroupement des statistiques sur la R-D, mais aussi pour l'étude de la recherche et développement au Canada en général.

Dans cette introduction, nous présentons un résumé du contexte de l'élaboration de la classification, une explication du fondement conceptuel de la CCRD, dont sa composition, sa nature, son but et sa structure, l'utilisation de la CCRD et les lignes directrices de classification, la définition et la portée de la R-D, et un aperçu de ce qui constitue une unité de R-D à des fins de collecte de données et de déclaration.

La CCRD suit en grande partie les lignes directrices de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) figurant dans le Manuel de Frascati 2015 : Lignes directrices pour le recueil et la communication des données sur la recherche et le développement expérimental.

La CCRD est également très proche de l'Australian and New Zealand Standard Research Classification (ANZSRC) pour ce qui est des concepts sous-jacents et de l'utilisation, bien que certains regroupements puissent être différents; par conséquent, une large partie de cette introduction est similaire à celle de l'ANZSRC.

Contexte

Les organismes de financement de la recherche du Canada utilisaient plusieurs classifications de recherche différentes dans l'ensemble de leurs programmes. Dans la plupart des cas, ces classifications ne couvraient que le mandat d'un organisme particulier plutôt que tous les secteurs de recherche, n'avaient pas été mises à jour depuis de nombreuses années, n'étaient pas harmonisées avec les normes internationales, ne représentaient plus fidèlement le paysage de la recherche d'aujourd'hui et ne répondaient qu'en partie aux besoins des différents utilisateurs finaux. De plus, elles ne tenaient pas compte de l'importance croissante de la recherche interdisciplinaire, de l'intensification de la collaboration internationale, de l'évolution rapide de certains domaines de recherche et du désir accru de rapports interorganismes cohérents, d'autres facteurs majeurs de la conception de la CCRD.

En 2017, les organismes subventionnaires de la recherche fédéraux ont lancé conjointement l'élaboration de la CCRD, Statistique Canada agissant comme gardien de la nouvelle norme et offrant son expertise en matière d'élaboration et de mise à jour de normes statistiques. Nous invitons les utilisateurs désireux d'en savoir plus sur le processus à consulter les deux publications suivantes : « ce que nous avons appris  » (du processus de consultation) et un document de travail sur la CCRD (en anglais) publié en juin 2019.

La CCRD offre un certain nombre d'avantages, comme la capacité de produire une classification à jour, pertinente et valable sur le plan conceptuel, une approche de la classification de la recherche (y compris de la recherche multidisciplinaire ou interdisciplinaire) commune aux organismes de recherche et aux gouvernements. Elle contribuera à la communication, à la cohérence des déclarations, à la détermination des lacunes et des possibilités, au renforcement de la collaboration et à l'optimisation du soutien à une recherche innovante.

De plus, la CCRD fournit un cadre qui permet des comparaisons avec d'autres classifications utilisées à l'échelle nationale et internationale.

Afin de permettre les comparaisons internationales et de disposer d'une base conceptuelle solide, la définition, la portée et la classification des activités de R-D contenues dans la CCRD suivent en grande partie les lignes directrices de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) figurant dans le Manuel de Frascati 2015 : Lignes directrices pour le recueil et la communication des données sur la recherche et le développement expérimental. Il est recommandé aux utilisateurs ayant l'intention d'utiliser cette classification de manière exhaustive de lire également ce manuel.

Composition, nature et objectif de la CCRD

Les trois composantes de la Classification canadienne de la recherche et développement (CCRD) sont :

  • le type d'activité (TA);
  • le domaine de recherche (DDR);
  • l'objectif socioéconomique (OSE).

Elles peuvent être utilisées dans les statistiques officielles pour analyser la nature de la R-D et en conjonction avec les classifications des secteurs industriels et institutionnels, pour produire un ensemble de statistiques officielles répondant à divers intérêts des utilisateurs.

Classification selon le type d'activité (TDA)

Cette classification permet de catégoriser les activités de R-D en fonction du type d'effort de recherche, à savoir la recherche fondamentale (qui regroupe la recherche fondamentale pure et la recherche fondamentale stratégique, par ailleurs divisées dans le Manuel de Frascati 2015), la recherche appliquée et le développement expérimental.

Ces trois types d'activité sont définis de la manière suivante :

La recherche fondamentale, qui consiste en des travaux expérimentaux et théoriques entrepris principalement pour acquérir de nouvelles connaissances sur le fondement des phénomènes et des faits observables, sans envisager une application ou une utilisation particulière. Elle comprend la recherche fondamentale pure (c.-à-d. les travaux expérimentaux et théoriques entrepris pour acquérir de nouvelles connaissances sans chercher d'autres avantages à long terme que l'avancement des connaissances) et la recherche fondamentale stratégique (soit les travaux expérimentaux et théoriques entrepris pour acquérir de nouvelles connaissances portant sur des domaines généraux donnés dans l'espoir de découvertes pratiques). Elle fournit la vaste base de connaissances nécessaire à la résolution de problèmes pratiques reconnus.

La recherche appliquée, qui consiste en des travaux de recherche originaux entrepris en vue d'acquérir de nouvelles connaissances. Ces travaux sont toutefois dirigés principalement vers un but ou un objectif pratique déterminé. La recherche appliquée est réalisée soit pour déterminer les utilisations possibles des découvertes de la recherche fondamentale soit pour déterminer de nouvelles façons d'atteindre certains objectifs prédéterminés.

Le développement expérimental, qui consiste en des travaux systématiques fondés sur les connaissances tirées de la recherche et de l'expérience pratique et produisant de nouvelles connaissances techniques visant à déboucher sur de nouveaux produits, matériaux, politiques, comportement ou points de vue ou nouveaux procédés, systèmes et services, ou à améliorer notablement ceux qui sont déjà produits, traités ou installés.

Classification selon le domaine de recherche (DDR)

Cette partie de la CCRD permet de catégoriser ou de classer les activités de R-D selon le domaine de recherche; c'est la méthodologie utilisée dans la R-D qui est prise en considération.

Les catégories de cette classification comprennent les principaux domaines ou domaines de recherche selon les sources de connaissances, les objets et les méthodes et techniques utilisées.

Classification selon l'objectif socioéconomique (OSE)

Cette classification permet la catégorisation de la R-D selon le but ou le résultat de cette activité perçu par le fournisseur de données (chercheur). Il s'agit de domaines économiques, sociaux, technologiques ou scientifiques distincts permettant de définir les buts principaux de la R-D. Les attributs appliqués à la conception de la classification selon l'objectif socioéconomique comprennent une combinaison d'industries, de processus, de produits et d'éléments de santé, d'éducation, de culture, d'éthique et autres volets socioenvironnementaux d'intérêt particulier.

Structure de la CCRD

Comme il est indiqué à la section 2, le type d'activité comporte trois catégories principales, non hiérarchisées, bien qu'elles puissent être considérées comme un continuum dans le processus de R-D, de la recherche fondamentale au développement expérimental.

Version 1.0 de la CCRD 2020 – Type d'activité
Niveau Nom du niveau Nombre de chiffres (tronqués – les codes complets sont alphanumériques et commencent par RDT) Quantité
1 Division 2 3

Les classifications selon le domaine de recherche et l'objectif socioéconomique suivent une structure hiérarchique.

La classification selon le domaine de recherche comporte quatre niveaux : la division (au niveau le plus général), le groupe, la classe et la sous-classe ou domaine (au niveau le plus bas). La division représente un vaste domaine ou une grande discipline de recherche et elle concorde étroitement avec les niveaux de « classification générale » (six au total) définis dans le Manuel de Frascati 2015, hormis quelques ajustements apportés en fonction des commentaires et de la rétroaction recueillis durant les consultations avec les experts et le grand public (voir : Comparaison entre la Classification générale du Manuel de Frascati 2015 (DDR) et les Divisions de la CCRD 2020 version 1.0 (DDR)). Les groupes sont étroitement liés aux sous-catégories (42 au total) aussi définies dans le Manuel de Frascati 2015, également avec quelques ajustements (voir : Comparaison entre les Sous-catégories du Manuel de Frascati 2015 (DDR) et les Groupes de la CCRD 2020 version 1.0 (DDR)), quoique des catégories et des domaines aient été ajoutés à la CCRD pour représenter la décomposition de plus en plus détaillée des activités de R-D au Canada. Les divisions, les groupes, les classes et les domaines sont représentés par des codes tronqués à deux chiffres uniques (les codes complets pour tous les domaines de recherche sont alphanumériques et commencent par RDF), des codes tronqués à trois chiffres, des codes tronqués à cinq chiffres et des codes tronqués à sept chiffres, respectivement. Dans la version 1.0 de la CCRD 2020, la classification selon le domaine de recherche comprend 6 divisions, 43 groupes, 168 classes et 1663 sous-classes ou domaines.

Chaque division est fondée sur une discipline générale. Au sein de chacune, les groupes partagent la même méthodologie générale, le même domaine de connaissances ou la même perspective. Chaque groupe est un regroupement de classes. Les groupes, les classes et les sous-classes (domaines) de recherche sont catégorisés par rapport à la division utilisant la même méthodologie plutôt que par rapport à la division qu'ils appuient.

Version 1.0 de la CCRD 2020 – Domaine de recherche
Niveau Nom du niveau Nombre de chiffres (tronqués – les codes complets sont alphanumériques et commencent RDF) Quantité
1 Division 2 6
2 Groupe 3 43
3 Classe 5 168
4 Sous-classe (Domaine) 7 1663
Total s.o. s.o. 1880
Exemple de structure hiérarchique des domaines de recherche
Niveau Code Titre français
Division RDF20-21 Génie et technologies
Groupe RDF203 Génie électrique, génie informatique et génie de l'information
Classe RDF20303 Analytique des données et traitement du signal
Sous-classe (Domaine) RDF2030302 Génie de l'intelligence artificielle

La classification selon l'objectif socioéconomique est une classification hiérarchique à deux niveaux : la division au niveau le plus général et le groupe au niveau inférieur. Les catégories d'objectifs socioéconomiques permettent la répartition de la R-D selon le but ou le résultat de cette activité perçu par le chercheur. Dans la classification selon l'objectif socioéconomique, la division est identifiée par un code tronqué à deux chiffres et tous les codes complets commencent par RDS. La classification selon l'objectif socioéconomique de la CCRD est étroitement harmonisée avec les chapitres de la Nomenclature pour l'analyse et la comparaison des budgets et programmes scientifiques (NABS) 2007 (voir :  Comparaison entre les chapitres de NABS 2007 (OSE) et les Divisions de la CCRD 2020 version 1.0 (OSE)) établie par Eurostat et peut aussi être liée au Manuel de Frascati 2015, qui fait particulièrement référence à la NABS lorsqu'il décrit l'objectif socioéconomique de la R-D.

Les groupes forment le niveau le plus bas de la classification selon les objectifs socioéconomiques de la version 1.0 de la CCRD 2020. Ils ont été constitués par les organismes de financement à partir de la portée de la NABS 2007 et d'autres sources, comme l'expérience et l'usage de ces mêmes organismes de financement et de Statistique Canada de la collecte de ce type de renseignements et de données. On s'attend déjà à ce que d'autres niveaux soient ajoutés dans les futures versions de la classification selon l'objectif socioéconomique de la CCRD, après de nouvelles consultations et analyses. Les groupes sont identifiés par un code tronqué unique à cinq chiffres et tous les codes complets commencent par RDS.

La classification selon l'objectif socioéconomique comprend 12 divisions et 85 groupes. Les groupes sont plus précis en ce qui concerne l'objectif socioéconomique et sont complétés par des exemples explicatifs, qui peuvent représenter des types d'objectifs plus particuliers au sein du groupe. Ces exemples peuvent être utilisés plus tard pour créer des niveaux supplémentaires d'objectifs socioéconomiques.

Chaque division repose sur un objectif de recherche général. Les groupes d'une division visent le même objectif que cette dernière. Chaque groupe est un regroupement d'objectifs de recherche apparentés. Les groupes sont catégorisés par rapport à la division à laquelle ils correspondent le plus étroitement.

Version 1.0 de la CCRD 2020 – Objectif socioéconomique
Niveau Nom du niveau Nombre de chiffres (tronqués – les codes complets sont alphanumériques et commencent par RDS) Quantité
1 Division 3 12
2 Groupe 5 85
Exemple de structure hiérarchique des objectifs socioéconomiques
Niveau Code Titre français
Division RDS111 Systèmes, structures et processus politiques et sociaux
Groupe RDS11110 Justice sociale

Utilisation de la CCRD

La CCRD fournit une matrice de classification à trois volets. Chaque activité de R-D peut être classifiée selon son type d'activité, son domaine de recherche et son objectif socioéconomique.

La CCRD offre une grande souplesse pour répondre aux besoins d'une grande variété d'utilisateurs. Grâce à leur structure hiérarchique, les classifications selon le domaine de recherche et l'objectif socioéconomique peuvent être utilisées à des fins particulières à divers niveaux. La CCRD permet également de classifier la recherche multidisciplinaire, pour laquelle plusieurs domaines disparates du domaine de recherche sont habituellement regroupés afin de ne traiter qu'un seul domaine ou des domaines étroitement liés de l'objectif socioéconomique.

La complexité des sujets abordés par la R-D est telle que les questions de politique publique surgissent souvent d'une manière difficilement prévisible. Les détails disponibles dans les classifications selon le domaine de recherche et selon l'objectif socioéconomique seraient suffisants pour faciliter la production de statistiques utilisables dans divers contextes. Par exemple, les domaines très importants sur le plan technologique pourraient généralement être évalués à l'aide d'un agrégat de classes et de sous-classes de domaine de recherche appropriées. L'utilisation de la CCRD pour les enquêtes sur la R-D réduit la nécessité d'enquêtes ponctuelles distinctes portant sur des domaines restreints.

Lignes directrices relatives à la classification avec la  CCRD

Classification selon le type d'activité (TDA)

Dans la mesure du possible, un projet de recherche ou un programme de recherche devrait être associé à un seul type d'activité (recherche fondamentale, recherche appliquée ou développement expérimental). Si le projet ou le programme est vaste et comprend plusieurs types d'activité, chaque catégorie d'activité correspondante devrait recevoir une proportion des ressources en fonction des dépenses totales du projet ou du programme en question.

Classification selon le domaine de recherche (DDR)

La recherche doit d'abord être envisagée dans son sens le plus large et en fonction de la discipline à laquelle elle se rapporte. La recherche doit être associée à un domaine de recherche de façon hiérarchique. Pour ce faire, il faut :

  • tout d'abord, déterminer la division la plus pertinente dans laquelle la majeure partie de la R-D est effectuée;
  • déterminer ensuite le groupe le plus pertinent au sein de cette division;
  • déterminer la catégorie la plus pertinente au sein de ce groupe;
  • déterminer la sous-classe ou le domaine le plus pertinent dans cette classe.

De nombreux projets de R-D sont constitués d'un ensemble homogène de travaux dans un domaine ou champ particulier, ils sont alors simples à catégoriser. Toutefois, l'environnement moderne de la R-D se caractérise par l'émergence de nouveaux domaines de recherche interdisciplinaire et multidisciplinaire. La catégorisation de ces domaines dans un système de classification hiérarchique et exclusif peut poser des difficultés aux utilisateurs des domaines de recherche. L'utilisation de plusieurs domaines pour classifier un projet de recherche garantit que cette recherche est prise en compte dans la structure de classification.

Par exemple, chaque organisme subventionnaire canadien déterminera comment classifier les projets de recherche multidisciplinaire durant la mise en œuvre de la CCRD. Il pourrait notamment regrouper de trois à cinq domaines de recherche pour décrire un projet donné.

Si la recherche est suffisamment vaste ou complexe, plusieurs domaines ou champs devraient être sélectionnés et recevoir une proportion des ressources en fonction des dépenses totales de R-D. Si la désagrégation est difficile, l'analyse de l'importance relative peut indiquer un objectif principal seulement.

Lorsqu'il n'est pas possible de déterminer un domaine précis dans une classe, la catégorie « non classé ailleurs (n.c.a) » est à utiliser pour le domaine de recherche.

Classification selon l'objectif socioéconomique (ESO)

La recherche doit d'abord être envisagée dans son sens le plus large et en fonction du principal bénéficiaire de ses résultats. Elle doit être associée à un objectif socioéconomique de manière hiérarchique. Pour ce faire, il faut :

  • tout d'abord, déterminer la division correspondant le mieux à l'élément le plus important de la R-D effectuée et l'objectif socioéconomique poursuivi par cette activité de recherche et de développement expérimental;
  • déterminer ensuite le groupe ou l'objectif le plus pertinent au sein de cette division;
  • déterminer l'objectif le plus pertinent au sein du groupe; il est possible à cette fin d'utiliser des exemples représentatifs.

Pour être approprié, l'objectif socioéconomique doit traduire l'industrie, le procédé, le produit ou l'élément de santé, d'éducation et autre volet socioenvironnemental que l'activité de R-D vise à influencer, améliorer ou mesurer. Il peut aussi refléter les aspirations des chercheurs et aider à comprendre les objectifs de la recherche.

De nombreux projets de R-D sont constitués d'un ensemble homogène de travaux visant un objectif particulier; ils sont alors simples à catégoriser. Toutefois, si la R-D est suffisamment vaste ou complexe, plusieurs domaines devraient être sélectionnés et recevoir une proportion des ressources en fonction des dépenses totales du projet. Si la désagrégation est difficile, l'analyse de l'importance relative peut indiquer un objectif principal seulement.

Lorsqu'il n'est pas possible de déterminer un objectif précis dans un groupe, la catégorie « non classé ailleurs (n.c.a) » ou résiduelle est à utiliser pour l'objectif.

Pour ce qui est des objectifs visant l'accroissement des connaissances, il a été décidé de les inclure dans la catégorie « n.c.a » dans cette première version de la CCRD. L'accroissement des connaissances catégorise de la R-D qui n'a pas d'objectif socioéconomique identifiable. C'est habituellement le cas de la recherche fondamentale (définie dans la classification selon le type d'activité). Par définition, la recherche appliquée et le développement expérimental ont un objectif socioéconomique déterminé et ne devraient donc pas être catégorisés comme un accroissement des connaissances.

Définition de la recherche et développement

Selon la norme de l'OCDE (Manuel de Frascati 2015), la R-D consiste en des travaux créatifs réalisés de façon systématique dans le but d'accroître le volume de connaissances, notamment sur l'humain, la culture, la société et l'environnement, et en l'utilisation de ce volume de connaissances pour concevoir de nouvelles applications.

Les activités de R-D se caractérisent par leur originalité. Elles ont pour objectif principal la recherche, qui produit de nouvelles connaissances, dans un but pratique déterminé ou non, ou des matériaux, produits, dispositifs, procédés ou services nouveaux ou améliorés. La R-D prend fin lorsque les travaux ne portent plus essentiellement sur la recherche.

Portée de la recherche et développement  

Comme l'indique le Manuel de Frascati et comme l'expérience l'a montré, il est difficile de délimiter clairement le moment séparant le point culminant des travaux de recherche de R-D et le début de la phase de mise en œuvre des innovations ou des recommandations qui en découlent. À ce stade, les erreurs sont particulièrement importantes, car bien que les programmes de R-D nécessitent d'importantes dépenses de ressources, les coûts de mise en œuvre des innovations ou des recommandations issues de la R-D sont, dans de nombreux cas, tout aussi élevés, voire plus.

Il existe également un large éventail d'activités scientifiques et connexes qui ne sont pas de la R-D, mais qui sont étroitement liées à la R-D sur le plan de l'organisation, de l'allocation de ressources, de l'affiliation institutionnelle et de l'utilisation ou de flux d'information. Toutefois, les activités réalisées uniquement ou principalement en appui à la R-D sont considérées comme de la R-D.

Les activités pour lesquelles la frontière avec la R-D n'est pas claire sont énumérées ci-dessous.

(i) Éducation et formation du personnel et des étudiants

La recherche postdoctorale, y compris la supervision de la recherche, est considérée comme de la R-D. La conception de nouvelles méthodes d'enseignement est également considérée comme de la R-D. Cependant, l'éducation et la formation des étudiants au moyen des méthodes établies et des connaissances de la matière ne le sont pas.

(ii) Services spécialisés d'information scientifique et technique

Les services spécialisés d'information scientifique et technique offerts uniquement en soutien à la R-D sont considérés comme de la R-D. À titre d'exemple, mentionnons la collecte de données scientifiques, le codage, l'enregistrement, la classification, la diffusion, la traduction, l'analyse et les services bibliographiques.

Ces services spécialisés sont exclus s'ils sont exécutés de façon indépendante et non uniquement pour soutenir la R-D.

(iii) Collecte de données à des fins générales ou courantes

La collecte de données en soutien aux travaux de R-D relève de la R-D.

Cependant, la collecte de données de nature générale ne constitue pas de la R-D. Ce travail est normalement effectué par des organismes gouvernementaux pour consigner des phénomènes naturels, biologiques, économiques ou sociaux d'intérêt public ou gouvernemental. Les recensements nationaux de la population, les enquêtes sur le chômage, la cartographie topographique et les enquêtes géographiques ou environnementales de routine en sont des exemples.

(iv) Maintien des normes nationales et internationales

Les essais et les analyses de routine de matériaux, de composants, de produits, de procédés, de sols, d'atmosphères et autre à des fins de conformité aux normes ne sont pas considérés comme de la R-D.

(v) Études de faisabilité

Les études de faisabilité réalisées en soutien à la R-D sont de la R-D. Cependant, une étude de faisabilité consistant à recueillir de l'information sur les conditions du moment afin de déterminer si un projet doit ou non être mis en œuvre n'est pas considérée comme telle (p. ex. une étude visant à déterminer la viabilité d'un complexe pétrochimique à un endroit particulier).

(vi) Soins médicaux spécialisés

La R-D comprend la mise au point de nouveaux traitements et procédures, y compris conjointement avec des soins médicaux avancés et des examens habituellement effectués par des hôpitaux universitaires.

Cependant, les études de routine ou l'application normale de connaissances, de techniques ou d'équipements médicaux spécialisés ne sont pas considérées comme de la R-D. Par exemple, dans le cas de la pathologie, de la médecine légale et de l'autopsie.

(vii) Essais cliniques

Les essais cliniques des phases 1, 2 et 3 sont considérés comme de la R-D. En revanche, les essais cliniques de la phase 4 ne le sont pas, à moins qu'ils entraînent des avancées scientifiques ou technologiques.

(viii) Travaux relatifs aux brevets et aux licences

Les travaux relatifs aux brevets qui ont un lien direct avec les projets de R-D relèvent de la R-D. Cependant, les travaux commerciaux, administratifs et juridiques associés au brevetage, à la rédaction et à l'homologation ne sont pas considérés comme de la R-D.

(ix) Études des politiques ou des programmes

La frontière entre certaines études de politiques décrites dans le Manuel de Frascati et la R-D est mince. Dans le Manuel de Frascati, les études des politiques couvrent des activités telles que l'« analyse et l'évaluation des programmes [...] les travaux des unités chargées d'analyser et de suivre en continu les phénomènes externes (par exemple, les questions de défense et de sécurité) et les travaux des commissions d'enquête parlementaires concernant les politiques et activités du gouvernement central est de ministères ». Faire la distinction entre les études des politiques qui ne relèvent pas de la R-D des véritables travaux sur les politiques de R-D demande de la rigueur.

Les études visant à déterminer les effets d'une politique ou d'un programme national donné sur une situation économique ou sociale ou sur un groupe social particulier peuvent comporter des éléments de R-D. Par contre, les études de gestion courantes ou les études sur l'efficacité ne sont pas de la R-D.

(x) Développement logiciel courant

Le développement logiciel est un élément intégral de nombreux projets qui, en eux-mêmes, peuvent ne pas avoir de lien avec la R-D. Toutefois, le volet développement logiciel de ces projets peut être classé comme de la R-D s'il mène à des progrès dans le domaine des logiciels.

Pour que des travaux de développement logiciel soient considérés comme de la R-D, leur achèvement doit dépendre de progrès scientifiques ou technologiques et leur objectif doit être la résolution systématique d'une incertitude scientifique ou technologique.

Voici des exemples d'activités de développement logiciel considérées comme de la R-D :

  • Développement de la technologie Internet;
  • Recherche sur les méthodes de conception, de développement, de déploiement ou de maintenance de logiciels;
  • R-D relative aux outils ou technologies logiciels dans les domaines spécialisés de l'informatique (p. ex. traitement d'image, intelligence artificielle, reconnaissance de caractères);
  • R-D produisant de nouveaux théorèmes et algorithmes dans le domaine de l'informatique théorique.

Voici des exemples d'activités de développement logiciel sortant du cadre de la R-D :

  • Maintenance informatique et logicielle courante;
  • Développement d'applications logicielles et de systèmes d'information commerciaux à l'aide de méthodes connues et de logiciels existants;
  • Ajout de fonctionnalités d'utilisateur aux langages d'application;
  • Adaptation ou soutien de logiciels.

(xi) Études de marché et de marketing

Les études de marché et les sondages d'opinion n'entrent pas dans le cadre de la R-D.

(xii) Prospection minérale

L'élaboration ou l'amélioration considérable de méthodes d'acquisition, de traitement et d'interprétation des données est de la R-D. Les levés effectués dans le cadre d'un projet de R-D visant à observer les phénomènes géologiques sont également considérés comme de la R-D. En revanche, la recherche de minéraux à l'aide de méthodes connues ne relève pas de la R-D.

(xiii) Prototypes et installations pilotes

La conception, la construction et l'essai de prototypes relèvent généralement de la R-D. Cependant, la production expérimentale et la reproduction de prototypes en sont exclues.

La construction et l'exploitation d'installations pilotes sont considérées comme de la R-D, à condition qu'elles servent à acquérir de l'expérience ou de nouvelles données destinées à évaluer des hypothèses.

Les installations pilotes ne sont pas de la R-D dès que la phase expérimentale est terminée ou dès qu'elles sont utilisées comme unités de production commerciale normale, même si elles continuent d'être décrites comme des « installations pilotes ».

Si une installation pilote est utilisée pour des opérations combinées, il est nécessaire d'estimer la partie servant à la R-D.

(xiv) Autres activités

Toutes les autres activités auxiliaires ou découlant de la R-D ne sont pas considérées comme de la R-D. À titre d'exemple, mentionnons les commentaires interprétatifs à partir des données existantes, les prévisions, la recherche opérationnelle contribuant à la prise de décision et l'utilisation de techniques normalisées en psychologie appliquée pour classifier ou diagnostiquer les caractéristiques humaines.

Unité ou objet de recherche et développement à classifier  

Définir ce qui constitue une unité de R-D se heurte à certaines difficultés, en raison du manque d'uniformité des structures organisationnelles et des variations considérables dans la façon dont les organisations affectent les ressources aux activités de R-D. D'un point de vue statistique, il est souhaitable que les dépenses de R-D soient déclarées dans la plus petite grappe pouvant être classée dans un type d'activité et un domaine de recherche uniques et qui, aux fins de cette classification, est définie comme une unité de R-D. Plus il est difficile d'être détaillé, plus la validité et l'utilité de la classification et des statistiques de R-D qui en découlent seront limitées.

Les renvois pratiques les plus courants aux activités de R-D sont les programmes de recherche et les projets de recherche. Ces unités centrales se rapprochent rarement de l'unité de R-D idéale décrite ci-dessus, bien qu'elles puissent être considérées comme un regroupement de telles unités.

Nous renvoyons au Manuel de Frascati 2015 pour de plus amples renseignements sur la meilleure façon de définir les unités de R-D.

Relations avec d'autres classifications statistiques nationales

La CCRD est la première classification de recherche canadienne consacrée à la R-D et incluant tous les secteurs de recherche actuels au pays. Bien qu'elle contribue à une plus grande harmonisation avec les normes internationales, elle est suffisamment complète pour répondre à un large éventail de besoins au sein de l'écosystème canadien de la recherche et développement.

Il pourrait être possible de combiner la CCRD et le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) Canada lors de la collecte, de l'analyse et de la diffusion des données sur la R-D. Il est également possible d'effectuer certains rapprochements avec la Classification des programmes d'enseignement (CPE) Canada et avec le Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN) Canada, bien que les comparaisons directes requièrent une certaine prudence. Le SCPAN, par exemple, est un système de classification basée sur les extrants et orientée vers la mesure des transactions qui peut ne pas convenir à toutes les situations nécessitant la collecte et la diffusion de renseignements sur la R-D, comme la R-D intra-muros.

Relations avec les classifications internationales correspondantes

La CCRD s'aligne sur les normes internationales de collecte de données et de production de rapports sur la recherche et développement, notamment avec les recommandations du Manuel de Frascati 2015 de l'OCDE, la Nomenclature pour l'analyse et la comparaison des budgets et programmes scientifiques (NABS) 2007 et a été modelée sur l'Australian and New Zealand Standard Research Classification (ANZSRC) 2008.

Voir les domaines de recherche répertoriés dans un tableau de comparaison :

Comparaison entre la Classification générale du Manuel de Frascati 2015 (DDR) et les Divisions de la CCRD 2020 version 1.0 (DDR)

 
Frascati 2015 (DDR) - Catégorie générale – Code Frascati 2015 (DDR) - Catégorie générale - Titre CCRD 2020 version 1.0 (DDR) - Division -  Code CCRD 2020 version 1.0 (DDR) - Division Titre Notes explicatives
1 Sciences naturelles RDF10 Sciences naturelles  
2 Ingénierie et technologie RDF20-21 Génie et technologies  
3 Sciences médicales et sciences de la santé RDF30 Sciences médicales, de la santé et de la vie Différence dans le titre avec l'ajout de 'et de la vie' dans la CCRD
4 Sciences agricoles et vétérinaires RDF40 Sciences agricoles et vétérinaires  
5 Sciences sociales RDF50 Sciences sociales  
6 Sciences humaines et arts RDF60 Sciences humaines et arts  

Comparaison entre les Sous-catégories du Manuel de Frascati 2015 (DDR) et les Groupes de la CCRD 2020 version 1.0 (DDR)

 
Frascati 2015 (DDR) -  Sous -catégorie - Code Frascati 2015 (DDR) - Sous-catégorie - Titre CCRD 2020 version 1.0 (DDR) - Groupe - Code CCRD 2020 version 1.0 (DDR) - Groupe - Titre Notes explicatives
1.1 Mathématiques RDF101 Mathématiques et statistique Différence dans le titre avec l'ajout de 'Statistique' dans la CCRD
1.2 Informatique et sciences de l'information RDF102 Informatique et systèmes d'information  
1.3 Sciences physiques RDF103 Sciences physiques  
1.4 Sciences chimiques RDF104 Sciences chimiques  
1.5 Sciences de la terre et de l'environnement RDF105 Sciences de la Terre et sciences de l'environnement connexes  
1.6 Sciences biologiques RDF106 Sciences biologiques  
1.7 Autres sciences naturelles RDF107 Autres sciences naturelles  
2.1 Génie civil RDF201 Génie civil, génie maritime, génie des transports, et génie minier Différence dans le titre avec l'ajout de 'génie maritime, génie des transports et génie minier' dans la CCRD
2.2 Génie électrique, électronique, informatique RDF203 Génie électrique, génie informatique et génie de l'information  
2.3 Mécanique RDF202 Génie industriel, des systèmes et des procédés CCRD identifie cette catégorie comme suffisamment importante dans le contexte du Canada pour l'élever au niveau 'sous-catégorie' de Frascati. Toute la catégorie est incluse dans '(Génie) Mécanique' du Manuel de Frascati 2015
2.3 Mécanique RDF204 Génie mécanique  
2.4 Génie chimique RDF205 Génie chimique  
2.5 Génie des matériaux RDF206 Génie des matériaux et génie des ressources Différence dans le titre avec l'ajout de 'génie des ressources' dans la CCRD
2.6 Génie médical RDF207 Génie médical et biomédical Différence dans le titre avec l'ajout de 'biomédical' dans la CCRD
2.7 Génie de l'environnement RDF208 Génie de l'environnement et techniques d'ingénierie connexes Différence dans le titre avec l'ajout de 'et techniques d'ingénierie connexes' dans la CCRD
2.8 Biotechnologie environnementale RDF209 Biotechnologies de l'environnement  
2.9 Biotechnologie industrielle RDF210 Biotechnologies industrielles  
2.10 Nanotechnologie RDF211 Nanotechnologies  
2.11 Autres sciences de l'ingénieur et technologies RDF212 Autre génie et technologies  
3.1 Médecine fondamentale RDF301 Médecine fondamentale et sciences de la vie Différence dans le titre avec l'ajout de 'et sciences de la vie' dans la CCRD
3.2 Médecine clinique RDF302 Médecine clinique  
3.3 Sciences de la santé RDF303 Sciences de la santé  
3.4 Biotechnologie médicale RDF304 Biotechnologies médicales  
3.5 Autres sciences médicales RDF305 Autres sciences médicales  
4.1 Agriculture, sylviculture et pêches RDF401 Agriculture, foresterie et pêches  
4.2 Sciences de l'animal et du lait RDF402 Sciences animales et sciences du lait  
4.3 Science vétérinaire RDF403 Sciences vétérinaires  
4.4 Biotechnologie agricole RDF404 Biotechnologies de l'agriculture et sciences de l'alimentation Différence dans le titre avec l'ajout de 'et sciences de l'alimentation' dans la CCRD
4.5 Autres sciences agricoles RDF405 Autres sciences agricoles  
5.1 Psychologie et sciences cognitives RDF501 Psychologie et sciences cognitives  
5.2 Économie et commerce RDF502 Sciences économiques et administration des affaires Différence dans le titre avec l'ajout de 'administration des affaires' dans la CCRD
5.3 Éducation RDF503 Éducation  
5.4 Sociologie RDF504 Sociologie et études connexes Différence dans le titre avec l'ajout de 'et études connexes' dans la CCRD
5.5 Droit RDF505 Droit et exercice du droit  
5.6 Science politique RDF506 Sciences politiques et administration des politiques Différence dans le titre avec l'ajout de 'et administration des politiques' dans la CCRD
5.7 Géographie sociale et économique RDF507 Géographie sociale et économique  
5.8 Médias et communications RDF508 Médias et communication  
5.9 Autres sciences sociales RDF509 Autres sciences sociales  
6.1 Histoire et archéologie RDF601 Histoire, archéologie et études connexes Différence dans le titre avec l'ajout de 'et études connexes' dans la CCRD
6.2 Langues et lettres RDF602 Langues et littérature  
6.3 Philosophie, éthique et religion RDF603 Philosophie Différence dans le titre avec le retrait de 'éthique et religion' dans la CCRD; ces mots ont été placés dans la définition de la présente catégorie
6.4 Arts (arts plastiques, histoire de l'art, arts de la scène, musique) RDF604 Arts (arts, histoire de l'art, performance, musique), architecture et design Différence dans le titre avec l'ajout de 'architecture et design' dans la CCRD
6.5 Autres sciences humaines RDF605 Autres sciences humaines  

Voir les objectifs socioéconomiques répertoriés dans un tableau de comparaison :

Comparaison entre les chapitres de NABS 2007 (OSE) et les Divisions de la CCRD 2020 version 1.0 (OSE)

 
NABS 2007 (OSE) - Chapitre - Code NABS 2007 (OSE) - Chapitre - Titre CCRD 2020 version 1.0 - Division - Code CCRD 2020 version 1.0 - Division - Titre Notes explicatives
1 Exploration et exploitation du milieu terrestre RDS101 Exploration et exploitation du milieu terrestre  
2 Environnement RDS102 Protection de l'environnement Différence dans le titre avec l'ajout de 'protection' dans la CCRD
3 Exploration et exploitation de l'espace RDS103 Exploration et exploitation de l'espace  
4 Transport, télécommunications et autres infrastructures RDS104 Transport, télécommunications et autres infrastructures (y compris les bâtiments) Différence dans le titre avec l'ajout de 'y compris les bâtiments' dans la CCRD
5 Énergie RDS105 Énergie (sauf la prospection) Différence dans le titre avec l'ajout de 'sauf la prospection' dans la CCRD
6 Production industrielle et technologie RDS106 Production et technologie industrielles  
7 Santé RDS107 Santé  
8 Agriculture RDS108 Agriculture (y compris les pêches et la foresterie)  
9 Éducation RDS109 Éducation  
10 Culture, loisirs, religion et médias de masse RDS110 Culture, loisirs, religion et médias Différence dans le titre avec le retrait de 'masse' avec média dans la CCRD
11 Systèmes, structures et processus politiques et sociaux RDS111 Systèmes, structures et processus politiques et sociaux  
12 Progrès général des connaissances : R-D financée sur les fonds généraux des universités (FGU)     Pas d'équivalence directe. Cette catégorie est répartie dans différents codes résiduels de la CCRD
13 Progrès général des connaissances : R-D financée sur des fonds autres que les FGU     Pas d'équivalence directe. Cette catégorie est répartie dans différents codes résiduels de la CCRD
14 Défense RDS112 Défense  

Mises à jour ou révisions à la CCRD

Un facteur important à prendre en considération lors de l'élaboration d'une classification statistique est la nécessité de la rendre suffisamment robuste pour permettre son utilisation à long terme. Cette robustesse facilite l'analyse intéressante des séries chronologiques des données attribuées à cette classification. Cependant, il est également nécessaire que la classification demeure contemporaine afin de bien rendre compte des changements qui se produisent dans le domaine de la R-D et de fournir des données répondant aux besoins des utilisateurs.

Afin d'atteindre un équilibre entre ces deux objectifs divergents, Statistique Canada, en tant que gardien de la CCRD, et ses proches partenaires, les agences subventionnaires, ont l'intention d'effectuer des révisions mineures tous les ans ou tous les deux ans et des révisions majeures tous les cinq ans. En fait, les différentes parties ont déjà convenu que la version 1.0 de la CCRD 2020, l'édition initiale, sera révisée dans les deux ans de sa date de sortie, et dans les cinq ans par la suite. Il y aura aussi possibilité d'apporter des modifications mineures continues une fois par an pour tenir compte des changements dans les domaines de recherche.

Quoi que la CCRD soit officielle une fois publiée par Statistique Canada, les dates de sa mise en œuvre dépendent entièrement des entités, organisations ou individus qui décident d'en faire usage. Statistique Canada dispose de ses propres politiques internes sur les normes statistiques et l'information des utilisateurs qui peuvent influencer les dates de mise en œuvre par les programmes statistiques de l'Agence.

Produits de la CCRD

Les correspondances (ou concordances) entre la dernière version et la version précédente de la CCRD seront fournies avec la classification après chaque révision. Cependant, comme la version 1.0 est la première version officielle de la CCRD, elle ne sera accompagnée d'aucun tableau de correspondance. D'autres correspondances seront envisagées pour un développement futur, notamment des correspondances complètes entre les domaines de recherche de la CCRD et les domaines scientifiques de l'OCDE (voir : Comparaison entre la Classification générale du Manuel de Frascati 2015 (DDR) et les Divisions de la CCRD 2020 version 1.0 (DDR) et  Comparaison entre les Sous-catégories du Manuel de Frascati 2015 (DDR) et les Groupes de la CCRD 2020 version 1.0 (DDR)), entre les objectifs socioéconomiques de la CCRD et la NABS 2007 (voir : Comparaison entre les chapitres de NABS 2007 (OSE) et les Divisions de la CCRD 2020 version 1.0 (OSE)). Il est également possible que des tableaux de correspondance soient dressés entre les domaines de recherche et les objectifs socioéconomiques de la CCRD, d'une part, et le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), le Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN) Canada et la Classification des programmes d'enseignement (CPE), d'autre part. Toutefois, l'élaboration de ces tableaux de correspondance pourrait prendre du temps et dépendra des ressources disponibles, car l'accent sera mis sur le déploiement de la CCRD et l'expérimentation de son utilisation à l'échelle nationale pendant quelques années suivant sa première parution.

Autres renseignements

Pour en savoir plus sur la CCRD, communiquez avec Statistique Canada :

Statistique Canada
150, promenade Tunney's Pasture
Ottawa (Ontario)
K1A 0T6 Canada

Téléphone 
(sans frais) 1-800-263-1136
(international) 1-514-283-8300
Télécopieur 
1-514-283-9350
ATS
1-800-363-7629

Courriel pour la CCRD : statcan.crdc-ccrd.statcan@statcan.gc.ca
Courriel pour renseignements généraux : infostats@statcan.gc.ca

Site Web : Classification canadienne de la recherche et du développement (CCRD) 2019
No du catalogue 89260004

Demandes de renseignements — Gouvernement

En vertu de la Loi sur la statistique, Statistique Canada demande par la présente les renseignements suivants, qui seront utilisés uniquement à des fins statistiques et de recherche et qui seront protégés conformément aux dispositions de la Loi sur la statistique et de toute autre loi pertinente. Veuillez noter que cette demande est à caractère obligatoire.

Emploi et rémunération

Genre des juges de nomination fédérale

Quels sont les renseignements demandés?

Statistique Canada demande une liste des juges de nomination fédérale qui comprend les variables suivantes : prénom et nom de famille (ou un identificateur unique), genre (ou sexe), type de tribunal, emplacement (du tribunal), date de début et date de fin de la nomination (ou de la révocation).

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

La demande contient des renseignements personnels tels que les prénom et nom de famille (ou l'identificateur personnel unique) et le genre (ou le sexe) des juges de nomination fédérale. Ces identificateurs personnels sont uniquement nécessaires aux activités de traitement de données, notamment la suppression des doublons dans les dossiers, l'imputation des valeurs manquantes (au besoin) et le suivi des dossiers au fil du temps. Seules des statistiques agrégées seront diffusées.

Quelles seront les années de données demandées?

Les données annuelles à partir de 2018 sont demandées

À qui les renseignements seront-ils demandés?

Les renseignements sont demandés au Commissariat à la magistrature fédérale Canada.

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Présenté dans le budget de 2018, le Cadre des résultats relatifs aux genres (CRRG) représente la vision du gouvernement du Canada en matière d'égalité des genres. Le CRRG contient 43 indicateurs visant à suivre le rendement actuel du Canada, à préciser ce qui est requis pour favoriser l'égalité et à déterminer la façon dont les progrès seront mesurés à l'avenir.

Un meilleur équilibre et une plus grande diversité des genres dans le système judiciaire pourraient permettre à celui-ci de mieux répondre aux situations et aux besoins variés de l'ensemble de la population canadienne.

Statistique Canada demande ces renseignements afin de créer et de publier des statistiques sur la répartition selon le genre des juges de nomination fédérale. Les responsables des politiques et les chercheurs et chercheuses utiliseront ces statistiques pour suivre la répartition selon le genre chez les juges de nomination fédérale au fil du temps.

Statistique Canada peut aussi utiliser les renseignements à d'autres fins statistiques et de recherche.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Le Commissariat à la magistrature fédérale Canada est responsable de la collecte de renseignements démographiques sur les candidatures et les nominations à la magistrature, lesquels reposent sur la déclaration volontaire.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

Chaque année à partir de décembre 2020

Quels programmes de Statistique Canada utiliseront principalement ces données?

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 3 décembre 2020

Liste des employés et adresses de courriel au travail des employés du gouvernement du Canada travaillant au Nunavut

Quels sont les renseignements demandés?

Statistique Canada demande des renseignements sur les employés du gouvernement fédéral qui travaillent au Nunavut afin de créer la base de sondage de l'Enquête auprès des fonctionnaires du gouvernement du Nunavut (EFGN). Les renseignements demandés comprennent les listes d'employés, contenant leur code d'identification de dossier personnel (CIDP), leur nom complet, leur sexe, leur date de naissance, le nom du ministère et leur adresse de courriel au travail.

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Cette demande comprend des renseignements personnels comme le CIDP de l'employé, son prénom, son nom de famille, son sexe, sa date de naissance, son adresse de courriel au travail et le nom du ministère.

Les identificateurs personnels, dont le CIDP, le prénom, le nom de famille, le sexe, la date de naissance et le nom du ministère, sont requis pour mettre à jour la base de sondage et pour faciliter des couplages de données à des fins statistiques seulement. Les données seront couplées aux fichiers de la paye des employés fédéraux, qui sont actuellement utilisés par Statistique Canada, pour créer la base de sondage de l'EFGN. Une fois les données couplées, tous les identificateurs directs, comme les noms, les adresses, les numéros de téléphone ou tout autre renseignement d'identification, seront supprimés et les données seront anonymisées.

Quelles seront les années de données demandées?

L'EFGN est menée tous les cinq ans.

Les données à partir de l'année de référence 2021 seront recueillies.

À qui les renseignements seront-ils demandés?

Ces renseignements seront demandés aux ministères fédéraux ayant des employés au Nunavut.

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

L'article 23 de l'Accord du Nunavut vise à accroître la participation des Inuit dans la fonction publique pour la porter à un niveau représentatif grâce à l'Analyse de la population active Inuite du Nunavut (APAIN) effectuée de façon continue. En renforçant la représentation des Inuit au sein des institutions publiques du Nunavut, l'APAIN appuie l'autodétermination des Inuit. L'APAIN est une obligation du gouvernement fédéral, en tant que signataire de l'Accord du Nunavut.

Statistique Canada demande ces données afin de pouvoir vérifier les données sur la paye des employés (qui sont déjà détenues par le Centre de l'information sur le marché du travail de Statistique Canada) et les mettre à jour. Ces données servent à créer la composante du gouvernement du Canada de la base de sondage de l'EFGN. De plus, l'adresse de courriel au travail servira à envoyer le lien du questionnaire électronique aux employés du gouvernement du Canada au Nunavut.

L'EFGN a été conçue dans le cadre de l'APAIN pour recueillir des données sur les Inuit inscrits en vertu de l'Accord du Nunavut quant à leur disponibilité pour un emploi au gouvernement et quant à leur intérêt et à leur niveau de préparation à cet égard. Ces données aident à l'élaboration de plans d'embauche des Inuit et de programmes de formation préalable à l'emploi au sein du gouvernement du Nunavut et du gouvernement du Canada au Nunavut.

La Nunavut Tunngavik Incorporated, qui représente les intérêts des Inuit inscrits en vertu de l'Accord du Nunavut et qui est membre du Groupe de travail technique de l'APAIN, appuie cette acquisition de données. Sans leur acquisition, Statistique Canada ne serait pas en mesure de veiller à ce que toutes les personnes de la population cible de l'EFGN soient identifiées dans la base de sondage. De plus, l'organisme ne serait pas en mesure d'envoyer le lien du questionnaire électronique à l'échantillon d'employés du gouvernement du Canada au Nunavut, ce qui, en définitive, les exclurait de l'enquête.

Statistique Canada peut également utiliser ces renseignements à d'autres fins statistiques et de recherche.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Ces organismes répondent aux définitions de l'article 23 de l'Accord du Nunavut parce qu'il s'agit de ministères fédéraux qui ont des bureaux au Nunavut et que le Conseil du Trésor est leur employeur.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

À partir de septembre 2020

Dans le cadre de quels programmes de Statistique Canada ces données seront-elles principalement utilisées?

L'Enquête auprès des fonctionnaires du gouvernement du Nunavut (EFGN)

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

Le 10 février 2025

Résumé des changements

Le libellé a été mis à jour afin qu'il soit clair qu'il s'agit d'une demande permanente, puisque l'EFGN a lieu tous les cinq ans.

Recettes et dépenses

Données sur le soutien aux entreprises dans le cadre des programmes de Soutien de la croissance et de l'innovation en entreprise (SCIE)

Quels sont les renseignements demandés?

Des renseignements sur le soutien accordé dans le cadre des programmes gouvernementaux SCIE. Cela comprend des renseignements sur la valeur du soutien, les dates de transaction, les types de soutien, le nom des entreprises bénéficiaires, le numéro d'entreprise, les coordonnées de l'entreprise, les numéros de projet, les dates d'entente et les valeurs des ententes.

Quels renseignements personnels sont inclus dans cette demande?

Cette demande ne contient aucun renseignement personnel.

Quelles seront les années de données demandées?

Période ouverte, données commençant par l'année de référence 2007.

À qui les renseignements seront-ils demandés?

À l'ensemble des agences ou ministères fédéraux ayant des programmes de Soutien de la croissance et de l'innovation en entreprise (SCIE).

Pourquoi ces renseignements sont-ils demandés?

Statistique Canada a besoin de ces renseignements afin de produire et publier des statistiques sur le soutien des programmes gouvernementaux de la croissance et de l'innovation en entreprise. Ces statistiques permettront à Statistique Canada, en partenariat avec le Secrétariat du Conseil du Trésor, d'identifier les impacts des programmes de soutien de la croissance et de l'innovation sur les entreprises. Les données seront aussi utilisées par les décideurs politiques, les chercheurs et les intervenants du secteur pour évaluer ces programmes et en mesurer le rendement.

Statistique Canada peut aussi utiliser les renseignements à d'autres fins statistiques et de recherche.

Pourquoi ces organismes ont-ils été choisis comme fournisseurs de données?

Ces organismes recueillent et tiennent à jour des renseignements au sujet des programmes de soutien de la croissance et de l'innovation en entreprise qu'ils administrent.

Quand ces renseignements seront-ils demandés?

À partir du mois d'avril 2021.

Quels sont les programmes de Statistique Canada qui utiliseront principalement ces données?

Quand cette demande a-t-elle été publiée?

26 mars 2021